39
© Magnard, 2009
L’imparfait de l’indicatif
5 1. allions. 2. donnait. 3. conseillait. 4. disait /
achetaient. 5. promettions. 6. jetions / choisis-
sions. 7. tenions.
6 il m’accompagnait / nous jouions / Papa était
assis / des hommes bruns […] prenaient place / Ils
parlaient / papa écrivait des notes sur un calepin.
On tolèrera, malgré la présence de la majuscule à
« Papa », l’inversion de « il » et de « Papa » : il
paraît plus naturel, hors contexte, de commencer
par nommer le personnage avant de le reprendre
par le pronom « il ».
7 À l’école maternelle, nous peignions avec nos
doigts. La maîtresse nous surveillait : nous ne
nous salissions pas beaucoup. Nos mamans ne se
plaignaient pas et admiraient nos exploits d’artis-
tes. Je promettais toujours à maman un joli dessin
pour la fête des mères. Elle savait que je tenais
souvent mes promesses, même si je n’avais que
trois ans.
Nous avons conçu cette unité autour de la morphologie de l’imparfait, en cohérence avec
l’unité sur les temps du récit (unité 12 p. 258). En fin d’unité, l’étude du plus-que-parfait
est proposée pour établir le lien entre temps simple et temps composé, mais aussi parce
que les élèves ont parfois besoin de l’employer dans leurs récits au passé, pour exprimer
l’antériorité.
L’étude de la morphologie de l’imparfait s’articule en deux temps : d’abord, des repérages
et la manipulation des verbes simples, puis, les particularités orthographiques (verbes en
-ier, en -ller, en -gner, -ger, en -cer). D’autres verbes irréguliers, comme faire, pouvoir, vouloir,
promettre, sont manipulés dans la batterie d’exercices. On pourra ensuite prendre appui sur
l’apprentissage de l’imparfait pour réviser le plus-que-parfait en mettant en évidence la
correspondance temps simples / temps composés.
Les deux activités proposées permettent de travailler les valeurs de l’imparfait, même si
elles sont évoquées dans une autre unité : elles peuvent permettre de découvrir les valeurs
descriptive et itérative de l’imparfait (la connaissance théorique de ces valeurs n’est pas
nécessaire pour répondre aux questions ni pour mener à bien l’écriture) ou fournir une occa-
sion d’appliquer les connaissances vues à l’unité 12, selon le choix du professeur. En effet,
il nous a paru peu intéressant d’axer les activités uniquement sur la morphologie, dans la
mesure où celles-ci ont été conçues pour faire le lien entre les activités grammaticales et
les activités de lecture, d’écriture et d’oral.
Activités de réinvestissement
Activité 1 : cette activité propose d’écrire une courte description du bateau d’Ulysse, en
prenant appui sur une illustration.
Activité 2 : cette activité propose d’écrire un récit merveilleux, inspiré d’une parodie de
conte, « La Fée du robinet », de Pierre Gripari.
L’imparfait de l’indicatif
p. 240 à 247
UNITÉ
10
La conjugaison de l’imparfait p. 240
1
1 roulait rouler, 1er groupe / continuaient
continuer, 1er groupe / venait venir, 3e groupe /
s’abattaient s’abattre, 3e groupe / abandon-
naient abandonner, 1er groupe.
2 emportait : emporter, 1er groupe / allait : aller,
3e groupe / avait : avoir, 3e groupe / était : être,
3e groupe.
Les verbes utilisés deux fois ne sont relevés
qu’une fois. Les verbes utilisés en tant qu’auxiliai-
res du plus-que-parfait n’ont pas été pris en compte
(s’était rangé).
3 1. participions. 2. disait / pouvions / voulions.
3. faisait / sentions. 4. était / réunissions.
5. devaient / paraissaient. 6. emmenions / buvaient.
4 1. étais / toussais. 2. j’appelais. 3. faisait /
jouiez. 4. sentais / t’examinait. 5. pouvais / ne
pleurais pas. 6. disait / attrapais / courais. 7. gué-
rissais.
40
© Magnard, 2009
Cas particuliers de la conjugaison
de l’imparfait p. 242
2
14 Nous cognions / nous reliions / nous brillions /
vous nagiez / nous rayions / nous avancions /
nous aboyions / vous finissiez.
15 1. festoyions. 2. appréciions / dégustions.
