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Politique monétaire dans la zone UEMOA
INTRODUCTION
A sa création en janvier 1994,
l'UEMOA
regroupait sept pays de l'Afrique
subsaharien asavoir le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal
et le Togo.Un huitième pays la Guinée Bissau arejoint l'Union en mai 1997.Ce groupe de
pays s'emploie àpromouvoir l'élargissement et la relance de l'activité économique.
Dans les textes de l'Union est inscrit que
l'UEMOA
se fixe pour but d'assurer
"La
convergence des performances et des politiques économiques des Etats membres par
l'institution
d'une
procédure de surveillance multilatérale" (article 4 du traité de
l'UEMOA
de
11 janvier 1994).La politique monétaire est un des instruments de la politique économique
utilisé de nos jours et généralement dévolue a une banque centrale
c'est
le cas de la BCEAO
pour la zone UEMOA.
L'objectif
de la BCEAO est de garantir la stabilité de la monnaie. Sans
préjudice de cet objectif, la BCEAO apporte son soutien aux politiques économiques
générales élaborées dans les Etats membres de
l'Union
monétaire.
L'argument théorique qui sous-tend cette définition se résume en deux propositions, qui
renvoient aux préoccupations actuelles de la politique monétaire : la détermination des
objectifs prioritaires de la politique monétaire,
d'une
part, la façon dont la banque centrale
peut les atteindre,
d'autre
part.
S'agissant tout d'abord des objectifs de la politique monétaire, de nombreux auteurs
(KYDLAND et PRESCOTT, 1977 ; SVENSSON, 1998) s'accordent àreconnaître la stabilité
des prix à moyen terme comme le principal objectifde la politique monétaire pour au moins
deux raisons :
(l)
dans un monde où les agents économiques sont de plus en plus informés, la
banque centrale doit garantir la confiance des opérateurs
privés;
(2)
l'une
des principales
tâches de la banque centrale est de préserver la solidité du système financier face aux chocs
susceptibles de saper la confiance des opérateurs.
Concernant ensuite la façon de traduire quantitativement l'objectifde stabilité des prix, deux
thèses s'opposent. La première thèse trouve son fondement dans le souci de ramener le taux
d'inflation àzéro. L'idée avancée est la plausibilité de l'accélération de l'inflation àun taux
supérieur àzéro.
La seconde thèse prône la stabilisation de l'inflation àun seuil
jugé
tolérable par les autorités
monétaires. Elle soulève le débat entre politique de règles et politique discrétionnaire .Pour
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