Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL
DOSSIER DE PRESSE
ATI Industrie
16/05/2014
1
Face à leFFondrement du marché photovoltaïque wallon et son lot de Faillites
Une entreprise du plateau de Herve propose un service
innovant pour tous les détenteurs d’installations
photovoltaïques, notamment «orphelines»
Selon un responsable de la Cellule énergie renouvelable de la Confédération Construction Wallonne,
les faillites récentes de sociétés photovoltaïques laissent derrière elles entre 20 à 24.000 installations
orphelines, soit 20% du nombre total d’installations en région wallonne. Une bonne partie des détenteurs de
ces installations ignorent encore que leur installateur leur fera désormais défaut et que les garanties ne sont
plus d’application. Pour répondre à une demande qui devrait bientôt croître, une entreprise de Thimister-
Clermont, a développé un service innovant en collaboration avec, d’une part, ABB Group, l’équipementier
industriel helvético-suédois actif principalement dans les technologies de l’énergie et, d’autre part, l’assureur
Ethias. Sous réserve de conformité de l’installation aux standards du secteur, l’entreprise va proposer aux
« orphelins », comme à tous ceux qui le souhaitent, la couverture de l’installation par un contrat global
de support et de risques. Pour une redevance annuelle d’environ 200€, elle garantit un taux annuel de
disponibilité de l’installation à 95%.
Historique
Automation Technique Industrie (A.T.I.) est une
PME active dans les secteurs de l’automation,
l’informatique et l’électricité industrielle. Créée
en 1986 par Jean-Marie Ernst, elle est installée à
Thimister-Clermont. Elle ache une croissance
insolente en termes d’emplois créés – entre 1998 et
2013, elle passait de 8 à 56 personnes occupées - et de
chire d’aaires, passant de 800.000 € en 1998 à près
de 8 millions d’euros en 2011. Elle fournit à ses clients
issus de tissus industriels divers, des automatismes
complets, de la conception à la réalisation.
La société A.T.I. s’est rapidement déployée dans
divers secteurs et accompagne ses clients aux quatre
coins du monde : elle réalise des chantiers au Brésil,
en Corée, en Chine ou encore en Namibie. Elle a
notamment comme référence l’ESO, qui est le plus
grand télescope au monde situé en plein désert
chilien. Elle est aujourd’hui active également dans la gestion technique de bâtiments, le secteur du bois, le ramonage industriel,
le traitement des eaux, l’industrie chimique, l’industrie pharmaceutique, l’automatisation de ligne de production, l’industrie
lourde, l’équipement mobile, le câblage de Skids, la surveillance vidéo, l’énergie, les systèmes de convoyage, les réseaux
informatiques ou encore le spatial.
En 2008, quelques mois avant l’emballement des commandes en installations photovoltaïques et l’arrivée sur ce marché de
nombreuses entreprises de valeurs inégales, A.T.I. avait déjà compris l’intérêt de ce secteur émergent pour une entreprise active
dans le domaine de l’électricité. «Mais, raconte André Habran, responsable de la cellule Energies Renouvelableschez A.T.I., le
photovoltaïque avait du sens dans notre métier. On ne venait pas de nulle part. On était capable d’apporter une expérience dans un
domaine technologique que nous maitrisons bien. On na pas sauté sur une opportunité: le photovoltaïque était un complément
parmi de nombreuses autres activités.»
C’est sans doute ce qui explique qu’A.T.I. est toujours présent sur le marché du photovoltaïque en Belgique, à la diérence de
nombreux autres acteurs qui ont disparu après l’éclatement de la bulle en mars 2013.
Le marché du photovoltaïque en Wallonie (CWAPE)
Pour beaucoup, le développement de la lière photovoltaïque en Wallonie a débuté avec le lancement du plan Solwatt en 2008,
même si cette croissance s’était déjà amorcée un an plus tôt.
2
Lévolution du marché de 2008 à 2013
Voici le marché aujourd’hui
De Solwatt à Qualiwatt
Avec la n progressive de Solwatt, le régime transitoire et nalement le nouveau régime Qualiwatt entré en vigueur le 1er mars
2014, la demande en installation photovoltaïque n’a cessé de décroître, entrainant son lot de faillites en Wallonie et à Bruxelles.
Un secteur qui est aujourd’hui en attente d’un second soue.
