Alimentation électrique d`une habitation isolée habitation isolée

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LABOISSE ARNAUD
Licence Professionnelle CCSEE
RAPPORT DE PROJET
Alimentation électrique d’une
habitation isolée
-
Présentation du thème
Calculs pour l’étude de l’installation
Synthèse et analyse des résultats
TP réalisés en liaison avec le projet
Conclusions
Projet année 2009 -2010
Université PAUL SABATIER
UNIVERSITE TOULOUSE III
Professeurs responsables :
B.Estibals
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Licence Professionnelle CCSEE
RAPPORT DE PROJET
Alimentation électrique d’une
habitation isolée
-
Présentation du thème
Calculs pour l’étude de l’installation
Synthèse et analyse des résultats
TP réalisés en liaison avec le projet
Conclusions
Projet année 2009 -2010
Université PAUL SABATIER
UNIVERSITE TOULOUSE III
Professeurs responsables :
B.Estibals
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INTRODUCTION
C
e projet a été réaliser avec l’aide de M. Boitier, M. Cressault et de M. Baget.
Il a été sélectionné parmi une liste de projets sur différents thèmes,
comme le Tramway électrique, la Récupération d'énergie pour petits
systèmes, les véhicules hybrides ou encore le réseau de bord en avionique.
Ce n’est qu’une liste exhaustive du choix qui nous était donné.
Pourquoi ai-je choisi l’alimentation électrique d'une habitation isolé ?
Tout d’abord parce que les énergies renouvelables sont désormais une
préoccupation essentielle et à l’ordre du jour pour tous les gouvernements.
On sait que les ressources s’épuisent, il faut donc trouver un moyen d’éviter
d’épuiser ces ressources et surtout d’éviter la pollution avec les rejets de CO2...
Deuxièmement parce que l’habitation est l’endroit ou l’on passe le plus de
temps, c’est donc pour ça qu’il s’agit d’une préoccupation majeur : trouver une
certaine autonomie de l’installation électrique d’une maison.
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SOMMAIRE
1
PRESENTATION DU THÈME.............................................................................................................................. 5
LA MEILLEURE SOLUTION : L’ENERGIE SOLAIRE ASSOCIE AU PHOTOVOLTAÏQUE ............................................................ 6
1.1.1 Présentation de cette énergie solaire ............................................................................................................ 6
1.1.2 L’énergie solaire photovoltaïque .................................................................................................................. 9
1.1.3 Historique sur la cellule photovoltaïque ..................................................................................................... 10
1.1.4 Les différentes technologies ........................................................................................................................ 11
1.1.5 Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque .......................................................................... 11
1.1.6 Comparatif des différentes technologies ..................................................................................................... 12
1.1.7 Caractéristiques élémentaire d’un panneau photovoltaïque ...................................................................... 13
INTRODUCTION A MA SOLUTION .................................................................................................................................... 15
2
ALIMENTATION ÉLECTRIQUE D’UNE HABITATION ISOLÉE .............................................................. 16
ÉTUDES POUR MON INSTALLATION ................................................................................................................................ 16
2.1.1 Choix de l’emplacement.............................................................................................................................. 16
2.1.2 Caractéristiques .......................................................................................................................................... 17
TP REALISES ET LIAISON AVEC LE PROJET .................................................................................................................... 21
3
CONCLUSIONS .................................................................................................................................................... 21
4
ANNEXES .............................................................................................................................................................. 23
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1 PRESENTATION DU THÈME
Préambule :
L’épuisement des ressources fossiles, à plus ou moins long terme, et la flambée des
cours du brut, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre rendent urgentes la
maîtrise des consommations et la diversification des sources d’énergie : l’utilisation et le
développement des énergies renouvelables.
On considère qu’une énergie est renouvelable, toute source d'énergie qui se
renouvelle assez rapidement pour être considérée comme inépuisable (d'où son nom) à
l'échelle de l'homme mais aussi dans certains cas de l'humanité (solaire par exemple). Les
énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants
provoqués principalement par le Soleil (l'énergie solaire mais aussi hydraulique, éolienne
et biomasse...), la Lune (énergie marémotrice, certains courants : énergie hydrolienne...) et
la Terre (géothermique profonde...).
Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur la
terre et la plus abondante : La quantité d’énergie libérée par le soleil (captée par la planète
terre) pendant une heure pourrait suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux
pendant un an. Une partie de ce rayonnement peut être exploitée pour produire
directement de la chaleur (solaire thermique) ou de l’électricité : c’est l’énergie solaire
photovoltaïque. Ce mode de production ne nécessite pas de réseau de distribution. En
effet on peut produire de l’énergie électrique là où on la consomme :
- Villages, maisons isolées (un tiers de la population mondiale n’a pas accès à l’énergie
électrique).
- Relais de communication,
- Pompage de l’eau
- Refuges,
-…
Certains pays comme la France mettent en place des mesures pour inciter à produire de
l’électricité à partir de l’énergie solaire. Et dans ce cadre là, l’énergie produite est achetée à
prix attractif (prix du kWh produit plus élevé que le prix du kWh consommé et facturé par
le fournisseur d’énergie).
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La meilleure solution : L’énergie solaire associé au photovoltaïque
1.1.1
Présentation de cette énergie solaire
Unités utilisées :
L'éclairement ou irradiance est défini comme une puissance reçue par une surface.
Il s'exprime en W/m2 (watt par mètre carré). Le S.I. (système international d’unités)
recommande d’utiliser le symbole E.
L'irradiation ou rayonnement est l'énergie reçue par une surface. Elle s'exprime en J
m-2 (joule par mètre carré). L'ISES (International Solar Energy Society) recommande le
symbole H. D'autres unités plus courantes sont le Wh/m2 (wattheure par mètre carré)
bien que ce dernier ne doive pas être utilisé puisque n'appartenant pas au système
international d'unités (SI).
Unités
Éclairement ou Irradiance
Rayonnement, irradiation ou énergie
G exprimé en W/m²
incidente
H exprimé en Wh/m² ou J/m²
Le soleil décharge continuellement une énorme quantité d'énergie radiante dans
le système solaire, la terre intercepte une toute petite partie de l’énergie solaire rayonnée
dans l’espace.
Une moyenne de 1367 watts atteint
chaque mètre carré du bord externe de
l'atmosphère terrestre (pour une distance
moyenne Terre-soleil de 150 Millions de
km), c’est ce que l’on appelle la constante
solaire égale à 1367W/m².
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La part d'énergie reçue sur la surface de la terre dépend de l'épaisseur de
l’atmosphère à traverser.
Celle-ci est caractérisée par le nombre de masse d'air AM. Le rayonnement qui atteint
le niveau de la mer à midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2 et est décrit en tant que
rayonnement de la masse d'air "1" (ou AM1).
Lorsque le soleil se déplace plus bas dans
le ciel, la lumière traverse une plus grande
épaisseur d'air, perdant plus d'énergie.
Puisque le soleil n'est au zénith que durant
peu de temps, la masse d'air est donc plus grande
en permanence et l'énergie disponible est donc
inférieure à 1000 W/m2.
Les scientifiques ont donné un nom au
spectre standard de la lumière du soleil sur la
surface de la terre : AM1.5G ou AM1.5D.
Le nombre "1.5" indique que le parcours de la lumière dans l'atmosphère est 1.5 fois
supérieur au parcours le plus court du soleil, c'est-à-dire lorsqu’il est au zénith
(correspondant à une inclinaison du soleil de 45° par rapport au zénith).
Le « G » représente le rayonnement "global" incluant rayonnement direct et rayonnement
diffus et la lettre « D » tient compte seulement du rayonnement direct.
Normalisation :
Les conditions standards de qualification des modules photovoltaïques sont : un spectre
AM1.5 sous un éclairement de 1000W/m² et une température de 25°C.
Les constructeurs de panneaux solaires spécifient les performances de leur matériel dans les
conditions normalisées citées ci-dessus (S.T.C. : Standard Test Conditions).
