Chaîne de mesure Jean-Marie De Conto IUT1 Grenoble – Mesures Physiques 1 La chaîne d’acquisition Extraction de l’information: capteur - Physique Conversion en signal utile: conditionneur- Electronique Traitement analogique du signal: filtrage et amplification (d’instrumentation) Sélection – Multiplexage Numérisation, traitement et exploitation 2 Plan du cours 1/2 Description générale de la chaîne de mesure : Le capteur, le conditionneur, le filtrage, l’échantillonnage et la conversion A/N Les problèmes posés lors de la conception de la chaîne Linéarité de la chaîne de mesure. Grandeurs d’influence et métrologie associée. Résolution. Bruit. Problématique générale : la transformation de Laplace (généralisation de l’impédance complexe) Le filtrage sur quelques exemples. Passe-bas du premier ou nième ordre. Passe bande et passe haut sur quelques exemples. Le capteur. Revue de quelques capteurs (sera supprimé du cours de S1). Ordres de grandeurs des signaux de sortie : courant/tension ou charge par exemple Le conditionneur : pont de Wheastone avec impédance quelconque en courant ou tension. Calcul général de la tension de déséquilibre (pas de détails sur les divers types de pont type Sauty ou Nernst) 3 Rapidité et bande passante : circuits du premier et du second ordre Circuits de conditionnement à AO. Linéarisation. Un exemple commenté : électrocardiogramme. Circuits constitutifs. Plan du cours 2/2 La compensation des grandeurs d’influence. Exemple avec une jauge d’extensométrie. Mesure de température avec 3 fils. L’amplificateur d’instrumentation. Réjection de mode commun Les offsets en courant et tension, autozéro Les perturbations électromagnétiques : le problème de masses et de la terre, 4 blindage magnétique et électromagnétique. La connexion du blindage coaxial. Piste de garde sur un exemple. Taux de réjection du mode commun en cas d’asymétrie des voies Signaux rapides et ligne de transmission Echantillonnage. Théorème de Shannon. Les divers échantillonneurs-bloqueurs Conversion analogique numérique et numérique analogique. Le filtrage numérique Elément de traitement de signal des signaux numérisés. Exemples. Généralités 5 Grandeurs caractéristiques: vocabulaire, notions intuitives Grandeur à mesurer: mesurande m Valeur obtenue: mesure M Etendue de mesure (EM) Incertitude um Incertitude relative à l’étendue EM m m max min ex : T T 700 C 100 C 600 C o max o o min à u 1 C près o m u m m m p max Résolution Ex: convertisseur A/N 12bits Nombre de valeurs distinctes associables au mesurande dans l’étendue de mesure 6 min m M M max M min M min Grandeurs d’entrée et de sortie, sensibilité Exemple: sonde PT100 𝑅 𝑇 = 𝑅0 ∙ 1 + 𝛼𝑇 𝑉𝑚 = 𝑅0 ∙ 1+𝛼𝑇 𝑟+𝑅0 ∙ 1+𝛼𝑇 ∙ 𝑉𝑔 T est la grandeur d’entrée Vm est la grandeur de sortie Vm pour Vg=1 volt 7 r Vg Vm R(T) Sensibilité (sur cet exemple) La sensibilité est la dérivée de la grandeur de sortie par rapport à celle d’entrée 𝑉𝑚 = →𝑆= 𝑅0 ∙ 1+𝛼𝑇 𝑟+𝑅0 ∙ 1+𝛼𝑇 𝛼𝑅0 𝑟 ∙ 𝑑𝑉𝑚 𝑆= 𝑑𝑇 ∙ 𝑉𝑔 𝑉𝑔 𝑟 + 𝑅0 ∙ 1 + 𝛼𝑇 2 Constante si le système est linéaire 8 Remarque La sensibilité est