la pièce Titre : 2h14 Texte : David Paquet Mise en scène : Marie-Line Vergnaux Avec : Pauline Büttner, Ninon Defalvard, Grégoire Isvarine, Claire Olier, Marc Patin, Alexandre Schreiber, Ludovic Thiévon et Arthur Viadieu Création lumière : Aleth Depeyre Création sonore : Jean-Charles Bastion, Le Quostet et Marie-Line Vergnaux Captation vidéo : Antoine Pérez Photos : Bastien Spiteri Assistanat mise en scène : Barbara Chaulet Création graphique : Thomas Steinmetz Durée : 1h10 Résumé : c’est une comédie, l’histoire d’adolescents dont les destins s’entrecroisent et s’entrechoquent au hasard d’un drame qui les unit et nous dépasse. Chacun, à sa manière, cherche le bien-être et chacun y arrive comme il peut : en avalant des vers, en s’inventant un handicap, en se faisant tatouer, en ouvrant des portes par milliers… Leurs parcours fragmentés sont ponctués par le discours d’une mystérieuse femme au masque d’hirondelle et la boucle incessante d’un adolescent muet. Ce kaléidoscope cru et poétique culmine en un dénouement abrupt et déchirant où toutes les pièces du puzzle s’assemblent et volent en éclat…à 2h14. la compagnie La majorité des jeunes artistes (auteurs, comédiens, metteurs en scènes, musiciens, techniciens…) qui constituent ce collectif se rencontre lors de sa formation commune au Conservatoire d’art dramatique du 11ème (Paris XIème). C’est au cours de celle-ci que Marie-Line Vergnaux et Claire Olier collaborent une première fois avec le spectacle Quelqu’un pour veiller sur moi de Frank McGuinness qui est présélectionné au Prix de Jeunes Metteurs en scènes du Théâtre 13 en 2012. L’année suivante, l’aventure se poursuit et la troupe s’agrandit avec Eva, Gloria, Léa de Jean-Marie Piemme mis en scène par Marie-Line Vergnaux. Le spectacle est à nouveau présélectionné au Théâtre 13 ainsi qu’au Festival Mises en Capsules du Ciné XIII. Alors que l’équipe intervient en parallèle régulièrement en milieu scolaire, en région parisienne et en Franche-Comté, il devient évident et nécessaire de créer une structure. C’est ainsi qu’en 2014 naît Luce en référence à la lumière et à la féminité. 2015 marque un tournant pour cette jeune compagnie puisqu’elle s’installe à Montreuil aux côtés de deux compagnies « grandes sœurs » : Acidu et Grand Théâtre. C’est aussi une année pleine de projets : La Solitude d’une autre (création pluridisciplinaire écrite et mise en scène par Claire Olier sur la solitude et les femmes) en partenariat avec les Centres d’animation de la Ville de Paris, Iphis et Iante (tragi-comédie en alexandrins écrite par Isaac de Benserade et mise en scène par Marc Patin sur l’homosexualité féminine) et enfin 2h14 (comédie contemporaine écrite par David Paquet et mise en scène par MarieLine Vergnaux sur l’adolescence). Au fil de ces diverses expériences, le travail de la Compagnie Luce tend à défendre les œuvres d’auteurs actuels, portées par de jeunes artistes qui souhaitent, collectivement, offrir leur regard sur la société d’aujourd’hui. note d’intention de mise en scène 2h14 est une pièce qui explore l’adolescence, ce moment charnière où l’on cherche de façon brouillonne et excessive, sa place dans le monde des adultes, en tentant de ne pas leur ressembler. Si j’ai choisi ce texte de David Paquet c’est tout d’abord parce que la langue de ce jeune auteur dramatique québécois, par ses mots crus et poétiques, a la particularité de nous faire voyager dans un monde, aux frontières du surréalisme, qui donne corps et expressivité aux voix de ce « Sortir de l’enfance ». Ce texte met en scène les projections les plus folles, la violence que l’on (se) fait et malheureusement parfois, la mort elle-même. Ce qui m’a touchée également, c’est cette incroyable quête du bonheur, à laquelle participent aussi les