Nina A.
Notions importantes des articles et du livre
Notions importantes des articles :
Education, Religion, Laïcité. Quels enjeux pour les politiques éducatives ? Quels enjeux pour
l'éducation comparée ?
Conclusion : plusieurs types de difficultés :
1.Cerner l'extension exacte du concept de laïcité et le distinguer clairement de celui de
sécularisation et de laïcisme.
Anglais :sécularization = en deçà de laïcité. Et secularism est au-delà.
Arabe : almania : très large (sécularité, laïcisme, laïcité). Dunyawiya aussi associé à ces
idées.
Espagnol : laicidad et laicismo sont + comparable à laïcisme qu'à laïcité.
2. dégager la signification du concept de laïcité de l'ensemble des connotations (Négatives).
Varie d'une langue à l'autre (fct de l'histoire et du rapport à la sécularisation).
Angleterre : pas de problème pour la sécularisation (respect des religions différentes)
mais « secularism » qui est plus proche de la laïcité fait l'objet de débats (N et P).
Ndls : idem belgique. Neutre ou positif.
Espagnol : plus négative (//catho)
Arabe : grandes difficultés de traduction (langue, religion, culture, connotations
négatives/confusions).
3. préciser les liens exacts entre les mouvements laïques et humaniste (liberté de
conscience...) mais dont les finalités sont +/- différentes.
Important de faire ce travail car, citoyenneté : principe de laïcité assez complexe et simple : pas
attitude hostile envers les religions, mais un idéal qui veut garantir la liberté de conscience et le
vivre-ensemble, par une attitude impartiale et équitable de l'Etat par rapport aux différentes
convictions philosophiques/religieuses.
La laïcité et la république.
Difficile compréhension à l'étranger de la conception française de la laïcité. Car différence entre
Rousseau et Locke. => Locke communautariste et Rousseau universaliste. => la conception de la
laïcité renvoie à la conception du vivre-ensemble (// compréhension particulière de l'Homme).
Ils sont d'accord pour favoriser l'état social sur l'état de nature mais ne s'entendent pas sur la
manière de définir et de décrire la société idéale. + différences dans leur conception de l'état de
nature.
Locke : état de nature a une double caractéristique.
l'homme à l'état de nature possède déjà la raison. (indépendamment de la société donc). =>
la différence avec l'état social tient dans le fait qu'il y a une absence de la possibilité d'appel
(pas appel à un tiers en cas de conflit => la force).
Passage à l'état social pour paix et sécurité.
Importance de l'individu dans la société.
Rousseau : état de nature plus négative.
que la force, pas de raison. => condamnation à cpmnt réducteurs. => passage à état social est
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plus important : gain.
Homme devient Homme que quand dans état social (moral,...)
Donc décentrement fondamental. => le centre de la vie en société n'est pas l'individu mais la
communauté, c'est elle qui décide du licite et de l'illicite.
Donc voter c'est pas donner son avis, c'est prendre ne considération l’intérêt général.
Holliste : tout est supérieur à la somme des parties.
Conclusion : pour Locke vie en société = vivre les uns à côté des autres. Pour Rousseau c'est vivre
les uns avec les autres.
Laïcité faible : affirme uniquement la neutralité de l'Etat. (ou même juste la neutralité
confessionnelle comme aux USA). => indépendance entre religion et Etat. (>< séparation
entre religion et Etat).
Laïcité forte : ajoute à la neutralité, l'intégration à grandeur supérieure. => neutralité = la
condition. => = Rousseau.
La Laïcité scolaire républicaine.
-> école = lieu où les enfants vont devenir des adultes-citoyens en dépassant le cadre de ses
origines. => école = rupture à l'environnement, le social et la famille (veut les neutraliser car
inégalités => ce qui égalise c'est la rationalité).
=> laïcité forte (// ne pas choquer, neutralité des programmes, sujets autonomes, acteurs
responsables/rationnels.) => réfléchir de manière générale.
La question des signes.
=> universaliste : interdiction limitée. Double limitation : temps (primaire et secondaire) et espace
(espace scolaire). => au nom de l'intégration (distance familles etc).
Donc, c'est pas combattre la religion, c'est à un autre niveau : régulation.
Opter pour une laïcité forte ou faible conduit à reconnaitre à la sphère politique une consistance,
une étendue plus ou moins grande. L'un des opposants les plus radicaux à l'égard de la modalité
républicaine est plus le libéralisme économique que les Eglises.
La peur-modernité, conflit Islam démocratie
Occident = lieu des ténèbres/de l'incompréhensible/effrayant.
Au sein de la communauté arabe, les maghrébins sont = ambigus/trop proche de l'occident
Etrange = spatial.
