Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique- Synthèse
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2. L’expression du patrimoine génétique
a- Génotype et phénotype :
Le phénotype macroscopique : à l’échelle d’une population, d’une famille, d’un
individu dépend du phénotype cellulaire, lui-même induit par le phénotype
moléculaire. La base de tout phénotype moléculaire est un polypeptide
caractérisé par sa séquence d’acides aminés, sa structure primaire.
b- Synthèse des protéines.
Chez les eucaryotes, la transcription est la fabrication, dans le noyau, d’une
molécule d’ARN pré-messager, complémentaire du brin codant de l’ADN.
Figure 3 : Schéma de la transcription.
Un même ARN pré-messager peut subir, suivant le contexte, des maturations
différentes et donc être à l’origine de plusieurs protéines différentes. Après une
éventuelle maturation, l’ARN messager est traduit en protéines dans le
cytoplasme.
Le code génétique est le système de correspondance mis en jeu lors de la
traduction de cette information. À quelques exceptions près, il est commun à tous
les êtres vivants ;
Figure 4 : Schéma de la traduction.
c- Complexité de l’expression du génome :
Le phénotype moléculaire est le résultat de l’expression de un
(monogénétique) ou plusieurs gènes (polygénétiques).
L’expression de ses gènes varie en fonction du temps, de la cellule et de
l’environnement.
Conclusion.
L’ensemble des protéines qui se trouvent dans une cellule (phénotype moléculaire)
dépend :
- du patrimoine génétique de la cellule (une mutation allélique peut être à l’origine
d’une protéine différente ou de l’absence d’une protéine) ;
- de la nature des gènes qui s’expriment sous l’effet de l’influence de facteurs
internes et externes variés. Le phénotype macroscopique dépend du phénotype
cellulaire, lui-même induit par le phénotype moléculaire.