PSI Brizeux Ch.PO3 Ondes électromagnétiques dans le vide 34
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Or on ne s'intéresse ici qu'à des champs variables tout champ statique obéissant évidemment
aussi à l'équation de d'Alembert dont il est une solution triviale ne correspondant pas à une
propagation). En ne retenant que la partie variable des champs, il vient :
Ex = 0 Bx = 0
Ez = - c By Ey = + c Bz
Le premier résultat fondamental est donc que les champs
d'une onde plane dans le
vide sont transverses, c'est à dire tous deux orthogonaux à la direction de propagation.
En outre,
sont entre eux orthogonaux (ce qui peut être montré facilement en formant leur
produit scalaire) et on a la relation E = cB .
Si on désigne par
un vecteur unitaire de la direction de propagation, tous ces résultats peuvent
être regroupés dans la formule :
Sous cette forme, le résultat apparaît indépendant du trièdre de référence et du sens de
propagation.
Il est important de remarquer que cette structure impose à la direction de propagation et aux
champs de former un trièdre direct : (
). Cependant les directions de
eux-mêmes ne
sont pas fixées dans le plan orthogonal à la direction de propagation.
Quand ces directions varient rapidement aléatoirement (du fait du mécanisme d'émission
par exemple) , on dit que l'onde électromagnétique n'est pas polarisée.
Ainsi la lumière qui nous vient du soleil est une onde électromagnétique localement plane non
polarisée.
1.2. L’impédance du vide
Dans le chapitre précédent, nous avons vu qu’il est possible d’associer à une onde et au milieu de
propagation une impédance caractéristique. Qu’en est-il des ondes électromagnétiques dans le vide ?
C’est le couplage entre
imposé par les équations de Maxwell qui est à l’origine de la nature
ondulatoire du champ électromagnétique. Il est cependant ici difficile de distinguer un effet et une
cause comme dans le cas des précédents exemples. Comment alors définir l’impédance ?