Condensateur en technologie CMOS - European Patent Office

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Patentamt
European Patent Office
Office européen des brevets (fi) Numéro de publication : 0 581 702 A1
.12! DEMANDE DE BREVET EUROPEEN
@ Numero de depot : 93420321.7 @ Int. CI.5 : H01L 27/08, H01L 29/94
(22) Date de depot : 27.07.93
(So) Priorite : 30.07.92 FR 9209796 @ Inventeur : Fensch, Thierry
64 bis, Cours Jean Jaures
F-38000 Grenoble (FR)
(43) Date de publication de la demande :
02.02.94 Bulletin 94/05 (74) Mandataire : de Beaumont, Michel
Ibis, rue Champollion
@ Etats contractants designes : F-38000 Grenoble (FR)
DE FR GB IT
© Demandeur : SGS-THOMSON
MICROELECTRONICS S.A.
7, Avenue Gallieni
F-94250 Gentilly (FR)
(54) Condensateur en technologie CMOS.
@ La présente invention concerne un condensa-
teur de circuit intégré de type CMOS, ce circuit
comprenant un substrat d'un premier type de
conductivité (3) dans lequel sont formés des
caissons du deuxième type de conductivité
dont une partie est surmontée d'une grille iso-
lée. Ce condensateur est formé dans deux cais-
sons identiques (31, 41) surmontés de grilles
identiques (32, 42). Chaque caisson comprend
une région du deuxième type de conductivité
(33, 43) à haut niveau de dopage s'étendant
sensiblement entre la projection de la grille et le
voisinage de la périphérie du caisson. Chaque
grille d'un caisson est connectée à la région du
deuxième type de conductivité de l'autre cais-
son et constitue une électrode du condensa-
teur.
Fig 4A
CM
O
00
m
a.
LU
Jouve, 18, rue Saint-Denis, 75001 PARIS
1 EP 0 581 702 A1 2
La présente invention conoerne le domaine des
circuits intégrés, et plus particulièrement la réalisa-
tion de condensateurs dans des circuits intégrés de
type CMOS à un seul niveau de grille.
Atitre de rappel, la figure 1 représente un transis-
tor 1 à canal N et un transistor 2 à canal P constituant
les composants de base d'un circuit intégré CMOS.
Le transistor 1 à canal N est directement formé
dans un substrat 3 de type P faiblement dopé (P"). Le
transistor à canal N comprend, dans une zone délimi-
tée par une couche d'oxyde épais 4, des régions de
drain et de source 5 et 6 disjointes et formées de part
et d'autre d'une région de canal qui s'étend sous une
région de grille 7 isolée par une couche d'oxyde mince
8. Des métallisations 9 et 10 sont respectivement en
contact avec les régions de drain et de source 5 et 6.
Le transistor 2 à canal P est formé dans un cais-
son de type N faiblement dopé 11 lui-même formé
dans le substrat dans une zone délimitée par une cou-
che d'oxyde épais. Ce transistor comprend des ré-
gions de drain et de source 12 et 13 séparées par une
région de canal s'étendant sous une grille 14 isolée
par une couche d'oxyde mince 15.
Bien entendu, la figure 1 est très schématique et,
comme cela est connu, chacun de ses éléments est
susceptible de nombreuses variantes de réalisation.
Par exemple, d'autres modes de prise de contact que
des métallisations peuvent être prévus pour assurer
les contacts de drain et de source. Les grilles 7 et 14
sont couramment constituées d'une couche de sili-
cium polycristallin à la surface supérieure de laquelle
est parfois formé un siliciure d'un métal réfractaire.
La structure décrite ci-dessus est classiquement
appelée structure CMOS à caisson N. En effet, dans
cette structure le substrat est de type P et les transis-
tors à canal P sont formés dans des caissons N. In-
versement, si le substrat était de type N on parlerait
de technologie à caisson P et ce serait les transistors
à canal N qui seraient formés dans des caissons P
eux-mêmes formés dans le substrat de type N.
On distingue également les diverses technolo-
gies par le nombre de couches de métallisation et de
silicium polycristallin qui sont formées. Dans une
technologie simple telle que celle représentée en fi-
gure 1 , dans laquelle existent simplement des transis-
tors MOS à grille unique, il existe une seule couche
de silicium polycristallin dans laquelle sont gravées
toutes les grilles qui servent ensuite à délimiter les im-
plantations de source et de drain. Il existe en plus gé-
néralement deux ou trois niveaux de métallisation : le
niveau de métallisation représenté sur la figure ser-
vant à la prise de contact sur les régions de source et
de drain et un deuxième niveau de métallisation ser-
vant à réaliser les interconnections nécessaires entre
les divers transistors élémentaires du circuit intégré
pour former les circuits souhaités.