adultes donnant à ce texte une portée incroyablement universelle et atemporelle. Y-a-t-il vraiment un âge où l’on trouve sa voie, son bien-être ? Quand est-ce que la « vraie vie » commence ? Comment cela se manifeste-t-il ? Dans un premier temps, j’ai voulu enrichir le travail à la table de textes et de films qui ont permis d’approfondir mon analyse dramaturgique : 20 Novembre de Lars Norèn, qui offre un certain regard sur le dénouement inattendu et bouleversant de 2h14 ; Elephant de Gus Van Sant, 2h37 de Murali K. Thalluri et We Need to Talk About Kevin réalisé par Lynne Ramsay qui explorent l’univers cruel et le mal-être propres à l’adolescence. En effet, bien que la pièce de David Paquet soit une comédie, elle se fait également porte-parole d’une folie contemporaine qui éclate, mettant à nu et à vif l’un des plus grands malaises de notre société : celui de notre jeunesse. Dans un deuxième temps, il est devenu nécessaire de prendre du recul avec la réalité car nous venions de vivre, à Paris, les attentats du 13 novembre. Le vivant prenant alors le pas sur le spectacle, il m’a paru indispensable de mettre à distance la douleur, pour mieux la révéler et la partager. Le texte de David Paquet étant infiniment drôle et tendre, j’ai choisi de développer l’énergie du collectif et de mettre en valeur le burlesque et le comique des situations par un jeu des comédiens dynamique, enjoué et rythmé, proche de l’enfance. Par ailleurs, parce que c’est une histoire aussi de destin, parce que le final est une tragédie, parce que c’est une pièce chorale qui doit être menée tambour battant par ses interprètes, j’ai choisi de travailler le masque neutre comme révélateur et outil de jeu, afin de créer une cohésion de groupe, de retrouver, au sein de notre collectif, ce Chœur au sein duquel les individualités ont tant de mal à s’orienter, à trouver des valeurs et des repères, à donner sens à la vie. L’onirisme qu’amènent ces tableaux masqués permet au spectacle d’entrer dans une dimension poétique tout en rendant hommage, à ma manière, aux disparus. ...suite Ma ligne directrice pour l’appréhension de la musique et du son a été de me poser la question de l’adresse de ces discours qui semblent tournés directement vers le public. Cela parait en effet troublant d’avoir ainsi mêlé les paroles des vivants et des morts mais cela révèle en même temps toute l’intelligence et la finesse d’écriture de la pièce. En effet, elle est construite à l’image d’une intrigue dont nous ne connaissons finalement l’issue qu’à la fin. J’ai donc trouvé intéressant de mettre en scène ces discours en modifiant les points de vue : parfois nous entendons seulement le discours qui pourrait être alors une voix intérieure ou le souvenir évoqué d’une personne ; parfois il s’agit d’une adresse directe à un autre personnage. Ce travail d’enregistrement m’a aidée à brouiller ainsi les pistes et à trouver une manière d’instaurer un climat de méfiance au sein des spectateurs : finalement, qui est le coupable et pourrions-nous tous être des coupables potentiels ? Oui, il me semblait important, face à notre tentative de lutte contre les amalgames, de nous mettre face à nos propres peurs, parfois un brin paranoïaques. Les lumières participent également à ce travail d’alternance entre le comique et le tragique, l’exubérance et l’intime. En me proposant des éclairages directement actionnés par les comédiens tout en gardant les projecteurs, Aleth Depeyre a saisi avec justesse, tout l’enjeu de cette création : le changement perpétuel de registre, de situation et d’émotion. Ainsi les différentes ambiances, fantasmées, rêvées, rapportées, réelles ou non, sont mises en valeur avec la simplicité et la distance qui me semblaient importantes de conserver. Enfin, parce