Correction des exercices Jour 1 De quoi est constitué l’air que nous respirons ? Je me souviens 1) Le gaz prélevé dans l’air lors de la respiration est le dioxygène. 2) N ous respirons 15 000 litres d’air chaque jour. On a : 1 jour = 24 h = 1 440 minutes. Soit V le volume d’air que nous respirons en une minute. V = 15 000 = 10,4 soit V = 10,4 L 1 440 Nous respirons donc 10,4 litres d’air par minute. 3) Les trois activités citées dans le texte, sont : le chauffage, le transport et l’industrie. 4) Les fumées contiennent des gaz et des particules solides en suspension dans l’air (poussières). Je m’exerce 1 1) L’angle x est celui qui représente le dioxygène dans le diagramme circulaire. air 100 % 360° dioxygène 21 % x D’après le tableau de proportionnalité, on peut déterminer la quatrième proportionnelle : x = 21 x 360 ≈ 76° 100 La mesure de l’angle pour le dioxygène est d’environ 76°. Autres gaz 1% Dioxygène 21% De même, pour le diazote, on trouve un angle d’environ 281°. Pour les autres gaz, l’angle restant les représente. On obtient alors le diagramme : 2) L’air n’est pas un corps pur. C’est un mélange de gaz. Diazote 78% 3) L es deux principaux gaz de l’air sont le dioxygène et le diazote. Le pourcentage de dioxygène dans l’air, arrondi à la dizaine, est 20 %. Celui de diazote est 80 %. 2 1) L es gaz responsables de l’effet de serre sont le dioxyde de carbone et le méthane. Le premier est produit par le chauffage, l’industrie et le transport. Le méthane est produit par l’agriculture et l’exploitation du gaz naturel. 2) L e dioxyde de carbone est présent à hauteur de 0,034 % dans l’atmosphère. On remarque qu’il est peu présent alors que l’effet de serre est important et peut avoir des conséquences désastreuses. 3) L e protocole de Kyoto permet aux pays signataires d’avoir des objectifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Individuellement, nous pouvons réduire les transports (en pensant au vélo, à la marche à pied, en achetant des articles produits localement, en mangeant moins de viande de bœuf par exemple) et utiliser des énergies renouvelables pour le chauffage (énergie solaire, géothermie, puit canadien,…). Beaucoup de gestes quotidiens peuvent diminuer les pollutions si nous changeons nos habitudes. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 34 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 2 Volume et masse de l’air Je me souviens 1) La masse de l’air est 348,2 - 345,6 = 2,6 soit 2,6 g. 2) Le volume de l’air est de 2 L. La masse d’un litre d’air est donc de 1,3 g. Je m’exerce 1 1) La méthode qui permet de récupérer le butane est le déplacement d’eau. 2) L a masse est mesurée par une balance. Le volume est mesuré par un récipient gradué : une éprouvette graduée, une fiole jaugée, … 3) Méthode pour récupérer le butane par déplacement d’eau : gaz butane briquet 4) Calcul de la masse m de 250 mL de butane : m = m1 – m2 = 3,5 – 2,9 = 0,6 soit m = 0,6 g Calcul de la masse M d’un litre de butane : Masse de butane (en g) M 0,6 Volume de butane (en mL) 1 000 250 D’après le tableau de proportionnalité, on peut déterminer la quatrième proportionnelle : M = 1000 x 0,6 = 2,4 soit M = 2,4 L 250 2 1) Volume V d’air que la salle contient en m3 puis en L : V=lxhxL V = 9 x 3 x 12 = 324 soit V = 324 m3 ou V = 324 000 L 2) Calcul de la masse M d’air dans la salle : Masse d’air (en g) Volume d’air (en L) M 324 000 1,3 1 D’après le tableau de proportionnalité, on peut déterminer la quatrième proportionnelle : M = 324 000 x 1,3 = 421 200 Soit M = 421 200 g ou M = 421,2 kg. 3) Dans l’air, il y a 1 de dioxygène. 