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Signalons que, outre l’incidence de l’atmosphère, l’irradiation solaire dépend :
- de l’orientation et l’inclinaison de la surface,
- de la latitude du lieu et son degré de pollution,
- de la période de l’année,
- de l’instant considéré dans la journée,
- de la nature des couches nuageuses.
La combinaison de tous ces paramètres produit la variabilité dans l'espace et le temps
de l'irradiation journalière.
Des cartes météorologiques sont établies et nous renseignent sur l’irradiation moyenne
par jour ou bien sur une année.
La meilleure inclinaison des panneaux solaires photovoltaïques pour un usage à
longueur d’année est celle de la latitude de l’endroit où sont installés les capteurs (donc
environ 45° en France).
Toutefois, ce sont souvent les dispositions constructives de l’habitation qui déterminent
l’inclinaison.
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1.1.2
L’énergie solaire photovoltaïque
L'énergie solaire photovoltaïque désigne l'électricité produite par transformation d'une
partie du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque.
Plusieurs cellules sont reliées entre elles et forment un panneau solaire (ou module)
photovoltaïque.
Plusieurs modules qui sont regroupés dans une centrale solaire photovoltaïque sont appelés
champ photovoltaïque.
Le terme photovoltaïque peut désigner soit le phénomène physique - l'effet photovoltaïque ou la technologie associée.
Cellule photovoltaïque
Champ photovoltaïque
(monocristalline)
Source : Tenesol
Panneau photovoltaïque
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Les systèmes photovoltaïques sont utilisés depuis 40 ans. Les applications ont commencé
avec le programme spatial pour la transmission radio des satellites.
Elles se sont poursuivies avec les balises en mer et l'équipement de sites isolés dans tous
les pays du monde, en utilisant les batteries pour stocker l'énergie électrique pendant les
heures sans soleil.
1.1.3
Historique sur la cellule photovoltaïque
— 1839 : Le physicien français Edmond Becquerel découvre le processus de l’utilisation
de l’ensoleillement pour produire du courant électrique dans un matériau solide. C’est
l’effet photovoltaïque.
— 1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un
article sur l’effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la Seconde
Guerre Mondiale, le phénomène reste encore une curiosité de laboratoire.
— 1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point
une cellule photovoltaïque à haut rendement au moment où l’industrie spatiale
naissante cherche des solutions nouvelles pour alimenter ses satellites.
— 1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites
alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.
— 1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à
l’Université de Delaware.
— 1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance
de 4 000 km en Australie.
La première cellule photovoltaïque (ou photopile) a été développée aux États-Unis
en 1954 par les chercheurs des laboratoires Bell, qui ont découvert que la photosensibilité
du silicium pouvait être augmentée en ajoutant des "impuretés".
C'est une technique appelée le "dopage" qui est utilisée pour tous les semiconducteurs. Mais en dépit de l'intérêt des scientifiques au cours des années, ce n'est que
lors de la course vers l'espace que les cellules ont quitté les laboratoires. En effet, les
photopiles représentent la solution idéale pour satisfaire les besoins en électricité à bord
des satellites, ainsi que dans tout site isolé.
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1.1.4
Les différentes technologies
Il existe un grand nombre de technologies mettant en œuvre l'effet photovoltaïque.
Beaucoup sont encore en phase de recherche et développement.
Les principales technologies industrialisées en quantité à ce jour sont : le silicium
mono ou poly-cristallin (plus de 80% de la production mondiale) et le silicium en couche
mince à base de silicium amorphe ou CIS (Cuivre Indium Sélénium).
1.1.5
Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque
L’effet photovoltaïque utilisé dans les
cellules solaires permet de convertir
directement l’énergie lumineuse des rayons
solaires en électricité par le biais de la
production et du transport dans un
matériau semi-conducteur de charges
électriques positives et négatives sous
l’effet de la lumière.
Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès d’électrons et
l’autre un déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée de type p.