3. brillaient / offrions. 4. discutions / échan-
geaient / songeaient. 5. voyions / partageaient.
6. faisaient / balayions / nettoyions. 7. raccompa-
gnions.
16 1. étiez / jouiez. 2. lançait /essayions.
3. cogniez. 4. encourageait. 5. gagnions / s’enla-
çaient. 6. essayions / oubliions.
17 Une rivière coulait / on apercevait / elle
venait / elle se dirigeait.
18 mon frère et moi partions / Notre mère com-
mençait / Nous lui envoyions des lettres / Les
jeunes de la colonie partageaient / Nous faisions /
Nous travaillions / Nous regagnions notre mai-
son / nous revoyions / nous étions heureux.
19 Nous nous baladions / nous songions à nos
futures vacances / Nous avions envie / Dans notre
rêverie, nous nagions dans les eaux profondes,
nous étudiions / Nous essayions / nous tra-
vaillions dans une agence de voyage, mais nous,
nous ne pouvions jamais partir.
La formation
du plus que parfait p. 243
3
20 étaient allés : aller, 3e groupe / avaient voulu :
vouloir, 3e groupe / l’avaient fait : faire, 3e groupe.
21 avait grandi : grandir, 2e groupe / avait ras-
semblé : rassembler, 1er groupe / avait : devoir,
3e groupe / avait regardé : regarder, 1er groupe /
avait imaginé : imaginer, 1er groupe / était sorti :
sortir, 3e groupe / avait contemplé : contempler,
1er groupe / avait été : être, 3e groupe.
22 Elle avait marché / j’avais pensé / nous avions
fait / elles avaient eu / elle était revenue / ils
étaient descendus.
23 1. nous avions passé. 2. Margot était sortie /
avait déposé. 3. Yanis avait crié / lui avait acheté.
4. La maman de Romane n’avait pas apprécié / sa
belle-mère avait choisi. 5. j’étais tombé(e) / j’avais
mangé.
24 2. Alima et Hugo étaient passés.
4. Léa et Lucie étaient reparties.
8 a. Tous les matins, je me levais de bonne
heure. Il suffisait d’une seule sonnerie du réveil.
Puis, je passais à la salle de bains. J’entendais
souvent le chat miauler, et je le nourrissais.
Ensuite, je prenais mon petit-déjeuner, je me bros-
sais les dents. Je choisissais mes vêtements avec
soin, je considérais qu’il valait mieux faire cela la
veille au soir.
b. Tous les matins, nous nous levions de bonne
heure. Il suffisait d’une seule sonnerie du réveil.
Puis, nous passions à la salle de bains. Nous
entendions souvent le chat miauler, et nous le
nourrissions. Ensuite, nous prenions notre petit-
déjeuner, nous nous brossions les dents. Nous
choisissions nos vêtements avec soin, nous consi-
dérions qu’il valait mieux faire cela la veille au
soir.
9 se mettaient à l’œuvre / on fixait / on tendait /
La fatale machine franchissait les murs / garçons
et jeunes filles l’entouraient et ils se faisaient une
joie / Elle montait, elle se glissait.
10 les collégiens sortaient de la classe et se
ruaient dans la cour / ils se retrouvaient et discu-
taient / certains téléphonaient / un groupe de
jeunes filles riaient aux éclats / quelques-uns cha-
hutaient / Ceux qui rentraient à pied partaient
ensuite / les professeurs, moins pressés sortaient
du collège et marchaient vers leur voiture.
On admettra « un groupe de jeunes filles riait aux
éclats ».
11 À titre d’exemple.
1. La neige tombait sur la ville.
2. Nous glissions joyeusement sur le verglas.
3. Papa nous appelait pour rentrer : nous préfé-
rions nous amuser dans le froid.
4. Manon et moi avions de plus en plus froid.
5. Si tu veux, disais-je je te prête mon écharpe !
12 À titre d’exemple. Quand nos parents étaient
absents, certains soirs, mon frère et moi décidions
de faire nous-mêmes notre dîner. Nous adorions
faire la cuisine ! Pendant que l’eau chauffait, nous
mettions la table. Ensuite, les pâtes cuisaient dix
minutes. Enfin, nous savourions notre repas mais
j’oubliais souvent de faire la vaisselle. Nos parents
s’apercevaient du désastre en rentrant à la mai-
son, mais ils ne nous grondaient pas trop.
