juillet - août 2012
Pourquoi un tel choc
de civilisations ?
L’Islam
l’Occident
contre
L’Islam en Europe : un retour à l’intolérance religieuse ? p.7
Le travail : plus qu’un simple emploi ! p.10
Que faire lorsque la vie est injuste ? p.13
juillet - août 2012 volume 11 numéro 4
Bonnes Nouvelles paraît six fois par an et est une publication de
l’Église de Dieu Unie, association internationale,
P.O. Box 541027, Cincinnati, OH 45254-1027, USA.
© 2011 Église de Dieu Unie, association internationale. Cette revue est
imprimée aux États-Unis d’Amérique. Tous droits réservés.
Rédacteur en chef, édition anglaise : Scott Ashley
Directeur artistique : Shaun Venish
Édition française : Maryse Pebworth
Lecture d’épreuve : Martine Ruml/Bernard Audoin
Traductrices : Renée Avilés/Annette Bernal
Infographie : Raphaël Bernal
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Toutes les références bibliques sont tirées de la version Louis Segond,
sauf si mention est faite d’une autre version.
Toutes les citations tirées d’ouvrages ou de publications de langue anglaise
sont en traduction libre.
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Sommaire
L’Islam contre l’Occident : pourquoi un tel choc de civilisations ?
Afin de comprendre pourquoi l’islam et la civilisation occiden-
tale s’opposent de façon si marquée, il faut examiner les dif-
férences fondamentales qui existent entre leurs philosophies
sous-jacentes
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En couverture
L’Islam en Europe : un retour à l’intolérance religieuse ?
Pendant plusieurs siècles, l’Europe a connu des guerres de religion. La prolifération des
confessions protestantes a entraîné une plus grande tolérance. Toutefois, l’intolérance
religieuse est de retour sur ce continent
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Le travail : plus qu’un simple emploi !
Le travail, à la maison où ailleurs, est un élément essentiel de la vie ? Mais quel est le but
ultime de celui-ci et pour qui travaillons-nous vraiment ?
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Que faire lorsque la vie est injuste ?
L’injustice semble envahir la vie. Comment répondre au mieux lorsque des circonstances
injustes vous affectent ?
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photos couverture et en haut : iStockphoto
United Church of God - Canada
Box 144 Station D
Etobicoke, ON Canada, M9A 4X1
Église de Dieu Unie - Cameroun
BP 10322 Béssengue
Douala, Cameroun
Église de Dieu Unie - Togo
BP 10394
Lomé, Togo
Vereinte Kirche Gottes
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La Buona Notizia
Casella Postale 187
I-24100 Bergamo, Italie
United Church of God - Royaume Uni
P.O. Box 705
Watford, Herts., WD19 6FZ,
Royaume Uni
juillet - août 2012
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Dans son ouvrage intitulé The Clash
of Civilizations and the Remaking
of World Order, l’auteur Samuel
Huntington a écrit que la « religion est
une caractéristique centrale qui définit les
civilisations. » (1998, p. 47) Il a raison, de
toute évidence. La plupart des religions
du monde sont associées à l’une ou à plu-
sieurs de nos civilisations actuelles.
De nos jours, nous vivons dans une
ère multipolaire de civilisations multiples.
Nous nous concentrerons ici sur deux
d’entre elles — la civilisation chrétienne
occidentale et son homologue islamique.
Qu’est-ce qui les distingue et pourquoi
sont-elles en conflit ?
Des différences fondamentales entre
le christianisme et l’islam
La religion chrétienne tire son ensei-
gnement et ses valeurs d’un grand nombre
d’ouvrages qui ont été rédigés au cours
d’une période qui s’étend sur 1 500 ans et
qui forment collectivement la Bible. Les
prophètes de l’Ancien Testament et les
apôtres du Nouveau Testament ont écrit,
sous l’inspiration divine, le contenu des
Écritures judéo-chrétiennes.
Par contre, alors que l’islam enseigne
que la Bible renferme des Écritures
d’inspiration divine, il enseigne éga-
lement qu’elle a été corrompue et
remplacée par le Coran qui signifie
« Récitation ». Ce livre, qui a environ la
même taille que le Nouveau Testament,
est supposément basé sur une communi-
cation divine avec le fondateur de l’is-
lam, Mahomet (570-632 apr. J.-C.). Les
hadiths (ou « rapports »),
soit un recueil
traditionnel d’autres actes et paroles de
Mahomet, viennent compléter le Coran.
Même si l’islam et le christianisme
disent croire en un seul Dieu, le Dieu de
la Bible et l’Allah du Coran ne sont pas
une seule et même entité. « L’islam a pour
point de départ et d’arrivée le concept
selon lequel il n’existe pas d’autre dieu
qu’Allah. Allah est tout-puissant, souve-
rain et inconnaissable. » (David Burnett,
Clash of Worlds, 2002, p. 114 ; c’est
nous qui mettons l’accent sur certains
passages.)