faible: le capteur prélève toujours une énergie infime (sinon il perturbe la mesure). La mesure doit donc être effectuée avec soin. La mesure est sensible aux parasites et le montage du capteur doit également être effectué avec soin. 9 La chaîne de mesure linéaire Quand la grandeur de sortie varie linéairement avec celle d’entrée. De manière nominale (avec un gain nominal et un décalage de zéro nominal –offset-) 𝑦𝑛 = 𝐺𝑛 ∙ 𝑥 + 𝑦0𝑛 Dans la réalité on n’est jamais dans les conditions nominales: 𝑦 = 𝐺 ∙ 𝑥 + 𝑦0 Soit parce qu’une grandeur externe influe sur ces paramètres (ex: température: on parle de grandeur d’influence) Soit parce que ces paramètres varient avec ce que l’on mesure (exemple gain versus fréquence) Soit parce que l’on n’a pas exactement les valeurs nominales (fluctuations, instabilités) incertitudes 10 Variations: exemples 1/2 𝑦𝑛 = 𝐺𝑛 ∙ 𝑥 + 𝑦0𝑛 Exemple de la température (grandeur d’influence) 𝐺 = 𝐺𝑛 ∙ 1 + 𝛼∆𝑇 𝑦0 = 𝑦0 + 𝛽 ∆𝑇 Erreur commise: 11 ∆𝑦 = 𝐺𝑛 ∙ 𝛼∆𝑇 ∙ 𝑥 + 𝛽∆𝑇 = 𝐺𝑛 ∙ 𝛼 ∙ 𝑥 + 𝛽 ∙ ∆𝑇 Variation (2/2) et Bilan des incertitudes Exemple de la fréquence: Passe-bas du premier ordre: 𝐺 𝑓 = 𝐺0 𝑓2 1+ 2 𝑓 𝑐 fc est la fréquence de coupure (à 3dB pour le premier ordre) Incertitudes sur les caractéristiques de la chaîne: 𝑦𝑛 = 𝐺𝑛 ∙ 𝑥 + 𝑦0𝑛 2 𝑢𝑦2 = 𝐺𝑛2 ∙ 𝑢𝑥2 +𝑥 2 ∙ 𝑢𝐺2 + 𝑢𝑦0 12 Erreur de linéarité G: gain y0: décalage de zéro (“offset”) Erreur de linéarité y Gx y C 0 Écart maximal entre la mesure et la droite de régression, ramené à la pleine échelle 50 y = 2,9284 + 2,0002x R= 0,99996 (y ) y y 40 L ,max L 30 min C max 20 Nota: linéarité obligatoire??? 10 0 0 13 Linéarisation: courbe d’étalonnage 5 10 15 20 Rapidité, bande passante 14 Systèmes linéaires du premier et du second ordre Système linéaires e1 (t ) s1 (t ) e1 (t ) e2 (t ) s1 (t ) s2 (t ) e2 (t ) s2 (t ) Systèmes régis par une équation différentielle du type (à coefficients constants réels) ds(t ) Bs (t ) e(t ) dt d 2 s (t ) ds(t ) A B Cs(t ) e(t ) 2 dt dt A 15 Exemple: mesure de température T: température à mesurer Tcap: température du capteur 𝑚𝑐 ∙ 𝑑𝑇𝑐𝑎𝑝 = 𝑑𝑄 = 𝐾 𝑇 − 𝑇𝑐𝑎𝑝 ∙ 𝑑𝑡 𝑑𝑇𝑐𝑎𝑝 𝑚𝑐 ∙ + 𝐾𝑇𝑐𝑎𝑝 = 𝐾𝑇 𝑑𝑡 Question1: temps de réponse à une variation brusque de T (rapidité)? Question2: température du capteur quand T varie sinusoïdalement, selon la fréquence de T (aspect bande passante)? NB: K=coefficient d’échange, c=capacité calorifique, m=masse capteur 16 Cas de la transition brusque de T=0 à T=T1 𝑑𝑇𝑐𝑎𝑝 𝑚𝑐 ∙ + 𝐾𝑇𝑐𝑎𝑝 = 𝐾𝑇1 𝑑𝑡 A pour solution 𝑡 −𝜏 𝑒 𝑇𝑐𝑎𝑝 = 𝐶 ∙ + 𝑇1 𝜏 = 𝑚𝑐/𝐾 homogène à un temps Preuve: le vérifier ou voir le cours de maths de S1 Pour t=0 il faut Tcap=0 (transition brusque) donc C=-T1 𝑇𝑐𝑎𝑝 = 𝑇1 ∙ 1 − 17 𝑡 −𝜏 𝑒 Evolution de la température Température normalisée à T1=1 Echelle des temps en unités de la constante de temps Temps requis pour que la température soit stable à 𝜀 près: 1 𝑡 −𝜏 −𝑒 = 1 − 𝜀 → 𝑡 = −τ ∙ ln(ε) Ex: 𝜀 = 0.05 → 𝑡 = 3𝜏 18 Cas où T varie sinusoïdalement 𝑚𝑐 ∙ 𝑑𝑇𝑐𝑎𝑝 𝑑𝑡 + 𝐾𝑇𝑐𝑎𝑝 = 𝐾 ∙ 𝑇1 ∙ cos 𝜔𝑡 Equation du type A ds(t ) Bs (t ) e(t ) dt e Ee s Se On travaille avec les grandeurs complexes ( jA B ) Se E S j c E E jA