On distingue aussi les diverses technologies ou
filières de fabrication selon le nombre de types de
transistors que l'on peut obtenir. Dans la structure re-
présentée, il existe un seul type de transistor à canal
N et un seul type de transistor à canal P formé dans
un caisson, tous deux à enrichissement. En effet,
5 dans les technologies simples, il n'est pas prévu
d'étapes d'implantation distinctes dans le substrat
sous certaines grilles avant formation de celles-ci. Il
est prévu tout au plus une étape d'implantation géné-
rale du substrat avant dépôt du silicium polycristallin
10 de grille. Dans ce cas, il existe un seul type de tran-
sistor à canal N et un seul type de transistor à canal
P, comme cela est représenté en figure 1.
Si l'on veut réaliser un condensateur dans un cir-
cuit intégré, il existe a priori plusieurs possibilités. On
15 peut examiner toutes les solutions dans lesquelles la
technologie permet d'obtenir de part et d'autre d'une
couche isolante deux régions conductrices. Ainsi, de
façon générale, ces possibilités sont les suivantes.
- Formation d'un condensateur entre deux ni-
20 veaux de silicium polycristallin. De tels conden-
sateurs sont généralement satisfaisants car la
couche d'oxyde prévue entre deux niveaux de
silicium polycristallin, qui correspond à une
couche isolante entre grille flottante et grille de
25 commande, est une couche de petite épaisseur
dont les paramètres sont nécessairement fixés
avec précision dans la technologie considérée.
Ceci permet de fournir des condensateurs de
relativement forte valeur pour une surface don-
30 née mais on se place ici dans le cadre d'une
technologie il n'existe qu'un seul niveau de
silicium polycristallin et qui ne permet pas l'ob-
tention de tels condensateurs.
- Réalisation d'un condensateur entre la couche
35 de silicium polycristallin et une zone sous-
jacente fortement dopée du substrat ou d'un
caisson. L'isolant d'un tel condensateur serait
constitué par un oxyde formé en même temps
que l'oxyde de grille qui est un oxyde dont
40 l'épaisseur est définie nécessaire- ment avec
précision dans une technologie donnée. A nou-
veau, la réalisation d'un tel condensateur n'est
pas possible dans la technologie envisagée
il n'existe pas de possibilité de surdopage d'un
45 substrat ou d'un caisson sous une région de
grille particulière avant formation de la grille.
- Réalisation d'un condensateur entre une cou-
che métallique et une autre couche métallique
ou une couche de silicium polycristallin. La réa-
50 lisation d'un tel condensateur est envisageable
dans la technologie simple considérée. Néan-
moins, de tels condensateurs auraient néces-
sairement une surface importante pour une va-
leur de capacité donnée puisque les couches
55 isolantes destinées à séparer deux métallisa-
tions ou une métallisation d'un niveau de sili-
cium polycristallin sont nécessaire- ment
épaisses. En effet, en dehors des emplace-
2
3 EP 0 581 702 A1 4
ments l'on souhaite réaliser des condensa-
teurs, on souhaite que les capacités inter-mé-
tallisations ou entre métallisation et silicium po-
lycristallin soient aussi faibles que possible car
elles constituent des capacités parasites qui li-
mitent la vitesse de fonctionnement d'un dispo-
sitif. En outre, ces couches isolantes ont géné-
ralement des épaisseurs qui ne sont pas défi-
nies avec une forte précision car, pour les au-
tres fonctions du circuit, leur épaisseur n'est
pas critique.
Ainsi, dans le cadre de la technologie simple en-
visagée, on réalise généralement des condensateurs
de la façon illustrée schématiquement en coupe en fi-
gure 2Aet en vue de dessus en figure 2B. Le conden-
sateur est constitué exactement comme un transistor
MOS à canal N sauf que son drain et sa source for-
ment une seule et même région 18 et qu'il existe une
seule métallisation 19 constituant une électrode du
condensateur et correspondant à la connexion des
métallisations de source et de drain 9 et 10 de la fi-
gure 1 . Ces figures 2Aet 2B ne sont pas décrites plus
en détail car elles décrivent une structure connue et
sont facilement compréhensibles de l'homme de mé-
tier. Poursimplifier leur lecture, de mêmes références
qu'en figure 1 sont utilisées pour désigner des élé-
ments analogues.