que cela m’est cher, 2h14 est aussi l’histoire d’une troupe qui évolue dans la vie et sur le plateau, qui cherche, se trompe parfois, se questionne, se rencontre souvent. Une troupe qui pose un regard sur cette jeunesse, à travers un travail résolument collectif et ludique, qui fait confiance aux talents de chacun. Les comédiens sur scène, en permanence, participent à part entière à la création et à la représentation : ils sont les créateurs d’images, les musiciens, les techniciens de cette micro-société. Ainsi, face à cette réalité, le théâtre est ma réponse, notre réponse, un moyen de résister, de retrouver ces rêves trop longtemps déchus et cette solidarité, par le jeu, la rencontre et l’éclosion artistique. Marie-Line Vergnaux L’equipe David Paquet – Auteur Diplômé du programme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, David Paquet a depuis vu sa pièce Porc-épic, éditée chez Dramaturges Éditeurs, et présentée à Montréal, en Allemagne, au Mexique, en Autriche, en Belgique et en France dans le cadre des cycles de lectures de la Comédie-Française. Il a participé en juillet 2008 au Séminaire international d’auteurs émergents de la Sala Beckett à Barcelone. L’année suivante, son texte Le Brasier était présenté dans le cadre du festival Jamais Lu de Montréal, gagnant de la sixième édition du concours Le théâtre jeune public et la relève. Lauréat, pour sa pièce Porc-épic, des prestigieux prix littéraires du Gouverneur Général du Canada en théâtre francophone (2010) et du prix Michel Tremblay (2010), il a aussi collaboré avec plusieurs compagnies de théâtre en tant que traducteur, dramaturge, parrain d’écriture, conférencier ou membre de jury. Marie-Line Vergnaux – Metteur en scène Titulaire d’une Licence d’Art du Spectacle, Marie-Line découvre le théâtre au sein de la Compagnie Bacchus à Besançon avec laquelle elle joue pendant plusieurs années L’Opéra de la Lune de Jacques Prévert, un opéra pour enfants, mis en scène par Jean Pétrement, qui tournera dans la région et enregistrera un disque. En 2004, elle intègre l’école de théâtre Les Enfants Terribles (Paris XXe) où elle est formée, entre autres, par Sophie Barjac, Agathe Natanson, Fabrice Eberhard, Jean-Pierre Bouvier et Maxime Leroux. Elle collaborera d’ailleurs avec ce dernier à l’issue de sa formation, d’abord sous sa direction dans Les Sept jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette au Guichet Montparnasse (Paris XIVe) puis en devenant assistante sur sa dernière mise en scène, Facteur Humain de Thierry Janssen à La Folie Théâtre (Paris XIe). Parallèlement à sa participation à divers courts-métrages, séries (dont Nos Enfants chéris - Canal+) et doublages, elle décide de poursuivre des études au Conservatoire d’art dramatique du 11ème auprès d’Alain Hitier et Philippe Perrussel. Elle y rencontre Irène Favier qui la met en scène dans A la renverse de Michel Vinaver qui se joue à Annecy et à l’ENS de Paris en 2010. Le spectacle sera encouragé par l’auteur. En 2012, elles se retrouvent lors de la création de Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht, mention spéciale du concours du Théâtre 13. La même année, sa première mise en scène, Quelqu’un pour veiller sur moi de Frank McGuinness est créée à l’Auditorium Charles Munch. Puis la seconde, Eva, Gloria, Léa de Jean-Marie Piemme est présélectionné au Théâtre 13 ainsi qu’au festival Mises en capsules du Ciné XIII. La pièce 2h14 de David Paquet est sa troisième mise en scène. Pauline BÜTTNER – Comédienne Pauline débute le théâtre au sein de la Compagnie Premier Acte en Rhône-Alpes et entre ensuite au cours Myriade à Lyon où elle suit pendant deux ans l’enseignement de Georges Montillier en parallèle d’études littéraires en hypokhâgne. En 2010, elle intègre