S´
ECURIT ´
E DES G ´
EN ´
ERATEURS PSEUDO-AL ´
EATOIRES 5
1.5. Probabilit´es associ´ees. — Nous d´efinissons ici des probabi-
lit´es associ´ees `a la donn´ee d’un g´en´erateur pseudo-al´eatoire f, et nous
´etablissons quelques formules simples, qui nous servirons par la suite,
concernant ces probabilit´es.
Notons PUla probabilit´e ´equir´epartie sur U, Πjla probabilit´e
´equir´epartie sur {0,1}jet Qfla probabilit´e image par fde PU. Si
Y⊆ {0,1}l:
Πl(Y) = #Y
2lQf(Y) = PUf−1(Y)=#f−1(Y)
#U.
Par la suite on sera amen´e `a construire al´eatoirement un ´el´ement
(y1,···yl)∈ {0,1}lde la fa¸con suivante :
Construction (Cs):
(1) on fixe un entier stel que 0 ≤s≤l;
(2) on tire au sort un entier X0∈Usuivant la loi uniforme sur U;
(3) on calcule f(X0) = (x1,··· , xl) dont on ne conserve que les spremiers
bits (y1,··· , ys) (avec y1=x1,··· , ys=xs)
(4) on compl`ete ces sbits par l−sbits (ys+1,··· , ys) pris au hasard dans
{0,1}l−ssuivant la loi uniforme.
On va donc introduire une probabilit´e adapt´ee `a cette construction,
c’est-`a-dire la probabilit´e d’obtenir un Y= (y1, y2,··· , yl) lorsqu’on pra-
tique la construction (Cs).
Pour tout entier 0 ≤s≤lon d´efinit sur {0,1}lla probabilit´e ps
suivante, d´efinie sur les singletons par (on v´erifie imm´ediatement que
c’est bien une probabilit´e) :
ps{(y1, y2,· · · , yl)}=
PUf−1{(y1, y2,··· , ys)} × {0,1}l−s×Πl−s{(ys+1,··· , yl)},
ce qui donne aussi, compte tenu de les d´efinitions de PU, Π et Qf:
(1) ps{(y1, y2,··· , yl)}=1
2l−sQf{(y1, y2,··· , ys)} × {0,1}l−s.
Pour simplifier notons provisoirement Yl’´ev´enement :
Y={Y}={(y1, y2,··· , yl},