5 V(O2) = 1 x V 5 3 V(O2) = 1 x 324 = 64,8 soit V(O2) = 64,8 m3 5 V = 4 π x 123 = 7 238 soit V = 7 238 m3 1) V = 4 π R3 3 3 2) Masse M1 d’air à 35 °C contenue dans la montgolfière : M1 = 7 238 x 1,146 = 8 295 soit M1 = 8 295 kg 3) Masse M2 d’air à 20 °C contenue dans le même volume : M2 = 7 238 x 1,204 = 8 715 soit M2 = 8 715 kg 4) M 2 – M1 = 420 soit M2 – M1 = 420 kg. Cette masse représente la masse que peut soulever la montgolfière, l’air chaud étant plus léger que l’air frais. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 35 Correction des exercices Jour 3 Essayons de mieux comprendre… Un modèle moléculaire Je me souviens 1) L ’état liquide est un état compact. Les molécules sont proches les unes des autres. Elles occupent donc toujours le même volume. 2) L es molécules du parfum se déplacent dans l’air jusqu’à arriver à notre nez. Dans un gaz, les molécules se déplacent. L’état gazeux est désordonné. 3) U n solide a un volume propre. Les molécules sont proches et occupent toujours le même volume. L’état solide est compact. Un solide a une forme propre. Les molécules ne se déplacent pas les unes par rapport aux autres. L’état solide est ordonné. Je m’exerce 1 1) Réponse a : pendant la compression, le volume diminue. 2) Réponse a : Les liquides ont un volume propre car les liquides sont compacts. 2) Réponses b et d : un gaz est un état dispersé et désordonné. 3) Réponse a : un solide est un état compact. 2 1) Le synonyme est « état de la matière ». 2) Un « fluide élastique » est appelé aujourd’hui un gaz. 3) L e mot fluide désigne quelque chose qui s’écoule, qui prend la forme du récipient qui le contient. Un gaz est un fluide, un liquide aussi. 4) L e mot élastique signifie compressible, extensible ou flexible. Un gaz est élastique. Un liquide ne l’est pas. 5) D ’après ce texte, la matière est constituée d’« une multitude d’infimes particules, atomes de matière liés ensemble par une force d’attraction » ; c’est-à-dire d’un grand nombre de petits grains. Ces grains sont appelés atomes dans ce texte. Maintenant, on les appelle des molécules. 3 Schéma « a »- L’état représenté est celui du gaz. C’est le seul état dispersé. Schéma « b »- L ’état représenté est compact. C’est donc un liquide ou un solide. Cet état est ordonné (les molécules sont rangées parfaitement). Ce n’est donc pas un liquide. On a donc un solide particulier : « un cristal ». © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 36 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 4 Modèle moléculaire et conservation de la masse Je m’exerce 1 1) 2) 3) 4) Le rectangle « c » représente un état compact et donc un solide. Les rectangles « a et b » représentent un état dispersé et donc un gaz. Les rectangles « a et c » contiennent un seul type de molécule. Ils représentent donc un corps pur. D ans le rectangle « b », il y a deux types de molécules. C’est donc un mélange. Dans l’air, il y a 1 de dioxygène et 4 de diazote. 5 5 Dans le rectangle « b », il y a 1 de triangles et 4 de cercles. 5 5 Ce mélange peut être de l’air, les triangles représentant donc le dioxygène et les cercles représentant le diazote. 2 1) L a masse de 124 g représente la masse de l’ensemble constitué par la tasse, le café et les deux morceaux de sucre. Quand on mélange le café et le sucre, la masse se conserve. La masse avant de sucrer est donc plus faible car il faut enlever la masse des deux morceaux de sucre. 2) La masse se conserve pendant un mélange. Donc M’ = M + 2 m M = M’ – 2 m M = 124 – 12 = 112 soit M = 112 g 3) Les molécules de sucre se dispersent dans le café car elles sont libres de s’y déplacer. 3 1) Modèle moléculaire de l’eau salée. 2) Modèle moléculaire de l’eau après évaporation. 