22. ghazals - Châteauvallon

publicité
CHÂTEAUVALLON
DANSE
GHAZALS
COMPAGNIE IMA
Concept et Chorégraphie: Asha Thomas
Interprétation: Asha Thomas et David Gaulein-Stef
avec la collaboration spéciale de Ronald K. Brown
Lumière: Harry Picot
Dramaturgie : Jana Klein
Samedi 7 février à 19h
Grand Studio
Durée : 45min
Production : Compagnie Ima.
Résidence et coproduction du Centre national de danse contemporaine ANGERS,
Coproduction de CHATEAUVALLON Centre National de Création et de Diffusion Culturelles.
Avec l'aide du Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées , du Centre de Développement Chorégraphique du Val de Marne /
La Briqueterie, la Ménagerie de Verre/Studiolab et CIDJ Rock Odums (prêt d'espaces de travail).
www.chateauvallon.com
De la bouche d’un bien-aimé, le discours est un bijou.
Et pourtant, le vers d’Hafez est mieux que ça…
GHAZALS
Ghazals est un cheminement spirituel qui s’inspire de la poésie antique perse du célèbre poète soufi du
14ème siècle, Hafez. Ses vers, à travers son style poétique le plus connu, le ghazal, parlent de l’amour
inconditionnel, de l’extase de l’union, et du rétablissement spirituel.
Introduite à Hafez par un ami artiste, Asha Thomas a été saisie par la beauté pure des vers et par leur
force. Ce poète, qui vivait il y a presque sept cents ans, composait des vers intemporels, transgressant
les cultures et était profondément admiré par des écrivains tels qu’Emerson, Nietzsche, Pouchkine,
Carlyle, Garcia Lorca et Goethe. Bien qu'il ait suscité de multiples controverses à son époque, dues à ses
prises de position virulentes contre l'état et les institutions religieuses, Hafez est jusqu’à nos jours le
poète perse le plus aimé. Sa collection de poèmes aurait été vendue en plus d’exemplaires que le Coran
et dans les pays persanophones, on peut entendre ses vers récités ou chantés dans les souks, à la radio,
et lors de rassemblements spirituels.
Interprété en duo par Asha Thomas et David Gaulein-Stef, cette pièce tisse un lien fort entre musique et
mouvement. Les deux interprètes seront tour à tour obstacle l’un pour l’autre ou compagnons de route,
se soutenant dans leurs cheminements respectifs. De par la danse, la voix, l’exploration du rite, de la
transe, ou de la musique rap, différents chemins seront explorés pour être le plus à même d’évoquer la
polysémie des vers d’ Hafez.
UNE REUNION ET UNE PREMIERE
Sur scène, Asha Thomas a choisi de travailler avec le danseur guyanais David Gaulein-Stef. De
formation de danse moderne en Guyane et en France, ce danseur polyvalent allie sans effort des styles
urbains et les raffinements de la danse contemporaine. Réunis sur scène pour la première fois, ces
danseurs aux parcours affirmés forment un duo fort et dynamique.
Cette pièce réunit aussi dans le travail, deux artistes-danseurs/chorégraphes américains Asha Thomas
et Ronald K. Brown, chorégraphe phare de la scène new-yorkaise et fondateur de l’Evidence Dance
Company. Leur rencontre remonte à 1999 lorsque Ronald Brown était chorégraphe invité de l’Alvin Ailey
American Dance Theater dont Asha Thomas était alors danseuse principale. Après six années passées
en France ou l’approche de la beauté de la danse et du mouvement s’est avérée très différente de celle
qu’elle a connue aux États-Unis, Asha Thomas avait envie de nouer des liens entre ces deux
expériences. L'idée d'associer Brown au processus de création est née de ce désir de placer son travail
dans un contexte différent. Au travers de Ghazals, elle entend retrouver une certaine physicalité, par sa
propre chorégraphie et aussi à travers le style singulier de Ronald K. Brown, et retrouver une
interconnexion entre la musique et le rythme.
