Transmission de donnée

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Transmission de donnée
Les liaisons de base
Dans ce document, il sera présenté les liaisons de base. Historiquement, pour transmettre les données depuis les
outils informatiques, on utilisait (et on utilise encore) les liaisons suivantes :
Les liaisons séries qui permettaient de connecter des boîtiers de transmission comme les modems ou
encore des contrôleurs de communication plus complexes. De nos jours, ce type de liaison est utilisé
abondamment car elles sont disponibles sur tous les PC.
La liaison parallèle de type CENTRONICS et ses évolutions car elles sont disponibles sur les PC.
La liaison IEE488 ou HPIB qui permet de connecter les appareils de mesures en bus.
Bien que moins utilisées pour les transmissions de données performantes, ces liaisons sont néanmoins à
connaître car elles sont toujours utilisées en mode plus ou moins simplifié.
Avant de décrire les principales solutions disponibles, à l'heure actuelle, il est nécessaire d'acquérir le
vocabulaire utilisé dans ce domaine de transmission de données.
Equipement terminal de traitement de données ou ETTD.
IMPRIMANTE
ORDINATEUR
Une liaison de données permet de relier entre eux des équipements divers comme, par exemple, des ordinateurs,
des terminaux à écran, des imprimantes ou des micro-ordinateurs; c'est à dire, en fait, n'importe quel
équipement capable de traiter les données transmises.
Pour les transmissions téléinformatiques, on ne distingue pas le
type d'équipement et on parle d’ETTD.
En fait, un ETTD est constitué de deux sous ensembles qui sont :
Une partie, qui traite les données, appelée SOURCE dans
le cas d'un émetteur ou COLLECTEUR dans le cas d'un
récepteur. C'est, par exemple si A est un terminal, le
processeur qui affiche les données sur l'écran.
Une partie qui est chargée plus précisément de la
communication et de l'échange des données avec
l'extérieur : c'est le contrôleur de communication CC.
On appelle liaison de données l'ensemble qui va d'un contrôleur à l'autre. La liaison est donc constituée par les
deux contrôleurs et ce qu'il y a entre.
Entre les contrôleurs, on a une ligne de transmission
qui peut être:
Un câble
Un faisceau hertzien
Une fibre optique
Une transmission par satellite.
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Transmission de données : point à point
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Les équipements de terminaison de circuit de données : ETCD
Pour que les informations venant des ETTD puissent être transmises sur la ligne, il est nécessaire de les adapter
au support de transmission utilisé; c'est le rôle des ETCD (équipement de terminaison de circuit de données).
Les ETCD peuvent, par exemple, être des modems chargés de
moduler et démoduler les signaux pour les adapter au support de
transmission.
La connexion entre l'ETTD et l'ETCD est réalisée par la jonction
On appelle circuit de données la partie de la liaison qui va d'un ETCD à l'autre.
Modes de transmission.
Pour transmettre des informations, on utilise deux modes de transmission:
si on transmet les 8 bits d'un octet en même temps, on parle de transmission parallèle.
si on transmet les 8 bits d'un octet à la suite les uns des autres, on parle de transmission série.
La liaison est exploitée en mode simplex ou unidirectionnel quand les données sont transmises toujours dans le
même sens.
La liaison est exploitée en mode semi-duplex ou bidirectionnel à l'alternat quand les données sont transmises
dans un sens puis dans l'autre.
La liaison est exploitée en mode full duplex ou bidirectionnel simultané ou encore duplex intégral quand les
données sont transmises en même temps dans les deux sens.
Transmissions synchrone et asynchrone : La synchronisation permet de faire coïncider les bases de temps de
l'émetteur et du récepteur.
En transmission asynchrone, les bases de temps sont synchrones pendant le transfert d'un octet mais entre deux
octets le temps ne dépend pas de la base de temps.
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En transmission synchrone, le temps est découpé en intervalles élémentaires qui rythment l'envoi des bits
successifs. En général, les bits sont émis continuellement et, quand l'émetteur n'a plus de caractères à envoyer,
il émet des "caractères de bourrage".
En fait, pour chacun des modes, le récepteur devra se synchroniser:
d'une part, au niveau de chaque bit
d'autre part, au niveau du caractère en reconnaissant le début.
