d’exercice, qui lui sont soumis pour avis, aux principes fixés par le
présent code de déontologie notamment par le biais des clauses
essentielles des contrats-types que le CNOI pourra désormais
établir.
Ce projet de code de déontologie doit s’apprécier à l’aune des
autres codes existants dans le champ des professions de santé et
notamment celui des masseurs-kinésithérapeutes et des
pédicures-podologues récemment édictés.
Les sujets qui y figurent sont notamment les suivants : principes
fondamentaux (moralité, probité, loyauté, humanité,
indépendance..), secret professionnel et protection des données,
indépendance professionnelle, non discrimination, qualité et
sécurité des soins, continuité des soins, information et
consentement du patient, assistance à personne en danger,
confraternité, compérage, DPC, pseudonyme, transparence, cumul
des activités, expertise, fraude et abus de cotation, imprimés
professionnels, annuaires à usage public, plaque, exercice multi-
sites, locaux, installation adaptée et hygiène, installation dans
l’immeuble où exerce un confrère, annonce non publicitaire,
pratiques commerciales et publicité, collaboration libérale,
remplacement, communication à l’ordre des contrats relatifs à
l’exercice de la profession, obligation de motivation des décisions
ordinales.
Des dispositions transitoires sont prévues afin de sécuriser la
période de transition s’agissant de l’application de ce nouveau
code de déontologie et le transfert de certaines compétences de
l’ARS vers les conseils de l’ordre compétents.
Avant d’être publié au Journal Officiel, ce texte doit encore passer
devant l’Autorité de la concurrence et le Conseil d’État, il n’entrera
donc en vigueur que cet été.
Source SNPI