T.P. d'Electronique
3ème année
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INTRODUCTION
Ce TP a pour but la compréhension des mécanismes généraux de transport à l'intérieur des lignes de
transmission. A partir d'une approche théorique des phénomènes de propagation (que les étudiants doivent
obligatoirement effectuer afin de bien comprendre la manipulation dans le temps imparti), il s'agit de comprendre
comment on peut repérer des défauts localisés dans des câbles souterrains ou sous-marins avec une grande
précision. En effet, tout défaut localisé admet un spectre électrique propre (un câble coupé est équivalent
électriquement à une capacité série, un défaut diélectrique à une capacité shunt, ...).
Cette manipulation va donc vous permettre d'aborder de nombreux problèmes propres aux systèmes de
communication en général, et qui deviennent de plus en plus critiques lorsque l'on monte en fréquence (notamment
pour des liaisons optiques).
1 - DESCRIPTIF ET THEORIE
1.1 - Généralités sur les réflectomètres
Un réflectomètre est un appareil permettant d'observer ce qui se passe dans une ligne de transmission,
lorsqu'on injecte à l'entrée de la ligne, un signal de type impulsionnel. L'intérêt est double. D'une part, on peut
vérifier comment se composent les signaux transitoires aux extrémités de la ligne, compte tenu des multiples
réflexions sur celles-ci. D'autre part, on peut évaluer l'importance de défauts en ligne, puisqu'ils vont eux-mêmes
réfléchir partiellement les signaux.
1.2 - Utilisation de l'oscilloscope en réflectomètre
L'oscilloscope possède deux voies. La voie 1 sera affectée à l'entrée de la ligne (Point 0), la voie 2
permettra d'observer ce qui se passe en bout de ligne (Point L), ou aux différents points d'observation demandés
pendant le TP. La sortie du générateur d'impulsions carrées doit être reliée par un câble BNC court à l'entrée O du
câble à mesurer et à la tête d'échantillonnage de la voie verticale 1 par un T BNC. L'extrémité L du câble à
mesurer doit être théoriquement connectée à la tête d'échantillonnage de la voie 2. Si une charge doit être
connectée en extrémité de ligne, celle-ci le sera par un câble BNC le plus court possible ou directement sur le T
BNC. On n'introduira pas de cette façon d'effet de longueur de câble sur le comportement global (Figure 2). Le
générateur doit avoir un temps de monté le plus faible possible, fournissant ainsi des fronts à analyser bien raides.
Mesure du temps de parcours simple : il suffit d'observer à l'oscilloscope le départ d'une impulsion à l'origine O
du câble et le retour de cette même impulsion. Entre ces deux points, le temps 2 est lu en utilisant les différents
marqueurs de l'oscilloscope. Les marqueurs verticaux disponibles seront utilisés pour mesurer les différents nivaux
de tension. Les oscillogrammes pourront être imprimés, à condition que les courbes soient à une échelle correcte
et portent un maximum d'indications.
Mesure de l'espace parcouru l: Si le câble de longueur l a pour diélectrique de l'air, un signal se propage sur ce
câble à la vitesse de 3.108 m/s qui est la vitesse c de la lumière. Si le câble utilise du polyéthylène, de constante
relative r comme isolant, la vitesse du signal chute à C/(r)1/2. C’est le cas des câbles N ou BNC. Connaissant la
vitesse v du signal et l’écart de temps 2 séparant A et B, on peut déduire soit la longueur du trajet l si l’on connaît
r, soit r si l’on connaît l.