Tandis que le mot arabe Allah signifie
« Dieu », le fait qu’Allah soit décrit dans
le Coran comme étant si distant, abstrait
et transcendant, au point d’être inconnais-
sable, contribue à démontrer qu’Allah
n’est pas juste un autre nom du Dieu
chrétien, comme certains le croient à tort.
Notre Créateur a révélé Son iden-
tité individuelle et Sa nature miséricor-
dieuse et compatissante dans Sa Parole.
Contrairement à l’idée musulmane d’Al-
lah, le Dieu de la Bible est connais-
sable ! Dans Jérémie 9:24, Il déclare :
« Mais que celui qui veut se glorifier se
glorifie D’avoir de l’intelligence et de me
connaître… » Dans Sa prière adressée à
son Père peu de temps avant Sa Passion
et Sa mort au nom de l’humanité, Jésus-
Christ a dit : « Or, la vie éternelle, c’est
qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai
Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus
Christ. » (Jean 17:3)
C’est aussi une question de fiabilité. Par
exemple, le Coran décrit quatre révéla-
tions conflictuelles qui auraient été faites
à Mahomet.
Mahomet a d’abord affirmé qu’Allah
lui était apparu sous forme humaine. Plus
tard, Mahomet a déclaré qu’il avait été
appelé par l’Esprit-Saint. Un peu plus
tard, il a dit que des anges (au pluriel) lui
étaient apparus et qu’ils lui avaient déclaré
qu’Allah l’avait appelé pour en faire un
prophète. Enfin, il a dit que l’ange Gabriel
lui était apparu et qu’il lui avait révélé le
contenu du Coran.
iStockphoto
L’Islam contre l’Occident :
Pourquoi un tel choc de civilisations ?
par John Ross Schroeder
Afin de comprendre pourquoi l’islam et la civilisation occidentale s’opposent de façon
si marquée, il faut examiner les différences fondamentales qui existent entre leurs phi-
losophies sous-jacentes. Mais ne vous y trompez pas : les seuls faits bruts révèlent que
l’Occident est aujourd’hui gravement menacé.
L’Allah qui est décrit dans le Coran est bien différent du Dieu révélé dans la Bible.
De même, le Coran regroupe des per-
sonnes, des lieux et des pratiques séparés
par des milliers d’années et des centaines
de kilomètres. Par exemple, il parle de la
crucifixion comme si elle était d’usage
au moment de l’Exode, mais elle n’est
entrée dans la pratique qu’environ mille
ans plus tard.
Il parle d’Haman, un dirigeant perse
mentionné dans le livre biblique d’Esther,
comme s’il travaillait pour le pharaon
d’Égypte au moment de l’Exode, alors que
cet événement a eu lieu mille ans plus tôt.
Il affirme qu’Alexandre le Grand était un
musulman qui a connu une grande longé-
vité, alors que ce même Alexandre était
un idolâtre grec qui est mort au début de
la trentaine.
Ce ne sont là que quelques-uns des
nombreux conflits qui existent non seule-
ment entre le Coran et la Bible, mais entre
le Coran et les faits historiques.
Au fil des siècles, ces différences et
d’autres divergences fondamentales ont
produit des chocs profonds entre ces deux
civilisations incompatibles.
Des relations très différentes avec les
gouvernements du monde
La civilisation occidentale, profondé-
ment ancrée dans le christianisme, a tou-
jours reconnu que les conflits d’ordre
pratique entre les citoyens doivent être
résolus tôt ou tard. Elle comprend égale-
ment que les autorités politiques d’un pays
sont là pour maintenir l’ordre social.
Selon la Bible, l’État mérite le res-
pect et la conformité fondamentale de ses
citoyens à ses lois. Jésus-Christ a claire-
ment déclaré ceci : « Rendez donc à César
ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu. » (Matthieu 22:21)
Deux des apôtres du Christ ont expliqué
ce principe de base. Paul a écrit : « Que
toute personne soit soumise aux autorités
supérieures » (Romains 13:1) et Pierre a
écrit : « Soyez soumis, à cause du Seigneur
[le Christ], à toute autorité établie parmi
les hommes, soit au roi comme souverain,
soit aux gouverneurs… Honorez tout le
monde ; aimez les frères [membres de
l’Église] ; craignez Dieu; honorez le roi. »
(1 Pierre 2:13-14, 17)
Cela contraste fortement avec le fait que
le but ultime de l’islam consiste à réunir
toutes les nations sous la loi religieuse isla-
mique (la charia) maintenant, au cours de
la présente ère de l’humanité — même si
cela signifie renverser des gouvernements
existants. Les fondamentalistes islamistes
radicaux utilisent les attentats-suicides et
d’autres formes de terrorisme atroces pour
parvenir à leurs fins.
