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R E M E R C I E M E N T S
Un proverbe kar dit: Kōō nèn sáa ké yà yèe yě. «Une main ne peut
se laver seule.» Tout projet entrepris par une seule personne est voué à
l'échec. Cette vérité est ancrée chez les Karaboro, qui sont un peuple de
cultivateurs où l'aide mutuelle est de règle.
Dans les travaux de recherches linguistiques que nous avons menés
dans le cadre de la Société Internationale de Linguistique (S.I.L.), nous
avons également eu besoin de l'aide et de l'encouragement de
nombreuses personnes. Nous aimerions tout d'abord remercier les
autorités locales ainsi que les habitants du village de Tiéfora du bon
accueil qu'ils nous ont réservé durant notre premier séjour de 1976 à
1979. Ce séjour a été consacré à l'apprentissage de la langue et aux
recherches dans le domaine de la phonologie.
Nos remerciements vont particulièrement à tous ceux qui nous ont
aidée dans divers domaines, à savoir l'apprentissage de la langue, les
recherches linguistiques, l'alphabétisation et la traduction. Pour l'analyse
approfondie de nombreux textes en kar, dont cette description a
bénécié, les conseils de Sagnon Siépoua David nous ont été précieux.
En ce qui concerne le travail de description, nous avons bénéficié des
conférences de Monsieur le Professeur Maurice Houis en 1980/81 et de
celles de Monsieur le Professeur Claude Hagège en 1992 et 1994. Nous
tenons à remercier tout spécialement Monsieur Emilio Bonvini,
Directeur de Recherche au C.N.R.S, non seulement pour ses conférences
auxquelles nous avons assisté pendant les années 1992-1994, mais
également pour ses nombreux conseils qui ont enrichi nos travaux.
Nous avons été particulièrement touché par sa disponibilité à diriger
ces recherches et nous le remercions vivement pour ses encouragements