41
© Magnard, 2009
« nos gens s’en venaient tous » (l. 19-20).
L’enseignant peut très bien choisir de ne pas s’at-
tarder sur ce cas particulier et faire délimiter un
seul passage descriptif (l. 15-24) dans lequel la
très grande majorité des verbes à l’imparfait ont
une valeur descriptive.
4. a. La description détaillée est celle de l’agrafe
(broche) d’Ulysse. Quelques informations sont don-
nées sur son manteau et sa robe.
b. Il choisit de décrire cette agrafe car il s’agit d’un
objet remarquable et assez rare pour que sa des-
cription apporte à Pénélope la preuve qu’il dit vrai.
5. « C’était une œuvre d’art » (l. 16-17) ; « nos
gens s’en venaient tous admirer cet ouvrage »
(l. 19-20).
6. Pénélope le croit : « elle avait reconnu les signes
évidents que lui donnait Ulysse ». Elle a reconnu le
manteau, l’agrafe et la robe d’Ulysse à travers la
description qu’il a faite de ces objets : c’est cette
description qui sert de preuve qu’Ulysse est vivant.
Étape 2 À toi d’écrire
En sixième, la description n’est vue qu’à titre
d’initiation et ne fera l’objet d’une étude approfon-
die qu’en classe de cinquième. Cependant, il nous
a paru utile de faire écrire une courte description
(le texte demandé peut faire dix lignes au maxi-
mum), aidée par la présence d’une illustration, afin
que les élèves prennent conscience de la valeur
descriptive de l’imparfait et puissent le manipuler
en situation d’écriture. Les élèves ont également
besoin de manier la description dans les divers
récits qu’ils ont à écrire : quelques lignes pour pré-
senter les personnages d’un conte ou d’un récit
épique, par exemple. S’entraîner à écrire de courts
textes descriptifs peut aider à les insérer ensuite
dans un récit de façon cohérente.
On évaluera la cohérence avec le texte de départ
(Ulysse ne doit pas se démasquer), mais surtout la
morphologie et l’emploi des verbes à l’imparfait.
On valorisera les textes qui, par la mention de
détails remarquables (couleur des voiles, nombre
de rames…) rappellent le texte support : Ulysse
est toujours soucieux de trouver le détail qui prou-
vera à Pénélope qu’il dit vrai.
Dictée
Voici comment vit la pauvre Cendrillon en sa propre
demeure.
C’était elle qui nettoyait la vaisselle et les montées,
qui frottait la chambre de madame et celles de
mesdemoiselles ses filles ; elle couchait tout au
haut de la maison, dans un grenier, sur une
méchante paillasse, pendant que ses sœurs étaient
dans des chambres parquetées, où elles avaient des
lits des plus à la mode, et des miroirs où elles se
voyaient depuis les pieds jusqu’à la tête.
La pauvre fille souffrait tout avec patience et n’osait
s’en plaindre à son père. La cadette, qui n’était pas
si malhonnête que son aînée, l’appelait
Cendrillon.
Charles Perrault, Contes du temps passé, 1697.
Activité 1 p. 244-245
Introduire une description
à l’imparfait dans une épopée
Texte
Pénélope demande des preuves
Homère, Odyssée, entre 850 et 750 av. J .-C.
Cette activité trouve sa place dans le parcours
littéraire 5 sur les héros des épopées de l’Antiquité.
Il peut servir de préparation à l’étude du texte 4
(p. 86), qui raconte les retrouvailles d’Ulysse et
de Pénélope.
Étape 1 Lis le texte
1. a. Elle lui demande quels vêtements Ulysse por-
tait quand il l’a vu, de quoi il avait l’air et de qui il
était accompagné.
b. Elle veut savoir si Ulysse est vivant. Elle veut
aussi vérifier que celui qu’elle prend pour un étran-
ger dit la vérité quand il dit qu’il a vu Ulysse : « je
voudrais une preuve à tes dires » (l. 6 et 7).
2. Il ne peut révéler qui il est, car il doit surprendre
les Prétendants et pour cela, il doit garder secrète
sa véritable identité.
3. Passage descriptif 1 : « Il avait un manteaule
chien aboyait » (l. 15 à 19).
