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masse A (à ne pas confondre avec la masse atomique qui correspond à la masse de l’atome au
complet). À titre d’exemple, le nombre de masse A de l’oxygène-16 est 16 (8 neutrons et 8
protons) alors que la masse atomique est 15.9949amu.
La notation est habituellement la suivante: AZXN. Dans cette notation, Z et X sont redondants
puisque le nombre de protons est généralement contenu dans le nom chimique (H,
Hydrogène, correspond à Z=1, He, Hélium, correspond à Z=2, et ainsi de suite, en suivant le
tableau périodique). Le nombre de protons est calculé par N=A (nombre de masse) – Z
(nombre de protons). La charge de l’atome est donnée par un exposant à droite.
Dans le noyau, il existe une force nommée force nucléaire. Une force autre qu'électrostatique
ou électromagnétique s'exerçant entre nucléons (éléments du noyau) et qui assure la cohésion
du propre noyau. Une telle force est essentiellement attractive et à très court rayon d'action.
Un atome (même un ion ou une molécule en général) a un niveau d’énergie associé. Le niveau
d’énergie est un état quantique stationnaire équivalent à une énergie interne particulière.
Cette énergie s'exprime souvent en électronvolts mais, de préférence, en kilojoules par mole
(unités du système international).
ÉNERGIE DE LIAISON
L’énergie nécessaire pour retirer un électron complètement de l’atome est appelée énergie de
liaison. Par convention, les énergies de liaison sont négatives et augmentent avec la proximité
de la couche au noyau. Pour qu’un atome puisse s’ioniser, c'est-à-dire pour qu’il devienne
chargé électriquement, on a besoin d’un transfert énergétique équivalent ou supérieur à son
énergie de liaison. Cette énergie peut être donnée par un photon ou une forme corpusculaire
d’une radiation ionisante. L’énergie de liaison augmente avec le nombre de protons dans le
noyau et dépend donc du nombre atomique (Z). Dans l’exemple cité ci-dessous, l’électron de
la couche K du tungstène est beaucoup plus fortement lié à l’atome que l’électron de la couche
K de l’atome d’hydrogène.
Figure 2 : Variation du niveau énergétique de liaison selon le nombre atomique (Z)
Source : JT Bushberg et al., 2002 ,p.22.