RD59 La Semène au pont de la RD46 RD60 La Semène à Croquet La Semène à St-GenestMalifaux La Semène à La Digonière La Semène aux Gauds Le Malzaure S15 La Semène à la Fraque S1 S13 La Semène aux Mazeaux La Se mè ne aure Le Malz La Mû re Les Ey gat s Rau de Barret le S10 il Ge n ou L es Stations CRS Stations RD42 S9 Stations 2011-2014 S7 Fond de carte La S3 é M es Stations de suivi Le Maboeuf S11 S2 Les Mées Sous-bassins Zones urbanisées S8 S4 La Sem S5 èn e L'E cota y Etat écologique 2016 S12 S6 La Genouille Très bon Le Maboeuf à Le Verne Le sC ro ze s Bon Moyen Médiocre Mauvais Non quantifiable La Semène à Vial Les Crozes e min nda Co La S14 La Mûre La Semène à Faridouay L’Ecotay à La Rivalière L’Ecotay à Marlhes Fond de carte AZOT MOOX PHOS NITR BIO Etat initial 2009 Objectif du contrat Etat final 2016 Bilan de la Physico-Chimie : La Semène : la qualité physico-chimique du cours principal apparait « bonne », à l’exception des secteurs de Jonzieux et d’Aurec-sur-Loire où elle est essentiellement altérée par les matières phosphorées. L’amont du bassin versant apparait particulièrement bien préservée de toute altération, et on note même une légère amélioration par rapport à l’état initial de 2009 notamment en ce qui concerne les matières organiques oxydables (MOOX). À l’aval, on observe une amélioration nette de la physico-chimie depuis 2009, notamment pour les éléments phosphorés et les nitrates. Seul le secteur aval, après la traversée des communes de Pont-Salomon et St-Ferréol, montre encore une légère eutrophisation. Sur les affluents principaux, la situation est contrastée. Le Maboeuf, de part sa position en amont et l’absence d’activité anthropique significative sur son bassin, présente une bonne qualité de ses eaux. En revanche, les affluents du secteur médian de la Semène montrent globalement une qualité physico-chimique altérée par une surcharge en éléments phosphorés. Les affluents rive droite, plus soumis à l’urbanisation, montrent globalement des charges en MOOX, en matières azotées et en nitrates significatives, notamment lors de la période d’étiage. Cas d’école : l’Ecotay La rénovation de la station d’épuration de Marlhes a permis une amélioration rapide et très significative de la qualité de ce ruisseau par rapport à 2009. Autrefois fortement altéré par les apports phosphorés et azotés sur tout son cours, il atteint en 2016 le « bon état physico-chimique » en clôture de son bassin, démontrant que les efforts réalisés sur l’assainissement collectif permettent d’agir efficacement sur la qualité des cours d’eau. La problématique de gestion des effluents d’assainissement lors des périodes de basses eaux, d’autant plus lors d’année particulièrement sèche, est un enjeu majeur sur le territoires pour atteindre l’objectif de « bon » état des eaux. Bilan de la Biologie : Le cours de la Semène, et notamment sa partie la plus à l’amont, est considéré par les diatomées et les macroinvertébrés comme en « bon état biologique ». Les données piscicoles obtenues en 2015 montrent également un « bon état » des cours d’eau, avec des peuplements salmonicoles conformes. Seuls les secteurs de Jonzieux et d’Aurec-sur-Loire sont déclassés en état biologique « moyen » par les diatomées (« très bon » pour les invertébrés), en lien probablement avec la légère surcharge en éléments nutritifs de ces secteurs. Sur les affluents du secteur intermédiaire, la situation est de nouveau contrastée. Le Malzaure, la Genouille, et les Mées sont tous déclassés en état biologique « moyen » à cause d’un indice diatomées limitant, en corrélation avec les analyses physico-chimiques de ces petits cours d’eau. A noter toutefois que cet indice biologique est souvent très discriminant. L’Ecotay fait encore figure d’exemple. En 2009, les caractéristiques physico-chimiques fortement dégradées de ce cours d’eau en limitaient drastiquement les potentialités biologiques. En 2016, il est classé en « bon » état biologique en clôture de son bassin, et présente même un indice diatomée « très bon ». Les inventaires piscicoles réalisés sur ce secteur indiquent par ailleurs une forte recolonisation par la Truite fario, avec une abondance en juvéniles en forte croissance. Cas Particulier : Les Crozes C’est