Le SGBD pour PC : ACCESS

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Le SGBD pour PC : ACCESS
Une base de données est une collection de données associées à un même sujet (par exemple, la
formation reçue pas chacun des étudiants de la Licence Professionnelle). La plus petite unité
d'information d'une base de données est appelée un champ : c'est une catégorie d'information
comme le nom de l'étudiant, son adresse électronique ou son profil de formation initiale. Une clé
primaire est un champ contenant une information unique à chaque enregistrement, comme le
numéro de la carte d'étudiant de l'étudiant. Un groupe de champs connexes, comme ceux
contenant toutes les informations relatives à un étudiant, est appelé un enregistrement. Une
collection d'enregistrements associés à un sujet donné, telle que l'ensemble des enregistrements
des employés, est appelée une table. Lorsqu'on ouvre un objet table, les champs et les
enregistrements des employés sont affichés sous forme de feuille de données.
Les tables sont les objets les plus importants d'une base de données Access, car elles contiennent
toutes les données. Une base de données Access peut également comprendre six autres types
d'objets pour accroître la facilité d'accès et la qualité des données. les types d'objet d'une base de
données Access sont les tables, les requêtes, les formulaires, les états, les pages, les macros et
les modules.
Les objets requête sont basés sur les tables ; les formulaires, les pages et les états peuvent être
basés sur une table ou sur une requête. Les données peuvent être saisies et modifiées au moyen de
quatre type d'objets : les tables, les requêtes, les formulaires et les pages (mais elles sont toujours
stockées dans les tables). Les objets macro et module sont employés pour augmenter la
productivité de la base de données et pour apporter des outils d'automatisation, tels que des
écrans et des boutons d'interface utilisateur graphique (GUI, pour Graphical User Interface)
masquant la complexité des objets sous-jacents. Tous les objets d'une base de données sont
enregistrés dans un seul fichier.
Une base de données Access est dite base de données relationnelle, ce qui signifie que plusieurs
tables peuvent partager des informations, ou être "reliées". L'avantage premier de cette
organisation relationnelle des données est de limiter la redondance des informations. La
possibilité de relier différentes tables de données augmente la précision, la rapidité et la souplesse
de la base de données relationnelle. La phase de conception d'une base de données relationnelle
est appelée normalisation : elle consiste à déterminer les champs, les tables et les relations
appropriées. Les relations peuvent être de trois types : un-à-un, un-à-plusieurs, ou plusieurs-àplusieurs.
Table
Contient toutes les données brutes de la base de données dans un format semblable
à une feuille de calcul ; peut être liée à une autre table au moyen d'un champ
commun afin de partager les informations et donc éviter la redondance des
données.
Requête
Fournit une vue des données sous forme de feuille de calcul, tout comme une table,
mais peut afficher un sous-ensemble de champs et/ou d'enregistrements pris dans
une ou plusieurs tables ; créée quand l'utilisateur veut "interroger" la base de
données.
Formulaire Propose un écran de saisie conviviale affichant les enregistrements un par un
État
Permet un impression des données de type professionnel, pouvant contenir en-tête
et pied de page, et effectuer des calculs sur des groupes d'enregistrements ; on peut
également créer des étiquettes de publipostage grâce aux objets état.
Bases de données
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Page
Macro
Module
et pied de page, et effectuer des calculs sur des groupes d'enregistrements ; on peut
également créer des étiquettes de publipostage grâce aux objets état.
Crée des pages Web sur la base des objets Access et procure des fonctions de
connectivité entre la page Web et la base de données Access
Enregistre une suite de touches ou de commandes, pour imprimer une série d'états
par exemple ou pour afficher une barre d'outils à l'ouverture d'un formulaire.
Contient du code Visual Basic qui étend les fonctions et processus automatisés
d'Access.