B B A 2 2 Fréquence de coupure à 3dB: 𝑓𝑐 = j ( t ) 1 B 1 B A Gain en continu: 𝐺0 = 1/𝐵 Gain à 𝜔 = 𝜔𝑐 : 𝐺 𝜔𝑐 = 𝐺0 / 2 19 2 𝐵 2𝜋𝐴 jt 2 2 c E G ( ). E 𝐺(𝜔) normalisé à B=1 et exprimé en fonction de Gain: 3dB/octave Gain constant à 5% près à partir du régime continu si 1 1 + 𝑓/𝑓𝑐 → 2 = 0.95 𝑓 = 0.32 𝑓𝑐 → 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 0.32 ∙ 𝑓𝑐 𝑓𝑐 = 20 𝐵 𝐾 = 2𝜋𝐴 2𝜋𝑚𝑐 w/wc 𝜔 𝜔𝑐 = 𝑓 𝑓𝑐 21 ds(t ) Bs (t ) e(t ) dt d 2 s (t ) ds(t ) A B Cs(t ) e(t ) 2 dt dt A Second ordre −𝐴𝜔2 + 𝑗𝐵𝜔 + C ∙ 𝑒 𝑗𝜑 ∙ 𝑆 = 𝐸 𝑆 1 𝑒 𝑗𝜑 𝐺= = = 𝐸 −𝐴𝜔 2 + 𝑗𝐵𝜔 + C ∙ 𝑒 𝑗𝜑 𝜔2 𝜔 1− 2 +𝑗∙Q∙ 𝜔𝑐 𝜔𝑐 𝐶 𝐴 𝜔𝑐 = 𝑄= 𝐵 𝐴𝐶 ∙ 1 𝐶 est la pulsation de coupure (mais pas à 3 dB!!!) est le facteur de qualité On pose parfois 𝜁 = 1 𝐺0 = 𝐶 est le gain en régime continu 𝐺= 𝐺0 𝜔2 1− 2 𝜔𝑐 2 𝜑 = −arctan Q ∙ + 𝑄2 𝜔 ∙ 𝜔𝑐 𝜔 𝜔𝑐 2 1 𝜔2 1− 2 𝜔𝑐 𝑄 2 GAIN 𝜁de 0.1 à 1 w/wc Capteurs et conditionnement Revue de quelques capteurs Conditionnement (ponts, amplificateurs opérationnels) 24 Capteurs capacitifs Capacité d’un condensateur plan Cylindrique Modification de la permittivité Température Hygrométrie Niveau de liquide isolant Modification de la géométrie C r 0 S e L C 2 r 0 lnr2 / r1 Pression (microphone) Pression de fluide – membrane Déformation de solide (jauge extensométrique) Exemple de capteur de pression avec conversion par variation de capacité (Doc. VEGA). 25 Figure 8.7 p114 capteurs Capteurs résistifs Résistances métalliques Ex: platine (-200+1000oC) Thermistances Agglomérés d’oxydes métalliques Jauges d’extensométrie Métalliques (K=2..4) A semi-conducteurs (K=+50..+-200) R(T ) R0 1 AT BT 2 CT 3 1 1 R(T ) R0 exp B T T0 R L K R L 26 •Sous ampoule de verre •Protection •Inertie thermique: dizaines de secondes à plusieurs minute •En couche mince 27 Du réseau simple à la haute technologie 28 Capteurs inductifs (inductance variable) Détecteur de position Sytème simple mais non-linéaire Détecteur de position constitué de deux capteurs travaillant en opposition Système dit push-pull, qui linéarise le système précédent 29 Bobine à noyau plongeur L L0 L f 2k L0 L f F (l f ) L0: self air Lf: self avec noyau Section (~constante) de la bobine Correction de linéarité par montage push-pull 30 N2 L0 0 2 s(l l f ) l N2 L f 0 2 s r l f l Mesure d’intensité en régime impulsionnel n1.i1 = n2.i2 + n1.i10 La précision sur la mesure de i1 est d’autant meilleure que le courant magnétisant i10 est faible. La diminution du courant magnétisant est obtenue par: une faible résistance de l’enroulement secondaire un excellent couplage magnétique de l’enroulement secondaire (qualité du bobinage) l’emploi d’un circuit magnétique à très forte perméabilité Si secondaire ouvert n1.i1 = n1.i10. flux très important, pertes considérables dans le circuit magnétique et destruction tension importante et dangereuse aux bornes du secondaire Mesures en continu: capteur à effet HALL 31 Exemple: Mesure de forme d’impulsion dans un accélérateur (Bergoz) 32 Pourquoi 50 ohms? Effet Hall Un champ magnétique appliqué sur un conducteur ou un semi-conducteur d’épaisseur « e » crée une