La courbe caractéristique d'un condensateur du
type de celui des figures 2A-2B est illustrée en figure
2C, la grille 7 constituant la première électrode étant
portée à un potentiel VA et la métallisation 19 consti-
tuant la deuxième électrode à un potentiel VB.
Comme le montre la figure 2C, la capacité du
condensateur varie entre une valeur faible Cmin pour
des valeurs négatives ou légèrement positives de la
tension VA-VB et une valeur forte Cmax pour des va-
leurs positives de VA-VB. La transition a lieu pour une
tension sensiblement égale à la tension de seuil VT
d'un transistor MOS équivalent. Ainsi, un tel conden-
sateur est d'utilisation peu souple puisque le potentiel
de l'une de ses électrodes doit être supérieur au po-
tentiel de son autre électrode d'un seuil déterminé
(VT) pour que ce condensateur ait une capacité par
unité de surface relativement élevée et stable. VB de-
vant être positif ou nul pour assurer l'isolement de la
région 18 par rapport au substrat, on choisira de pré-
férence VB égal à zéro pour avoir une plage aussi
grande que possible de variation de VA (VA est
compris entre VB+VT et la tension d'alimentation la
plus positive du circuit).
Ainsi, un objet de la présente invention est de for-
mer dans un circuit intégré de type CMOS un conden-
sateur de valeur élevée par unité de surface et de ca-
pacité constante sur une large gamme de tensions
aux bornes.
Un autre objet de la présente invention est de pré-
voir un tel condensateur dont le processus de fabrica-
tion n'implique pas d'étape supplémentaire par rap-
port aux étapes classiques de fabrication de transis-
tors CMOS à un seul niveau de grille et sans implan-
tations localisées sous les grilles.
Pour atteindre ces objets, la présente invention
5 prévoit un condensateur de circuit intégré de type
CMOS, ce circuit comprenant un substrat d'un pre-
mier type de conductivité dans lequel sontformés des
caissons du deuxième type de conductivité dont une
partie est surmontée d'une grille isolée. Ce conden-
10 sateur est formé dans l'un des caissons dont la grille
correspond à une première électrode du condensa-
teur, et comprend une région du deuxième type de
conductivité à haut niveau de dopage s'étendant sen-
siblement entre la projection de la grille et le voisinage
15 de la périphérie du caisson, cette région correspon-
dant à la deuxième électrode du condensateur.
Selon un mode de réalisation de la présente in-
vention, le condensateur est formé dans deux cais-
sons identiques, chaque caisson comprenant une ré-
20 gion du deuxième type de conductivité à haut niveau
de dopage s'étendant sensiblement entre la projec-
tion de la grille et le voisinage de la périphérie du cais-
son, chaque grille d'un caisson étant connectée à la-
dite région de l'autre caisson et constituant une élec-
25 trode du condensateur.
Selon un mode de réalisation de la présente in-
vention, chacune desdites régions est une région an-
nulaire s'étendant entre la grille et le bord d'un cais-
son.
30 Selon un mode de réalisation de la présente in-
vention, chacune desdites régions est réalisée en
même temps que les régions de drain et de source
des transistors MOS à canal du deuxième type de
conductivité.
35 Ces objets, caractéristiques, avantages ainsi que
d'autres de la présente invention seront exposés en
détail dans la description suivante de modes de réa-
lisation particuliers faite en relation avec les figures
jointes, parmi lesquelles :
40 la figure 1, précédemment décrite, représente
une vue en coupe schématique de transistors
CMOS ;
les figures 2Aet 2B représentent respectivement
une vue en coupe et une vue de dessus d'un
45 condensateur de type grille/drain-source selon
l'art antérieur ;
la figure 2C représente la caractéristique capaci-
té/ tension du condensateur des figures 2A et
2B;
50 la figure 3A représente une vue en coupe d'un
mode de réalisation d'un condensateur selon la
présente invention ;
la figure 3B représente la caractéristique capaci-
té/ tension du condensateur de la figure 3A ;
55 la figure 4A représente une vue en coupe d'un au-
tre mode de réalisation d'un condensateur selon
la présente invention ; et
la figure 4B représente la caractéristique capaci-
3
5 EP 0 581 702 A1 6
té/ tension du condensateur de la figure 4A.