Tableau 1 : Rôles des objets Access
États
(ne permettent pas de saisir les données)
Formulaires
Pages
Requêtes
Tables
(stockent les données)
Macros
2 types d’objets
sont destinés à
automatiser la base
et à offrir des
possibilities de
programmation
Modules
5 types d’objets sont
employés pour saisir,
visualiser et imprimer
les données
1. Tables
ACCESS offre plusieurs moyens pour définir une table, chaque moyen donnant accès à la table
selon un mode d’affichage : le mode création, le mode édition, et un mode dirigé par un assistant
Microsoft (même genre d’assistant que l’assistant graphique de Excel).
Bases de données
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Dans le mode création
on définit explicitement les différentes colonnes de la table à
construire : le nom du champ, le type des données qui seront contenues dans ce champ (donc un
seul type identique pour toutes les données) et une description pour expliquer l’utilité de ce
champ.
Bases de données
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Pour chaque table, on définit un champ comme clé
, c’est-à-dire champ permettant de
désigner de façon non ambigue un enregistrement unique de la table.
Dans le mode d’édition
appelé « Feuille de données », la table est représentée comme avec
Excel, les colonnes portant les différents champs, et les lignes, les différents enregistrements. Le
type des données est estimé par le logiciel en fonction des valeurs entrées, et les noms des
champs sont modifiés par l’édition des entêtes des colonnes.
Le mode assisté
permet, en plus de guider dans les différents choix, d’accéder à l’import de
données à partir d’autres SGDB ou d’autres logiciels.
On commence par construire chacune des tables associée à chacune des entités du modèle
conceptuel.
2. Relations
Nous avons vu dans le chapitre précédent, que la « réalisation » des relations dans une base de
données relationnelles dépend du type de relation : (1-n), (n-m), et (1,1), en notation appelée
précédemment « américaine ». ACCESS offre un outil de représentation graphique et de
manipulation « directe » des relations.
Bases de données
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Les tables sont représentées schématiquement comme des cartes listant la liste de ses champs. Le
titre de la carte est le nom de la table. Les champs affichés en gras constituent des clés primaires
ou autres, clés doubles ou clés résultants de la migration lors d’une relation (1-n).
Les relations entre les tables sont représentées par des liens entre les cartes, ces liens portant à
chaque extrémité le caractère 1, le caractère ∞ ou aucune étiquette. On peut voir aussi différentes
formes pour les extrémités.
Bases de données
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Nous avons vu dans le cours sur les modèles conceptuels, qu’on peut avoir besoin de plusieurs
types de relations :
Type
Description
Exemple
un-à-un
Un enregistrement dans la
Dans une table mémorisant les informations
table X correspond au plus à sur des étudiants, chacun possède un
un enregistrement dans la
maximum d’enregistrements lui
table Y
correspondant dans une table représentant
les diplômes obtenus et leurs dates
d’obtention
Note : Ce type de relation peut sembler assez rarement nécessaire puisque les champs reliés de
cette façon peuvent être stockés dans une table unique. Cependant, elle peut s’avérer utile lorsque
par exemple la table Y n’a pas toujours un enregistrement pour chaque enregistement de la table
X, losrqu’une des tables est beaucoup plus « pauvre » que l’autre.
Type
Description
Exemple
un-à-plusieurs
Un seul enregistrement de la Un article peut être vendu plusieurs fois, un
table X correspond à
client peut faire plusieurs achats, un
plusieurs enregistrements de professeur peut donner plusieurs cours et un
la table Y
étudiant peut suivre plusieurs cours
Note : c’est le type de relation le plus courrant. On dit que X est la table père et que Y est la
table fils. La clé primaire est toujours du côté « un » dans une relation « un-à-plusieurs ». La clé
primaire contient un identifiant unique propre à chaque enregistement : la valeur de cette
identifiant suffit à désigner un et un seul enregistement. Un champ de correspondance, souvent
appelé clé externe, doit être ajouté dans la table fils (située du côté « plusieurs »), pour assurer
la liaison avec la clé primaire de la table père (du côté « un »). Par soucis de clareté, il est
conseillé d’utiliser le même nom pour la clé externe que celui de la clé primaire dans les deux
tables reliées.