Au bout d'un moment, nouvelle idée => comprendre pour ne pas sombrer : ce n'est pas
l'étrange occident qui doit nous comprendre, c'est à nous de les comprendre. => quelle
force ? Pourquoi eux = faible ? LA DEMOCRATIE (respect droit individu) => demande de
démocratie => peur => tentatives de re-transférer l'ancienne peur de l'occident sur la
démocratie « maladie occidentale ». Rem : complexe.
Occident est différent car il exhibe la partie des arabes qu'ils tentent d'enfouir : la
responsabilité individuelle.
Occident effraye car oblige à exhumer les corps de tous les opposants.
Occident voit dans le monde arabe qu'une aube de fanatisme obscurantiste.
Mythe du Khalife avec son double rencontré sur un fleuve. => la chose la plus
incompréhensible, enfoui dans l'intimité profonde. => la démocratie est comme ce bateau :
oblige à faire face à l'impensable de la culture musulmane : la raison et l'opinion
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individuelle. => leur question fondamentale « obéir ou raisonner ? Croire ou penser ? ».
L'individu et sa liberté = souverain n'est pas une idée propre à l'occident => au cœur de la
tradition arabe mais enfouie car sang, etc. => fermeture des portes de l'ijtihad/de l'initiative
privée.
Puisque seule proximité ou l'éloignement du divin légitime l'autorité de l'imam, celui-ci n'en
possède guère si nous sommes aussi proche de Dieu que lui. => en insistant sur le privilège
qu'à l'être humain d'être une créature de Dieu, et donc capable de se diriger car doué de
raison et reflétant en tant que siège de l'intellect, puissance remarquable, la grandeur de le
celui)ci, Hallaj remettait l'autorité en question. => à quoi sert un qualie, un imam et leur
violence ?
Si connaissance de leur histoire (science etc) alors - de dépaysement par rapport à la
démocratie et à l'occident.
Les ddh n'effraient pas pour « la volonté des peuples = fondement de l'autorité » mais parce
que ça réveille le souvenir des Kharedjites/sectes terroristes et anarchiques.
Deux tendances dans l'Islam depuis toujours :
Falasifa : intellectuelle : réflexion par rapport aux fondements philosophiques du monde
et des êtres. (iran/inde)
Kawaridj : Contestation politique violente
Imam = homme qui conduit la communauté sur la bonne voie.
Pas fort par rapport à la politique (en théorie) => vulnérable, contestable => souvent
assassiné.
La vulnérabilité = essentiel dans l'imamat mais a disparu aujourd'hui. La promesse de « si je
dirige, je le ferai comme un imam » mobilise 15 siècles d'espoirs : communion avec les
besoins de la communauté, activement impliqué dans son bonheur juste que car fragile.
Disparu car, deux phénomènes :
amputation dans la mémoire musulmane de sa tradition rationaliste
effet des médias occidentaux.
=> télescopage => monstruosité : imam médiatique tout puissant, incontesté, incontestable.
Deux imams :
médiatique : fort
prophétique : faible
la télévision ne peut pas montrer la complexité, doit choisir un détail qui devient énorme.
Ex : on interview jamais l'opposant (=> vu comme invulnérable)
Imam et khalifes = « chef de la communauté musulmane » mais imam = spatial et khalife =
temporel. => khalife = un imam mais pas toujours l'inverse.
Islam = seule religion monothéiste dont l'exploration scientifique est systématiquement
découragée/interdite car un islam rationnellement analysé est difficile à mettre au service
des despotes.
Shari'a (utilisée par les politiques) : voie droite tracée par Dieu et qui assure sécurité et
prospérité à tous. >< occident.
Islam aujourd'hui vu comme fanatiques sans usage de la raison, obéissance passive. FAUX.
Dans la tradition « démocratie spontanée » « tradition frondeuse » pouvoir du peuple qui
passe par le geste de supprimer le chef, sans trop réfléchir sur un changement en profondeur.
Autre forme de contestation : la tradition rationaliste : réflexion sur la gestion politique avec
raison et opinion individuelle.
« ce trône sur lequel tu est assis, le dois-tu à l'accord unanime, au plein consentement des
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musulmans ou bien à la violence que tu as exercée sur eux, en usant de ta force et de ton
pouvoir ? » Il ne devait son trône ni au suffrage des musulmans, ni à la violence, mais
simplement au fait qu'il l'avait reçu d'un sultan qui avait ce trône avant lui. Mais nulle part
dans le coran il n'est mentionné de pouvoir héréditaire.
La tradition rationaliste
philosophes, but vie ? But raison ?
Plus de meurtre d'imam mais raison.
Chose la plus précieuse = la raison.
Peuple = actif
idée de base la même : imam = modeste, pas de despotisme. Mais différence dans la
manière.
Pas d'histoire comme avec Galilé dans l'islam.
Siècle de l'ouverture : tout le savoir humain (traductions sciences, philo,... + création)
Puis vinrent les traditionalistes
raisonner c'est affaiblir l'islam et servir l'ennemi.