Lorsque la première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès
dans le matériau n diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée n devient
chargée positivement, et la zone initialement dopée p chargée négativement.
Il se crée donc entre elles un champ électrique qui tend à repousser les électrons
dans la zone n et les trous vers la zone p.
Une jonction PN a été formée.
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1.1.6
Comparatif des différentes technologies
Matériau
Rendement
Longévité
Silicium mono
cristallin
12 à 18% (24,7% en
laboratoire)
20 à 30 ans
Caractéristiques
* Très performant
* Stabilité de production
d’W
Principales
utilisations
Aérospatiale,
modules pour toits,
façades,…
* Méthode de production
coûteuse et laborieuse.
Silicium poly
cristallin
11 à 15% (19,8% en
laboratoire)
Amorphe
5 à 8% (13% en
laboratoire)
20 à 30 ans
* Adapté à la production à
grande échelle.
* Stabilité de production
d’W. Plus de 50% du
marché mondial.
* Peut fonctionner sous la
lumière fluorescente.
* Fonctionnement si faible
luminosité.
* Fonctionnement par
temps couvert.
Modules pour toits,
façades,
générateurs…
Appareils
électroniques
(montres,
calculatrices…),
intégration dans le
bâtiment
* Fonctionnement si
ombrage partiel
* La puissance de sortie
varie dans le temps. En
début de vie, la puissance
délivrée est de 15 à 20%
supérieure à la valeur
nominale et se stabilise
après quelques mois.
Composite
mono cristallin
18 à 20% (27.5%
en laboratoire)
* Lourd, fissure facilement
Systèmes de
concentrateurs
Aérospatiale
(satellites)
Composite
poly cristallin
8% (16% en
laboratoire)
Nécessite peu de
matériaux mais certains
contiennent des
substances polluantes
Appareils
électroniques
(montres,
calculatrices…),
intégration dans le
bâtiment
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1.1.7
Caractéristiques élémentaire d’un panneau photovoltaïque
Caractéristiques I=f(U)
Réseau de caractéristique I= f(U) suivant un
éclairement variable (pour une température de
jonction de 25°C et une répartition spectrale du
rayonnement dit AM 1,5.
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Caractéristiques P=f(U)
La puissance crête d’une cellule PV, notée Wc (Watt crête) ou Wp (Watt peak),
représente la puissance électrique maximum délivrée dans les conditions suivantes
dites conditions standard :
- éclairement solaire de 1 kW / m2 ;
- température de la cellule PV égale
à + 25 °C.
- Masse d’air AM 1,5
Utilisation optimale d’une cellule, détermination du MPPT (Maximum Power Point Tracking)
De la caractéristique courant-tension on peut déduire la caractéristique de la puissance
électrique générée par la cellule en fonction de la tension à ses bornes.
Il existe une valeur de photo courant correspondant à une tension aux bornes de la cellule
pour laquelle cette puissance électrique générée est optimum.
Ce point s’appelle le MPPT (Maximum Power Point Tracking)
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Introduction à ma solution
D’après ce petit rappel sur l’énergie solaire photovoltaïque, on remarque qu’il y a donc
beaucoup de paramètres à prendre en compte pour réaliser l’alimentation électrique d’une
habitation isolée.
Je vais donc commencer par faire l’étude de ces paramètres dans cette version écrite. Pour
la soutenance orale je pourrai les utiliser dans une feuille de calcul pour pouvoir agir sur
une seule de ces valeurs. Cette feuille se modifiera grâce aux calculs automatiques toutes
les autres valeurs de cette chaîne.
Je commence par faire le choix de l’emplacement de ma maison. En étudiant
l’ensoleillement sur place pour pouvoir connaitre l’énergie solaire disponible, et ainsi
adapter mes équipements électriques.
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2 ALIMENTATION ÉLECTRIQUE D’UNE HABITATION ISOLÉE
Études pour mon installation
2.1.1
Choix de l’emplacement
Pour notre projet, il m’a été demandé de choisir un emplacement en France, Millau ou
Toulouse. J’ai donc choisit Toulouse pour faire l’étude de mon installation électrique. Cette
installation est choisie pour qu’il y ait un minimum de deux personnes, allant jusqu'à
quatre personnes.