Remarque : Dans le cas particulier où le nombre de valeurs maximal de la relation est toujours
exactement le même, il peut être préférable d’utiliser plusieurs attributs aux enregistrements de la
table X, par exemple avec un type booléen pour dire que tel et tel enregistrment est concerné par
le facteur porté par l’attribut. Exemple avec le cas d’enseignements prévus pour plusieurs profils
d’étudiants : on peut rajouter un attribut par profil dans la table de description des enseignements
pour mémoriser que tel enseignement est prévu pour 1 à plusieurs profils.
Type
Description
Exemple
plusieurs-à-plusieurs Un enregistrement de la table Un employé peut travaillé dans plusieurs
X est relié à plusieurs
services de l’entreprise, et chaque service
enregistrements de la table
fait appel à plusieurs employés pour
Y, et un enregistrement de la répondre à la réalisation des ses tâches. Une
table Y est relié à plusieurs
table de jonction sert à mémoriser quel
enregistrements de la table X employé travaille dans quels services et quel
service est composé de quels employés
Note : Il est impossible de créer directement des relations « plusieurs-à-plusieurs » dans Access.
Pour cela, une troisième table, appelée table de jonction, doit être placée entre les deux tables
originales. La table de jonction contient des clés externes reliées aux clés primaires des deux
Bases de données
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autres tables, et elle se relie donc aux autres par 2 relations « un-à-plusieurs » séparées. La table
de jonction est situés du côté « plusieurs ».
Remarque : L’intégrité référentielle peut être établie entre deux tables dans la fenêtre Relations.
Elle assure qu’il n’y aura pas d’enregistement « orphelin » dans la base de données. Un
enrgistrement orphelin apparaît lorsqu’une donnée contenue dans le champ d’une table
« plusieurs » ne possède aucun équivalent dans le champ de liaison de la table « un ». L’intégrité
référentielle empêche aussi qu’un utilisateur de la base de donnée, d’effacer le dernier
enregistrement utilisé de la table « plusieurs » dans une relation avec une table « un » : tout
enregistrement de la table « un » doit être utilisé au moins une fois.
Nom
Prénom N° auteur
Nicouette Sandra
1
Moitout Eddy
2
Si on suprrime cet
enregistrement, on
supprime aussi cette
relation, et on perd
l’intégrité
N° auteur
1
1
2
N° album
1
2
2
Un menu contextuel qui apparaît lorsque l’on clique avec la souris droite et que le curseur survole
une relation, permet de modifier la relation survolée ou de l’éliminer.
Le type de relation n’est pas toujours modifiable : il dépend de la manière dont les clés ont été
définies. Concrètement, on clique glisse l'Identifiant P de la table père (clef
primaire) vers l'Identifiant P de la table fils (clef externe).
Comme nous l’avons vu précédemment, pour réaliser les relations de type (n-m) il est nécessaire
de construire des tables de correspondance.
Une fois ces tables construites, elles doivent être remplies « à la main ». ACCESS permet
d’associer des listes de choix aux deux champs d’une table de correspondance. Le remplissage
Bases de données
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sera plus facile puisqu’il consistera à sélectionner dans chaque ligne de la table, les deux valeurs
que la ligne met en correspondance.
3. Formulaires
Nous avons vu dans le chapitre précédent, que pour structurer des bases de données
relationnelles, on utilisait des tables.
Un système de gestion de base de données tel qu’Access permet de mettre à jour les informations
contenues dans ces tables et offre la possibilité de définir des listes de choix pour faciliter la
saisie, qui peuvent suffire pour gérer une base de données utilisant un petit nombre de tables.