En transmission asynchrone, les bits sont regroupés en caractères mais les caractères peuvent être envoyés à
tout moment; le bit de start indique alors le début du caractère alors que le bit de stop en indique la fin.
En transmission synchrone, les bits sont émis séquentiellement à intervalles de temps réguliers et l'émission des
bits étant régulière, l'horloge de réception doit se caler sur celle de l'émetteur.
En transmission asynchrone, chaque caractère est reconnu car il est précédé du bit de start et suivi d'un bit de
stop. On utilise donc les mêmes bits pour la synchro bit et caractère.
En transmission synchrone, les bits sont envoyés à la suite les uns des autres, le récepteur reconnaît quels sont
les ensembles de bits grâce à un ou plusieurs caractères de synchro transmis avant le message lui-même. On
trouve des caractères de synchro dans la table ASCII ($16 = %00010110) ou dans la table EBCDIC ($32 =
%00110010) ; il est à remarquer que ces caractères évite toutes les ambiguïté comme le montre le contre
exemple suivant :
$33
0011 0011 0011 0011
$33
$33
$33 ne convient pas
Les problèmes d’horloge : La synchronisation bit se fait au moyen d'une horloge ; il faut donc reconnaître la
présence d'un bit au bon moment et ensuite respecter le rythme d'émission c'est à dire la vitesse de transmission.
Le récepteur est toujours asservi au rythme de l'émetteur. Les problèmes d'horloge se situent au niveau de la
jonction et ne sont pas les mêmes selon que l'on se place sur l'émetteur ou le récepteur.
Le cas du récepteur : Les données reçues par l'ETCD sont transmises à l'ETTD accompagnées d'une horloge
fournie par l'ETCD lui-même.
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Pour la jonction V24 (étudiée plus loin), on utilise
les fils:
104 (RD) Réception de Données (broche 3)
pour les données
115 (HR) Horloge de Réception (broche 17)
pour l'horloge
Dans le cas de l’émetteur, l'horloge est sur l'ETTD ou sur l'ETCD car:
soit les tops d'horloge sont envoyés par celui qui envoie les données (ETTD)
soit les tops sont envoyés par celui qui reçoit les données.
Pour la jonction V24, on utilise les fils :
On utilise, en général l'ETCD comme pilote d'horloge
en émission ce qui nous permet de résumer les fils
utilisés sur une jonction.
103 (ED) Emission de Données (broche 2)
pour les données
113 (HET) Horloge Emission Terminal
(broche 24) ou
114 (HEM) Horloge Emission Modem (broche
15) pour l'horloge
Protection contre les erreurs.
Diverses méthodes permettent au récepteur de s’assurer de la validité des données reçues. La protection dépend
des différentes méthodes ; plus elles sont performantes plus elles sont complexes en général.
Contrôle de parité.
On peut utiliser, comme première solution, l'ajout, avant la transmission, au mot à transmettre, d'un bit de parité
qui à la réception est recalculé pour le comparer à celui reçu afin de détecter une éventuelle erreur.
On parle de parité paire quand le bit rajouté permet d'obtenir un mot contenant un nombre pair de "1".
On parle de parité impaire quand le bit rajouté permet d'obtenir un mot contenant un nombre impair de "1".
On peut ainsi coder la parité d'un mot (parité transversale) mais aussi la parité d'un ensemble de mots (parité
longitudinale).
1
1
1
1
1
0
1
0
1
0
1
0
0
1
0
0
1
0
1
0
0
1
0
0
0
0
0
1
0
1
1
0
1
1
1
0
1
0
0
1
1
0
1
1
1
1
1
1
0
Sur une ligne, on détermine la parité transversale et sur une colonne, on détermine la parité longitudinale.
Les codes à redondances cycliques ou CRC.
La méthode du CRC (cyclic redundancy cheksum) a pour principe le suivant :
Soit à transmettre un message de n bits, cette suite de n bits nous donne un polynôme de degré (n-1), le CRC
s'obtient à partir du reste de la division par un polynôme générateur de degré 16 du polynôme initial.
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Le reste est un polynôme de degré inférieur à 16.
