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Sammendrag
Ce mémoire est à la fois une présentation du pronom relatif dont en français et une étude
contrastive français – norvégien basée sur des exemples authentiques tirés du corpus parallèle
Oslo Multilingual Corpus (OMC). En norvégien, il n’existe pas d’équivalent exact du pronom
dont, ce qui rend l’aspect contrastif intéressant. Dans son article Relativisation et linguistique
contrastive, Helland a montré « qu’il existe des différences essentielles entre le français et le
norvégien au niveau de la relativisation » (Helland, 2002, p. 413). C’est cette étude qui m’a
inspirée et qui a fourni le point de départ de ma recherche. Helland a étudié des exemples de
dont dans le corpus français – norvégien d’OMC et il a isolé certaines contraintes structurales
liées à l’utilisation de dont et les effets de ces contraintes sur la traduction en norvégien. Mon
corpus se compose aussi bien de textes français originaux que de textes français traduits du
norvégien, 900 extraits au total. Dans cette étude contrastive, j’ai examiné les divergences
entre dont et les correspondances en norvégien. Comme Helland, j’ai trouvé une de
différences entre français et norvégien liée à des contraintes d’ordre structural (la condition du
sujet phrastique). En norvégien le complément du nom d’un GN sujet ne peut pas être
relativisé, contrairement à dont, qui peut être complément d’un GN sujet de la relative.
D’autres différences sont liées à des constructions à préposition orpheline, très fréquentes en
norvégien, mais presque inexistantes en français, et aux indications de quantité. J’ai examiné
et catégorisé les fréquences des correspondances norvégiennes de dont et j’ai comparé les
deux corpus, textes originaux français et textes originaux norvégiens. Il n’y a pas de
différences significatives entre les deux corpus, sauf que dont complément du verbe est plus
fréquent dans les textes traduits en français que dans les textes originaux français. Dans les
textes originaux français par contre, dont complément du sujet est la plus grande catégorie. En
plus, la correspondance norvégienne hvis pour dont complément du sujet est plus fréquente
dans les textes traduits en français que dans les textes originaux norvégiens.
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