3) Modèle moléculaire du sel. 4) Pendant un mélange, la masse se conserve. On a donc : meau salée = meau + msel meau = meau salée – msel meau = 35,3 – 5,1 = 30,2 soit meau = 30,2 g © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 37 Correction des exercices Jour 5 Qu’est-ce que brûler ? Je m’exerce 1 1) L ’eau de chaux permet de tester la présence du dioxyde de carbone. S’il y a apparition d’un précipité blanc, on peut en déduire la présence du dioxyde de carbone. 2) L es réactifs sont l’eau de chaux et le dioxyde de carbone. Le produit formé est le carbonate de calcium sous forme de solide blanc (précipité). 3) Bilan de la transformation chimique : eau de chaux + dioxyde de carbone carbonate de calcium 2 1) S chéma du déplacement d’eau qui permet de récupérer le butane : gaz butane briquet 2) L es réactifs sont le butane et le dioxygène. 3) L es produits formés sont du dioxyde de carbone car le test à l’eau de chaux est positif. De l’eau est probablement apparue. 4) D ans les briquets, il y a du butane. On fait brûler ce butane dans l’air en allumant le briquet. Au-dessus du briquet, on met une plaque de verre. Elle se couvre de gouttelettes. Sur les gouttelettes, on met du sulfate de cuivre anhydre, il devient bleu. On peut en conclure l’apparition de l’eau lors de la combustion du butane. C’est le test de l’eau. 5) B ilan de la réaction : butane + dioxygène dioxyde de carbone + eau. 6) D ans le flacon, le dioxygène est en quantité suffisante. On a alors une combustion complète. Lorsqu’on allume le briquet, l’air ne contenant que 20 % de dioxygène, la combustion est moins vive. 3 1) Le monoxyde de carbone est incolore et inodore. 2) Il provoque l’asphyxie en empêchant l’hémoglobine de transporter le dioxygène dans le sang. 3) C ’est une combustion qui se produit avec un manque de dioxygène. Il se forme alors, en plus de l’eau et du dioxyde de carbone, du monoxyde de carbone. Il faut qu’un professionnel veille à ce que les conduits ne soient pas bouchés en partie, afin que le dioxygène de l’air arrive en quantité suffisante. La combustion se fait sans manque de dioxygène. 4) Cela permet d’évacuer le monoxyde de carbone qui peut se former. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 38 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 6 Comment expliquer les transformations chimiques ? Je m’exerce 1 1) Tableau ci-dessous. 2) Tableau ci-dessous. méthane dioxygène dioxyde de carbone eau Formule chimique CH4 O2 CO2 H2O Atomes présents un atome de carbone et quatre atomes d’hydrogène deux atomes d’oxygène un atome de carbone et deux atomes d’oxygène deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène Nom 3) La formule chimique du butane est C4H10. 2 1) C ’est le test à l’eau de chaux. L’eau de chaux réagit avec le dioxyde de carbone pour donner un précipité blanc de carbonate de calcium. 2) La formule chimique du dioxyde de carbone est CO2. Celle du carbone est C. 3) Le gaz nécessaire à la combustion ou comburant est le dioxygène de formule chimique O2. 4) Équation de réaction de la combustion du carbone. C + O2 CO2 3 1) Les réactifs sont le méthane CH4 et le dioxygène O2. 2) L e sulfate de cuivre anhydre devient bleu. Il apparaît donc de l’eau H2O. De plus le test à l’eau de chaux montre l’apparition du dioxyde de carbone CO2. Les produits formés sont l’eau et le dioxyde de carbone. 3) Équation de la réaction de la combustion du méthane : CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O 4 1) Équation de la réaction de la combustion du carbone : C + O2 CO2. 2) Pendant la transformation chimique, la masse se conserve. On a alors : m (C) + m (O2) = m (CO2) m (CO2) = 8,0 + 21,3 m (CO2) = 29,3 soit m (CO2) = 29,3 g © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 39 Correction des exercices Jour 7 Comment se répartit la tension dans un circuit ? Je me souviens 1) et 2) 3) G G L1 V V COM V V L2 L1 COM V L2 V COM 4) On remarque que U1.2 = U1 + U2 5) V V COM On remarque que U = U1 + U2. C’est la loi d’additivité. G L1 L2 Je m’exerce 1 1,2 V = 1 200 mV 380 mV = 0,380 V 230 V = 0,230 kV 0,001 kV = 1 000 mV 2 kV = 2 000 V 150 000 mV = 0,150 kV 2 1) I l n’y a pas de courant dans le circuit ouvert. La tension entre les bornes de l’interrupteur n’est pas nulle. On peut donc s’électrocuter en touchant les deux bornes de l’interrupteur. Pendant l’électrocution, un courant passe. 