secrétan

Faculté des lettres et
des sciences humaines
SECRÉTAN
Découvrir la pensée suisse de langue française (1)
Charles Secrétan
philosophe de la liberté
Colloque international organisé par
le Centre d’Études Michel Henry
et le Département de philosophie,
Faculté des lettres et des sciences humaines
de l’Université Saint-Joseph
avec le concours de
l’Ambassade de Suisse au Liban
à l’occasion du
Bicentenaire de la naissance du philosophe suisse
Vendredi 27 et samedi 28 novembre 2015
Campus des sciences humaines (Rue de Damas)
Salle polyvalente (Bâtiment C - 5e étage)
Vendredi 27 novembre 2015
18h : Ouverture du colloque
Présidence : M. Jad Hatem (Université Saint-Joseph)
- Pr Salim Daccache s. j.,
Recteur de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth
-S
.E. M. François Barras,
Ambassadeur de Suisse au Liban
- Mme Nicole Hatem,
Chef du Département de philosophie
Conférence inaugurale
-M
me Alexandra Roux (Université de Poitiers)
Charles Secrétan et les limites de l’inconnaissable :
dialogue avec Vladimir Jankélévitch
Samedi 28 novembre 2015
9h30-11h : Première séance
Présidence : M. Jean-Pierre Schneider (Université de Neuchâtel)
- M. Rami Abi-Jaoudé (Université Saint-Joseph)
Schelling dans La civilisation et la croyance de Secrétan
- M. Daniel Schulthess (Université de Neuchâtel)
L’espace et le temps contre la liberté : Charles Secrétan et la
situation morale de l’homme
- M. Jad Hatem (Université Saint-Joseph)
Duns Scot selon Charles Secrétan
11h : Pause-café
11h30-13h : Deuxième séance
Présidence : M. Daniel Schulthess (Université de Neuchâtel)
- M. Jean-Pierre Schneider (Université de Neuchâtel)
Charles Secrétan et le néoplatonisme
- Mme Nicole Hatem (Université Saint-Joseph)
Ordre et désordre: Charles Secrétan et Jean-Jacques Rousseau
- M. Charbel el Amm (Université Saint-Joseph)
Thomas d’Aquin dans La Philosophie de la liberté de Charles
Secrétan « L’amour est la seule chose sérieuse, mais il joue parce qu’il est
heureux » (Charles Secrétan, Philosophie de la liberté, leçon 21)
« On accuse les femmes d’être indulgentes pour les libertins ;
les peuples adorent les despotes, ils s’en font les victimes avec
transport, pour le plaisir d’être leurs complices. Cela s’appelle,
je crois, la gloire. La marche de l’histoire est le résultat du conflit
des intérêts, qui cherchent à se satisfaire à quel prix que ce soit.
La vie privée nous montre les mêmes passions ; et, si je rentre en
moi-même, je ne suis plus surpris de rien » (Charles Secrétan, La
Raison et le christianisme, leçon 3)
« Si la société du moyen âge nous a montré, dans son unité
brutale, la confusion de tous les ordres d’intérêts ; la société
contemporaine nous les présente dans un complet renversement.
Elle a les pieds en haut et la tête en bas : la pensée et l’État
soumis à la Bourse, Dieu soumis à l’État, voilà sa posture. Et les
conséquences de ce désordre absolu sont trop manifestes pour
s’y méprendre. L’abaissement des esprits et des caractères, un
despotisme ruineux, la guerre sociale, tels sont les infaillibles
résultats du mouvement qui propose la richesse pour but suprême
aux efforts de l’humanité. (…) Mais la conscience ne meurt pas
sans se défendre. Ceux qui ne croient qu’à l’intérêt sont touchés
par le dévouement, quand ils le rencontrent. Ce qui a gagné les
cœurs à notre Maître, c’est qu’il allait de lieu en lieu en faisant du
bien » (Charles Secrétan, La Raison et le christianisme, leçon 12)
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