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déflexion verticale «plaques Y », l’autre de déflexion horizontale «plaques X ». Lorsqu’une
différence de potentiel est appliquée aux plaques de déflexion verticales par exemple un champ
électrique E
JG apparaît entre ces plaques. Dès lors le faisceau d’électrons subit une force F
JG et est
dévié. (figure 2)
Figure2 : schéma de principe du système de déflexion des électrons
2) Les amplificateurs : Lorsqu’une d.d.p. u(t) est appliquée aux bornes d’entrée de la voie A (ou
B), elle est amplifiée (ou atténuée si elle est trop grande) avant d’être envoyée sur les plaques de
déflexion qui reçoivent une d.d.p. U = Gu où u est la d.d.p. mesurée. G s’appelle le gain de
l’amplificateur. Ce gain réglable permettra donc d’obtenir sur l’écran des déplacements
significatifs du spot.
3) Les générateurs de d.d.p. continues réglables internes à l’oscilloscope : Ils permettent la
modification de la position du spot sur l’écran en l’absence de tout signal extérieur.
4) La base de temps :
Pour caractériser des variations d’un signal u(t) en fonction du temps, l’écran de l’oscilloscope
doit avoir deux axes de référence : un axe vertical des d.d.p. et un axe horizontal des temps.
La transformation de l’axe horizontal en axe des temps est réalisée en imposant au spot un
déplacement rectiligne uniforme de gauche à droite de l’écran suivi d’un retour quasi
instantané à sa position initiale.
Ce mouvement répétitif du spot s’appelle le «BALAYAGE ».
Il est obtenu à partir d’un générateur interne à l’oscilloscope appelé «BASE DE TEMPS » qui
envoie sur les «plaques X » une d.d.p. proportionnelle au temps et qui s’annule périodiquement
par l’intermédiaire du dispositif de synchronisation.
La base de temps est en fait une tension ub(t) «en dents de scie », la tension ub(t) est donc
proportionnelle au temps t (t compris entre 0 et T) :
()
b
ut at=×
La période T donne le temps de balayage de l’écran Tb.