2) L’interrupteur et le fil électrique ont une tension presque nulle alors qu’ils sont traversés par un courant. 3 1) Le calibre de 20 V permet de mesurer des tensions inférieures à 20 V. 2) Il faut utiliser le calibre de 20 V. Celui de 2 V est trop petit. Il sature, sur l’écran apparaît : « 1. » 3) Le calibre de 20 V est plus précis donc on n’utilise pas le calibre de 200 V. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 40 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 8 Comment se répartit l’intensité du courant dans un circuit ? Je me souviens COM G 1) et 2) L1 L1 A L2 A G 3) A COM L2 COM 4) L a branche principale est celle qui contient le générateur. Ce circuit a deux branches dérivées : celle passant par la lampe L1 et celle passant par la lampe L2. 5) On remarque que I1 + I2 = 128 mA, valeur qu’on peut considérer sensiblement égale à 131 mA. On peut conclure que I = I1 + I2. C’est la loi d’additivité des intensités valable pour un circuit comportant des dérivations. Je m’exerce 1 2 76 mA = 0,076 A 2,5 A = 2 500 mA 230 mA = 0,230 A 0,120 A = 120 mA 1) et 2) L1 M A mA COM 3) a- La mesure est en ampère donc l’ampèremètre est utilisé sur le calibre 10 A. b- Nathan doit choisir le calibre 200 mA. Les calibres 2 mA et 20 mA sont trop petits et saturent, l’ampèremètre affiche alors « 1. » 4) La lampe et le moteur sont en série. Or dans une branche en série, l’intensité du courant est la même partout. Donc la lampe est traversée par un courant d’intensité 0,18 A. 3 1) Thierry doit brancher les ampèremètres comme sur le schéma suivant : G L1 COM A COM L2 A COM L3 A 2) a- La lampe L1 est en série avec le générateur. Or, dans une branche, l’intensité du courant est la même en tout point. Donc la lampe L1 est traversée par la même intensité que le générateur, c’est-à-dire 160 mA. b- Les lampes L2 et L3 sont dans deux branches dérivées. Or, dans un circuit en dérivation, l’intensité du courant dans la branche principale est égale à la somme des intensités des courants traversant les branches dérivées. Il y a additivité des intensités des courants. I = I2 + I3 160 = 55 + I3 I3 = 160 – 55 = 105 soit I3 = 105 mA © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 41 Correction des exercices Jour tensions et les intensités se répartissent-ils toujours 9 Les de la même façon ? Je me souviens 1) On a : G L M A COM 2) L e circuit est en série, donc l’intensité du courant est la même en tout point. La lampe et le générateur sont traversés par 140 mA. 3) L ’intensité est aussi de 140 mA dans tout le circuit. L’ordre de la lampe et du moteur n’a pas d’importance sur la valeur de l’intensité. Je m’exerce 1 1) L e circuit est en boucle simple. L’intensité du courant est la même en tout point. Donc l’intensité du courant traversant la pile est de 115 mA. 2) D ominique a tort car l’intensité du courant est de 92 mA en tout point du circuit contenant trois lampes. Par contre, les deux circuits ne sont pas traversés par la même intensité du courant. 2 1) La branche principale est celle du générateur. 2) C es appareils électriques sont en dérivation, les tensions entre leurs bornes sont égales à celle entre les bornes du générateur (qui est celle aussi aux bornes de l’ordinateur). 