1�re partie

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JP Trigaux
Service de Radiologie
UCL Mont-Godinne
1. 
2. 
3. 
4. 
5. 
Un tube radiogène, produisant des rayons x
Un faisceau incident de rayons x, homogène
Un patient atténuant le faisceau de rayons x
Un faisceau résiduel de rayons x, hétérogène
Un système de réception du faisceau résiduel
1. 
Un tube radiogène, produisant des rayons x
  RX = ondes
électromagnétiques
= Angström
(entre UV et
rayons gamma)
 Rayonnement
énergétique
  Production des RX: par un tube à RX
  le filament d’une cathode est soumis à un courant haute
tension et devient incandescent
  Il émet alors un flux d'électrons qui vient bombarder
le foyer d'une anode
  D'où: chaleur et un faisceau de rayons x
  On appelle "foyer" du tube la surface
de l'anode qui émet les RX (0.1 à 2.0 mm)
  L'enveloppe du tube est blindée
  Attention au courant de fuite
  Présence d’un diaphragme
  Du tube RX, sort un rayonnement
polychromatique, càd polyénergétique:
  Photons d’énergie variable
  Sur le plan radioprotection:
1.  toujours privilégier les kV
par rapport aux mAs
kV = qualité des photons = leur force de pénétration
mAs = quantité des photons
2.  filtrer: filtre en aluminium ( 3 mm)
  Elimine les composantes de basse énergie
  qui de toute façon n'atteignent pas le détecteur
  et qui irradient inutilement la surface cutanée
  la peau située du côté du tube
( par où le faisceau entre) est d’office plus irradiée
que la peau située face au récepteur
Incidence postéro-antérieure
1. 
2. 
Un tube radiogène, produisant des rayons x
Un faisceau incident de rayons X, homogène
  Faisceau homogène
  Divergeant à partir
du foyer du tube
  Se propageant
en ligne droite
sous forme
d'un faisceau conique
 Collimaté
par un diaphragme
 Collimaté par un diaphragme
  Réduit la masse de tissu irradié
  Réduit le diffusé dû à l’effet Compton
.53
00,53
4,89
4.89
4.74
4,74
1.  Diaphragmer: gain en qualité
d’image et en radioprotection
2.  Se positionner avec le centreur lumineux
sur la région examinée avant la scopie
3. 
Fuir: l’importance du diffusé
diminue avec le carré de la distance
4. 
Porter un tablier plombé
5. 
Portes et murs plombés
Signaler les zones à risque
6. 
Gain en radioprotection: moins de volume irradié
moins de diffusé
Gain en qualité d'image: moins de diffusé
1. 
2. 
3. 
Un tube radiogène, produisant des rayons x
Un faisceau incident de rayons x, homogène
Un patient atténuant le faisceau de rayons X
  Epaisseur
  Nombre atomique Z (cube)
  Tissus organiques: H1, C6, N7, O8
  Os: P15, Ca20
  Produits de contraste: I53, Ba56
  Radioprotection: Pb82
effet
photoélectrique
  Densité physique
  Tissus mous: 1.060
graisse: 0.900
eau: 1.000
air: 0.001
  Epaisseur
1. 
2. 
3. 
4. 
Un tube radiogène, produisant des rayons x
Un faisceau incident de rayons x, homogène
Un patient atténuant le faisceau de rayons x
Un faisceau résiduel de rayons X, hétérogène
  Il est atténué et hétérogène
  Il se propage en ligne droite
sous forme d'un cône
  Son trajet doit être le plus court possible
( càd patient le plus près possible du récepteur )
  Pour des motifs de qualité d’image:
éviter le flou et l’agrandissement géométrique
  Pour des motifs de radioprotection
 Le patient doit être
le plus près possible
du récepteur
(de l'ampli) et le plus
loin possible du tube,
pour améliorer
la qualité de l’image:
  Diminuer
l’agrandissement
géométrique
  Diminuer le flou
géométrique
 Le patient doit être
le plus près possible
du récepteur
(de l'ampli) et le
plus loin possible
du tube,
pour des motifs
de radioprotection:
  A 80 Kv, passer de 110 cm à 80 cm =
augmentation de la dose à la peau de 35 %
1. 
2. 
3. 
4. 
5. 