J’ai été sur le site alliance sud expertise, qui fait un pré-diagnostique solaire intéressant et
rapide :
On voit sur ce petit calculateur, que l’on a 3623
heures d’ensoleillement sur la ville de Toulouse en
un an.
Avec la correction heures de ciel couvert, il nous
reste 1968 heures d’ensoleillement (en fonction des
caractéristiques de Météo France pour Toulouse).
Et enfin le résultat net qui nous donne le nombre
d’heures statistiquement, géographiquement pour
Toulouse.
La classification, permet de donner une
comparaison objective entre les biens immobiliers
sous les aspects du confort et des énergies solaires.
C'est-à-dire si on va pouvoir surcharger notre
installation d’un équipement qui consomme
beaucoup, ou au contraire s’il va falloir faire
attention au choix des équipements. On est au
milieu de ce graphique, on va pouvoir choisir
raisonnablement nos équipements.
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2.1.2
Caractéristiques
Voici le schéma de mon installation électrique pour mon site isolé :
Le problème est de lié tous ces éléments par leurs relations.
Dans un premier temps je vais faire le récapitulatif de tout mes équipements :
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Si on va sur le site www.alliancesudexpertise.com : on peut calculer le gisement solaire sur
Toulouse.
Pour la commune de Toulouse (31000) le taux d'ensoleillement moyen est de 1285
kWh/m²/an* (*valeur de l'énergie du rayonnement solaire reçu sur un plan d'inclinaison
égal à la latitude (soit 43.6° sur Toulouse) et orienté sud.
La puissance de l'ensemble des panneaux ou puissance champ doit satisfaire la
consommation électrique de l'application quelques soient les pertes réelles engendrées
pendant lors du fonctionnement du système (ex : propreté des panneaux, augmentation de
la température, chute de tension dans les câbles, etc). De ce fait la puissance
photovoltaïque tenant compte de l'efficacité du système, multipliée par le nombre d'heure
d'ensoleillement doit être équivalente à la consommation électrique à satisfaire soit :
Puissance champ = Consommation électrique / (efficacité x Nbre d'heure par jour).
On a donc un rayonnement sur nos panneaux de 1285/365 = 3,5205 kWh/m²/j
Soit 3,5205 heures d’ensoleillement par jour.
On compte environ 10 % de pertes = 90% d'efficacité (généralement l'efficacité est évaluée
à 70 - 90%).
On a vu précédemment que notre installation avait besoin de 9000 Wh/j
Puissance champ = (9000 Wh/j) / (0.90 x 3,5205 h/j) = 2840 Wc
On obtient la puissance des modules photovoltaïques.
On peut calculer le nombre de panneaux : 2840 / 300 = 9,5
Si on prend des panneaux SunPower 300 (voir annexes 1), qui fournissent de très bon
rendements et une puissance crête de 300 W pour un ensoleillement de 1000 W/m². Il
nous faudra donc 10 panneaux.
Sachant que la dimension des panneaux est de 1559mm x 1046mm x 46mm, cela nous fait
une surface de 17m². Il faudra avoir une toiture assez importante sinon on peut mettre
notre champ photovoltaïque hors toiture mais EDF à plusieurs critères de rachat de
l’électricité dont l’intégration des panneaux à la toiture. Donc si nos panneaux ne sont pas
intégrés à la toiture, il ne sera pas possible de revendre l’électricité.
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On passe maintenant au dimensionnement de l’installation électrique.
Ce récapitulatif des équipements a été réalisé sur le site TECSOL, il fait la somme de toutes
les puissances, et nous donne :
- La puissance totale (en W) de mon installation : 11371 W
- La puissance de démarrage pour certains équipements : 24227 W
- La consommation totale (en Wh/j) : 8774 Wh/j
Mon installation consomme donc 8774 W par heure sur un jour.
