Données actuelles sur le PRP (Plasma enrichi en plaquette) voir site

Données actuelles sur le PRP (Plasma enrichi en plaquette) voir site de la
Ligue
a) Introduction :
- Plasma enrichi en plaquette : produit sanguin autologue.
- Cette prescription est encadrée par la loi bioéthique du 8 juin 2004 qui nécessite
l’autorisation du patient consentement écrit.
- Réglementation à AFLD
Accord sur les tendons en 2003.
Accord sur les lésions musculaires en 2011.
Cette technique est non dopante, sera t-elle mise sur la liste de l’AFLD plus tard ?
- Pour effectuer ces injections il faut des compétences obligatoires.
Faire un prélèvement sanguin.
Effectuer la modification du produit en conservant la chaine du froid par l’intermédiaire
d’une centrifugeuse.
Accord du patient.
Traçabilité de la centrifugeuse en Norme CE et du matériel à usage unique nécessaire au
prélèvement et à l’injection.
b) Base Biologique :
Plasma enrichi en plaquette
Alpha Granules : 30 protéines qui contient des facteurs de croissance GF.
Rôle dans la cicatrisation : accélération.
TGF : freine la cicatrisation si elle n’est pas plus nécessaire.
c) Réalisation pratique :
Par une micro centrifugeuse.
Prise de sang de 10 à 60 ml de sang.
La centrifugeuse sépare le Sérum en haut.
le Plasma riche en plaquette et facteur de croissance : au centre
les éléments lourds du sang : globule rouge, leucocyte….en bas.
Nécessite une anticoagulation des produits sanguins.
Injection : sans contrôle échographique pour les lésions superficielles.
avec contrôle échographique pour les lésions profondes.
d) Résultats :
- Ceux-ci sont de plus en plus utilisé au cours de la chirurgie sans explication particulière :
prothèse du genou, LCAE (opération ligament croisé entéro externe).
Les indications sont de plus en plus précises.
- Les études In Vitro sur rat ont montré leur efficacité.
- Les études In Vivo sur l’humain sont peu nombreuses avec les effectifs insuffisants ce qui
limite le niveau de preuve d’efficacité du PRP versus placebo.
1 Lésions musculaires : (étude wight carpenter, cugat, sanchez : 10 à 20 cas).
Le PRP diviserait par 2 le temps de cicatrisation.
Niveau Méthodologique très faible, faible niveau de preuve.
2 EPICONDYLITE : étude sur 50 cas
Haut-Niveau de preuve.
Etude, PRP versus corticoïde : meilleur résultats et durée de guérison plus longue.
3 tendinopathie patellaire (rotulienne) : 8 athlètes
Score visa S passe de 39 à 75.
Amélioration dans 90% des cas pour les athlètes de Haut-Niveau impression d’amélioration.
- Symposium de Grenoble
57% de bon résultat
21% de moyen
22% de mauvais
40% d’échec
étude faite : PRP seul sans groupe control.
4 Tendinite d’Achille : calcanéum, maladie de Haglund
- Sur 54 patients randomis.
- Pas de différence entre les 2 groupes.
- Amélioration après injection de PRP ou Sérum physiologique associé à une kinésithérapie
contractions excentriques.
- Symposium de Grenoble
Bon résultat : 68%
Moyen résultat : 6%
Mauvais résultat : 26%
32 échecs
Il faut aller plus loin dans la preuve scientifique.
5 ARTHROSE :
Alternative injection de corticoïdes : ALTIM
Viscosupplémentation à l’acide Hyaluronique.
1 injection (par semaine pendant 3 semaines).
1 injection triple.
PRP
Le PRP améliorerait pendant 9 mois surtout sur les arthroses jeunes : indication à réfléchir.
Si vu tardivement : 2 à 3 ans après l’effet du PRP montre de moins en moins d’efficacité.
6 Aponévrosité plantaire (J P PAQUELET).
Encourageant, pas de preuve scientifique.
7 Coiffe du Rotateur
pas d’effet.
e) BEMOL
Pas de preuve scientifique de niveau 1 sur les PRP.
Pas de randomisation en double aveugle.
Etude organisée par les laboratoires eux mêmes.
Risque d’infection faible si respect de la règlementation des produits sanguins.
Variabilité dans les produits de réinjection.
Les concentrations de PRP sont variables en fonction des machines, micro centrifugeuses
allant de 30% à 380% de produit enrichi en plasma, ce qui explique les variations de résultats
(PRP non identique, concentration variable).
f) Conclusions :
Pas de preuve de leur efficacité sauf sur Epicondylite.
Coût allant de 50€ à 500€ par injection.
Pas d’effet secondaire si respect de la chaine de froid et de l’asepsie (dans clinique :
injection en salle d’opération).
Encourageant et décevant à la fois.
Parfois déroutant et miraculeux.
Globalement décevant chez le sportif de Haut-Niveau du fait des contraintes de temps :
calendrier sportif et impératif du patient.
Est-ce le repos sportif et la rééducation excentrique qui améliore le patient.
g) Guide de Bon Usage du PRP
Marc BOUVARD à Paris.
Unité du lieu de prélèvement et d’injection.
Consentement écrit du patient.
1 - Protocole 1 : Dr KHIAMI
8 Jours de repos complet après l’injection : car l’injection est douloureuse pendant 2 à 3
jours.
Puis cycle de rééducation de 4 à 6 semaines.
Privilégier la rééducation excentrique.
Pas d’anti inflammatoire.
Pas de Cryothérapie.
Score visa : après la 1ère injection : à revoir dans 4 à 6 semaines.
Si effet négatif : arrêt
Si effet positif : 2ème injection et si nécessaire 3ème injection : 3 à 4 mois de soins.
2 - Protocole 2 :
3 injections à 1 semaine d’intervalle.
Coût important (450€ x 3) sans garantie d’efficacité.
h) Contre indication au PRP
Tumeur (car facteur de croissance).
Pas d’injection proche de vaisseaux.
Patient diabétique.
Patient sous anticoagulant.
1 / 4 100%

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