le Conservatoire d’art dramatique du 11ème et commence se produire à Paris et en région lyonnaise. Elle a ainsi joué, entre autres, dans L’Annonce faite à Marie de Claudel et mis en scène par Manuel Olinger, Baal de Brecht mis en scène par Florent Lumbroso, Les Vagues de Virginia Wolf avec la Compagnie le Coracle, Caligula de Camus mis en scène par Arthur Viadieu, Enterrement d’une vie de jeune fille de Granouillet mis en scène par Philippe Perrussel. Elle participe également à plusieurs courts-métrages tels que Mon souvenir, c’est toi, réalisé par Anaïs Jaunas lors du Concours Nikon. Récemment, on a pu la voir dans Ermeline et ses acolytes, spectacle actuellement en tournée autour de farces médiévales, avec la Compagnie du Bestiaire. Enfin, elle contribue activement au développement de la Compagnie Luce, notamment en tant que porteuse d’un projet de festival en milieu rural en région lyonnaise. Ninon DEFALVARD – Comédienne Après un passage au Conservatoire d’Orléans, Ninon Defalvard poursuit sa formation au Studio de Formation théâtrale sous la direction de Florian Sitbon. En parallèle, elle joue dans Les Histoires d’A d’après Marivaux, Le Dragon d’Evgueni Schwartz, Ma Solange comment t’écrire mon désastre de Noëlle Renaude dans une mise en scène de Jean-Louis Jacopin et La Ménagerie de Verre de Tennesse Williams mise en scène par Joachim Salinger. Lors d’un atelier au Théâtre de la Colline, elle retrouve Christophe Maltot et travaille avec Sharif Andoura autour de Violence de Didier-Georges Gabily. En 2013, on peut la voir dans Le début de quelque chose d’Hugues Jallon, mis en scène par Myriam Marzouki (Avignon IN) et l’année suivante, elle travaille avec la vidéaste et performeuse Lola Gonzalèz à la scène (Qui boira de ce vin-là boira le sang des copains au Centre Pompidou) et au cinéma (Winter is coming). Dernièrement, elle a joué dans Outrage au public de Peter Handke au Théâtre de La Loge dans une mise en scène de Joachim Salinger. Elle est également co-fondatrice du Collectif CRS dont le premier spectacle Avec les chiens a été créé au Théâtre Paris Villette à l’automne 2015. Grégoire ISVARINE - Comédien Formé à La Scène sur Saône sous la direction de Didier Vignali : il travaille notamment avec Jean-Marc Avocat sur des pièces du répertoire Racinien, Paul-André Sagel ou encore Raphaël Defour pour des créations originales. Par la suite il intègre le conservatoire Conservatoire d’art dramatique du 11ème à Paris sous l’enseignement de Philippe Perrussel où il jouera dans Les Justes mis en Scène par Pauline Caupenne en 2011 puis Caligula dans une mise en scène d’Arthur Viadieu en 2012. L’année suivante il intègrera l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier, dirigée par Ariel Garcia-Valdes. Parallèlement à sa formation il participe à divers spectacles pour les festivals de la région Lyonnaise et pour le Théâtre Éxalté où il tient le rôle de Lee dans Lune Jaune de David Greig mis en scène de Baptiste Guiton, créé au TNP en 2012 et en tournée depuis. Il obtient différents rôles à la télévision sous la direction notamment de Daniel Jouanneau, Frédéric Mermoud, Marion Sarrault ou encore Thierry Binisti. Claire OLIER– Comédienne Parallèlement à son travail dans la publicité, Claire Olier fait ses débuts avec le Centre des Arts de la Scène et joue au Théâtre Essaïon en 2010 dans Les Bas-Fonds de Maxime Gorki et au Théo Théâtre dans l’Opéra des Gueux de John Gay. En 2010 elle intègre le Conservatoire d’art dramatique du 11ème où elle est formée par Philippe Perrussel. En 2012 elle joue dans la pièce Quelqu’un pour veiller sur moi de Frank McGuinness mise en scène par Marie-Line Vergnaux et dans Gamines de Sylvie Testud mis en scène par Jessica Berthe l’année suivante. En 2014, on peut