On va donc remonter la chaîne, en s’intéressant à l’onduleur. Car comme dans une maison
normale, l’équipement électrique fonctionne en alternatif et la tension qui sort des
panneaux ou de la batterie est continue. On va donc avoir besoin de cette onduleur pour
transformer le continue en alternatif.
Pour choisir cet onduleur on va s’intéresser à la puissance en entrée de l’onduleur (Pinj), la
puissance en sortie (les 8774 Wh/j consommés par les équipements). Il y a entre l’entrée et
la sortie le rendement de l’onduleur. La puissance en entrée va donc être plus importante.
La tension de sortie sera donc du 230 V AC 50 Hz. En revanche la tension d’entrée du 12V,
24V ou encore du 48V cela dépendra de la tension de notre batterie.
Je vais chercher sur internet un onduleur pour mon installation.
Je vais sur le site : http://www.solaraccess.fr/produits/onduleurs.html
Je choisi le onduleur SMA Sunny Mini Central SMC9000TL (voir doc technique en annexe)
qui a un très bon rendement, environ 97 % (voir annexes 2).
Tension d’entrée : Dans le cas d'un système autonome, la tension d'entrée correspond à la
tension du système mis en place. On peut aussi pour choisir cette tension utiliser la
méthode suivante, en fonction de la demande en électricité ca (D) :
Si D < 2 kW alors Ue = 12 VCC
Si D compris entre 2 et 5 kW alors Ue = 24 ou 48 VCC
Si D > 5 kW alors Ue = 48 VCC et plus
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On choisit la batterie, par rapport à notre utilisation :
Les batteries assurent le stockage de l’énergie permettant de faire fonctionner l’installation
lorsqu’il n’y a pas de soleil. Son autre rôle moins évident est de pouvoir alimenter des
appareils plus puissants que celle cumulée des panneaux.
Les batteries à usage solaire autorisent une décharge de 80% (contre environ 50% pour les
batteries classique au plomb). Ce qui revient à dire qu’une batterie de 100 Ah ne
représente qu’une capacité de 80 Ah. Il conviendra donc de majorer la capacité des
batteries de 80% pour une autonomie maximale.
La capacité de la batterie dépendra du nombre de jours d’autonomie désirés (7 minimum).
Pour notre cas l’énergie à stocker est : 9000 x 7 = 63000 Wh. Tenons compte de la décharge
maximale. 63000 + 80 % = 113400 Wh.
Pour obtenir la capacité en Ah il suffit de tenir compte de la tension : 113400 / 48 = 2362,5
Ah.
Je mets en annexe le prix des batteries pour différentes capacités (voir annexes 3)
Si on regarde sur l’annexe on trouve une batterie 2500 Ah C100, à 818€.
On choisit le régulateur :
Tension nominale : Elle doit pouvoir supporter la tension en circuit ouvert du panneau PV
à soit environ deux fois sa propre tension nominale (ici 64,0 V).
Courant d’entrée : C’est le courant de charge maximum provenant des panneaux et que le
régulateur peut contrôler sous une tension donnée. Choisir 1.5 fois le courant de courtcircuit des panneaux PV pour un régulateur shunt et 1.5 fois le courant nominal des
panneaux PV pour un régulateur série. On a pour nos panneaux 5,87 A
Protection : Les conducteurs arrivant au régulateur doivent être protégés contre les
surcharges, l’inversion de polarité et l'augmentation de température.
Je suis allé sur le site :
http://www.ecosolaire.com/produit/184Regulateur_solaire_TAROM_440.aspx
Le seul régulateur qui nous convienne à un panneau solaire est le TAROM 440 E04322,
voici ses caractéristiques :
Tension du système : 48 V
Tension d’entrée du système : 82 V
Courant de court-circuit maximal à l’entrée du panneau solaire : 40 A
Courant de sortie maximal de l’utilisation : 40 A
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Il faut un régulateur par panneau, car je n’ai pas trouvé de régulateur pouvant supporter
700 V en entrée. A 330€ le régulateur cela revient à 3300€ ce qui est un peu excessif. Avec
le coût de la batterie, on arrive à 4200€.