Exemple : soit 1000 bits à transmettre (1 1 1 0 1................0 1 1 0 1) ;
on élabore à l’émission le polynôme : X999+X998+X997+X995+......+X3+X2+1
on divise ce polynôme par le générateur X16+X7+1
on obtient un reste de degré inférieur à 16 comme, par exemple,
X14+X13+X7+X3+X ce qui nous donne le CRC sur 16 bits suivant :
CRC = %0110000010001010 soit $508A
Lors de la réception, on effectue le même traitement sur les données reçues et on compare le CRC reçu à celui
calculé, si les résultats sont identiques, on suppose la transmission correcte.
Notion de protocole.
Pour que deux équipements puissent communiquer au moyen d'une liaison de données, il faut respecter un
certain nombre de conventions. L'ensemble de ces conventions représente le protocole de la transmission; on
distingue 5 caractéristiques:
Le débit de la liaison en bauds (bits par seconde).
Le format de codage (ASCII par exemple).
Contrôle des erreurs (parité paire, impaire, sans).
Mode de synchronisation : synchrone ou asynchrone.
Mode d'exploitation: duplex, par exemple.
A cela s’ajoute la gestion d’un problème important lors d’une transmission : le contrôle de flux qui permet, par
exemple, d’empêcher l’émetteur d’envoyer des données si le récepteur n’est pas prêt à les recevoir.
Cette gestion des flux peut s’effectuer au niveau matériel ou logiciel.
La couche physique.
La couche physique d'une liaison de données précise les normes relatives à la connexion mécanique, électrique
et logique de deux équipements et cela au niveau le plus bas.
LIGNE
ETTD A
ETCD
COUCHE
ETCD
ETTD B
PHYSIQUE
Les liaisons série.
Les liaisons série permettent de réduire le nombre de fils utilisés. Ce principe est intéressant car un seul fil suffit
pour assurer la liaison (masse sous-entendue). Il est toutefois à remarquer que se principe n'est valable que si les
horloges d'émission et de réception sont parfaitement synchrone. Cette constatation nous permet de distinguer
deux modes de transmission série.
Liaison série synchrone.
Dans ce cas la nécessité d'un bon synchronisme est résolue car l'émetteur superpose aux données qu'il envoie un
code qui permet à l'horloge du récepteur de se synchroniser avec la sienne.
Les données sont transmises sous forme d'un bloc d'octets dont on donne un exemple de structure.
SYNCHONISATION 1 octets
DONNEES 1024 octets
STARTof TEXTE 1octet
CRC
END of TEXTE 1 octet
ADRESSE DESTINATAIRE 2 octets
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On peut définir pour une transmission le rendement qui est le rapport entre le nombre de bits utiles et le nombre
total de bits.
La matérialisation d'une transmission synchrone est grandement facilitée par l'utilisation de circuits
périphériques spécialisés.
Liaison série asynchrone.
Dans ce cas les horloges de l'émetteur et du récepteur ne sont pas synchrones. Le récepteur échantillonne le
signal qui arrive à une fréquence supérieure à celle de l'émetteur (généralement de seize fois). Le rendement
d'une telle transmission ne dépasse pas 80 %. La transmission des informations suivant ce principe est
largement facilité par le fait que la plupart des structures à base de microprocesseurs disposent de ce type
d’interface.
Jonction entre ETTD et ETCD (liaison série appelée abusivement RS232)
Pour la jonction entre ETTD et ETCD, il existe en fait plusieurs normes distinctes suivant l'organisme source de
ces normalisations. On utilise, en général, une liaison série asynchrone et on distingue:
V24: norme du CCITT relatives aux circuits de jonction.
V28: Elle définie les caractéristiques électriques des circuits de jonction. A chaque circuit d'interface
correspond un fil dont le potentiel est mesuré par rapport à une masse commune dite terre de signalisation.
En fait, on a :
Niveau logique "0" pour une tension > +3V (en général +12V)
Niveau logique "1" pour une tension < -3V (en général -12V)
Il existe des circuits spécialisés permettant facilement d'obtenir les niveaux
de tensions désirés et ce à partir du niveau logique (en général 0 et 5V).
Ce qui donne, l'allure des signaux ci-contre.
SIGNAL LOGIQUE
1
0
TENSION
+12 V
T
T
-12 V
ISO 2110 : Cette norme décrit le connecteur 25 broches, mâle pour l'ETTD et femelle pour l'ETCD.
