;•‘71
Université
de
Montréal
Faits,
valeurs
et
non-cognitivisme
Une
analyse
critique
Par
$andra
Froidevaux
Département
de
philosophie
Faculté
des
arts et
sciences
Mémoire
présenté
à
la
Faculté
des
études
supérieures
en
vue
de
l’obtention
du
grade
de
maître
es
art
en
philosophie
Décembre
2006
©
Sandra
Froidevaux,
2006
Ç
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Je
c9
‘J-)
g
j
Université
de
Montré
al
Direction
des
bibliothèques
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de
Montréal
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Université
de
Montréal
Faculté
des
études
supérieures
Ce
mémoire
intitulé:
Faits,
valeurs
et
non-cognitïvisme
Une
analyse
critique
Présenté
par:
Sandra
Froidevaux
A
été
évalué
par
un
jury
composé
des
personnes
suivantes:
Président-rapporteur
Directeur
de
recherche
Membre
du
jury
1
SOMMAIRE
Faits,
valeurs
et
non-cognitivisme
Une
analyse
critique
La
dichotomie
fait-valeur,
telle qu’elle est
défendue
par
le
non-cognitivisme,
établit
que les
énoncés
moraux
diffèrent
des
énoncés factuels
en
ce
sens
que les
seconds,
contrairement
aux
premiers,
sont
des
croyances.
Le
non-cognitivisme
soutient
que
les
jugements
moraux
ne
possèdent
pas
de
valeur
de
vérité parce
qu’ils ne
représentent
pas des
états
de
choses. Cette
dichotomie implique
qu’il
ne
peut
être
question d’objectivité
en
éthique
et
qu’un
débat moral
ne
saurait
déboucher
sur
la
découverte
d’un
jugement
moral
vrai.
Dans
ce
travail,
je
me
propose
d’examiner
les
différents
arguments
apportés
par
le
non-cognitivisme
et
de
défendre
le
réalisme
moral.
Je
commencerai
par
un
examen
de
l’émotivisme
qui
fonde
la
dichotomie
fait-valeur
sur
des
critères
du
positivisme
logique.
Je serai
amenée
à
discuter
du
vérificationnisme
et
de
la
difficulté qu’a
le
non-cognitivisme
a
rendre compte
du fonctionnement
des
énoncés
moraux
dans
des
contextes
non
assertés.
Je
discuterai,
ensuite,
des
théories
de
la
motivation
morale
puisque
le
non-cognitivisme défend
sa
thèse
que
les
jugements
moraux
ne
sont
pas
des
croyances en
invoquant la
thèse
intemaliste
de
la motivation
ainsi
que
la
théorie
humienne
de
la
motivation.
Selon
cette
dernière,
des
croyances
seules
ne
sont
pas
capables
de
motiver
et
selon
l’intemalisme
les
jugements
moraux
sont
nécessairement
motivants.
Le
non-cognitivisme
en
conclut
alors
que
les
jugements
moraux
ne
peuvent
pas
être
des
croyances.
Je
défendrai
ici une
position
extemaliste.
f
inalement,
je
me
pencherai
sur
les
théories
du
réalisme
moral. En
effet,
le
non
cognitivisme refuse
d’accorder
une
valeur
de
vérité
aux
énoncés
moraux
en
notant
que
puisqu’il
n’existe
pas
de
faits
moraux,
ceux-ci
ne
réfèrent
à
rien. S’il
existe
des
faits
moraux,
il
n’y
a
plus
de
raison
de
penser
que
les
énoncés
moraux
ne
sont
pas
des
croyances.
Je
soutiendrai
que
les
faits
moraux
surviennent
sur
des
faits
naturels
et
qu’ils
ne
posent
ainsi
pas
de
problème
à
une
ontologie
naturaliste.
MOT
CLÉS
Philosophie,
méta-éthique,
dichotomie
fait-valeur,
extemalisme,
réalisme
moral
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