Entretenir et optimiser ses batteries 1. Chasser les idées reçus

Entretenir et optimiser ses batteries
Par Edouard le Ricque , 16 OCTOBRE 2013 07:40
1. Chasser les idées reçus
Les batteries au lithium-ion (Li-ion) sévissent dans nos appareils électroniques depuis le début des années 1990. Capricieux d’origine, ces accumulateurs ont gagné en performance au fur et à
mesure du temps passé, mais les appareils quils équipent sont de plus en plus puissants et énergivores. Chacun a ses certitudes à propos de ces batteries.
« Il faut ôter la batterie de son PC portable lorsqu’il est branché sur secteur », disent certains. D’autres avancent toujours qu’« il est nécessaire de charger entièrement une batterie neuve avant de
l’utiliser. » Ces principes valides il y a quelques années sont-ils encore applicables en 2013 ?
Désormais, il faut faire face à des problématiques d’épaisseur avec des appareils qui, pour afficher une finesse optimale, interdisent peu à peu l’accès à leurs batteries. À ce sujet, on pense
notamment aux Ultrabooks, aux tablettes et à certains smartphones. Comment se débrouiller avec ces batteries auxquelles on ne peut toucher ?
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2. Baisser la luminosité
À travers ce dossier, nous allons répondre à ces questions simples, mais majeures. Rayons les idées reçues. Intégrons les principes de base d’utilisation afin de garantir une meilleure autonomie et
une plus grande durée de vie à nos batteries.
Lorsqu’on a un appareil électronique nomade dans les mains, il faut qu’il puisse fonctionner longtemps sur batterie. Les accus actuels sont fabriqués pour une grande partie par le même constructeur
qui a assemblé le produit. Dans ce domaine, chacun à sa formule de la batterie au lithium-ion. Ainsi, d’un fabricant à l’autre, on ne mesure pas la même performance en termes d’autonomie.
Néanmoins, que sa batterie soit de bonne ou de mauvaise qualité, il existe quelques moyens simples à mettre en œuvre et qui permettent d’augmenter sensiblement l’autonomie des appareils
électroniques.
Plus c'est lumineux, plus ça consomme
Quel que soit l’appareil concerné, s’il dispose d’un écran LCD, la première chose à faire pour optimiser sa charge est de baisser la luminosité de la dalle. Cette opération est également valable pour
les écrans dotés d’un rétroéclairage à LED et les dalles Oled, moins gourmands que le rétroéclairage classique des LCD à tubes. L’idéal est de réduire à néant cette luminosité. Bien entendu, pour
conserver son appareil dans de bonnes conditions d’utilisation, il faut prendre cette règle avec parcimonie. Selon l’éclairage de l’endroit, l’œil de l’utilisateur saura bien trouver un bon compromis entre
autonomie et lisibilité. Dans le cas des smartphones et tablettes, il ne faut pas hésiter à couper la luminosité automatique. Celle-ci peut avoir tendance à trop booster la luminosité afin d’accentuer le
confort de lecture au-delà du nécessaire.
3. Faire attention aux composants lors de l'achat
Le mode performance
Toujours dans un souci d’économie d’énergie, on prendra en compte le développement de plus en plus massif des fonctions Speed et Stamina sur les ordinateurs portables. Afin de durer plus
longtemps sur batterie, on ne saurait que trop conseiller de garder la machine en mode Stamina si les programmes lancés ne demandent pas de calculs trop complexes (jeux 3D, montage vidéo,
lecture de contenus HD…). Pour régler cette option, l’utilisateur doit se rendre dans les options de consommation de son ordinateur.
L’ordinateur portable est un bon exemple pour cet article puisqu’il regroupe le plus de fonctionnalités actuellement disponibles sur un appareil mobile. On notera premièrement que l’autonomie d’une
machine se joue dès son achat.
La consommation du processeur
Un transportable pour joueur ne possèdera pas la même endurance qu’un Ultrabook basé sur un processeur à basse consommation. Ce sont donc les composants d’un PC qui déterminent tout
d’abord son autonomie.
Dans le choix des composants, on relèvera qu’Intel est le meilleur fondeur de CPU à l’heure actuelle. Ses familles de processeurs pour PC portables consomment peu. Depuis l’architecture Penryn,
Intel peaufine ses processeurs à basse consommation. Nommés CULV pour Consumer Ultra Low-Voltage, ils parviennent à se tenir aujourd’hui à un TDP (dissipation thermique) compris entre 10 et
15 Watts sur la dernière architecture Haswell, et ce, toutes gammes confondues (Celeron, Pentium et Core iX).
Et c’est sans compter sur les Atom qui bataillent depuis juin 2008 contre les Watts (5 Watts pour le nouveau Atom E3810 et 10 Watts pour le E3840, un quadcore cadencé à 1,91 GHz). Le processeur
ne fait pas tout. Pour ne pas perdre ses bénéfices de faible consommation, il faut également regarder du côté de la carte graphique.
Quand la 3D tue l'autonomie
Il y a quelques années, les consommateurs avaient le choix entre une carte graphique poussive, mais une autonomie accrue ou une bombe visuelle, mais qui était une véritable pompe à énergie. Les
constructeurs ont alors eu la bonne idée de mettre en place des systèmes à double carte : une simple et une performante.
Aujourd’hui, la plupart des ordinateurs portables équipés de cartes graphiques dédiées les conjuguent avec un chipset graphique intégré au processeur. Chez Intel, ce sont les HDXXX, dont les
dernières itérations sont les HD4200, HD4400, HD4600, HD5000 et Iris. Son concurrent, AMD, utilise sa marque de cartes dédiées pour cette même partie : Radeon HD. Les derniers tests montrent
néanmoins que ses processeurs mobiles restent encore trop gourmands comparés à ceux d’Intel. Pour optimiser sa batterie, c’est donc une marque à éliminer d’emblée.
Dans le cas où l’on se trouve face à une carte graphique dédiée d’AMD ou de Nvidia, on pourrait croire qu’elle grignotera allègrement la batterie. Il n’en est rien puisque les constructeurs brident
automatiquement les calculs graphiques de l’ordinateur lorsqu’il fonctionne sur batterie. Une méthode ingénieuse pour économiser l’autonomie. Pour profiter des jeux en qualité optimale avec un
framerate respectable, il faut donc brancher son ordinateur sur secteur.
Le SSD à la rescousse
Démocratisé en 2011 grâce aux premiers Ultrabooks d’Intel, le SSD est une belle alternative au disque dur. Plus léger, plus rapide et plus solide qu’un disque dur mécanique, ce « disque
électronique », comme l’appellent les Québécois, est aussi souvent un facteur d’économie d’énergie. Lorsqu’un disque dur n’est pas en activité, il fonctionne tout de même. Son bras ne sillonne pas
le disque, mais celui-ci tourne tout de même. Un SSD ne possède pas de partie mécanique. Aussi, lorsqu’il est au repos, il tombe en veille profonde et peut alors ne consommer presque plus rien. Si
l’idée vous en prend de changer un disque dur par un SSD,le comparatif de nos confrères de Tom’s Hardware sera un excellent point d’entrée dans vos recherches.
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