3) a- L’interrupteur est en série avec la lampe. Or dans une branche, l’intensité du courant est la même partout. Donc l’interrupteur est traversé par la même intensité que la lampe, 87 mA. b- L’intensité du courant traversant le générateur est égale à la somme des intensités des courants traversant les branches dérivées. On a : I = I1 + I3 + I4 + I5 6 000 = 87 + 4 350 + 44 + I5 I5 = 6 000 – 87 – 4 350 – 44 = 1 519 soit I5 =1 519 mA c- S i on branche un appareil électrique, il y aura une autre branche dérivée avec une intensité non nulle. Cette intensité s’ajoute à celle des autres branches dérivées pour donner celle traversant le générateur. Donc l’intensité du courant de la branche principale augmente. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 42 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 10 Tous les dipôles fonctionnent-ils avec n’importe quel générateur ? Je me souviens 1) Voici le schéma : L V V COM 2) I l faut mesurer la tension directement entre ses bornes. Si la tension est proche de celle indiquée sur la pile, on peut l’utiliser. 3) Lorsque la tension entre les bornes de la lampe est inférieure à la valeur nominale, l’éclat est faible. Lorsque la tension entre les bornes de la lampe est supérieure à la valeur nominale, l’éclat est très fort. 4) Quand la lampe est branchée à la pile de 9 V, elle est en surtension. La lampe peut griller. 5) Quand la lampe est branchée à la pile de 1,5 V, elle est en sous-tension. La pile « se vide » très vite. 6) L’éclat de la lampe est moyen quand on utilise la pile de 4,5 V. La lampe reçoit entre ses bornes une tension proche de sa tension nominale. La lampe éclaire et peut donc remplir sa fonction. De plus, elle n’est pas en surtension, et elle a une durée de vie maximale. Elle fonctionne correctement. Je m’exerce 1 1) C ette valeur signifie que tant que la pile fonctionne, elle fournit au circuit une tension de 1,5 V. 2) C es valeurs indiquent la tension qui permet de faire briller les lampes normalement, sans un trop grand risque de griller la lampe ou sans décharger la pile trop vite. Ce sont les tensions nominales des lampes, 1,5 V elles sont données par le fabricant. 3) L, tension nominale de 1,5 V a lampe de 6 V brillera très faiblement ou pas du tout. La pile sera très vite usée. La lampe est en sous-tension. 4) L 5) I l faut associer en série quatre piles de 1,5 V. Dans une branche, il y a additivité des tensions, donc les tensions des piles s’ajoutent : les quatre piles fournissent au circuit une tension de 6 V. 1,5 V 1,5 V 1,5 V 1,5 V L, tension nominale de 6 V 2 Lampe de 1,5 V Lampe de 3,5 V Lampe de 6 V Lampe de 12 V Pile de 4,5 V surtension adaptation sous-tension sous-tension Pile de 9 V surtension surtension surtension sous-tension © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 43 Correction des exercices Jour 11 Quelle est l’influence d’une résistance dans un circuit électrique ? Je me souviens R 1) On branche l’ohmmètre aux bornes de la résistance. Ω COM Ω 2) Quand la résistance augmente, l’éclat de la lampe diminue. 3) Quand la résistance augmente, l’intensité du courant traversant la lampe diminue. 4) L a résistance diminue l’intensité du courant traversant la diode. La résistance protège la diode d’une trop forte intensité du courant. Je m’exerce 1 1) L’unité de mesure de la résistance est l’ohm de symbole Ω. 2) On mesure la résistance avec un ohmmètre de symbole normalisé : Ω n sait que 5 000 Ω = 5 kΩ. Il faut choisir le calibre 20 kΩ car il permet de mesurer des résistances 3) O comprises entre 0 et 20 kΩ. 2 0,002 MΩ = 2 kΩ 1 000 Ω = 1 kΩ 5 MΩ = 5 000 kΩ 0,500 kΩ = 500 Ω 20 kΩ = 20 000 Ω 200 000 Ω = 200 kΩ 3 1) La lampe brille davantage avec R1 qu’avec les deux autres résistances. Elle brille plus faiblement avec R3. 