différence de potentiel entre les bords du conducteur (q: charge élémentaire, n densité électronique en électrons/m3) 1 I V B qn e e hall 33 3 1 Kh 8 qn Exemples: gaussmètres 34 Gaussmètres, suite De quelques centièmes de gauss à quelques teslas. Sondes axiales ou radiales Calibration avec chambre de zéro Zone active: de 1 à quelques mm2 Linéarité au % Pour des mesures de précision ou absolues: sondes NMR ou RMN 35 Application: mesure de courant continu, non interceptive Un circuit magnétique constitué de ferrite permet de canaliser le flux crée par le conducteur parcouru par le courant I . Un générateur de courant constant fournit le courant Io. Une tension Vh proportionnelle au courant Io et à l'induction produite par le courant I apparait . Cette tension est amplifiée pour fournir un courant i dans les N spires du bobinage secondaire, de façon à produire un flux opposé à celui crée par I. A l'équilibre: B = 0 et I = N * i 36 Le montage potentiométrique 1/3 Attention aux grandeurs qui interviennent Résistance générateur et entrée appareil Capacités parasites (dont entrée appareil) Conditionnement très simple v m es Rc Rd Rc es Rc ( Rs R1 ) Rd ( Rs R1 Rc ) Rs R1 Rc Rd Rc Inconvénient: sensible aux parasites et aux dérives du générateur Figure ash p57 Le montage potentiométrique 2/3 Si le capteur est linéaire et R1 fixe, le conditionnement n’est pas linéaire Si le capteur est linéaire et que R1 est un capteur tel que R1+Rc=cte alors le conditionnement est linéaire (montage “PUSH PULL”). Si le capteur n’est pas linéaire on peut linéariser autour d’une valeur m0 du mesurande en choisissant R1 telle que 𝑑 2 𝑣𝑚 𝑑𝑚2 v m es Figure ash p57 =0 𝑚=𝑚0 Rc Rd Rc es Rc ( Rs R1 ) Rd ( Rs R1 Rc ) Rs R1 Rc Rd Rc Montage potentiométrique (3/3) (linéarisation série) 𝑎 𝑇 Exemple d’une thermistance: 𝑅 = 𝑅0 ∙ 𝑒 avec R0=20 kΩ et a=944K 𝑣𝑠 𝑅 = 𝑒𝑠 𝑟 + 𝑅 )∙ 𝑎−2𝑇0 Dérivée seconde par rapport à T nulle pour 𝑟 = 𝑅(𝑇0𝑎+2𝑇 = 0 169𝑘Ω. On prend T0=273 k A gauche: 20 kΩ A droite: 169 kΩ 39 Les ponts de mesure: objectifs Annuler la tension résiduelle la tension mesurée n’est pas nulle pour m=0 La composante permanente est grande par rapport à ses variations Résoudre le problème des capacités parasites: mesures différentielles Fournir des moyens de compenser les grandeurs d’influence. Compenser les dérives d’alimentation Ash page 54 Cinq types de conditionnement Sensibilité d’un pont Dépend du choix des impédances du pont Figure c ash p54 Z c m Z c vm S Scap Scdt vm m Z c Z c Scap Scdt Equilibrage du pont Mesure d’une tension de déséquilibre On néglige l’effet des impédances d’entrée des appareils de mesure Une des impédances est le capteurs Les autres servent à équilibrer, à linéariser ou compenser les grandeurs d’influence Vg V Z1 Z1 Z 2 Z3 Vd V Z3 Z4 Z2 Z4 Z1 Z3 Vmes Vmes Vg Vd Vg Vmes 0 V Z1 Z3 0 Z1Z 4 Z 2 Z 3 Z1 Z 2 Z 3 Z 4 Cas de résistances pures: Pont de Wheastone Vd Pont de Wheastone déséquilibré (courant ou tension). Se généralise à des impédances quelconques Principe du pont De une à quatre résistances peuvent varier vm