Cependant, lorsque la base devient plus complexe dans son organisation, avec un grand nombre
de tables et de relations, il devient difficile de se souvenir quelle table contient quelles
informations. De plus, si la base doit être utilisée par des personnes non expertes dans le
maniement des tables, il devient indispensable d’introduire de nouveaux objets Access pour
faciliter la manipulation de la base. Ces objets sont les formulaires.
Les formulaires sont des fenêtres permettant de proposer une interface simple et conviviale entre
l’utilisateur final et le contenu des tables. Chaque formulaire est construit sur mesure pour
consulter et/ou modifier les informations d’une ou plusieurs tables.
Ainsi, un formulaire de consultation des commandes comme celui ci-dessous permet une
consultation agréable et complète des commandes.
Ce formulaire puise ses informations dans plusieurs tables (« Clients », « Commandes »,
« Produits »…). De plus, le montant total de la commande est automatiquement calculé. Ce n’est
pas un champ d’une table.
Il est important de noter que toutes les informations saisies ou modifiées dans un formulaire sont
directement modifiées dans les tables concernées. Un formulaire n’est rien d’autre qu’une vue
particulière d’une ou plusieurs tables.
Bases de données
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Remarque : si un formulaire ne contient pas des champs d’une table et que l’on ajoute un
enregistrement, les champs non présents ne seront pas remplis (ils seront mis à « Null »). Si ces
champs ne sont pas remplis automatiquement lors d’un calcul par exemple, le seul moyen de les
mettre à jour est d’aller directement modifier le contenu de la table.
Pour définir un formulaire, on peut se laisser guider par l’assistant formulaire, ce qui est la
méthode la plus rapide pour démarrer, mais il existe aussi un mode Création qui permet d’ajuster
plus finement le « comportement interactif » du formulaire (modification de « contrôles »..).
Les formulaires sont composés d’un ensemble de « contrôles » tels que du texte, des cases à
cocher, des listes déroulantes, des boutons, des traits, des rectangles de couleur… Certains de ces
contrôles servent uniquement de décoration, ils n’ont aucun effet sur le contenu des tables, on
parle de « contrôles indépendants ». c’est le cas des traits, des rectangles… D’autres contrôles
permettent d’afficher et de modifier le contenu d’un champ d’une table, ce sont les « contrôles
dépendants ». On trouve dans cette catégorie les cases à cocher, les listes déroulantes… Enfin, il
existe des « contrôles calculés » affichant les données résultant d’opérations arithmétiques. Par
exemple, un contrôle peut afficher un prix TTC alors que le prix dans la table est HT.
En mode création, l’affichage dans la barre des outils, des outils associé au mode Formulaire, une
boîte à outil met à disposition les principaux contrôles. Plusieurs contrôles ont changé de nom
dans la version ACCESS 2002 : « Sélectionner les objets » (étant appelé « Sélection d’objets »),
« Etiquette » (« Intitulé »), « Case d’option » (« Bouton d’option »), « Zone de liste déroulante »
(« Zone de liste modifiable »), « Assistant de Contrôle » (« Assistants de contrôle »).
a) Rôles des principaux contrôles
Un contrôle « Etiquette » est un contrôle indépendant, qui sert à afficher du texte comme
l’intitulé d’une table, le titre d’un formulaire, une remarque sur la manière de saisir les données,
etc.
Un contrôle « Zone de texte » peut être dépendant ou calculé. Il affiche le contenu d’un champ
d’une table ou le résultat d’une opération. En réalité, lorsque l’on crée un contrôle « Zone de
texte », ACCESS ajoute systématiquement un contrôle « Etiquette ».Lorsqu’un contrôle « Zone
de texte » est lié à un champ d’une table, il permet de mettre à jour ce champ. Pour lier le
contrôle et le champ. cela, il suffit de définir la « Source du contrôle », depuis le mode Création.
Le nom du champ avec lequel est lié un contrôle, est alors inscrit dans ce contrôle.