RS232C : Cette norme américaine de l'EIA (Electronic Industrie Association) est sensiblement équivalente aux
normes V24+V28.
V10 : Même norme que la V28 mais pour des tensions plus faibles, on a:
Niveau logique "0" pour une tension > +0,3V (en général +5V)
Niveau logique "1" pour une tension < -0,3V (en général -5V)
V35: Normes relatives aux vitesses supérieures à 20 kbauds (48 kbauds en général).
V28 : Normes relatives aux vitesses inférieures à 20 kbauds (300, 600,1200, 2400, 4800, 9600 ou 19200 bauds
en général).
V11 : Caractéristiques électriques des circuits d'échange à double courant symétrique. La norme V11 complète
le V10 en définissant une interface symétrique, homogène avec le V10, et destinée à remplacer le V35. On
utilise les mêmes tensions qu'en V10.
RS422, RS423 et RS485 correspondent à la norme V11 (transmission en mode différentiel).
Le détail de l’avis V24.
Cette norme décrit les circuits de la jonction qui se
partagent en deux groupes:
Les circuits de la série 100 qui concernent
l'utilisation générale.
Les circuits de la série 200 qui permettent la
gestion d'appels automatiques.
En fait, la norme V24 définit 52 circuits alors que dans la
pratique on utilise seulement un partie de ces derniers (une
quinzaine en général); d'ailleurs le connecteur décrit par la
norme ISO2110 ne comporte que 25 broches).
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ETCD
ETTD
LIGNE
SERIE 100
SERIE 200
JONCTION V24
Transmission de données : point à point
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Les circuits de la série 200.
Une installation qui établie un circuit de données à travers le réseau téléphonique commuté peut être équipée
d'un dispositif de numérotation automatique.
L'interface entre ce dispositif et l'ETTD est réalisé par les circuits de la série 200 qui permettent de:
déclencher l'appel
suivre la progression de l'établissement de la connexion
fournir la suite des chiffres du numéro d'appel.
On utilise les circuits de 201 à 213 et on a, par exemple, l’enchaînement suivant :
202: demande d'appel
ETTD
204: poste éloigné connecté
210: présenter le chiffre suivant
La numérotation se fait en mode // en utilisant les 4 circuits (206 à 209).
Chaque chiffre est codé en binaire et envoyé sur les quatre fils.
209
0
208
0
207
1
206
1
ETCD
En fait, on utilise peu souvent les circuits de la série 200 pour établir une
connexion, on préfère utiliser les fils de la série 100.
Les circuits de la série 100.
On distingue les circuits de données, les circuits de commande et les circuits d'horloge (base de temps) pour les
transmissions en mode synchrone.
N° de
Broche
1
2
3
4
5
6
7
8
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
Circuit
RS 232
AA
BA
BB
CA
CB
CC
AB
CF
SCF
SCB
SBA
DB
SBB
DD
SCA
CD
Circuit
V24
101
103
104
105
106
107
102
109
122
121
118
114
119
115
141
120
108.2
CE
CH
140
125
111
DA
113
142
Description RS 232
PG: Protective Ground
TD: Transmitted Ground
RD: Received Data
RTS: Request To Send
CTS: Clear To Send
DSR: Data Set Ready
SG: Signal Ground
RLSD/DCD: Data Carrier Detect
SRLSD: Secondary RLSD
SCTS: Secondary CTS
STD: Secondary TD
TC: Transmit Clock (DCE)
SRD: Secondary RD
RC: Receive Clock (DCE)
LL: Local Loopback
SRTS: Secondary RTS
DTR: Data Terminal Ready
RM: Remote Loopback
RI: Ring Indicator
DSRS: Data Signal Rate
Selector
TC: Transmit Clock (DTE)
TI: Test Indicator
Description V24
Type
Origine
TP: Terre de Protection
ED: Emission de Données
RD: Réception de Données
DPE: Demande Pour Emettre
PAE: Prêt A Emettre
PDP: Poste Données Prêt
TS: Terre de Signal
DP: Détection de Porteuse
SDP: DP sur voie secondaire
SPAE: PAE sur voie secondaire
SED: ED sur voie secondaire
BTE: Base de Temps pour émission
SRD: RD sur voie secondaire
BTR: Base de Temps pour Réception
BL: Bouclage Local
SDPE: DPE sur voie secondaire
ETDP: Equipement Terminal Données
Prêt
BEM: Bouclage/ Essai de Maintenance
IA: Indicateur d'Appel
SDB: Sélecteur de Débit Binaire
donnée
donnée
contrôle
contrôle
contrôle
contrôle
contrôle
contrôle
contrôle
donnée
synchr.