R2 R3 R1R4 Ea ( R1 R2 )( R3 R4 ) Ri R0 vm R2 R3 R1R4 Ia R1 R2 R3 R4 R2 R0 R v m R 1 E R 1 R 4 2R a 0 0 v R m 1 I R 4 1 4R a 0 Divers types de ponts Mesures capacitives Pont de Sauty (capacité air) Pont de Nernst Divers types de ponts Mesures inductives Pont de Maxwell Pont de Hay Une impédance complexe c’est quoi? En haute fréquence, il n’y a pas de résistance, de capacité ou d’inductance pure Il y a toujours, notamment, une capacité parasite On peut MODELISER une capacité ou une inductance Figure ash page 83 Exemple déjà vu: capteurs résistifs Montage 4 fils Exemple: mesure d’une résistance en platine pour mesure de température Mesure assez grossière Inadapté pour de petites variations de température, donc de résistance La solution: montage en pont (déséquilibré) Montage 4 fils Cas de deux résistances variables Exemple: jauges extensométriques Deux déformations égales et de signe opposé (push pull) Elimination de la variation de la résistance des fils de liaison Rl qui est commune –et disparaît dans la différence- R3 R4 R0 R1 R0 R1 R2 R0 R2 vm R2 R1 1 Ea R R2 4 R0 1 1 2 R0 Possibilité de compenser. Exemple: R2 R R vm R Ea R0 2 v (R R ) m 2 1 I 1 R R 4 1 2R a 1 2 0 Montage 3 fils élimination de la résistance des fils de liaison R1 Rl R2 R Rl vm R2 R1 1 Ea R R2 4 R0 1 1 2 R0 R Ea vm R0 4 Enfin: Système à quatre résistances variables Exemple: capteur de pression constitué de 4 jauges extensométriques montées en pont sur un diaphragme R1 R0 R R Ea R0 R2 R0 R vm R3 R0 R1 ou vm R I a R4 R0 R1 Push pull + compensation d’une grandeur d’influence Linéarisation du pont E I a 2 R0 R0 I ( R0 R ) I vm Ea vm R Ea 2 R0 Ea E vampli ( R0 R ) a R R 1 Ea I droit E ( R R ) a 0 2 R0 R I gauche vm R Ea 2 R0 Conditionnement de signal : linéarisation Résoud le problème précédent vm v0 VxV y E ref E s Rc 1 4 Rc 0 1 Rc 2 Rc 0 v m vl Eref vl avm bv0 avm b vl Eref proportionnel à E s v m vl E ref avm E Rc s bv 4 Rc 0 Rc 1 m 1 E ref 2 Rc 0 b 1 b Es 1 2 Eref 2 Eref Es Thermocouples: lois physiques Effet Peltier: à la jonction de deux conducteurs A et B différents mais à même température apparaît une fem Effet Thomson: entre deux points M et N à température différente au sein d’un même métal homogène apparaît une fem 𝑢𝑇 = 𝑇𝑁 𝑇𝑀 𝐶𝑇 ∙ 𝑑𝑇 Thermocouple: effet Seebeck = Peltier+thomson Obtention d’une tension qui dépend de la différence de température Besoin de compenser la température de soudure froide 54 55 56 Pour tout savoir: consultez le catalogue! Les plus: le prix, pas de pièces mobiles, grande gamme, assez rapide, bonne répétabilité Les moins: faible sensibilité (50V/oC environ). Basse fem et donc sensible au bruit. Sensibilité limitée environ au demi degré Non linéaires mais la courbe est connue Compensables facilement 57 58 59 Capteurs générant un courant: photodiode Silicon Photodiode Silicon PIN Photodiode Silicon Photodiode Array With Preamp / Cooler Silicon APD - Avalanche APD Modules X-ray Detector Two-color Detector 60 Diode PIN, avalanche??? Silicon Photodiode: Featuring high sensitivity and low dark current, these