L’auteur britannique Roger Scruton
déclarait ceci : « La conception musul-
mane de la loi sainte, montrant l’unique
voie vers le salut et l’appliquant à toutes
les sphères de la vie humaine, comporte
une confiscation du monde politique. Ces
questions qui, au sein des sociétés occi-
dentales, sont résolues par le biais de
négociations, de compromis et du travail
laborieux de divers offices ou comités sont
[sous la loi islamique] l’objet de décrets
éternels, impossibles à modifier, qui sont
soit exposés explicitement dans le livre
saint [le Coran], soit perçus par certaines
autorités religieuses. » (The West and the
Rest, 2002, p. 91 ; c’est l’auteur qui a mis
l’accent sur certains passages.)
Par contre, les véritables chrétiens
attendent leur Roi des Rois qui doit reve-
nir bientôt pour introduire de façon sur-
naturelle le Royaume de Dieu qui régnera
sur toutes les nations — et qui apportera
enfin la paix et la prospérité à ce monde
chaotique (Apocalypse 11:15 ; 20:4-6).
Deux modes de vie radicalement opposés
Les attaques dévastatrices du 11 sep-
tembre aux États-Unis révèlent un monde
divisé en deux sphères bien distinctes : les
démocraties occidentales et les popula-
tions propulsées par le fondamentalisme
religieux radical. En réalité, les islamistes
divisent les nations en deux camps —
Dar al-Islam (la « Maison de la soumis-
sion ») et Dar al-Harb (la « Maison de la
guerre »).
Pour les musulmans dévots, seuls les
pays majoritairement contrôlés par la reli-
gion islamique constituent la Maison de la
soumission (le mot islam signifie « sou-
mission »). Les autres pays doivent faire
face à l’infiltration, à l’oppression et aux
attaques des fidèles islamiques jusqu’à ce
qu’ils soient contraints de se soumettre à
la loi islamique. D’ici là, ces nations non
islamiques font partie de la Dar al-Harb,
la Maison de la guerre.
Dans les pays non musulmans où
habite une population islamique mino-
ritaire, la stratégie de base consiste à
sembler pacifique et coopératif. Et bon
nombre de musulmans pourraient très
bien l’être. Toutefois, les radicaux tra-
vaillent secrètement pour mener à bien
leurs fins subversives. Et à mesure que
croît leur proportion dans la population,
en particulier dans les pays occiden-
taux, les musulmans en nombres crois-
sants s’affirment davantage en exigeant
leurs « droits », en s’appuyant sur les
libertés offertes par l’Occident pour
faire avancer leur cause aux dépens de
celles des autres.
Puis, lorsque le point de bascule démo-
graphique est atteint, les tactiques adop-
tées prennent la forme de divers types de
coercition ou de force, grâce aux pouvoirs
d’une pluralité ou d’une majorité musul-
mane nouvellement acquise. Toute activité
devient permise dans la mesure où elle
permet d’atteindre le but ultime global,
soit l’avancement de l’islam.
Mais avant cela, les pays situés hors
du monde musulman sont habituellement
invités à se convertir à l’islamisme. S’ils
refusent de se convertir, les radicaux
se sentent alors libres d’utiliser tous les
moyens nécessaires pour obliger ces pays
à se soumettre à la loi islamique.
Double assaut sur la civilisation
occidentale
Les éléments fondamentalistes radicaux
de l’islam travaillent non seulement acti-
vement à la destruction de la civilisation
de l’Occident, mais, paradoxalement, au
sein même de notre propre civilisation se
trouvent bon nombre de leaders et mouve-
ments politiques et culturels qui, en réa-
lité, sapent la résistance à ces influences
étrangères qui visent à détruire la civilisa-
tion occidentale.
En choisissant la rectitude politique
au lieu de faire face à la brutale réa-
lité, nous participons volontiers à notre
propre chute. Nous refusons simplement
d’affronter les cancers moraux qui sont les
premiers responsables du déclin culturel
de notre civilisation.
4 Bonnes Nouvelles
BONNES NOUVELLES -
L’Islam contre l’Occident : Pourquoi un tel choc de civilisations ?
Au fil des siècles, des divergences fondamentales
ont produit des chocs profonds entre ces deux
civilisations incompatibles.
