Chapitre V : Les circuits d'aide à la commutation
Or, une commutation sans perte à l'ouverture ou à la fermeture présente une évolution de son
point de fonctionnement le long des axes (du courant sans tension et inversement). C'est ce
que l'on cherche à faire avec les CALC.
2.1 ESTIMATION DES PERTES
2.1.1 Pertes quand l'interrupteur est bloqué ou passant
Soit P0 les pertes pendant les états stables.
P0 = Vcc Ir + Vsat Ich
avec :
Vsat la chute de tension lorsque le transistor est saturé, (≈ 0V),
Ich le courant consommé par la charge,
Ir le courant au repos (≈ 0A).
Par conséquent, les pertes P0 sont négligeables si le circuit est bien étudié. Le composant peut
prendre à son compte la dissipation de cette puissance.
2.1.2 Pertes en commutation
Soit Pc les pertes dues aux commutations ON et OFF. Si on considère que les triangles de la
figure 3 sont isocèles on obtient :
22
chccoff
chccon
c
IVt
IVt
P+= (donc Pc = constante)
Généralement quand on considère qu'un montage fonctionne en commutation, c'est qu'il est
soumis à un signal d'entrée périodique. Par conséquent, on s'intéresse à la puissance moyenne
sur une période.
c
c
cFP
T
P
P==
Donc les pertes moyenne en commutation sont proportionnelle à la fréquence du signal d'en-
trée. La fréquence peut être limitée par les temps de commutation, mais un interrupteur rapide
peu aussi voir sa fréquence d'utilisation restreinte pour de fortes voire moyennes puissances à
cause des pertes par commutation.
Il faut donc trouver des solutions qui permettent de minimiser voire de s'affranchir de l'in-
fluence de ces pertes.
3 Circuits d'aide à la commutation
3.1 COMMUTATION A LA FERMETURE
Nous avons vu que les allures idéalisées des courant et tension à la commutation à la ferme-
ture et que le graphe de iT=f(vT), sont :
Cours de commutation version du28/10/04 à 07:10 Didier Magnon
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