Les trois contrôles « Boutons bascule », « Case d’option », « Case à cocher » sont des contrôles
dépendants . Ils servent à afficher et modifier des données dont les valeurs peuvent être inclusives
ou exclusives, , comme le genre pour une entité représentant individu., ou du type « oui/non ».
Un contrôle « Groupe d’options » est un contrôle dépendant. Il permet de grouper des contrôles
des trois genres précédents : « Boutons bascule », « Case d’option », « Case à cocher », et donc
d’afficher ou de mettre à jour un champ ne pouvant contenir qu’un nombre fini de valeurs.
Les deux types de contrôles « Zone de liste », « Zone de liste déroulante » ressemblent beaucoup
à ceux utilisés par l’assistant « Liste de choix » dans les tables. Ils permettent de choisir dans une
liste au lieu de saisir une valeur.
Les contrôles « Boutons de commande » servent à exécuter diverses actions prédéfinies comme
ouvrir un nouveau formulaire, exécuter une requête, lancer une impression… Les boutons sont
souvent utilisés pour ouvrir des formulaires lorsque l’on construit des Menus.
Bases de données
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Le contrôle « Sous-formulaire » permet d’insérer un formulaire dans un autre formulaire. La
plupart du temps, il est généré automatiquement par l’Assistant formulaire. Il est très rare que
l’on ait besoin d’en construire un. Par contre, il est fréquent de modifier son aspect.
Les contrôles « Trait » et « Rectangle » permettent de tracer des traits ou des rectangles sur les
formulaires pour encadrer ou souligner. Ils ne sont là que pour l’esthétique.
b) Manipulations communes aux contrôles
Pour créer un contrôle, on choisit d’abord dans la boîte à outils de formulaire le contrôle que l’on
veut ajouter dans le formulaire, en se basant sur sa représentation iconique ou sur le retour
d’information textuel qui apparaît sous le curseur lorsqu’on le laisse une seconde sans bouger au
dessus de l’icône d’un outil de création de contrôle. Ensuite, on place le curseur dans le
formulaire pour définir la zone occupée par le contrôle. Pour détruire le contrôle, il suffit de le
sélectionner et d’utiliser la touche de suppression.
Tous les contrôles disposent d’un menu contextuel (bouton de droite de la souris). Ce menu
permet de modifier l’aspect (couleur, choix de police, effets, etc) ou le comportement (format
d’affichage, masque de saisie, etc) du contrôle. L’option Propriété du menu contextuel permet
l’affichage et la modification de toutes les caractéristiques du contrôle.
c) Filtrer des enregistrements dans un formulaire
ACCESS propose des fonctions de filtre très puissantes et facile d’accès dans les formulaires. Un
filtre pourrait servir par exemple à rechercher tous les Albums dont le support est sous la forme
d’un CD et à les consulter dans le formulaire « Albums ».
Ils sont donc accessibles depuis un objet « Formulaire ». Leur usage se décompose en deux
étapes :
• la première pour définir les critère de filtre, simplement en désignant le champs par les
contrôles qui leurs sont associés dans une vue squelettique du formulaire,
• la deuxième consiste à appliquer le filtre, ce qui donne accès aux seules données
concernées données à travers le formulaire
Pour supprimer un filtre, il suffit de demander à afficher tous les enregistrements.
La fonctionnalité « Filtrer par formulaire » est très pratique lorsqu’on cherche un enregistrement.
En effet, il suffit de cliquer sur un champ pour qu’ACCESS propose l’ensemble des valeurs
possibles.
Il est de plus possible d’utiliser des caractères génériques pour les filtres.
d) Formulaires et SQL
Pour comprendre ce qu’ACCESS fait, on peut consulter les propriétés des zone de contrôles. Il
suffit d’ouvrir le menu contextuel au-dessus d’une des listes déroulantes, dans le mode Création
ou dans le mode Formulaire (actif), et d’y choisir l’item « Propriétés ».
