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Dès la plus haute antiquité, les grecs (Thalès, au VI° siècle avant J-C) ont constatés
que l’ambre jaune avait des propriétés caractéristiques : frotté, l’ambre est capable d’attirer
des corps légers. « Ambre jaune » se dit en grec êlectron, d’où electrum en latin classique, et
electricitas, dans le latin scientifique du XVII° siècle.
Thalès aurait le premier, noté les propriétés magnétiques de la pierre d’aimant (oxyde
de fer), rapporté de Magnésie, et appelé de ce fait magnétite. Il aurait observé que cette pierre
attire les substance de même espèce, ainsi que le fer. Le philosophe grec Platon constata que
le fer, mis en contact avec la magnétite, présente aussi cette propriété : il est aimanté.
Le physicien danois Christian Oersted (1777-1851) a été l’un des premiers à
remarquer le lien entre le courant électrique et le champs magnétique, défrichant un nouveau
domaine de la physique : l’électromagnétisme. Il avait constaté qu’une aiguille aimantée était
déviée au voisinage d’un conducteur parcouru par un courant.
Actuellement, l’électromagnétisme est utilisé dans bien des domaines. Nous allons
nous intéresser à trois d’entre eux. Ainsi, nous étudierons dans une première partie les trains à
sustentation électromagnétiques. Dans une deuxième partie, nous analyserons un haut-parleur
à résonance électromagnétique. Enfin, nous verrons dans une dernière partie le Grand
Collisionneur de Hadrons (LHC).