La figure 3A représente un caisson N délimité par
une couche d'oxyde épais 4 et formé dans un substrat
de type P faiblement dopé 3. Au dessus de ce caisson
est formée une grille 21 ayant par exemple la forme 5
de la grille 7 des figures 2A et 2B. Ensuite, estformée
dans le caisson une région périphérique 22 de même
type de conductivité que le caisson, c'est-à-dire de
type N, à fort niveau de dopage. La capacité selon la
présente invention est formée entre la grille 21 et une 10
métallisation 23 ou autre couche de contact avec la
région de type NT 22. Si l'on applique une tension VA
à la grille 21 et une tension VB à la métallisation 23,
la caractéristique de la capacité en fonction de VA-VB
a l'allure générale illustrée en figure 3B. Dans des 15
conditions qui seront précisées ci-après, elle est sy-
métrique par rapport à une valeur pour laquelle VA-
VB = 0.
Le potentiel VB peut avoir toute valeur positive
choisie propre à assurer la polarisation du caisson 20 20
par rapport au substrat. Ainsi, la tension VA peut pren-
dre toute valeur supérieure à la valeur VB et on a alors
une capacité sensiblement constante sauf au voisina-
ge immédiat de la valeur VA = VB. Cette zone critique
est peu gênante car en fait on est rarement intéressé 25
par la linéarité d'un condensateur quand sa charge
est nulle.
Toutefois, le condensateur de la figure 3A se
comporte comme un condensateur polarisé, qui ne
fonctionne bien que quand la tension sur l'une de ses 30
électrodes (VA) présente une polarité donnée (positi-
ve) par rapport à la tension (VB) sur l'autre de ses
électrodes.
La figure 4Areprésente une modification selon la
présente invention de la structure de la figure 3A per- 35
mettant d'obtenir un condensateur fonctionnant quel-
le que soit la polarité de l'une de ses électrodes par
rapport à l'autre. Ce condensateur comprend deux
cellules 30 et 40 respectivement identiques au
condensateur élémentaire de la figure 3A. La premiè- 40
re cellule comprend un caisson 31 au dessus duquel
estformée une grille 32 entre la périphérie de laquelle
et la périphérie du caisson s'étend une région de type
N fortement dopée 33. De même, la cellule 40
comprend un caisson 41 , une grille 42 et une région 45
fortement dopée de type NT 43. Les régions 33 et 43
sont respectivement revêtues de métallisations 34 et
44. La grille 32 est reliée à la métallisation 44 et la gril-
le 42 est reliée à la métallisation 34. Des bornes A et
B solidaires des grilles 32 et 42 constituent les deux 50
bornes du condensateur selon l'invention.
En utilisation, il convient que les tensions VA et
VB appliquées aux bornes A et B soient toujours po-
sitives pour que les caissons 31 et 41 restent isolés
du substrat. Néanmoins, pour autant que cette condi- 55
tion est satisfaite, la différence de potentiel entre Aet
B peut être positive ou négative. On obtient alors un
condensateur ayant la caractéristique désignée en fi-
gure 4B par la courbe 51 qui est constituée de la
superposition des courbes 52 et 53 correspondant
aux capacités de chacune des cellules. On voit que
la valeur de la capacité est sensiblement constante,
que VA-VB soit positif ou négatif condition toujours
que VA et VB soient tous deux positifs).
La courbe 51 présente éventuellement un défaut
dans la région 54 VA est sensiblement égal à VB,
mais comme on l'a vu précédemment, ce défaut est
peu gênant puisqu'il correspond à une zone la
charge aux bornes du condensateur est nulle.
Dans ce qui précède, on a supposé que la carac-
térisation de la figure 3B était symétrique par rapport
au point elle coupe l'axe VA-VB=0, et en particulier
que cette caractéristique n'est pas décalée vers la
droite ou vers la gauche par rapport à cet axe, ce qui
permet d'obtenir une valeur résultante constante telle
que représentée par la droite 51 de la figure 4B. En
pratique, cette symétrie est obtenue seulement si la
structure est réalisée par un procédé convenable. Il
faut notamment que
- le dopage des caissons 31 et 41 soit suffisam-
ment élevé (par exemple supérieur à 8 1015
at/cm3),
- le silicium polycristallin de grille soit rendu
conducteur par des atomes dopants de même
type que ceux du caisson (ceci n'est pas tou-
jours le cas dans certaines technologies à cais-
son P la grille est dopée par des dopants de
type N),
- la technologie soit telle qu'il existe peu de char-
ges stockées dans les couches d'oxyde de gril-
le.
L'homme de métier trouvera toute indication sur
le choix de ces paramètres dans le livre "Microelec-
tronic Devices", E.S. Yang, McGraw-Hill Book
Company, 1988, P.236-244.
Le condensateur selon la présente invention peut
être fabriqué sans modifier les étapes simples d'une
technologie CMOS classique puisque les régions N+
formées dans le caisson N peuvent être réalisées en
même temps que les régions N+ formées directement
dans le substrat pour réaliser les transistors MOS à
canal N.
Bien entendu les diverses figures sont fortement
schématiques, les épaisseurs des couches ne sont
pas à l'échelle et diverses variantes généralement uti-
lisées pour la réalisation des transistors MOS
pourront être mises en oeuvre pour réaliser et optimi-
ser le condensateur selon la présente invention. La
stucture décrite est notamment compatible avec des
technologies dans lesquelles le silicium polycristallin
de grille est revêtu d'un siliciure métallique.
Un autre avantage du condensateur selon la pré-
sente invention, comme cela a été exposé précédem-
ment est que ses caractéristiques sont bien détermi-
nées puisque sa valeur de capacité, plus particulière-
ment la valeur Cmax de la figure 3B, dépend essen-
4
7 EP 0 581 702 A1 8
tiellement de l'épaisseur de la couche d'oxyde de gril-
le qui est une caractéristique toujours contrôlée avec
une très grande précision dans des dispositifs MOS.
Par contre, la valeur Cmin dépend du dopage du
caisson. C'est une caractéristique qui est moins bien
contrôlée mais ses variations ne sont pas prépondé-
rantes puisque, dans le cas de la figure 3B, cette ca-
ractéristique n'est pas utilisée et, dans le cas de la fi-
gure 4B, c'est la plus petite des deux composantes
qui rentre dans la valeur totale.
Dans une expérimentation effectuée par la de-
manderesse, avec un substrat de type N, une couche
de grille ayant une surface de 104 micromètres
carrés, une épaisseur d'oxyde de grille de 24,3 nm,
un niveau de dopage de caisson de 9x1 015 ato-
mes/cm3, on a obtenu une valeur Cmax de 14,17 pF
et une valeur de Cmin de 2,60 pF pour une fréquence
appliquée de l'ordre de 30 kHz.
10
15
Condensateur selon la revendication 1 ou 2, ca-
ractérisé en ce que chacune desdites régions est
réalisée en même temps que les régions de drain
et de source des transistors MOS à canal du
deuxième type de conductivité.
Condensateur selon la revendication 1 ou 2, ca-
ractérisé en ce que lesdites grilles sont en sili-
cium polycristallin dopé selon le deuxième type
de conductivité.
20
Revendications
Condensateur de circuit intégré de type CMOS,
ce circuit comprenant un substrat d'un premier
type de conductivité (3) dans lequel sont formés 25
des caissons du deuxième type de conductivité
dont une partie est surmontée d'une grille isolée,
ce condensateur étant formé dans l'un desdits
caissons (20) dont la grille (21) correspond à une
première électrode du condensateur, ce conden- 30
sateur étant caractérisé en ce qu'il comprend une
région (22) du deuxième type de conductivité à
haut niveau de dopage s'étendant sensiblement
entre la projection de la grille et le voisinage de
la périphérie du caisson, cette région (22) corres- 35
pondant à la deuxième électrode du condensa-
teur.
Condensateur de circuit intégré de type CMOS,
ce circuit comprenant un substrat d'un premier 40
type de conductivité (3) dans lequel sont formés
des caissons du deuxième type de conductivité
dont une partie est surmontée d'une grille isolée,
caractérisé en ce qu'il est formé dans deux cais-
sons identiques (31, 41) surmontés de grilles 45
identiques, (32, 42), chaque caisson comprenant
une région du deuxième type de conductivité (33,
43) à haut niveau de dopage s'étendant sensible-
ment entre la projection de la grille et le voisinage
de la périphérie du caisson, chaque grille d'un 50
caisson étant connectée à ladite région de l'autre
caisson et constituant une électrode du conden-
sateur.
Condensateur selon la revendication 1 ou 2, ca-
ractérisé en ce que chacune desdites régions est
une région annulaire s'étendant entre la grille et
le bord d'un caisson.
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