L’attribut « Contenu » contient une requête SQL.
Dans un formulaire offrant listes déroulantes dont les valeurs sont issues des tables « Auteur » et
« Album » vues précédemment, la requête est de la forme :
SELECT Auteurs.[N°Auteur], Auteurs.Nom, Auteurs.Prénom FROM Auteurs;
En fait, les manipulations de l’interface ACCESS permettent de définir des requêtes SQL en
s’appuyant sur des outils graphiques. Le prix à payer en contrepartie du guidage interactif, et la
rigidité : en dehors des outils graphiques prévus, il est très laborieux d’utiliser directement le
Bases de données
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langage SQL. D’après Jean-Luc Hainaut, dans le livre « Bases de données et modèles de calcul »,
l’utilisateur doit « faire preuve d’un acharnement digne d’un cochon truffier ».
4. Les requêtes
L’interface d’ACCESS permet de construire par l’objet « requête » des requêtes SQL. Mais
toutes les possibilités du langage SQL ne sont pas « transcriptibles » en suites d’actions dans
l’interface.
Le langage SQL permet de décrire des ensembles de données en n’en définissant que les
propriétés, c’est-à-dire sans faire référence aux techniques d’accès qui seront utilisées pour
atteindre les données dans la base. Cette désignation d’ensembles de données prend la forme de
requêtes SQL. Le résultat d’une requête se présente sous la forme d’une table, éventuellement
d’une seule ligne et/ou d’une seule colonne. Les données de cette table sont généralement
extraites de la base de données. Cette table est alors soit un sous-ensemble (certaines colonnes,
certaines lignes) d’une table existante,soit une table construite à partir d’extraits de plusieurs
tables, mises en correspondance sur la base de valeurs communes dans certaines colonnes
(jointures). Les données de cette table peuvent également être déduite ou calculées : totaux,
comptage, moyennes, etc.
Les requêtes d’ACCESS fonctionnent comme des filtres : elles permettent la sélection d’un
ensemble d’enregistrements répondant à un ou plusieurs critères. Cette sélection d’enregistrement
peut être simplement affichée, servir de source pour d’autres requêtes ou permettre la création ou
la modification de tables. A la différence des filtres, une requête peut travailler simultanément sur
plusieurs tables.
Le résultat d’une requête peut être utilisé comme s’il s’agissait d’une table pour concevoir un
formulaire. On peut, par exemple, chercher tous les titres de genre « Celtique » dans notre base
de données « Albums ». Le plus simple est de faire une requête pour obtenir cette liste, puis de
construire un formulaire ayant pour source cette requête, pour proposer une présentation moins
austère.
ACCESS propose deux méthode pour construire des requêtes : le « Mode Création » (comme
dans l’illustration ci-dessous) ou l’ « Assistant ».
Bases de données
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a) Les types de requête
Il existe plusieurs types de requêtes :
La requête « sélection », qui permet de sélectionner un ensemble d’enregistrements. Cette
sélection est soit affichée sous la forme d’une feuille de données, soit utilisée comme source d’un
formulaire, d’un état ou d’une autre requête. Le résultat d’une requête « sélection » est un
ensemble d’enregistrements. En fait, c’est une vue restreinte de la table ou des tables mises en jeu
dans la requête.
La requête d’« analyse croisée », qui propose d’analyser des données contenues dans la base
grâce à des tableaux Excel.
La requête de « création de table » qui permet de créer de nouvelles tables avec le résultat d’une
requête de sélection. Dans la table de données « Albums », nous pouvons par exemple, créer une
nouvelle table contenant uniquement les albums dont nous avons un support CD.
La requête « mise à jour » qui permet (comme son nom l’indique) de mettre à jour les
enregistrements d’une ou plusieurs tables en fonction des critères sélectionnés. Il est ainsi
possible de convertir automatiquement des francs en euros.
