$1(& 14* & 4"6%3"*4 ! Les grandeurs échangées sont comptées positivement si elles sont effectivement reçues par le système ; en particulier W < 0 correspond à un travail moteur. 5IFSNPEZOBNJRVF ! Dans le cas d’une évolution élémentaire, le bilan d’énergie s’écrit *** -F QSFNJFS QSJODJQF dE = δWn.c. + δQ . -F QSFNJFS QSJODJQF ! Dans le cas particulier où ∆U = 0 et Q = 0, on obtient ∆(E c +E p ) = Wn.c. : on retrouve le théorème ²OFSHJF JOUFSOF ÏOFSHJF UPUBMF ! La variation d’énergie potentielle prend en compte le travail des forces conservatives : ∆E p = Wc. . de l’énergie mécanique. En notant Wtotal = Wn.c. + Wc. le travail total reçu, le bilan s’écrit L’énergie interne U d’un système est définie par ∆(U + E c ) = Wtotal +Q . U = ec + ep , ! Dans le cas particulier où ∆U = 0 et Q = 0, on obtient ∆E c = Wtotal : on retrouve le théorème de où e c est son énergie cinétique microscopique (agitation thermique) et e p son énergie potentiel interne (interactions entre ses constituants microscopiques). l’énergie cinétique. L’énergie interne est une grandeur extensive. 5SBWBJM EFT GPSDFT EF QSFTTJPO Le travail élémentaire des forces de pression reçu par un système s’écrit L’énergie totale d’un système est définie par E = U + Ec + Ep . δWp = −P ext dV , où E c est l’énergie cinétique macroscopique, et E p l’énergie potentielle associées aux forces extérieures qui dérivent d’un potentiel. où dV est la variation de volume du système et P ext la pression extérieure s’appliquant sur la frontière. Dans le cas où la transformation est lente a , la pression P est uniforme dans le système à chaque instant, et on peut écrire δWp = −P dV . ! L’énergie totale est une grandeur extensive. ²OPODÏ HÏOÏSBM EV QSFNJFS QSJODJQF a. Les déplacements des éléments mobiles se font à des vitesses faibles devant la vitesse du son dans le fluide. Le premier principe est un principe de conservation : – L’énergie E d’un système est une grandeur extensive conservative. – L’énergie E d’un système, ainsi que son énergie interne U sont des fonctions d’état. ! Lors de la détente (dV > 0) d’un fluide, on a δWp < 0 : le travail des forces de pression est moteur. ! Lors de la compression (dV < 0) d’un fluide, on a δWp > 0 : le travail des forces de pression est récepteur. ! La variation de E et U , fonctions d’état, au cours d’une transformation ne dépend que de l’état ! Soit un système dont l’évolution est telle que ∆E c = 0 et ∆E p = 0 ; le premier principe s’écrit : initial et de l’état final ; elle est indépendante du chemin suivi. ! Pour une transformation cyclique, on a ∆U = 0 et ∆E = 0. dU = −P dVext + δQ . Si cette évolution est lente, le premier principe s’écrit alors ²OPODÏ EV QSFNJFS QSJODJQF TPVT GPSNF EF CJMBO dU = −P dV + δQ . ! L’énergie étant une grandeur conservative, on a E prod = 0 en toutes circonstances, et le bilan général d’énergie s’écrit ∆E = E éch . %JBHSBNNF EF $MBQFZSPO ! Il existe deux modes d’échange d’énergie avec l’extérieur : Au cours d’une transformation, la variation d’énergie totale d’un système est égale au travail et au transfert thermique reçus par le système : ∆E = ∆(U + E c + E p ) = Wn.c. +Q Le diagramme de Clapeyron représente l’évolution de la pression du fluide en fonction du volume du système : P (V ). ! La transformation doit être lente, afin que la pression soit uniforme dans le système à chaque 14* +BDBN & 4BVESBJT – le travail Wn.c. des forces s’exerçant sur la frontière Σ du système, de la part des forces qui ne dérivent pas d’une énergie potentielle (forces non conservatives). Il s’agit d’un échange d’énergie de nature macroscopique ; – le transfert thermique Q, de nature microscopique. L’énergie échangée s’écrit donc E éch = W + Q. instant. L’aire sous la courbe P (V ) représente la valeur absolue de travail des forces de pression : !