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Melanie Phillips, chroniqueuse au
Daily Mail, explique pourquoi : « Notre
culture [occidentale] a été bouleversée
par le relativisme moral et culturel, cette
doctrine qui nie toute hiérarchie des
valeurs mais qui est dogmatique dans
sa propre application. Alors que nous
faisons face à un assaut du monde isla-
mique qui reconnaît avec raison que la
culture occidentale est décadente, nous
ne savons plus ce que nous voulons
défendre.
« Nous croyons défendre les droits
de la personne, la liberté, la démocratie
et la tolérance — tout en nous disant
que nous ne pouvons faire imposer le
respect de ces droits parce que le fait de
préférer une culture à une autre relève
du racisme ou de la xénophobie, même
si la culture préférée est la nôtre. De
sorte qu’une société libérale, par défini-
tion, ne peut se défendre mais, dans l’in-
térêt de l’égalité, elle doit apparemment
accepter son propre anéantissement. »
(The World Turned Upside Down, 2010,
p. 281-282)
Le « bien et le mal » deviennent une
question d’adhésion à nos propres normes
personnelles, selon la culture courante
que nous décidons d’adopter — qu’elle
soit séculière et libérale, nominalement
chrétienne ou autre. Anciennement, le roi
Salomon nous avait prévenus que le mode
de vie qui nous semblait juste aboutira
à notre propre destruction et mort spiri-
tuelles (Proverbes 14:12 ; 16:25).
iStockphoto
« Si jamais il y a eu un bon moment pour les gar-
diens religieux de la civilisation occidentale de
prendre position en tant qu’ardents défenseurs
de celle-ci, au moyen d’une clarté morale mani-
feste, c’est certainement maintenant. »
Avant que l’invention de l’imprimerie ne rende
la Bible chrétienne largement accessible, cer-
tains fidèles étaient très doués pour mémori-
ser de larges extraits des Écritures Saintes.
De nos jours, nous avons la chance de disposer
de nombreuses traductions de la Bible, ainsi que
de multiples commentaires, dictionnaires et autres
aides bibliques nous permettant d’étudier la Parole
divine mieux que jamais auparavant.
L’étude des Écritures fait appel à notre raison.
La capacité humaine de raisonner, d’analyser et
d’imaginer est un merveilleux don de Dieu, du
fait que nous avons été créés à Son image (voir
Genèse 1:26-27).
La Bible nous encourage explicitement à utiliser
correctement notre capacité de raisonnement.
« Venez et plaidons ! dit l’Éternel. » (Ésaïe 1:18)
Au cours de Son ministère sur Terre, Jésus-Christ
a posé plusieurs questions à Ses disciples et faisait
quotidiennement appel à leur raison. À une occa-
sion, une femme non israélite a demandé au Christ
de guérir sa fille qui était possé-
dée d’un démon. Il a commencé
par lui répondre que les enfants
d’une maisonnée devraient être
nourris en premier — en se
référant au peuple juif de Son
époque. Mais elle a fait appel
à Sa raison en manifestant une
bonne attitude, et Il a acquiescé
à sa demande avec plaisir, en la
félicitant de sa foi.
Par contre, l’approche isla-
mique concernant le Coran dif-
fère considérablement du modèle
biblique de raisonnement. L’auteur David Burnett
déclarait ceci à cet égard : « Pour l’islam, c’est la
révélation faite par Allah qui revêt la plus grande
importance, et non la connaissance intellectuelle
acquise au moyen de l’analyse. C’est le Coran qui
représente cette révélation et pour les musulmans,
il ne peut être remis en question ou faire l’objet d’un
raisonnement... L’important, ce n’est pas de le com-
prendre, mais sa signification dépend de son propre
pouvoir intrinsèque. Ainsi, le Coran devrait être
appris par cœur, mais pas nécessairement compris.
L’apprentissage se fait surtout par mémorisation plu-
tôt qu’en se fondant sur une logique de déduction. »
( Clash of Worlds, 2002, p. 116-117 ; c’est nous qui
mettons l’accent sur certains passages.)
Notre raison joue un rôle important ! Le chris-
tianisme n’est pas une religion irraisonnée. Dieu
ne veut pas que nous fassions fi de notre capacité
de raisonnement lorsque, de façon évidente, nous
nous trouvons face à une information contestable
ou totalement ambiguë. Notre Créateur nous a
donné la capacité de raisonner,
ce qui est un attribut divin de
Son image. Bien entendu, nous
devons faire preuve d’humilité à
l’égard de la Parole divine et ne
pas exalter notre propre raison-
nement humain au-delà de la
claire expression de Ses révéla-
tions (Proverbes 3:5). Quoi qu’il
en soit, la confiance en Dieu et
en Sa Parole doit être le résultat
d’une foi raisonnée plutôt que
d’une foi aveugle.
La Bible et le Coran : une différence d’approche fondamentale
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