le seul cours d’eau dont l’état biologique est déclassé par les invertébrés aquatiques. Toutefois ce cours d’eau présente un bon potentiel d’atteinte du « bon » état biologique. Les affluents du secteur médian du bassin, et de manière plus significative ceux de la rive droite plus anthropisée, montrent également une légère altération de leur état écologique. La Semène possède cependant les capacités auto-épuratoires suffisantes pour « absorber » ces apports. Sur les cours d’eau altérés, les problématiques principales limitant l’atteinte du « bon état écologique » sont principalement Contexte et objectifs de l’étude Le projet de Contrat de Rivière Semène porté par le Syndicat Intercommunal d’Aménagement de la Loire et de ses Affluents (SICALA) avait pour objectif principal la préservation du bon état des cours l’eau sur ce territoire en conformité avec la Directive Cadre sur l’Eau. Après 6 années de mise en œuvre, il était important pour le SICALA et les acteurs du territoire de pouvoir évaluer l’incidence du programme d’actions sur la qualité des eaux. La présente étude s’est donc inscrite dans le cadre de la phase bilan du Contrat de Rivière Semène, et plus particulièrement le bilan qualité des eaux de la Semène et de ses affluents. liées à l’assainissement (apports en phosphore et azote). Cette pression anthropique est d’autant plus forte en période d’étiage, notamment dans un contexte de sècheresses prononcées ces dernières années, de réchauffement climatique et de réduction des ressources en eau. Malgré cela, les projets portés sur l’assainissement au niveau du bassin versant de l’Ecotay montrent que l’engagement d’actions fortes sur ces problématiques permet d’agir de manière significative sur la qualité de la ressource en eau du territoire. On utilise ainsi les algues unicellulaires (diatomées), les invertébrés aquatiques, ou encore les poissons, qui sont étudiés une fois par an pendant l’été. Diatomée (algue unicellulaire) Larve d’insecte aquatique Pourquoi cette étude ? - Réaliser un état des lieux de la qualité des eaux de la Semène et ses affluents en fin de contrat en 2016. - La physicochimie des eaux : elle intervient essentiellement comme facteur explicatif des conditions biologiques. 13 paramètres sont ainsi mesurés 4 fois par an, comme le taux - Caractériser l’évolution de la qualité des eaux du territoire et comparer ces données avec l’état initial en 2009. d’oxygène dissous, les teneurs en éléments minéraux (azote et phosphore), ou encore les teneurs en matière organique sous différentes formes. - Déterminer le degré d’atteinte des objectifs de qualité fixés en début de Contrat et discuter de l’impact du programme d’actions sur la qualité des eaux. - Les polluants spécifiques : ils comprennent notamment les pesticides et sont utilisés pour évaluer le bon état écologique. Ces mesures sont réalisées 3 fois pas an. Afin de faciliter la lecture de toutes ces mesures, un code couleur est affecté à chaque classe de qualité : Evaluer l’état de la qualité de l’eau ? Mauvais Médiocre L’évaluation de l’état écologique d’un cours d’eau prends en compte 3 éléments : Conclusion sur l’état écologique L’état écologique de la Semène peut être considéré comme « bon », à l’exception de l’éxutoire et de la moyenne vallée. ETUDE BILAN DE LA QUALITE DES EAUX DE LA SEMENE ET DE SES AFFLUENTS + Indices biologiques = + Physico-chimie de base État Écologique Polluants spécifiques - Les indices biologiques : ils s’attachent à étudier les organismes ou groupes d’organismes vivants dont la présence renseigne sur certaines caractéristiques écologiques de l’environnement, ou sur l’incidence de certaines pratiques. Moyen Bon Trés bon Objectif : atteindre au minimum le bon état Le réseau de mesure 15 stations de mesures ont été mises en œuvre dans le cadre du Contrat de Rivière. Elles complètent ainsi les 2 stations déjà suivies par le Conseil Départemental de la Loire, et permettent d’avoir une vision fine de la qualité des eaux de la Semène et de ses affluents principaux. Ces stations disposent de données historiques de l’état initial de 2009, permettant ainsi d’étudier l’évolution de la qualité écologique du milieu suite aux actions mises en œuvre par le contrat rivière.