Je n’ai pas encore compté le prix de l’onduleur, et celui de l’installation et du prix des
panneaux.
TP réalisés et liaison avec le projet
Pendant la réalisation de ce thème nous avons effectué différents TP :
- L’étude des différents panneaux solaire.
- L’étude des différents onduleurs.
J’évoquerai ces TP pendant la soutenance, car ici la puissance qu’ils peuvent fournir ainsi
que leur rendement sont bien inférieurs à ceux utilisés dans mon thème, ils ne
correspondent donc pas à mon utilisation, à moins de mettre un champ entier de
panneaux, mais cela prendrai trop de place et reviendrai certainement plus cher.
3 CONCLUSIONS
Après la réalisation de ce thème, je me rends compte qu’il est difficile de mettre en
corrélation les différents éléments pour mon installation. Cela serait plus facile pour une
installation consommant moins. Cela réduirait le nombre de panneaux, donc la place qu’ils
occupent. Cela réduirait aussi la puissance du régulateur, donc la taille des batteries...
Jusqu’au prix de l’ensemble.
De plus il est difficile de trouver des pièces pour des installations qui consomment autant.
Dans cette conclusion je vais répondre à certaines questions :
- Pourquoi produire et revendre de l'électricité sur Toulouse ?
Pour préserver la planète, pour rentabiliser son habitation sur Toulouse, pour devenir
indépendant au niveau énergétique, pour donner une plus value à son habitation.
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- Pourquoi est-ce un investissement rentable ?
Tout simplement grâce au prix de vente (0,57187€) très largement supérieur au prix
d’achat (0,079€) à EDF. Vous signez un contrat avec EDF pour une période de 20 ans au
tarif de 0,60176€ le kWh indexé sur l'indice L (indice proche de l'inflation). Entre 2006 et
2009, le tarif est ainsi passé de 0,55€/kWh à 0,60176 €/kWh pour une installation solaire
photovoltaïque intégrée au bâtiment.
Vous bénéficiez par ailleurs d'un crédit d'impôt de 8000 € par foyer + 200 € par enfant à
charge (4000 € pour les personnes seules). Vous bénéficiez également d'un taux de TVA à
5,5% si l'habitation a plus de 2 ans. Depuis le 1er janvier 2009, les revenus issus des
centrales photovoltaïques sont totalement exonérés d'impôts.
Ce qui vous permet :
1. D’amortir votre installation en moins de 10 ans (diffère selon l’installation).
2. De placer votre argent à plus de 10 % / an sur 20 ans (en comparaison le taux du livret
A est de 2.50% environ).
3. De devenir autonome en énergie au bout de 20 ans.
- Quels sont les risques d'une installation solaire sur Toulouse?
Les risques dus à l'installation : Précautions à prendre pour une installation solaire sur
Toulouse :
L’installateur doit être : QUALI PV ELECT et QUALI PV BAT pour bénéficier du
rachat EDF au tarif de 0,60176€.
L’installateur doit disposer d'assurances décennales à jour. Les panneaux doivent
être intégrés au bâti pour bénéficier du rachat. EDF au tarif de 0,60176€ sinon le coût de
rachat est de 0,32823 €.
Les panneaux doivent provenir à coup sûr d’usines certifiées aux Normes
Européennes pour pouvoir prétendre au crédit d'impôt.
Les autres risques :
Le facteur soleil : Le principal risque dans une telle opération sur Toulouse c'est
l'absence de soleil ! Mais rassurez-vous les courbes d'ensoleillement en France montrent
que celui-ci a tendance à augmenté depuis 20 ans.
Immobilisation des ressources : Lorsque vous décidez d'investir dans une centrale
photovoltaïque, l'argent que vous allez investir sera placé et immobilisé. Avant de se
lancer dans une telle opération vous devez vous assurer que vous n'aurez pas besoin de
l'argent investi sur les 20 prochaines années.
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4 ANNEXES
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