la voir dans Enterrement d’une vie de jeune fille de Gilles Granouillet mis en scène par Philippe Perrussel. Elle s’essaie alors à la mise en scène avec une adaptation des Contes de la folie ordinaire de Charles Bukowski puis se lance dans l’écriture et la création de La Solitude d’une autre créée en octobre 2015 au Centre Louis Lumière. A la télévision, on a pu la voir dans la série FALCO (TF1 production). Elle joue dans plusieurs courts métrages dont Café Crève de Neiluj Tones. Passionnée d’expression corporelle, elle pratique également la danse. Elle est par ailleurs co-fondatrice de la Compagnie Luce. Le QUOSTET – Créateurs musique Cette formation de musiciens est née au CRR de Châlon sur Saône. Ils évoluent habituellement en sextet dans la formation du QUOSTET, groupe créé par Timothée Quost, jeune trompettiste de la scène bourguignonne et parisienne. Timothée Quost : trompette et composition. Loïc Vergnaux : clarinettes et composition. Gabriel Boyault : saxophones. Julien Podolak : violon, machines. Actuellement étudiants en Master au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ils ont sorti cette année leur premier album. Marc PATIN – Comédien Après avoir suivi le cours Myriade de Lyon sous la direction de Georges Montillier, Conservatoire d’art dramatique du 15ème puis celui du 11ème sous la direction de Philippe Perrussel. Il commence alors son parcours de comédien dans de nombreux spectacles, dont les mises en scène de Christophe Véricel Hortense a dit « Je m’en fous » de Feydeau (2009) et Un Riche Trois Pauvre de Louis Calaferte (2010). Il joue en 2012 dans Quelqu’un pour veiller sur moi de Frank Mc Guiness mis en scène par Marie-Line Vergnaux et interprète en 2013 Cherea dans Caligula de Camus mis en scène par Arthur Viadieu. En parallèle, il apparaît dans différents courts métrages dont Situation étudiante d’Ingrid Conan, Le Randonneur de Guillaume Julien et Neiluj Tones, Café Crève de Neiluj Tones. En 2014 il joue dans Enterrement d’une vie de jeune fille de Gilles Granouillet mis en scène par Philippe Perrussel et devient assistant à la mise en scène sur Big Shoot de Koffi Kwahulé mis en scène par Marie Suran. En 2015 il joue et met en scène Iphis et Iante d’Isaac de Benserade, et joue dans Agatha de Marguerite Duras mise en scène par Maya Ernest. Il intègre pleinement cette même année la Compagnie Luce. Alexandre SCHREIBER – Comédien Comédien aux diverses facettes (clown, mime, danseur, marionnettiste) sa formation débute en 2009 à l’école de la Scène sur Saône à Lyon et se poursuit ensuite en 2011 au Conservatoire d’art dramatique du 11ème. Il joue dans Baal de Bertolt Brecht mise en scène par Florent Lumbroso en 2012 et dans Caligula d’Albert Camus mise en scène par Arthur Viadieu. En 2013, il part une année en Argentine, afin de se concentrer sur le travail du clown et participe à un stage intensif avec Gabriel Chamé du Cirque du Soleil. Depuis son retour, il approfondit son travail avec le Théâtre du Hibou sous la direction de Luis Jaime-Cortez et Irène Bicep et créé des spectacles ludiques autour des sciences pour la Ville de Garges les Gonesses au sein de la Société Drôle de Science. Il intègre en 2015 trois compagnies aux univers variés : La Cie KAMMA pour le festival Fragments 2015, la Cie Métaphore en tant que marionnettiste, et la Cie Luce pour leur dernière création : 2H14. Ludovic THIEVON – Comédien Formé au Conservatoire d’art dramatique du 11ème et lors de différents stages (clown, mime, chant), Ludovic a notamment joué dans Les justes d’Albert Camus et Dédale et Icare d’après Dario Fo, deux spectacles mis en scène par Pauline Caupenne, Le Roi nu d’Evgueni Schwartz, mis en scène par Alexandre Blazy, On va pas jouer Médée et Je vous souhaite d’être follement