Opinion individuelle/créativité/innovation = arrogance = faire le jeu de l'ennemi.
être musulman = croire et obéir. Religion = obéissance.
Amputation du patrimoine. => humanisme du Xxe interdit car étranger, obscurantiste =
idéal à défendre.
Texte référence islam = coran ; texte référence démocratie = charte nation unies.
Majorité des Etats musulmans ont signé cette charte. => régie par deux lois ><
NU : liberté de pensée
Shari'a : condamnation liberté de pensée.
Hagouza venu du nord et monstreux
La question de la démocratie en deux camps :
rencontrer Hagouza
peur tétanisante
Signature des droits de l'homme : majorité des états musulmans sortaient de la colonisation
=> voulaient faire bonne figure => signent.
Ils pouvaient :
voir ça comme un nouveau départ par rapport au pouvoir, expliquer au peuple la
démocratie.
Cacher ces lois.
// Tunisie : dire aux citoyens de devenir moderne et de renonce à la tradition mais refuse ce
qui est l'essence de la modernité : liberté de conscience/pensée/décision. => s'affichent
libérale/socialiste et créé le plus de confusions intellectuelles dans la population =>
opposition islamiste qui les tétanisent aujourd'hui.
Argument islamiste : si on sépare Islam et Etat, plus personne ne va croire en Allah, Mmd...
Les Etats musulmans vont user et abuser d'amendements et de réserves à la chartes et aux
conventions internationales pour rejeter tout interstice où le citoyen risquerait de respirer un
peu de liberté ou d'égalité. // les ex. => confusion, pas clair => violence
// télé : jamais exposition de la charte NU.
Attendre '80 pour voir des traductions des ddh, chartes, etc dans les rues.
Dire que l'intégrisme ne peut se détruire de l'intérieur c'est sous-entendre que la population
est passive et se disculper en tant qu'occidentaux.
Deux types d'intégrisme :
étatique : culture officielle, barrage à l'éducation démocratique.
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Réactif : opposition islamiste.
Moins confus parmi les musulmans sont ceux dont le chef d'état à gardé son titre
traditionnel. => « président de la république » ne fait pas partie du patrimoine.
Ce qui préside c'est le cerveau alors que les autres suivent bêtement. // Traduction : Raiss =
tête. => un arabe qui dit « président de la république » ne s'imagine pas une assemblée où un
raisse est assis en face de ceux qu'il est supposé écouter pour leur permettre de débattre.
Imagine un corps, et tente de se placer => impuissance.
Calendrier, temps universel :
Les musulmans sont des exilés du temps. Symbole : rétrécissement du champ régulé par leur
calendrier. Tout ce qui est important s'inscrit dans le temps occidental.
Si la guerre du Golf fut si psychologiquement traumatisante c'est parce qu'elle révéla que le
ciel et les autres astres sont au service de l'Amérique.
La maitrise du temps et l'ancrage de la vie dans la course des astres sont deux idées qui
traversent le Coran d'un bout à l'autre. Etre musulman c'est être maitre du temps et des
astres qu'Allah a créé pour permettre d'établir un calendrier. // Galilé.
Si l'Islam et son prophète sont si populaires au XXIe c'est parce qu'ils offrent des solutions
pour échapper au mépris des puissances internationales en s'appropriant le temps, l'arrimage
de leur vie.
Création calendrier: idée prophète. A un moment, quand ouverture au monde, la question de
quel calendrier utiliser se pose.
Temps universel obligatoire : existence que dans le territoire temporel occidental. => exil
temporel.
Rien n'illustre mieux la tragique déchéance des Arabes que cette montre Kaneer car elle
condense notre trouble identitaire : inscrire un calendrier sacré, cyclique par définition, sur
une puce, une rondelle de silicium, support technologique qui nie toute le vision sacrale du
cosmos et chante le triomphe de l'âge électronique où le profit est l'aboutissement. =>
homme scientifique qui n'a plus peur de la mort, enterré ses dieux, etc. >< Arabes.
Lutte classe au Maroc se manifeste aussi par le choix du calendrier. Pauvres : calendrier
musulmans. + lutte génération.
Calendrier ne rythme plus que le temps de la prière, mais elle n'avait de sens que quand le
fidèle suivait les astres.
// Drapeau Amstrong.
Laïcité et Islam. Des potentialités laïques de la culture arabo-musulmane aux illusions
identitaires. ( Attention beaucoup d'info reprises dans les slides donc pas remises ici).
Trois courants pédagogiques qui entretiennent trois formes différentes de rapport au savoir :
religieux traditionaliste, empirique, rationaliste.
A. Traditionaliste
apprentissage du Coran.
Langue arabe, grammaire, calcul et poésie dépendant de l'enseignement du coran =>
question de licite et de illicite.
=> science religieuse >< rationnelle.
=> cinq types de jugements ou qualifications du droit musulman :
obligations
recommandé
licite
blâmable
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