Trois installateurs étaient déjà tombés en faillite à n 2012, pas moins de douze autres rien que pour 2013, et quatre encore
pour ce début d’année, dont le 20 mars, le euron du photovoltaïque, SunSwitch (Louvain-La-Neuve) qui faisait aveu de faillite.
Et c’est sans compter les installateurs toujours en sursis à l’heure actuelle.
Selon David Germani (Cellule énergie renouvelable de la Confédération Construction Wallonne), la faillite des sociétés
photovoltaïques laisse derrière elle entre 20 à 24.000 installations orphelines, soit 20% du nombre total d’installations en
région wallonne. Parallèlement, la récession du marché a également conduit un certain nombre d’entreprises générales de
construction, d’électricité ou encore de chauage à fermer leur département «photovoltaïque».
Au 28/02/2014 Wallonie
Puissance installée <= 10 kW 642.176 kW
Nombre d’installations de ≤ 10 kW 120.550
Puissance installée > 10 kW 44.204 kW
Nombre d’installations de > 10 kW 445
Puissance totale installée 686.380 kW
3
Trois groupes d’installations à risque
Selon André Habran, les détenteurs de ces installations dites
«à risque» se répartissent en trois groupes distincts.
Pour une minorité d’entre eux, l’installation na
malheureusement pas encore été placée ou mise en service.
Et certains ne disposent toujours pas du matériel pourtant
payé. Ceux-là savent qu’ils devront passer par les curateurs
pour tenter de limiter «la casse » et, selon les sommes déjà
dépensées, trouver un nouvel installateur qui acceptera des
conditions particulières d’exécution des travaux. Ce groupe
nest pas la cible de lentreprise de Thimister dans le cadre de
cette proposition de service. Toutefois, A.T.I. ne ferme pas la
porte à certains dossiers « récupérables », c’est-à-dire lorsque
le gros du matériel est disponible mais non encore installé.
Le second groupe comprend les détenteurs conscients d’une situation à risque, ayant déjà fait appel ou non à un installateur
actif ou à un électricien local, mais qui souhaitent une fois pour toute « dormir tranquilles » et savoir leur investissement à l’abri
de tout déboire ou autres futures interventions onéreuses.
Le troisième groupe inclut tous ceux qui ignorent qu’ils se trouvent dans une situation à risque, que la société qui les a installés
est tombée en faillite ou est sur le point de l’être, quils nont pas ou plus les prétendues garanties. Pour ceux-là, tant que tout
fonctionne, pas (encore) besoin de faire appel à leurs installateurs. Les plus attentifs constateront bien une baisse de régime,
souvent liée à la défectuosité de l’onduleur. Les autres le découvriront lorsquil sera trop tard, c’est-à-dire lorsque leur installation
ne sera plus couverte soit par une garantie légale, soit par une garantie commerciale, ou même par une prétendue extension
de garantie.
Baisse des revenus en cas d’arrêt d’une installation
Les équipes d’A.T.I. ont modélisé tous les principaux scénarios de manque à gagner et ils sont nombreux suivant les régimes
d’octroi des certicats verts :
• Prenons d’abord le cas d’une année d’arrêt d’une installation xe de 6,5 kWc1: elle présente une perte sèche
approximative de 4.850 euros2.
• Imaginons maintenant 30 jours d’arrêt de cette même installation xe de 6,5 kWc, en période d’été: cette fois, le manque
à gagner sera de l’ordre des 640 euros3 (une seule de ces journées d’arrêt pouvant dépasser les 32 euros de perte).
1 Kilowatt crête (kWc) = Puissance dans des conditions standards. La puissance crête d’un système photovoltaïque correspond à la puissance élec-
trique délivrée par ce même système dans des conditions standards d’ensoleillement (1000 W/m²), de température (25°C) et de standardisation du
spectre de la lumière (AM 1,5). Pour la Wallonie, la puissance crête correspond plus ou moins à la notion de puissance maximale. Ex: un module de
200 Wc est un module qui produira une puissance électrique de 200 W si on le place sous en ensoleillement de 1000 W/m².
2 Sous les trois conditions suivantes: l’installation est bien exposée, elle est sous le régime 60CV (10 ans) et l’arrêt survient à la 3e année.
3 Sous les trois conditions suivantes: l’installation est bien exposée, elle est sous le régime 60CV (10 ans) et l’arrêt survient à la 3e année.