2) On peut placer l’ampèremètre en tout point du circuit. G L R A mA COM 3) Plus une résistance est grande et plus l’intensité du courant est faible. On a donc : Résistance R1 = 15 Ω R2 = 30 Ω R3 = 66 Ω Intensité du courant traversant la lampe 112 mA 88 mA 56 mA 4) Dans une branche ou dans une boucle, la position de la résistance n’a pas d’importance. Les mesures seront donc les mêmes. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 44 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 12 Comment prévoir le fonctionnement d’une résistance ? Je me souviens G 1) On obtient le schéma suivant : A COM mA V V COM 2) Quand la tension U augmente, l’intensité du courant I traversant la résistance augmente. 3) Tension U ( en V ) 8 7 6 5 4 4) L es points sont alignés. La droite passe par l’origine du repère, U et I sont donc proportionnelles. On peut en conclure que la résistance est un conducteur ohmique. 3 2 1 5) U et I sont proportionnelles donc on peut écrire que : U = a x I où a est un nombre fixe. Intensité I ( en mA ) 0 0 20 40 60 80 100 120 140 6) Tension U entre les bornes de la résistance (en V) 0 2,31 3,14 6,28 7,29 8,10 Intensité I du courant traversant la résistance (en A) 0 0,035 0,048 0,096 0,111 0,122 66 65 65 66 66 U / I (en V / A) On a en moyenne un rapport U égal à 65,6 V/A. I 7) R = 66 Ω d’après l’énoncé. On peut alors écrire U = R ou encore U = R I. I © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 45 Correction des exercices suite Je m’exerce 1 On a : U = 12 V et R = 5 kΩ soit 5 000 Ω. D’après la loi d’Ohm, on a : U = R I I=U R I = 12 = 0,0024 5 000 soit 0,0024 A ou 2,4 mA 2 1) D ans un circuit en boucle, la tension entre les bornes du générateur est égale à la somme des tensions entre les bornes des dipôles. Soit : UG = UL + UR On en déduit : 2) D’après la loi d’Ohm : On a donc UR = UG – UL UR = 6 – 3,43 = 2,57 soit UR = R IR U IR = R = 2,57 = 0,086 R 30 UR = 2,57 V soit IR = 0,086 A ou IR = 86 mA 3) D ans une boucle ou une branche, l’intensité du courant est la même en tout point. La lampe et la résistance étant en série, l’intensité du courant qui traverse la lampe est de 86 mA. 3 1) O n utilise la caractéristique de cette résistance ; en partant de U = 4,5 V, on croise la droite et on redescend sur l’axe des abscisses où on lit 68 mA. Tension U ( en V ) 8 7 6 5 4 3 2 1 0 2) D’après la loi d’Ohm, U = R I. 0 20 40 60 I = U = 4,5 la calculatrice donne 0,0681818… soit environ 68 mA. R 66 80 100 120 140 Intensité I ( en mA ) © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 46 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 13 Comment expliquer la couleur d’un objet ? Je me souviens B 1) La lumière colorée sur l’écran est rouge. C’est la lumière colorée rouge qui traverse le filtre. 2) Les autres lumières colorées sont absorbées. 3) L e filtre est un objet comme un autre. Sa couleur quand il est éclairé par une lumière blanche est rouge. On remarque qu’il nous apparaît de la couleur qui le traverse ou qu’il diffuse. Un objet a donc pour couleur celle de la lumière qu’il diffuse. C 1) a-On obtient une lumière colorée jaune. b- On obtient une lumière colorée magenta. c- On obtient une lumière colorée cyan. d- O n obtient une lumière blanche. Si en superposant trois lumières colorées, on obtient une lumière blanche, les trois lumières colorées sont trois lumières primaires. Les lumières bleue, rouge et verte sont des lumières primaires. 2) C et objet apparaîtra de la couleur de la lumière qu’il diffuse. La superposition des lumières verte et rouge est la lumière jaune. L’objet apparaîtra jaune. Je m’exerce 1 1) I l faut utiliser un filtre bleu, placé entre l’observateur et la lampe. La lumière diffusée par le filtre est bleue car toutes les autres lumières colorées sont absorbées par le filtre. 2) L a seule lumière colorée qui traverse le filtre est bleue. L’observateur est derrière le filtre, il ne reçoit que de la lumière bleue. Donc la lampe est vue bleue. 