Passage descriptif 2 : « tous deux étaient en or
un rayon de soleil » (l. 20 à 24).
Le choix de faire délimiter deux passages est dicté
par la présence d’un verbe à l’imparfait itératif :
L’imparfait de l’indicatif
42
© Magnard, 2009
parents, les occupations des filles, l’heure du cou-
cher). Dans ce passage, on trouve les valeurs des-
criptive et itérative de l’imparfait. L’expression
« planter le décor » que nous utilisons dans l’objec-
tif de cette activité, prend ici tout son sens : il s’agit
de présenter les personnages dans leur environne-
ment familier au début d’un récit pour les présenter
au lecteur, et pour que le cadre en soit bien défini.
Ensuite, l’action peut commencer.
Étape 2 À toi d’écrire
Le professeur jugera lui-même, en fonction de sa
progression annuelle et du niveau des élèves, de
l’opportunité de travailler d’abord sur les temps du
récit (abordés dans l’unité 12) avant d’aborder
cette activité.
Suggestions pour aider les élèves :
On peut mener en commun la préparation de
l’écriture en demandant aux élèves de faire une
liste des services que pourrait leur rendre cette fée
(ils ne sont pas nécessairement en rapport avec
les lieux cités, qui, comme le robinet, sont volontai-
rement incongrus) : leur permettre de se faire des
amis, mettre fin aux disputes avec le petit frère, se
procurer des friandises, se réconcilier avec un(e)
ami(e), acquérir le don des langues étrangères ou
le sens de l’orientation… Donner des propositions
permettra d’éviter des récits débridés, trop longs et
s’éloignant du sujet. L’aide peut être proposée,
mais pas réalisée (le récit peut se terminer sur une
interruption de la conversation).
S’il s’agit d’une première approche, on évaluera
essentiellement les emplois de l’imparfait dans les
passages permettant de « planter le décor » et le
réinvestissement de cette notion vue dans l’étape 1
de l’activité : planter le décor, ce n’est pas seule-
ment décrire les lieux mais aussi parler des habitu-
des qu’on y a prises et des raisons pour lesquelles
on les fréquente : pratique régulière d’un sport au
gymnase, entretien de l’appareil dentaire chez l’or-
thodontiste, promenades dominicales en forêt.... À
cet effet, on pourra fournir aux élèves des formules
telles que : « Tous les dimanches », « Régulière-
ment », « De temps en temps », qui permettent de
présenter des habitudes.
Après cette présentation d’actions habituelles,
l’arrivée inopinée de la fée apparaîtra encore plus
surprenante ! On évaluera également la prise en
compte du caractère merveilleux de cette appari-
tion et l’expression de sentiments de surprise, de
peur ou de joie face à cette irruption du surnaturel
dans le quotidien.
Activité 2 p. 246-247
Planter le décor d’un conte
en utilisant l’imparfait
Texte
La fée du robinet
P. Gripari, La Sorcière de la rue Mouffetard
et autres contres de la rue Broca, 1967.
Cette activité trouve sa place dans le Parcours
littéraire 1 sur le conte merveilleux européen. Sa
tonalité humoristique peut fournir un prolongement
à l’étude du conte « facétieux » des Frères Grimm,
« Les Trois Fileuses » (texte 2 p. 18-20), pour
amener les élèves vers la notion de parodie.
Étape 1 Lis le texte
1. a. C’est plutôt drôle de placer une fée dans un
endroit pareil.
b. Non, c’est assez original. Les contes tradition-
nels se situent souvent dans un passé lointain,
indéterminé, où les robinets n’ont pas leur place.
c. Elle aurait pu se trouver dans une chasse d’eau,
et serait devenue « la fée des cabinets ».
d. Cela produit un effet humoristique.
2. La fille aînée est « gourmande et mal élevée »
(l. 14-15)
3. a. C’est le conte « Les fées ». Un extrait de ce
conte est présenté dans le manuel (p. 306).
b. Gripari a transposé le conte à l’époque moder-
ne : le robinet remplace le puits mais c’est toujours
un point d’eau. C’est la fille aînée qui rencontre la
fée en premier, alors qu’elle commet une action
mauvaise (voler dans le frigidaire), au lieu de la
cadette qui fait une bonne action chez Perrault
(donner à boire à une vieille dame).