photodiodes are specifically designed for precision photometry in a wide range of fields. PIN Photodiodes: Deliver a wide bandwidth with a low bias, making them ideal for high-speed photometry as well as optical communications. Hamamatsu Photodiode (HP) I d I 0 I I 0 S d I0: Courant inverse Φ: puissance incidente 61 Montages de base Augmenter Rm (base): réduit le bruit mais aussi la rapidité C2 compense Cp1 (R1Cp1=R2C2) – Montage rapide Le courant d’entrée et la dérive thermique doivent rester faibles pour le second montage. R v0 Rm 1 2 I r (classique ) R1 v0 R1 R2 I r (rapide) Montages photovoltaïques A réponse linéaire Mesure de Icc Logarithmique Mesure de Vco en circuit ouvert v0 Rm I cc (linéaire) R v0 1 2 Vco R1 (log) Applications/exemples Mesure de rayons X ou béta Montage photovoltaïque Convertisseur lumière fréquence 64 http://www.sales.hamamatsu.com/en/products/solid-state-division/si-photodiode-series/si-photodiode/applications.php Conditionneur du capteur source de courant Convertisseur courant-tension à ampli-op. Circuit idéalisé (de principe) Objectif: Faire R élevée Coût Bruit Encombrement Montage en T R + i Inconvénient: Offset et bruit de fond accrus en sortie Ampli Courant polarisation<<courant à mesurer Anneau de garde R R v i R1 1 2 R2 iR1 1 2 R3 R3 v iR Conditionneur du capteur source de charge Cas simplifié Le condensateur accumule la charge Cas réel il faut assurer la circulation du courant de polarisationrésistance Les câbles de liaison ont une influence considérable HF: v est divisé par Ccable BF: v est divisé par Rcable Ne pas modifier les câbles! v0 iZ v0 i intégration (I Q) Cp Q C v0 Q( p) RCp passe haut C 1 RCp Amplification 67 Amplification en sortie de pont L’amplificateur à utiliser: amplificateur différentiel Tension de mode commun Tension différentielle vd v2 v1 vmc v1 v2 2 vd v v mc 1 2 v2 vmc vd 2 Principe de l’amplificateur différentiel Amplificateur: non parfaitement symétrique v0 G vi 2 G vi1 Tension différentielle d’entrée Tension de mode commun d’entrée vdi vi 2 vi1 vi 2 vi1 vmci 2 Bilan Tension de sortie v0 G G vdi G G vmci 2 Gain différentiel Gain de mode commun Taux de réjection du mode commun (Common Mode Rejection Ratio) en dB Ex: CMRR=105↔100 dB G G Gd 2 Gmc G G Gd 1 G G r Gmc 2 G G Le CMRR décroît avec la fréquence, mais aussi selon les liaisons avec la source de signal Les impédances d’entrée de l’amplificateur Entre bornes d’entrée: impédance d’entrée différentielle Zid Entre borne et masse de l’amplificateur: impédance de mode commun Zmc Grande résistance, capacité faible: fréquence de coupure BASSE Sources de déséquibre entre voies (exemple) Déséquilibre série: l’impédance des câbles de liaison introduit une différence sur la tension différentielle aux bornes de l’ampli vi 2 Z mc v2 Z mc Z 2 vi 2 Z mc v1 Z mc Z1 Z mc Z1,2 vdi vd Z1 Z 2 Z vmc vd vmc Z mc Z mc Taux de réjection associé Le déséquilibre série entraîne une réduction du taux de réjection équilibrer les voies Z 1 1 1 v0 Gd vdi vmci Gd vd vmc Gd vd vmc Z r r eff mc 1 Z 1 eff Z mc r