La requête « ajout » qui permet d’ajouter automatiquement des enregistrements d’une table A
vérifiant certains critères dans une table B. Pour que l’ajout puisse se faire, il faut que les champs
utilisés existent aussi bien dans la table A que dans la table B. Si des champs de la table B ne font
pas partie de la requête, ceux-ci prendront la valeur NULL
La requête « suppression » qui permet de supprimer un ensemble d’enregistrements respectant
certains critères. On peut ainsi supprimer d’une base tous les clients n’ayant pas fait de
commandes depuis plus de 12 mois.
Attention : comme pour les formulaires, toute modification du contenu du résultat d’une requête
sélection est immédiatement répercutée dans les tables.
Tous les types de requête sont accessibles via le menu « Requête » de la barre de menu principal.
Il existe aussi des requêtes spécifique « SQL » et « Paramètres » qui permettent d’effectuer des
opérations directement en SQL.
Bases de données
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b) Manipulation de la fenêtre de requête
La première étape est « Créer une nouvelle requête en mode création ».
Une requête peut utiliser une ou plusieurs tables. Lors de la création d’une nouvelle requête,
ACCESS propose la liste des tables existantes. On peut sélectionner plusieurs tables en une seule
manipulation.
Important : Il faut ajouter toutes les tables mises en jeu dans la requête, même les tables
intermédiaires lorsque l’on utilise des champs de deux tables distinctes en relation (n-m). Sans
cela, le résultat de la requête risque d’être erroné.
Il est possible d’ajouter des tables quand on s’aperçoit, en cours de définition, qu’il en manque
(menu contextuel, item « Afficher la table », dans les versions antérieures à ACCESS 2002, ce
menu s’appelait « Ajouter une table »).
Une fois les tables sélectionnées, il faut choisir les champs intervenants dans la requête. Il existe
trois solutions pour cela :
• double-cliquer sur le champ désiré
• déplacer le champ de la table vers la partie basse de la fenêtre
• choisir la table et le champ dans les menus déroulants en bas de la fenêtre.
Pour trier le résultat de la requête, il suffit ensuite de spécifier l’ordre du tri dans la colonne du
champ désiré, comme pour les fonctions de tri de Excel à partir des entêtes des colonnes dans une
feuille de calcul. Les tris sont toujours affichés en commençant par le champ situé le plus à
gauche dans la fenêtre.
Il est souvent utile de ne pas afficher tous les champs qui sont intervenu dans la requête. Pour
cela, il suffit de désactiver l’affichage du champ.
c) Critères de sélection
Il existe un vaste choix de critères basés sur des opérations ou des fonctions.
On peut utiliser les opérateurs classiques :
=, <> (pour différent), <, >, <=, >=,
des opérateurs « étendus » à partir de ces opérateurs classiques :
« Entre » ex : Entre « A » et « D », Entre 10 et 20
« Dans » ex : Dans (« Celtic » ; « Rock »)
« Est »
ex : Est NULL, Est Pas NULL
« Comme »ex :Comme « Pop* »
l’opérateurs de négation qui permet la négation d’un opérateur :
« Pas »
ex : Pas Entre « A » et « D Pour obtenir l’ensemble des fonctions disponibles, le mieux est de regarder dans l’aide en ligne
d’ACCESS en recherchant la section « Exemples d’expressions ». Les fonctions disponibles pour
les requêtes sont les mêmes que celles utilisées dans les contrôles des formulaires.
Pour utiliser plusieurs critères dans une même requête, on peut les combiner par conjonction
(« ET ») ou disjonction (« OU ») , le ou étant exclusif (à l’anglaise).
On peut effectuer directement un certain nombre d’opérations dans une requête. Pour cela, il faut
faire apparaître un ligne intitulée « Opérations » dans la fenêtre de requête (bouton « sigma » ou
menu « Affichage » item « Totaux » ou « Opération » dans ACCESS 2000).