ˆ ! ! V2 ! ! ! A=! P dV ! = |W1→2 | ! V1 ! 2 P P2 P1 A V1 V2 V 5SBOTGPSNBUJPOT QBSUJDVMJÒSFT Nom isochore isotherme isobare adiabatique monobare monotherme &OUIBMQJF EVOF QIBTF DPOEFOTÏF JODPNQSFTTJCMF Définition le volume reste constant la température reste constante la pression reste constante se fait sans transfert thermique la pression extérieure reste constante le transfert thermique se fait avec un milieu extérieur de température constante Propriété W =0 Pour une phase condensée incompressible (solide ou liquide), les capacités thermiques massiques à pression constante et à volume constant sont pratiquement égales : c P ≈ cV Q =0 ! On note c = cV = c p la capacité thermique massique de la phase condensée. On a alors dU = dH = mc dT -PJT EF +PVMF &OUIBMQJF Un fluide homogène obéit à la première loi de Joule si son énergie interne ne dépend que de sa température : U (T ). L’enthalpie d’un fluide homogène est la fonction d’état définie par H = U + PV . ! On a alors dU = C V dT . ! L’enthalpie est une grandeur extensive, qui s’exprime en joules (J). Un fluide homogène obéit à la seconde loi de Joule si son enthalpie ne dépend que de sa température : H (T ). $BQBDJUÏ UIFSNJRVF Ë QSFTTJPO DPOTUBOUF ! On a alors dH = C P dT . La capacité thermique à pression constante d’un système homogène est définie par " # ∂H CP = . ∂T P ! Le gaz parfait est le seul fluide qui vérifient les deux lois de Joule. %ÏUFOUFT EFT HB[ ! C’une grandeur extensive, qui s’exprime en J · K−1 · mol−1 . %ÏUFOUF EF +PVMF(BZ-VTTBD La détente de Joule-Gay-Lussac est une détente adiabatique dans le vide. Lors d’une évolution isobare, la variation d’enthalpie s’identifie au transfert thermique : La détente de Joule-Gay-Lussac est isoénergétique : ∆U = 0. dH = C P dT = δQ p . ! La détente de Joule-Gay-Lussac d’un gaz obéissant à la première loi de Joule se fait sans variation de température. C’est le cas du gaz parfait. &OUIBMQJF EV HB[ QBSGBJU L’enthalpie d’un gaz parfait monoatomique ne dépend que de la température : %ÏUFOUF EF +PVMF 5IPNTPO 5 H (T ) = nRT . 2 La détente de Joule-Thomson est une détente adiabatique subie par un gaz s’écoulant lentement dans une conduite, en traversant une paroi poreuse. La détente de Joule-Thomson est isenthalpique : ∆H = 0. ! Pour un gaz parfait : H (T ) = U (T ) + nRT . Les capacité thermiques à volume constant et à pression constante d’un gaz parfait vérifient la relation de Mayer : ! La détente de Joule-Thomson d’un gaz obéissant à la seconde loi de Joule se fait sans variation de température. C’est le cas du gaz parfait. On définit le rapport γ = ! Les gaz réels 1 se refroidissent lors d’une détente de Joule-Thomson. Cette propriété est utilisée CP nR γnR . On en déduit C V = et C P = CV γ−1 γ−1 ! On définit les capacités thermiques massique cV = CV CP et c P = , et les capacités thermiques m m CP CV et C P,m = . Ce sont des grandeurs intensives. n n ! Le coefficient adiabatique dépend de l’atomicité du gaz ; pour un gaz parfait diatomique γ = 1,40 (l’air est assimilable à un gaz diatomique). molaires C V,m = 3 industriellement pour liquéfier les gaz. 14* +BDBN & 4BVESBJT 14* +BDBN & 4BVESBJT C V −C P = nR . 1. Sauf l’hydrogène, l’hélium et le néon 4