4. Selon Gripari, les fées ne sortent qu’après
minuit (l. 9-10), ce qui est peu compatible avec le
mode de vie des membres de la famille, tous
couchés à dix heures du soir.
5. Les verbes à l’imparfait sont : faisaient, était,
travaillait, fréquentaient, étaient, ouvrait, était.
6. a. C’est le passage qui va de la ligne 5 à la
ligne 13, dans lequel on trouve le plus de verbes à
l’imparfait.
b. En lisant ce passage, le lecteur a des informa-
tions sur le décor (la cuisine, l’appartement) mais
aussi sur les habitudes de la maison (le travail des
43
© Magnard, 2009
Le passé simple de l'indicatif
Les verbes
être
et
avoir
, 1er groupe
(série en -
a
-) p. 248
1
1 appréciai ; sauta ; tombas ; enchantai ; pensâ-
tes ; roulâmes ; marchas.
2 hocha ; s’allongea ; se concentra.
3 Le jeu de mon cousin m’ étonna / mon père et
moi étonnâmes / qui ne montra / mon père renon-
ça / nous décidâmes / Nous nous lançâmes /
mon cousin se moqua de moi / Il me lança un
défi / Je relevai le défi, et gagnai le combat / La
découverte de cette nouvelle console fut une révé-
lation.
4 1. Maître Hijo annonça la fin de la séance.
2. Cette décision nous étonna car nous n’avions
pas fait de combats au sol.
3. Saïd quitta le tatami et je dénouai ma ceinture.
4. Finalement, Habib et moi décidâmes de poser le
problème.
5. Maître, articulai-je, nous n’avons pas combattu
au sol.
L’étude de la morphologie du passé simple de l’indicatif est réaffirmée par les nouveaux
programmes de la classe de sixième.
Temps de l’écrit, temps du récit, de l’énoncé coupé de la situation d’énonciation, le passé
simple n’est pas un temps vers lequel les élèves se tournent naturellement : ils lui préfèrent
souvent le passé composé.
Or, l’étude et la maîtrise du passé simple sont importantes car les élèves auront, nous
disent les nouveaux programmes, à rédiger des « écrits en relation avec le programme de
lecture : une courte fable, un conte ou une partie de conte, un épisode épique ». Dans cha-
cun de ces différents genres littéraires, le passé simple est souvent le temps de base du
récit.
Activités de réinvestissement
Chacun des questionnaires associés à ces textes a pour but de mettre en lumière le lien
entre emploi du passé simple et progression de l’action, succession de verbes d’action.
Activité 1 : cet extrait de l’Hégire permet d’aborder le passé simple comme temps du
récit en lien avec l’étude des textes sacrés. Il s’agit ici de dégager la succession des actions
dans le récit, puis d’imaginer le récit d’un miracle en utilisant le passé simple.
Activité 2 : de la même façon, mais en lien avec les Métamorphosess d’Ovide, on pro-
pose ici aux élèves d’élaborer le récit d’un combat de héros en prenant appuis sur cette
adaptation de l’histoire de Persée.
Activité 3 : l’extrait de La Belle au bois dormant souligne l’effet « d’accélération » du
récit par l’emploi du passé simple.
Le passé simple de l’indicatif
p. 248 à 257
UNITÉ
11
6. Kelly et Océane ajoutèrent qu’elles devaient
s’entraîner pour leur compétition.
7. Notre professeur de Judo consulta sa montre :
elle avançait d’une heure. Nous éclatâmes de
rire !
5 Il eut / il se leva / Je l’imitai / Marc se leva /
nous chantâmes / Les larmes coulèrent / Nous
constatâmes / nous lui donnâmes / les invités
l’embrassèrent / Cette journée fut.
6 1. jouâmes. 2. abandonna. 3. eûmes. 4. remer-
cia. 5. alla / plongea.
7 1. eurent. 2. décidèrent. 3. changea / brossa.
4. remplaça / bougea. 5. balayèrent. 6. reposè-
rent / songèrent.
8 1. entrèrent. 2. défricha / désherba / arracha.
3. bêcha / ratissa. 4. coupa / dégagea. 5. tailla /
coupa / élagua.
9 1. épia. 2. repéra / appela. 3. s’approcha / se
jeta / la rejeta / se sauva. 4. décidèrent. 5. contem-
pla. 6. s’efforça / arriva / tomba.
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