Bases de données
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On peut alors les combiner à l’aide d’opérateurs spécifiques :
« Regroupement» fonction tuilsée pour calculer des totaux à partir des opérations :
« SOMME », « NB », « MOYENNE » ou « VAR »
« Moyenne»
moyenne des valeurs dans un champ
« Min », « Max » valeur la plus petite (grande resp.) dans un champ
« Compte »
nombre de valeurs dans un champ, sans compter les NULL
(champs vides)
« EcartType »
Ecart type des valeurs dans un champ
« Var »
variance
« Premier »
premier enregistrement résultant de la requête
« Dernier»
dernier enregistrement résultant de la requête
« Expression »
crée un champ calculé incluant une fonction de regroupement
dans son expression
« Où »
spécifie les critères d’un champ en vue d’un regroupement.
Bases de données
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La requête paramétrée permet de construire une requête sans connaître la valeur des critères. Ces
valeurs seront demandées au moment de l’exécution de la requête. Pour cela, dans la ligne
« Afficher » correspondant au champ dont on ne connaît pas la valeur, on donne à la place du
critère une expression sous forme textuelle entre crochets les « [« et « ] ».
Comment ça marche ?
Bases de données
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Par exemple, un critère entré sous la forme : « =[Entrer le genre de l’album] » provoquera
l’ouverture d’une boîte de dialogue dont l’intitulé est « Entrer la valeur du paramètre », avec
comme texte affiché dans son contenu le texte tapé entre les crochets, une zone de saisie de
donnée (on dit aussi de champ) et deux boutons (« OK » et « Annuler »). S’il n’existe pas de
champ nommé « Entrer le genre de l’album », ACCESS DEMANDE UNE VALEUR. Une fois
une valeur saisie et validée par un clic sur le bouton « OK », toutes les occurrences de ce champ
inconnu sont remplies par la valeur saisie et la requête se termine.
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L’aide en ligne ouverte sur « Créer un champ en effectuant des calculs personnalisés ou utilisant
les valeurs des champs dans une requête » fournit plusieurs exemples de champs calculés.
5. Les états
Les états permettent de définir des documents en vue de leur impression. Leur construction est
semblable à celle des formulaires.
Comme pour les autres objets (tables, formulaires, requêtes…), il existe plusieurs façons de créer
un état . Le bouton « Nouveau » de la fenêtre principale d’ACCESS offre plusieurs approches :
Mode Création : la construction de l’état se fait entièrement à la main, cette méthode est peu
utilisée.
Assistant État : comme pour les formulaires, l’Assistant nous aide à construire un état. Le plus
souvent, on utilise cette méthode, puis on effectue des retouches.
Etat instantané : Colonnes : ACCESS construit un état où les données sont organisées en
colonnes.
Etat instantané : Tableau: ACCESS construit un état où les données sont organisées en lignes.
Assistant Graphique : cet Assistant permet la construction de graphiques
Assistant Etiquette: cet Assistant permet l’impression d’étiquettes
On construit généralement plusieurs formes d’états :
les uns finalisés par une visualisation sur écran, les autres en vue d’une impression papier,
les uns encore pour une vue complète sur des individus, proche d’une fiche, les autres pour une
vue synthétique d’un ensemble de données.
Bases de données
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6. Les pages
7. Exemple de base de données : « Le comptoir »
L’exemple « Le comptoir » est fourni avec le logiciel Microsoft ACCESS, dans le dossier
« Sample ».
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II. Bibliographie
Des bases de données à l’Internet, Philippe Mathieu, Ed. Vuibert informatique, Paris, 2000, ISBN
2-7117-8669-2
Access 2002 Gérer ses bases de données, Jean-Marc Hasenfratz, Ed. PUG (Presses Universitaires
de Grenoble), Collect. Gestion en Plus, ISBN 2 7061 1102 X
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