Un tube radiogène, produisant des rayons x
Un faisceau incident de rayons X, homogène
Un patient atténuant le faisceau de rayons x
Un faisceau résiduel de rayons X, hétérogène
Un système de réception du faisceau résiduel
C'est grâce à lui que l'œil peut objectiver
l'hétérogénéité du faisceau atténué
  Le passé: le film radiographique
  La cassette avec sa grille antidiffusante
  Le présent: l'amplificateur de brillance
  Le présent et l'avenir: les détecteurs solides
  Le faisceau RX vient émulsionner
un film radiographique,
en réduisant le bromure d'Ag
  Mais l'intensité résiduelle du faisceau RX
est en général trop faible
que pour émulsionner directement le film
  D’où nécessité d’une "cassette"
Cassette: une nécessité en radioprotection
  2 écrans renforçateurs fluorescents (sulfure Zn)
  Maintenus au contact du film par un ressort
  Armature (fibre de carbone ?)
  Anciennes exceptions: extrémités, mammographie
Mesure « anti-diffusé »
  Pénalisant sur le plan radioprotection
  Quand doit-on l’utiliser?
  Analyse d’une région épaisse
  Quand peut-on s’en passer?
  Extrémités
  Mammographie
  Thorax pédiatrie
 
  Donne une image plus petite mais plus brillante,
grâce à l'accélération des électrons
par le champ électrique
Résultat pr à l'ancienne radioscopie
conventionnelle (interdite en Belgique)
  Une amplification de brillance (1.000 fois)
  Une réduction de dose (10 à 100 fois)
PS: 1. un amplificateur de brillance s'use
2. une grille antidiffusante est toujours
incorporée à un amplificateur
L'image de cet écran fluorescent peut être:
  Reprise par un moniteur TV (fluoroscopie)
  Photographiée sur film 100 mm (ampli-photo)
  Cinématographiée (radio-cinéma): abandonné
  Stockée en analogique sur bande magnétique
(magnétoscope)
  Convertie en digital par un convertisseur
analogue-digital et alors traité puis stocké
par ordinateur (digitalisée)
1.  Conservation de la dernière image sur l'écran
2.  Le centrage doit se faire
à l’aide du centreur lumineux
et non en scopie
3.  Une information des doses
en temps réel pour pouvoir
dire STOP
(cfr chambre d’ionisation)
4.  Utiliser la fluoroscopie pulsée > continue
5.  Utiliser un champ d’ampli de 36 cm > 22 cm > 15cm
  Pulses de 6 à 2 msec; 30/ 15/ 7.5 pulses par sec
  7.5 pulses/sec x 2 msec = 15 msec de scopie par seconde
= 66 fois moins de temps d’irradiation pr à 1 sec de scopie continue
  Hernandez, AJR,1996: dose diminuée de 75 %
  Image plus bruitée, surtout si le patient bouge
  Si
l'on passe d' un champ de 22 cm à un champ de
15 cm, l'objet est agrandi
  Mais cela nécessite une augmentation de
l'exposition proportionnelle
à la diminution en surface
  surface à 15 cm = 225 cm2
surface à 22 cm = 484 cm2
225 : 484 = 0.46
Un champ de 22 =
46 % de l'exposition d'un champ de 15
1.  Plaques au phosphore
(computed radiography = CR)
2.  Capteurs plans / flat panel
(direct radiography = DR)
  Les RX excitent des électrons de phosphore: l’énergie reçue
par ces électrons est stockée sous la forme d’une image latente
  Cette image latente est soumise à un laser qui libère l’énergie
stockée par les électrons sous forme de lumière
  Ce signal optique produit par le phosphore est alors transformé
en données digitales
  Un premier pas vers la numérisation
de la radiologie conventionnelle
  Il persiste une cassette « au phosphore »
Salle « thorax »
Salle « petits osseux »
Wi-fi
  Quid de la radiologie numérisée?
Cfr appareil photo numérique
1.  Suppression du problème des sous-expositions
2.  Piège des sur-expositions
3.  Piège de la facilité à appuyer sur le bouton,
s’il n’y a plus de cassette
 Norme EQD = efficacité quantique de détection
  renseigne sur l’efficacité d’un système à transférer
l’énergie absorbée en image (en %)
 Comparatif:
  20 à 30 % pour un couple écran - film
  20 à 25 % pour un système au phosphore
  30 à 40 % pour les capteurs plans au Sélénium
  45 à 55% pour les capteurs plans au Silicium
 Résolution spatiale: capacité d’une méthode
d’imagerie à discriminer l’une de l’autre
deux structures en fonction de leur taille
  Couple écran – film: 10 pl/mm
  Mammographie conventionnelle: 20 pl/mm
  Phosphore: 3 – 10 pl/mm
  DR: 3 pl/mm
  Mammographie DR: 8 à 13 pl/mm
 Résolution en contraste: capacité d’une méthode
d’imagerie à discriminer l’une de l’autre
deux structures en fonction de leur densité respective
  Numérique >>> film
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