donnée
synchr.
maint.
contrôle
contrôle
ETTD
ETCD
ETTD
ETTD
ETCD
ETCD
ETCD
ETCD
ETCD
ETCD
ETTD
ETCD
ETCD
ETTD
ETTD
ETTD
ETTD
maint.
contrôle
contrôle
ETTD
ETCD
ETTD
BEM: Base de Temps pour Emission
IE: Indicateur d'Essais
synchr.
maint.
ETTD
ETCD
Nous allons examiner les principaux circuits de l'avis V24.
Broche 1 : Il ne circule en principe pas de courant dans ce fils.
Broche 7 : On peut en principe relier les circuits 101 et 102 mais attention au retour de courant en cas de
défaut.
Attention, si on relie directement deux ETTD il faut croiser les broches 2 et 3 (câble croisé)
Les circuits DPE et PAE sont utilisés quand l'ETTD veut envoyer des données comme le montre l'exemple:
1. ETTD ferme le 105 (DPE)
2. ETCD répond en fermant le 106 (PAE)
3. Transfert des données.
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Transmission de données : point à point
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Quand l'ETTD a fini, il ouvre le 105 et l'ETCD ouvre alors le 106.
On peut avoir forçage du 105 ce qui évite de le gérer, par contre l'ETCD n'a pas le droit de forcerle 106 car la
norme indique que l'ETCD doit ouvrir le 106 si l'ETTD ouvre le 105. On peut shunter le 105 et le 106 à l'entrée
de l'ETCD.
Le circuit 108 s'utilise avec le circuit 107. Ce sont des circuits d'initialisation utilisés dans le cas de modem
(108/2 pour modem à réponse automatique).
108/1: L'ETTD veut se connecter sur la ligne, il ferme le 108/1, l'ETCD emet alors une tonalité de base sur la
ligne. Après synchronisation des modems, cette tonalité de base est suivie de l'émission de la porteuse (on ne
parle souvent que de la porteuse).
Après émission de la porteuse, l'ETCD signale à l'ETTD qu'il est prêt en fermant le circuit 107. Les circuits 107
et 108/1 restent fermés pendant la communication.
108/2: Le modem même à réponse automatique, doit signaler à son ETTD qu'un poste distant désire lui parler
(à travers la ligne). L'ETTD commence par informer son ETCD qu'il est prêt à fonctionner en fermant le 108/2
(DTR).
L'ETCD reçoit le 108/2 et il peut alors attendre un appel extérieur (ligne).
Quand un appel arrive, l'ETCD est autorisé à répondre car le 108/2 est fermé.
Il en informe l'ETTD par le circuit 107 PDP.
Certains ETTD ferment toujours le 108, alors que d'autres le font par programme (touche transfert par
exemple).
Broche 8 : Lorsqu'une station B veut émettre vers la station A, l'ETCD B envoie sur la ligne une tonalité de
base. Quand, l'ETCD A reçoit la porteuse, il va procéder éventuellement aux initialisations (107) et fermer le
circuit 109 (détection de porteuse) pour indiquer la présence d'une porteuse.
Broche 22 : L'indicateur d'appel est envoyé par l'ETCD pour signifier qu'il a reçu un appel de la ligne, dans ce
cas l'ETCD ferme le circuit 125.
L'ETTD, s'il est prêt, répond par le circuit 108/1 connecter le poste de données.
L'ETCD se connectera à la ligne puis fermera le circuit 107 (liaison physique établie).
Le contrôle de flux.
Dans une liaison série asynchrone, lorsque les données reçues par le récepteur peuvent être exploitées aussi
rapidement qu'elles sont émises, une procédure spécifique signifiant à l'émetteur de suspendre provisoirement
son émission n'est pas nécessaire.
