104 © Nathan 2014 – Photocopie non autorisée.
L’accord du participe passé :
cas général
11
34
1 Les correspondants ont été accueillis par le principal du collège. Les élèves leur avaient préparé
des gâteaux que tous ont dégustés.
Expliquez l’accord ou non des participes passés en gras en complétant les phrases suivantes.
a. Accueillis employé avec l’auxiliaire être s’accorde avec les correspondants car c’est le sujet.
b. Préparé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde pas car le COD est placé après le verbe.
c. Dégustés employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec des gâteaux car le COD que, mis pour
gâteaux est placé avant le verbe.
J’observe
2 Conjuguez les verbes entre parenthèses au passé composé et faites l’accord des participes
passés.
1. Mes voisines (aller) faire des courses. Mes voisines sont allées faire des courses.
Je m’exerce
EXO 2
1. L’accord du participe passé avec l’auxiliaire
être
Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du
verbe. Quand le groupe sujet est formé d’un nom masculin et d’un nom féminin, l’accord se fait
au masculin pluriel.
Les lettres et les paquets sont arrivés. Votre exemple ...................................................
Aux temps composés de la voix passive, c’est l’auxiliaire être qui est conjugué ; l’accord du parti-
cipe passé avec le sujet doit donc se faire. Ils ont été enthousiasmés par ce spectacle.
Quand le sujet est un pronom personnel de la 1re ou 2e personne, il faut chercher qui désigne le pronom.
Quand le sujet est le pronom personnel vous :
– s’il représente une seule personne, l’accord se fait au singulier : Laure, vous êtes priée de venir.
– s’il représente plusieurs personnes, l’accord se fait au pluriel, au masculin ou au féminin selon les
cas : Laure et Henri, vous êtes priés de venir.
2. L’accord du participe passé avec l’auxiliaire
avoir
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde jamais avec le sujet.
Elles ont soutenu leur camarade.
Pour accorder un participe passé employé avec l’auxiliaire avoir, il faut chercher le COD du verbe.
Le verbe n’a pas de COD. Pas d’accord Elles ont ri.
Le COD est placé après le verbe. Pas d’accord Elles ont mangé une pomme.
Le COD est placé avant le verbe. Accord en genre et en
nombre avec le COD
Rangez les vêtements que vous avez
portés.
Un COD placé avant le verbe peut être :
le pronom relatif que : Nous avons suivi les indications que tu nous avais données.
les pronoms personnels COD le, la, les, me, te, nous, vous : Elle nous a remarqués ou remarquées.
les pronom interrogatifs lequel, laquelle, lesquels, lesquelles : Lesquelles avez-vous retenues ?
un GN avec un adjectif interrogatif ou exclamatif : Quelle activité sportive as-tu pratiquée ?
Il n’y a jamais d’accord avec le pronom en : Des propositions de voyage, j’en ai eu beaucoup.
J’apprends
EXOS 3 et 4
105
© Nathan 2014 – Photocopie non autorisée.
Orthographe
7. Respecter
l’orthographe
et la grammaire
Socle
AIDE
Pas d’accord
avec les pronoms
personnels COI
ou COS.
2. Les parents de Violette (être appelé) au téléphone. Les parents de Violette ont été appelés au télé-
phone.
3. « Vous (être puni) », a dit Madame Vinci. « Vous avez été puni(e)s », a dit Madame Vinci.
3 Remplacez les compléments d’objet en gras par des pronoms personnels et faites ou non
l’accord des participes passés.
1. Avez-vous compté les marches de ce phare ? Les avez-vous comptées ?
2. J’ai raconté mon aventure à mes parents. Je la leur ai racontée.
3. Il a cueilli deux kilos de cerises. Il en a cueilli deux kilos.
4 Sur une feuille à part, recopiez ce texte en conjuguant les verbes en gras au passé composé.
Quand ses yeux furent tout à fait habitués à la pénombre, Lullaby vit qu’elle n’était pas la
seule à être entrée ici. Les murs étaient couverts de graffiti et de dessins obscènes. Cela la
mit en colère, comme si la maison était vraiment à elle. Avec un chiffon, elle essaya d’ef-
facer les graffiti. Puis elle ressortit sur la véranda, et elle tira si fort la porte que la poignée
se brisa et qu’elle faillit tomber.
Mais au-dehors, la maison était belle. Lullaby s’assit sur la véranda, le dos appuyé contre
une colonne, et elle regarda la mer devant elle.
J.-M. G. Le Clézio, « Lullaby » dans Mondo et autres histoires, © Gallimard.
5 Dictée préparée
Par quel miracle suis-je sorti de cet enfer ? Je me demande encore bien des fois s’il est vrai
que je suis encore vivant ; pense donc, nous sommes montés1 mille deux cents et nous
sommes redescendus2 trois cents. Pourquoi suis-je de ces trois cents qui ont eu la chance
de s’en tirer ? Je n’en sais rien, pourtant j’aurais dû être tué cent fois, et à chaque minute,
pendant ces huit longs jours, j’ai cru ma dernière heure arrivée.
J.-P. Guéno, Y. Laplume (dir.), « Lettre de Gaston Biron, du 25 mars 1916 »,
dans Paroles de Poilus, Lettres et carnets du front 1914-1918.
a. Relevez les participes passés employés avec l’auxiliaire être. Expliquez leur accord.
Sorti : accord avec le sujet je, masculin singulier.
Montés, redescendus : accord avec le sujet nous, masculin pluriel.
b. Relevez les participes passés employés avec l’auxiliaire avoir. Pourquoi ne s’accordent-ils
pas ? Eu ; dû ; cru. Pas d’accord car les COD sont placés après le verbe.
1. Aller se battre.
2. Revenir à l’arrière.
6
Réécrivez le texte suivant en remplaçant les professeurs par le professeur et en faisant
du narrateur une jeune fille.
Le professeur qui m’a sauvée et qui a fait de moi un professeur n’était pas formé pour ça. Il ne s’est
pas préoccupé des origines de mon infirmité scolaire. Il n’a pas perdu de temps à en chercher les causes
et pas davantage à me sermonner. Il était un adulte confronté à une adolescente en péril. Il a plongé.
Il m’a ratée. Il a plongé de nouveau, jour après jour, encore et encore… Il a fini par me sortir de là.
Les professeurs qui m’ont sauvé et qui ont fait de moi un professeur n’étaient pas formés
pour ça. Ils ne se sont pas préoccupés des origines de mon infirmité scolaire. Ils n’ont pas
perdu de temps à en chercher les causes et pas davantage à me sermonner. Ils étaient des
adultes confrontés à des adolescents en péril. Ils ont plongé. Ils m’ont raté. Ils ont plongé
de nouveau, jour après jour, encore et encore… Ils ont fini par me sortir de là.
Daniel Pennac, Chagrin d’école, © Gallimard.
exo
Brevet
1 / 2 100%