3) L e ballon, vu rouge en lumière blanche, absorbe le bleu. Il ne diffusera aucune lumière, il apparaîtra donc noir. 2 1) L ’observateur voit le bord gauche du ballon de couleur rouge car il est éclairé par la lumière colorée rouge. Le bord droit du ballon est vu vert. Lorsqu’on superpose les lumières colorées rouge et verte, on obtient une lumière colorée jaune. Au centre du ballon, ces deux lumières se superposent. Le centre du ballon est vu jaune. Du bord gauche du ballon au centre, on voit un dégradé du rouge au jaune. Puis du centre du ballon au bord droit du ballon, on voit un dégradé du jaune au vert. 2) L a lumière colorée bleue n’éclaire pas le devant du ballon. Seules les lumières colorées rouge et verte éclairent le sol devant le ballon. Leur superposition donne au sol, devant le ballon, la couleur jaune. Vers la gauche ou vers la droite du ballon, les trois lumières colorées éclairent le sol, le sol est vu blanc. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 47 Correction des exercices Jour 14 Comment obtient-on une image à l’aide d’une lentille ? Je me souviens 1) Q uand la source de lumière est très loin, les rayons issus de cette source peuvent être considérés parallèles entre eux, constituant ainsi un faisceau de rayons de lumière parallèles (exemple : les rayons de lumière qui sont dans le rectangle). Rayons de lumière Soleil 2) L a lumière se propage en ligne droite dans l’air, avant et après la lentille. Elle se propage en ligne droite dans la lentille. 3) Les rayons de lumière émergents divergent. On parle de lentille à bord épais ou de lentille divergente. 4) Les rayons de lumière émergents convergent. On parle de lentille à bord mince ou de lentille convergente. 5) C e point d’intersection est le foyer F de la lentille. Quand le faisceau de lumière incidente est parallèle à l’axe optique, la lentille fait converger toute l’énergie lumineuse du faisceau émergent en son foyer. La distance entre le foyer et le centre O de la lentille est la distance focale f. Le rayon passant par O n’est pas dévié. Je m’exerce 1 1) C amille peut trouver le foyer en visant, comme sur le schéma, une source éloignée. Camille doit chercher avec un écran le point où l’énergie se concentre. Ce point est le foyer de la lentille. Entre la lentille et l’écran, elle mesure la distance focale de la lentille. Exemple de source éloignée : une lampe à 3 ou 4 m de la lentille, le Soleil. Il ne faut JAMAIS regarder le Soleil à travers une lentille, si la lentille est convergente, elle concentre l’énergie provenant du Soleil. Cette énergie est suffisante pour brûler de façon irréversible la rétine de l’œil. 2) C ette lentille ne concentre pas l’énergie en un point derrière la lentille : ce n’est pas une lentille convergente. C’est une lentille divergente. 3) C ’est une lentille convergente de distance focale 10 cm. Camille ne doit pas observer le Soleil avec cette lentille. 2 1) U n modèle est une description de l’œil, représenté schématiquement ; il permet de comprendre son fonctionnement. Un modèle n’est pas toujours suffisamment précis pour tout comprendre, il en existe donc plusieurs pour l’œil. 2) L’écran reçoit la lumière comme la rétine de l’œil. 3) La lentille joue le rôle de l’ensemble des milieux transparents de l’œil. 4) L ’image nette se forme après l’écran. Il faut donc faire converger la lumière plus près de la lentille. Pour cela, il faut utiliser une lentille convergente que l’on place avant la lentille de l’œil. Ici, l’œil modélisé est hypermétrope (image nette derrière la rétine). On corrige l’hypermétropie par des verres correcteurs ou des lentilles convergentes. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 48 Cned – Académie en ligne Correction des exercices Jour 15 Comment se propage la lumière ? Comparons-la au son. Je me souviens 1) Le Soleil est la source de lumière qui éclaire la Terre. 2) U ne lampe à incandescence, un tube fluorescent sont d’autres émetteurs de lumière. Un émetteur de lumière fabrique un signal, sous forme de lumière. 3) L ’œil est le récepteur qui nous permet de voir la lumière. 4) U ne pellicule photo, les panneaux solaires, les piles photovoltaïques sont des exemples de récepteurs de lumière. Un récepteur transforme un signal fabriqué par un émetteur. 5) L a lumière se propage en ligne droite, sa trajectoire est rectiligne. La vitesse c de la lumière dans le vide est de 300 000 km/s. On peut écrire : 3 x 105 km/s. En m/s, la vitesse de la lumière est de 300 000 000 m/s ou 3 x 108 m/s. 6) S oit c la vitesse de la lumière dans le vide et t le temps mis par la lumière pour aller du Soleil à la Terre (t ≈ 8,3 min soit environ 8,3 x 60 c’est-à-dire 498 s). On a : c = dt ou d = c x t ≈ 300 000 x 498 soit environ 149 400 000 km La distance entre le Soleil et la Terre est d’environ 150 millions de kilomètres. 7) L a lumière provenant du Soleil traverse le vide et l’air. La lumière se propage aussi dans l’eau et le verre. L’air, l’eau et le verre sont des milieux dits transparents. 8) Un haut parleur, les cordes vocales, les cordes d’une guitare sont des émetteurs sonores. 9) L’oreille, un microphone enregistreur sont des récepteurs sonores. 10) L a vitesse de propagation du son dans l’air est d’environ 340 m/s. La vitesse de la lumière est beaucoup plus grande que celle du son. 11) Entre nous et le Soleil, il y a du vide. Un son ne peut donc pas se propager. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie Cned – Académie en ligne 49 Correction des exercices Je m’exerce 1 1) 1 an = 365 jours = 365 x 24 = 8 760 heures 8760 x 60 = 525 600 minutes c’est-à-dire ou encore 525 600 x 60 = 31 536 000 s Soit x la distance parcourue par la lumière en un an en kilomètre. Temps de parcours (en s) 1 31 536 000 Distance parcourue (en km) 300 000 x D’après le tableau de proportionnalité, on peut déterminer le quatrième nombre à l’aide d’un « produit en croix » : x = 300 000 x 31 536 000 soit 9 460 800 000 000 km En notation scientifique, la distance parcourue par la lumière en un an est environ 9,46 x 1012 km. 2) O n utilise le coefficient de proportionnalité qui permet de calculer la troisième ligne du tableau à partir de la deuxième. Ce coefficient est 9,46 x 1012 km. Étoile ou galaxie Proxima du centaure Sirius Étoile polaire Galaxie Andromède Distance à la Terre (en al) 4,22 8,60 431 2,9 x 106 Distance à la Terre (en km) 3,99 x 1013 8,14 x 1013 4,08 x 1015 2,74 x 1019 3) La lumière émise par Sirius met 8,60 années pour arriver sur la Terre. 2 1) La vitesse du son dans l’air est : v ≈ 340 m/s. v=d ou d = v t ≈ 340 x 5 On a : t Le tonnerre a parcouru environ 1 700 m en 5 s. soit 2) La vitesse de propagation de la lumière dans le vide est : c = 300 000 km/s, soit 300 000 000 m/s On a : t = cd avec t = 1,7 x 103 3 x 108 1 700 m ou c’est-à-dire 1,7 x 103 m. 3 x 108 m/s. d en m et c en m/s = 0,57 x 103-8 soit t ≈ 0,6 x 10-5 s ou 0,006 ms. La lumière parcourt 1 700 m en 0,006 ms. 3) L a lumière va beaucoup plus vite que le son. On peut donc considérer que l’éclair est vu par Paul quand la foudre tombe (on peut négliger 0,006 ms). Le son émis par la foudre met 5 s pour parcourir la distance qui la sépare de Paul. Calculons la distance parcourue en km : d=vt Avec v = 340 m/s = 0,340 km/s = 3,4 km/s ≈ 3 km/s. 10 10 On peut alors écrire : d ≈ 3 x t (avec t en s, d en km). 10 Cette égalité correspond au calcul de Paul. © Les cours d’été du Cned pour la 3e, physique-chimie 50 Cned – Académie en ligne