Dans la plupart des cas cependant, le traitement des données reçues (impression, affichage ... ) ne peut suivre la
cadence imposée par l'émetteur, le récepteur dispose alors d'une mémoire tampon limitée permettant le stockage
au rythme de l'émission avant traitement.
Lorsque cette mémoire est saturée, le récepteur doit demander à l'émetteur de suspendre l'émission, il devra
également signaler la disponibilité de la mémoire tampon après traitement des données mémorisées par une
demande de reprise d’émission.
Cette gestion du flux de données entre l'émetteur et le récepteur peut être réalisée suivant différents protocoles,
certains dits matériels utilisent les circuits V24 dans le cadre d’une liaison hors norme entre deux ETTD (par
exemple entre un ordinateur et une imprimante), d'autres dits logiciels emploient les caractères de contrôle
ASCII.
Protocole DTR/DSR (RTS/CTS)
La gestion de flux matérielle est réalisée entre les deux ETTD par les Signaux DTR et DSR. Dans le cadre
d'une liaison entre un ordinateur et une imprimante par exemple, celle-ci signifie à l'ordinateur, lorsque son
tampon est "presque" plein, de suspendre l'émission en désactivant le signal DTR (ouverture du circuit
correspondant). La reprise de l'émission sera signalée par un nouveau changement d'état du signal DTR, lorsque
le tampon sera "presque" vide après impression.
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Transmission de données : point à point
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Les changements d'état interviennent avant remplissage ou vidage complet du tampon pour minimiser les temps
morts et éviter les pertes éventuelles de données. Ce type de protocole peut fonctionner pour des liaisons "half
duplex" et implique une prise en compte d'un changement d'état du signal DSR par scrutation ou par
interruption. Les signaux RTS et CTS peuvent être utilisés suivant le même principe.
Protocole Xon/Xoff
La gestion de flux logicielle est réalisée par ‚mission des caractères de contrôle Xon (valeur hexa.11) et Xoff
(valeur hexa.13), la liaison doit être 'full duplex". Lorsque le tampon du récepteur est "presque" plein, celui-ci
demande la suspension de l'‚mission en renvoyant à l'émetteur le caractère Xoff sur la ligne TD. L'émission du
caractère Xon sur TD signifiera que le tampon est à nouveau disponible et que l'émission peut reprendre. Ce
protocole suppose une analyse par l’émetteur des caractères en retour.
De ce fait, les suspensions et reprises d’émissions sont moins rapides que dans le protocole DTR/DSR.
Exemple d’une communication utilisant l’avis V24.
Liaison 3 fils : (Hors norme CCITT)
Cette liaison ne permet pas de contrôle de Flux Xon/Xoff. Cette liaison n’autorise aucun contrôle de flux.
Prises femelles
Prise mâle
Liaison 5 fils : (Hors norme CCITT)
Par le biais de cette liaison à 5 fils, on peut effectuer un contrôle de flux matériel.
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Liaison Null Modem : (Hors norme CCITT)
Ce type de liaison null modem permet un contrôle de flux matériel au niveau de DTR et DSR (RTS/CTS).
En plus des liens RD et TD on trouve :
RTS : request to send => demande de pouvoir émettre.
CTS : clear to send => tampon remis à zéro (réception)
DTR & DSR : signaux de contrôles (Handshakes)
Commande d'un ETCD
Les chronogrammes décrivent les différentes phases d'initialisation et de transfert pour l'émission de données
d'un ETTD à travers un ETCD.
Les circuits 105 à 108.2 sont considérés comme fermés lorsque les signaux correspondants sont au niveau
logique 0, soit pour des tensions positives sur le câble. Les chronogrammes représentent donc l'évolution des
niveaux logiques et non des tensions.
Avantages constatés par rapport à la transmission 3 fils :
transmission plus rapide (mieux organisée).
demande et détection d’envoi entre les 2 unités (dialogues).
Plus de perte de donnée due à la transmission de l’un et l’autre en même temps (transmissions alternées).
Phase 1 DTR passe à 0, LETTD indique qu'il est prêt et demande la connexion de ligne.
Phase 2 DSR passe à 0, l'ETCD en réponse indique qu'il est prêt, la ligne est connectée.
