Les enroulements
Les enroulements se caractérisent par :
■leur rapport de transformation “k”, qui correspond au rapport des ten-
sions primaires et secondaires :
U1N1I2
k= — = — = —
U2N2I1
■leur couplage :
Le couplage de la plus haute des tensions (HTA) est en majuscule et la plus
basse en minuscule (BT). Si le neutre est sorti, nous avons : YN ou yn
ZN ou zn
L’indice horaire permet de préciser le déphasage, multiple de 30°, entre l’en-
roulement HTA et l’enroulement BT.
Exemple : Dyn 11= HTA en triangle (D) et BT en étoile (y) avec neutre sorti.
L’indice horaire indique un déphasage de 30° entre les bornes HTA et BT.
Le sens de rotation est anti-horaire.
■leurs pertes en court-circuit (Pcc) :
Appelées également pertes dues à la charge ou pertes cuivre, (même pour
des transformateurs en aluminium !). Elles se composent des pertes Joule
ou ohmiques (RI2) et des pertes par courants de Foucault.
Ces pertes s’expriment à la température de référence normalisée selon la
norme IEC et sont proportionnelles au carré de la charge.
■les enroulements de France Transfo :
L’enroulement BT est réalisé en bande d’aluminium ou cuivre, ce qui assure
des efforts axiaux en court-circuit nuls. Une fois les bobines BT positionnées
sur le circuit magnétique, l’ensemble est enrobé non moulé dans une résine
alkyde de classe F, puis polymérisé.
Ce procédé garantit une excellente tenue aux agressions de l’atmosphère
industrielle, et une excellente tenue diélectrique.
L’enroulement HTA est bobiné en fil d’aluminium ou cuivre, par la méthode
du bobinage continu à gradient linéaire sans entrecouche. Ce procédé per-
met d’obtenir un gradient de tension entre spires très faible, ainsi qu’une
capacité série plus forte dans le bobinage. Cela favorise la linéarité de
répartition de l’onde de choc, et diminue la contrainte entre spires.
Cet enroulement est ensuite enrobé et moulé sous vide dans une résine de
classe F, ce qui renforce les caractéristiques diélectriques et assure un faible
niveau de décharges partielles.