Guide pédagogique Le monde de l'invisible 5 Parc du Futuroscope – CANOPÉ Poitiers
7 – Dans le cas d’une onde progressive sinusoïdale, la célérité v de l’onde est liée à la longueur d’onde λ et à
la période temporelle T (ou à la fréquence f) de l’onde. Écris la relation existant entre v, λ et T puis entre v, λ
et f. On rappelle que la fréquence (mesurée en hertz Hz) est f = 1/T. Indique les unités légales de chacune des
grandeurs.
8 – Comment détecter la présence d’exoplanètes, trop éloignées de nous pour les observer avec nos
instruments ?
La méthode de la vitesse radiale s’appuie sur les perturbations qu’une planète provoque sur le mouvement
de son étoile. En effet, tout comme l’étoile exerce une force d’attraction gravitationnelle sur la planète, cette
dernière produit une force égale et opposée sur l’étoile. Bien évidemment, l’étoile est beaucoup plus
massive que la planète et l’effet de cette force réciproque est donc extrêmement faible.
Les variations de position de l’étoile sous l’effet de cette
perturbation planétaire sont très faibles et trop difficiles à
détecter à l’heure actuelle. La méthode de la vitesse
radiale cherche donc à mesurer de petits changements de
vitesse plutôt que de position de l’étoile.
Un moyen très efficace pour cela est d’utiliser
l’effet Doppler. En effet, les variations de vitesse de l’étoile
le long de notre ligne de visée se traduisent, grâce à l’effet
Doppler, par de légers déplacements en longueur d’onde
du spectre apparent de l’étoile. Il suffit donc en théorie
d’identifier certaines raies de ce spectre et d’observer les
faibles changements de leur longueur d’onde avec le temps
pour en déduire la présence d’une perturbation gravitationnelle par un autre corps. Evidemment ces
fluctuations sont toujours très faibles et ne sont généralement détectables que lorsque la planète produit
d’importantes perturbations gravitationnelles. Ceci limite la méthode de la vitesse radiale aux
planètes massives de type géante gazeuse et uniquement si ces planètes sont plus proches de leur étoile que
Mercure de notre Soleil. Lorsque ces conditions sont réunies, des observations spectroscopiques très
précises peuvent révéler la planète et fournir approximativement sa masse et des informations sur son
orbite.
En regardant le schéma ci-contre, indique pour chacune
des situations vers quelle couleur de lumière « visible »
se décale une raie d’absorption (noir) lorsque l’étoile se
déplace :
- - « Vers la gauche » du fait de la position d’une
exoplanète :
- - « Vers la droite » du fait d’une autre position de la
même exoplanète autour de cette étoile :
-
9 –
Comment montrer que le Soleil tourne sur lui-même ? Les raies spectrales nous permettent d’obtenir des
informations sur la composition du milieu traversé par le rayonnement. Ainsi, le spectre de la lumière solaire
met en évidence deux raies d’absorption appelées « doublet du sodium » dues à la présence de l’élément