Phase 3: RTS passe à 0, l'ETTD indique qu'il veut émettre des données.
Phase 4: CTS passe à 0, l'ETCD indique qu'il est prêt à émettre des données sur la ligne.
Phase 5: émission de données.
Phase 6: RTS passe à 1, l'ETTD suspend l'émission (RTS ne peut repasser à 0 tant que CTS est à 0).
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Phase 7: CTS passe à 1, l'ETCD en réponse indique qu'il ne peut émettre de données.
Phases 8 à 10: l'émission est de nouveau validée, CTS peut éventuellement repasser à 1 pour demander
à l’ETTD une interruption du transfert des données pendant un laps de temps défini (problème de flux,
de synchronisation..
Phases 1l et 12 : l'émission est suspendue
Phase 13: DTR passe à 1, LETTD demande la déconnexion de la ligne.
Phase 14: DSR passe à 1, l'ETCD répond et la ligne est déconnectée.
La phase de connexion (fermeture des circuits 108.2 et 107) fait suite à une commande de l'ETTD ou, en mode
réponse automatique lorsque l'ETCD transmet sur le circuit 125 (signal indicateur d'appel RI), à un appel issu
de la ligne.
Liaison entre 2 systèmes
Les chronogrammes ci dessous décrivent les différentes phases lors du transfert de données en semi-duplex
entre deux systèmes avec ou sans réponse automatique.
Phase 1 : connexion de ligne sur les systèmes A et B, les signaux DTR et DSR peuvent être validés
suite à une procédure de réponse automatique transmise par le circuit 125 (RI).
Phase 2: validation de l'émission sur A (RTS=O et CTS=O), LETCD A émet une porteuse sur la ligne
(signal d'une fréquence de 1650 Hz pour un modem V21 par exemple).
Phase 3: détection de porteuse par l'ETCD B (DCD=O).
Phase 4: transmission de données.
Phase 5: arrêt de l'émission sur A (RTS=1 et CTS=1).
Phase 6: déconnexion de ligne sur A et B (DTR= 1 et DSR= 1).
Les différentes phases d'établissement
Les tests en bouclage.
En fait, on n'est pas sûr que les données arrivent toujours sur la station B car les ETCD peuvent être défaillants.
La norme V54 précise des tests de bouclage dont le principe est de boucler une liaison afin de tester une partie
de cette liaison.
L'information émise par l'ETTD passe par l'ETCD et revient sur la jonction puis sur l'ETTD.
On vérifie que les caractères reçus correspondent à ceux envoyés.
Suivant l'endroit du bouclage, on peut tester les différents éléments et ainsi détecter les pannes.
La norme définie 4 bouclages repérés par un numéro.
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Transmission de données : point à point
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1
3
ETTD A
2
4
LIGNE
ETCD
ETCD
ETTD B
4
3
2
1
Les bouclages 2, 3 et 4 peuvent être commandés sur l'ETCD (à l'aide de "switchs" par exemple). Certains
bouclages peuvent être télécommandés par les fils de la jonction V24. Cela permet un test de l'équipement
distant, on a :
circuit 141 (broche 18) pour bouclage 3 local
circuit 140 (broche 21) pour bouclage 2 distant
de plus le circuit 142 (indicateur d'essai) permet à l'ETCD de signaler à son ETTD qu'il est en test.
Brochages des connecteurs.
On dispose, pour une liaison série d’un connecteur 25 broches avec les signaux étudiés précédemment, mais
comme on utilise aujourd’hui ce type de liaison en mode simplifié, le connecteur 25 broches et remplacé par un
connecteur 9 broches bien moins encombrant.
N° de broche DB9
3
2
7
8
6
5
1
4
9
N° de broche DB25
2
3
4
5
6
7
8
20
22
Signal
TD
RD
RTS
CTS
DSR
Signal Ground
DCD
DTR
RI
Pour vérifier si il y a du courant dans la broche, on teste entre la masse et un des fils si :
0V s’affiche, on a une entrée
-12V s’affiche, on a une sortie
1
9
6
5
DB9 mâle
1
14
DB25 mâle
13
25
5
6
9
1
DB9 femelle
13
25
1
14
DB25 femelle
Les transmissions parallèles.