Le travail de Brown est traversé par le thème de la spiritualité. A travers la danse et le conte, Brown
cherche des « connexions sensorielles » avec l'histoire et la tradition africaine. Pour cela, il n’hésite pas
à mêler étroitement mouvement, musique, et spoken word. La littérature et la poésie tenant une place
importante dans le travail de Brown, il semblait logique que la poésie soit aussi le point de départ de
cette collaboration artistique.
ASHA THOMAS
Après une formation en danse classique, moderne et jazz au Harrison Dance Studio d’Atlanta en Georgie
puis à la Ailey School, elle est diplômée de la Juilliard School de New York en danse classique,
moderne et contemporaine. Entre 1999 et 2007, elle est danseuse principale de la Compagnie Alvin
Ailey American Dance Theater sous la direction artistique de Judith Jamison. À son arrivée en France en
juillet 2007, elle est interprète pour différentes compagnies : Compagnie Moral Soul (Armorythmes),
Compagnie Salia nï Seydou (Poussières de Sang), Compagnie Traces/ Raphaëlle Delaunay (Bitter Sugar,
EIKON, Ginger Jive), Richard Siegal/The Bakery (Glossopoeia) et avec la Companía Miguel Vargas en
Espagne (Ritmos con Alma). En mars 2009, elle a créé et présenté son solo The Red Letter, au Festival
Antipodes au Quartz-Scène Nationale de Brest. En 2010, elle se lance de nouveau dans la création et
présente en novembre, au Festival « Biennale Passages 10 » organisé à Bielefeld (Allemagne) par la
compagnie Tchekpo Dance Company, une nouvelle pièce intitulée Mi Peñita Negra.
En 2013, elle est interprète de Prue Lang dans le spectacle TIME PROJECT.
Désireuse de développer davantage son travail de création et d’écriture chorégraphiques, Asha Thomas
décide de monter, fin 2010, sa propre compagnie de danse, la Compagnie Ima.
RONALD K. BROWN
Danseur né à Brooklyn, Ronald K. Brown a fondé la troupe de danse new-yorkaise, EVIDENCE, A DANCE
COMPANY, en 1985. Parallèlement à son travail avec Evidence, Brown a créé des œuvres pour les
compagnies de danse américaines Philadanco, Cleo Parker Robinson Dance Ensemble, Dayton
Contemporary Dance Company, Alvin Ailey American Dance Theater (Grace, Nia Servant, IFE/My Heart
et Dancing Spirit), Ailey II, Cinque Folkloric Dance Theater, Jennifer Muller/The Works et Jeune Ballet
d'Afrique Noire. Il a collaboré avec des artistes tels que le compositeur et designer Omotayo Wunmi
Olaiya, le défunt auteur Craig G. Harris, le directeur Ernie McClintock, les chorégraphes Patricia
Hoffbauer et Rokiya Kone et les compositeurs Robert Een, Oliver Lake, Bernadette Speech, David
Simons, et Don Meissner.
Brown a reçu de nombreux prix et bourses dont une bourse John Simon de la fondation Guggenheim
Memorial pour la chorégraphie, une bourse du National Endowment for the Arts Choregrapher, une
bourse de la fondation de New-York pour les arts pour la chorégraphie, un prix de la New York Dance
and Performance (Bessie), un prix Black Theater Alliance, un prix du festival American Dance
Humphrey/Weidman/Limón et des bourses des fonds Edward et Sally van Lier. En outre, Brown a été
nommé Mentor du Danse Def Jam Workshop de l'année en 2000. En 2003, il a reçu un prix AUDELCO
(Black Theatre Award) pour sa chorégraphie pour Crowns: Portraits of Black Women in Church Hats,
initialement produit par le McCarter Theater et présenté en Off-Broadway en 2003.
À l'automne 2006, Brown a reçu la bourse du United States Artists Rose. Il était l'un des quatre
chorégraphes sur 50 artistes à recevoir le prix inaugural.
Téléchargement