aimé, mis en scène par Sophie Bricaire. Par ailleurs, il a écrit et interprète un seul en scène (Dé)Générations. Actif depuis 12 ans sur la scène d’improvisation, dans les spectacles Casino et Théâtral Suspects entre autres, il est également auteur de chroniques radiophoniques. Ludovic a également tourné dans une douzaine de courts et longs métrages. Arthur VIADIEU – Comédien Après un master en biologie moléculaire, Arthur Viadieu se forme à l’improvisation théâtrale avec Thomas Lierville. Il entre ensuite dans la classe d’art dramatique du Conservatoire du 11ème arrondissement de Paris, dirigée par Philippe Perrussel. Il joue entretemps dans divers cabarets d’improvisation et comédies à Paris. Il met en scène Caligula d’Albert Camus en 2013. Dernièrement, il a joué dans Mon ami, une pièce de Gilles Granouillet mise en scène par Philippe Perrussel. Il joue aussi dans J’aime le monde tel qu’il est de Jean Rock Gaudreault, mise en scène par Charlotte Baglan au sein de la compagnie des lucioles. Parallèlement, il se forme aux cours du soir de l’école Jacques Lecoq et à l’analyse action avec Marion Delplancke, suit des stages de masque et de clown. Il joue aussi dans divers courts et moyens métrages tels que La route du Deal de Daniel Tonachella et Conclusions d’Alejandro Fridman. Il sera lors de cette saison au TGP dans la pièce Eichmann à Jérusalem de Lauren Houda Hussein mise en scène par Ido Shaked. Barbara Chaulet – Assistante Mise en scène Barbara débute très tôt la musique et le théâtre. Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire spécialité théâtre, elle reçoit tout d’abord une formation de violoniste classique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon aux côtés de Claire Bernard et Marie-Annick Nicolas ; puis à la Haute Ecole de Musique de Lausanne en Suisse avec Gunars Larsens. Elle intègre ensuite le Conservatoire d’art dramatique du 11ème . Son parcours successivement musical et théâtral lui permet de mener des projets mixtes comme l’écriture et la création d’un conte musical pour enfants Nora et la Fugue au Festival Off d’Avignon 2014, en collaboration avec Roxane Isnard. En 2015, elle joue dans Tous en scène, projet inter-conservatoires au Théâtre de l’Aquarium sous la direction d’Assane Timbo et Aurélie Van Den Daele. Jean-Charles Bastion – Créateur Son Diplomé de la Femis, Jean-Charles est musicien, monteur son et mixeur de cinéma. Récemment, il a fait le mixage de Notre héritage sélectionné à la Berlinale 2016 ainsi que du long métrage Je suis le peuple, documentaire sorti en salle le 13 janvier et sélectionné à l’Acid à Cannes 2015. Il vient également de monter son studio de post-production son et musique, dans le 10ème arrondissement de Paris, avec son associé Romain Poirier : Mer/Noir. Aleth Depeyre – Créatrice Lumière Aleth obtient en 2009 un DMA (Diplôme des Métiers d’Arts) Régie de spectacle vivant option Lumière à Nantes puis, en 2010, une licence d’études théâtrales à l’université de Toulouse le Mirail. Par la suite, elle étudie également le dessin, la peinture et la couleur à l’Académie des Beaux-Arts de Liège. Ces dernières années, elle est régisseuse au Théâtre 13 à Paris et travaille, en tournée, sur plusieurs spectacles dont Richard III (Compagnie Dramaticules) et Le Porteur d’Histoires (Compagnie Mise en Capsules). Elle collabore à différents festivals : Une nuit sans opéra à Aix-en-Provence et L’Ebranleuse à Toulouse. Par ailleurs, elle est éclairagiste pour des groupes de musiques, des compagnies de théâtre, danse et cirque. Elle a réalisé ainsi les lumières des spectacles La grotte (Compagnie Iatus), Kollision (Compagnie K.Bal.K), Plaine de Je de Nancy Thisse, L’Apprentissage (Rift Compagnie) et Un Beau Jour de Nanda Suc et Coralie Neuville.