Quatre garanties (source: Test-Achat)
Garantie de rendement de 25 ans: la plupart des fabricants garantissent un rendement minimal de 80 % après 25 années
de service. Il ne s’agit donc pas ici d’une garantie avec un éventuel remplacement du matériel en cas de panne, mais d’une
armation quant aux performances futures des panneaux.
Garantie légale sur les panneaux et/ou l’onduleur: en cas d’apparition de problèmes au niveau de l’installation dans les 2ans
suivant son montage, vous aurez en principe droit, grâce à la garantie légale, à la réparation ou au remplacement des panneaux
et/ou de l’onduleur sans frais. Si la panne est sérieuse et ne peut plus être réparée, une compensation pourra être accordée ou
le contrat pourra être dissous.
Garantie d’usine sur les panneaux et/ou l’onduleur: outre la garantie légale, un vendeur pourra également proposer une
garantie d’usine”, dite commerciale. Celle-ci sera souvent plus large que la garantie légale : les installateurs accordent ainsi le
plus souvent une garantie de 5 à 10 ans sur les panneaux et/ou l’onduleur.
Garantie sur le travail: certains installateurs accordent 10 ans sur la pose, ce qui est correct et représente un complément
important - et même indispensable selon nous - à la garantie d’usine (sur les panneaux et/ou l’onduleur). Cela peut en quelque
sorte être mis en parallèle à la responsabilité décennale dans la construction.
4
A.T.I. Premium Service en trois étapes
C’est pour répondre à cette demande naissante à fort potentiel qu’A.T.I. vient de proposer un service innovant. ATI Premium Service,
développé en collaboration avec l’assureur Ethias et l’équipementier ABB Group (un des leaders du marché avec ses onduleurs Aurora
Power-One), propose aux détenteurs d’installation photovoltaïque, de tout type et de toute taille, de prendre en charge leurs
installations déjà opérationnelles, sous réserve d’acceptation du dossier.
Ces propriétaires devront être particulièrement attentifs car l’entreprise de Thimister ne compte pas déployer de démarches
commerciales particulières. An de pouvoir proposer une redevance annuelle aussi basse que possible, A.T.I. nengagera pas de
commerciaux pour proposer ce nouveau système. Ce sont les propriétaires qui devront faire la démarche de s’encoder sur un site
web dédié à cet eet, www.soleilmax.com.
Le système fonctionne en trois étapes:
1. Le propriétaire de l’installation collationnera l’ensemble des
renseignements utiles et fournira toutes les instructions nécessaires.
Les demandeurs pourront également disposer d’une assistance
directe en ligne au travers du numéro vert : 0800 75 555. Une fois
les données encodées pour une unité de production, les valeurs
principales seront calculées, telles que :
• estimation de production pour chaque mois;
• estimation du revenu correspondant;
• redevance annuelle ou mensuelle indicative.
2. Dès que cette première étape est réalisée et que le futur client sest
engagé en envoyant sa demande à A.T.I. au travers du site web ou par
courriel, il sera contacté an de recevoir la visite d’un agent de l’entreprise.
Il s’agit cette fois de vérier si l’installation est conforme et de compléter le
dossier (schéma unilaire, dossier GRD, …). Trois cas de gure peuvent se
présenter:
• Linstallation est conforme;
• Linstallation nest pas conforme mais pourrait l’être moyennant une
remise en état, que le client accepte de faire réaliser à ses frais;
• Linstallation nest pas conforme et le client souhaite arrêter les frais.
3. Dans les deux premiers cas de gure, A.T.I. va proposer la couverture de l’installation par un contrat global de support et de risques,
comprenant une police d’assurance ETHIAS – Tous risques électroniques. Cette couverture comprend:
• La surveillance continue de l’installation et une intervention
rapide de dépannage an de garantir un taux annuel de
disponibilité de l’installation à 95 %;
• La couverture complète (même en cas de catastrophe naturelle)
de tous les éléments de l’installation, c’est-à-dire la structure, les
panneaux, l’onduleur, les optimiseurs, les compteurs et autres
éléments de supervision;
• La prise en charge des frais de pièces détachées, des frais de
main d’œuvre sur site, des frais de déplacement et des frais de
démarches administratives éventuelles sont également compris.
• La disponibilité rapide de matériel (onduleurs prioritairement)
pour une intervention dénitive ou provisoire limitant au
maximum toute perte de revenu.
Le tout, dans la plupart des cas, pour une redevance annuelle autour de 200€.
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !