vivent de nombreux démocrates en exil.
La journaliste a également écarté la participation de Djemila Benhabib qu’elle a rencontrée à Trois-
Rivières à l’été 2014 en présence de la réalisatrice. Pourtant, lors de cette rencontre de plus de deux
heures, à maintes reprises, Benhabib a attiré l’attention de la journaliste sur le rôle des écoles
musulmanes qui voilent les petites filles dès l’âge de 9 et ce à même les deniers publics ainsi que sur
la radicalisation de jeunes montréalais à travers internet. Pourtant, aucun suivi n’a été fait à cet égard.
Cette démarche journalistique relève ni plus ni moins de la censure. Ce qui nous fait dire que la
pluralité des voix n’a pas été entendue, ni prise en considération. La démocratie, c'est accepter et
permettre la confrontation des idées. Ceux qui dénoncent l’intégrisme musulman avec force et
courage à visages découverts, en prenant des risques inouïs, ont été soigneusement écartés de ce
reportage. Alors, nous nous interrogeons.
Question 1 Pourquoi ?
I. Des FAITS rien que des FAITS qui confirment l’existence de l’intégrisme musulman
Quelques jours à peine après la diffusion du documentaire, la presse québécoise fourmille d’articles;
on en recense, ici, quelques-uns :
• Dons au Hamas: une filière très active à Montréal, La Presse, Vincent Larouche
1 décembre 20014.
• Les dossiers liés au terrorisme monopolisent jusqu'à 300 agents du SPVM, Le Devoir, 2 décembre
2014.
• Le destin horrible des femmes Shafia, La Presse, Hugo Dumas, jeudi 4 décembre 2014.
• L'horreur des Shafia en documentaire, Le Soleil, Richard Therrien, 4 décembre 2014.
• Séduit par le djihad, un ado risque 10 ans de prison, Gabrielle Duchaine, La Presse, 4 décembre
2104.
• Séduit par le djihad à 15 ans, Gabrielle Duchaine, La Presse, 24 novembre 2014.
• Elle aurait poignardé sa fille qui était rentrée trop tard, Claude Berthiaume, Le journal de Montréal, 5
décembre 2014.
• Documentaire Shafia, Canal D. Le 7 décembre 2014.
• Dans les bulletins d’information de Radio-Canada le 7 et 8 décembre au sujet du djihadiste canadien
John Maguire combattant du groupe armé État islamique (EI). Repris dans Le Devoir et La Presse et
le Journal de Montréal le 8 décembre.
Notre gouvernement fédéral, notre parlement fédéral, nos services de police, la GRC, l’armée
canadienne ainsi que le Service canadien du renseignement de sécurité sont mobilisés contre la
menace terroriste. Le chiffre d’une centaine, voire de 150, djihadistes canadiens circule. Des actions
concrètes sont prises : changement de législation, confiscation de passeports, enquêtes policières, les
militaires sont invités à ne plus porter leur tenus à la suite des attentats d’Ottawa et de Saint-Jean-sur-
Richelieu dans des lieux publics.
En dépit d’une preuve accablante, quelle est la conclusion de l’émission Enquête? Que la menace
intégriste n’existe pas. Eh bien, nous vivons dans un conte de fées!
Pourtant, en 2010, l’ancien patron du SCRS, Richard B. Fadden, affirmait que : « Ces dernières