Dans ce type de liaison on utilise un nombre de fils égal à la taille du mot à transmettre; aussi cette liaison n'est
elle utilisé, en général, que pour des mots de 8 bits et sur des distances courtes.
En plus des fils d'échange de données, il sera nécessaire de disposer d'un certain nombre de fils de contrôle pour
permettre la synchronisation des échanges.
A l'heure actuelle, on utilise essentiellement deux types de liaisons parallèles:
La liaison aux normes CENTRONICS qui permet le dialogue d'une unité centrale avec une imprimante.
La liaison aux normes IEEE 488 (HPIB ou IEC 625) qui permet le dialogue dans un système
d'instrumentation (appareils de mesures).
La liaison CENTRONICS.
Cette liaison permet d'envoyer vers l'imprimante le code (en général ASCII) de ce que l'on désire imprimer.
Pour un tel échange, il est nécessaire de disposer de 10 fils (masse sous-entendue) et on distingue:
8 fils de données.
une ligne appelée STROBE, active à 0, qui permet à l'unité centrale d'indiquer à l'imprimante que la
donnée est présente sur les fils de données.
une ligne ACKNOWLEDGE, active à 0, qui permet à l'imprimante d'indiquer à l'unité centrale qu'elle a
reçu la donnée.
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Les lignes STROBE et ACKNOWLEDGE constituent le bus de
dialogue ou "handshake".
DONNEE
On donne le chronogramme d'un échange.
STROBE
Après s'être assurée que la ligne ACK est à l'état haut, l'unité
centrale positionne les données sur les fils de données.
ACKNOWLEDGE
Quand les données sont stables l'unité centrale active STB pendant
un temps défini (quelques us).
temps de réponse
Voyant STB à "0", l'imprimante saisit les données et en accuse réception en positionnant ACK à "0" pendant un
temps défini.
Remarques :
Le temps t indique la vitesse de l'imprimante. Cette interface est simple car l'échange de données est
unidirectionnel.
Pour les PC récent, le port // utilise des modes d’échanges bidirectionnels performants en plus de ce mode de
base.
La liaison IEEE 488 ou HPIB.
Ce standard de transmission permet de relier entre eux des appareils de mesures programmables et un
contrôleur de mesure.
Les appareils sont en fait connectés sur un bus unique de 16 fils, et ils doivent disposer d'une interface IEEE
488 (ou IEC 625 au connecteur près).
Structure des appareils disposant d’une interface IEEE488.
On trouve dans chacun des appareils reliés au bus une ou plusieurs des fonctions ci-dessous.
Un auditeur (listener) qui réceptionne les données. Chaque appareil ne possède qu'un auditeur mais il
peut y avoir plusieurs auditeurs actifs à la fois sur le bus.
Un orateur (talker) qui est activé pour émettre les données. Chaque appareil ne possède qu'un orateur et
il ne peut y avoir qu'un orateur actif à la fois sur le bus.
Un contrôleur (en principe un seul par système) qui permet l'adressage des instruments. Il dispose lui
aussi des fonctions auditeur et orateur. Il peut émettre des instructions spéciales et des signaux de
commande.
Les fils du bus : On distingue:
8 fils de données qui permettent de véhiculer des messages qui peuvent être :
des mesures
des instructions de programmation
des adresses
des instructions d'interfaçage
3 fils de commande pour le dialogue.
DAV (data valid) commandé par la source d'émission
NRFD (not ready for data) l'auditeur indique qu'il ne peut recevoir de données.
NDAC (not data accepted) qui permet à l'auditeur d'indiquer qu'il n'a pas encore pris la donnée.
5 fils de commande générale.
ATN (attention) qui permet au contrôleur d'avertir tous les appareils qu'il va diffuser un message
(adresse, commande,...)
REN (remote enable) qui avec ATN permet de commuter un appareil en mode commande à distance.
IFC (interface clear) qui permet au départ d'un échange de désactiver tous les appareils.
SRQ (service request) utilisé par le périphérique pour avertir le contrôleur.
EOI (end or identify) qui permet si:
ATN = 0 à l'orateur d'indiquer la fin d'un transfert
ATN = 1 au contrôleur d'obtenir une réponse.
On travaille en logique négative pour permettre une meilleure immunité au bruit (0 volts = vrai; 5 volts = faux).
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