Panajotis Kondylis Les théories de la révolution et le marxisme I.

Panajotis Kondylis
Les théories de la révolution
et le marxisme
I.
Le progression historique des sociétés s’accompagne d’idées et d’idéologies et se reflète
en elles. C'est pourquoi il est impossible de comprendre les plus grands tournants de cette
évolution sans connaissance des idées qui l’escortent et sans recours aux processus de sa
transformation des forces motrices du changement en forces de défense et de préservation.
Durant la suite des phases historiques, ce ne sont pas seulement les idées qui changent.
Les contenus des idées eux-mêmes passent par des modifications fondamentales au cours de
leur changement de fonction. Chaque époque réclame sa propre expression et physionomie
idéelle, son degparticulier de systématisation et de dogmatisation, l’étalage pour chacune
d’autres aspects idéologiques. Mais, dans toutes les époques révolutionnaires, l’on peut
retrouver un lien identique qui associe les éléments idéels disparates de telle manière qu’il
apparaît sur l’atlas de l’histoire mondiale une épaisse ligne rouge qui le traverse d’un bout à
l’autre.
Le cadre historique à l’intérieur duquel se développent en même temps les idées, les
phénomènes superstructurels et les forces réelles, détermine leurs fonctions. C'est ce même
cadre qui détermine aussi de quelle manière et avec quelle ampleur les idées doivent changer
afin d’assumer leurs tâches de la manière la plus utile. L’étape importante sur ce chemin de la
transformation, c’est le moment historique le mouvement social, en tant que support de
l’idéologie A ou B, réalise sa mission à l’intérieur du rayon d’action imposé par les rapports
historiques dominants et établit une nouvelle classe sociale.
Après leur mise en place, les idées sont amenées à la synthèse sous la forme d’une
nouvelle idéologie officielle, et donc systématisées, tandis que seuls s’infiltrent dans la praxis
sociale les éléments du progrès qu’autorise l’étape de développement donnée de la société
1
.
Mais pourquoi l’adaptation permanente est-elle nécessaire, pourquoi a-t-on besoin d’une
sélection continuelle, du rejet des anciens composants et de l’accueil de composants idéels
contraires neufs qui éliminent même les précédents ?
Sans vouloir minimiser le rôle de l’intelligentsia révolutionnaire, qui est l’avant-garde
du mouvement, le fer de lance de la critique de l’ancien régime et la bâtisseuse dans le
domaine des constructions intellectuelles de la société idéale, l’idéologie qui accompagne les
premières phases, à savoir les plus massives et les plus impulsives de l’insurrection révolu-
tionnaire, est généralement la somme plus ou moins vague (pas un système) d’idées qui se
compose de deux composantes essentielles.
1
M. Lavradonis a très bien fait ressortir les caractères principaux et les stades de ces processus dans son essai :
Die revolutionäre Ideologie und ihre Peripetien [L’idéologie révolutionnaire et ses péripéties] (Marturies,
n° 1964, pp. 4-6).
La première, c'est la déclaration de faillite totale de l’ancien système qui fournit la
justification morale du nouveau
2
. Cette déclaration ne peut être comprise que sur la base des
expériences négatives des masses par rapport à l’ancien système exploiteur de sorte que la
critique du système reçoive un caractère empirique aléatoire : à savoir davantage de
casuistique et un tout intellectuel moins cohérent. Le caractère de contingence est d’autant
plus grand que la formation sociale correspondante est arriérée. En d’autres termes, l’ampleur
et la profondeur de la critique sont dépendantes des besoins de s’imposer du mouvement
social du moment.
La seconde composante fondamentale de l’idéologie qui en est encore à ses premiers
balbutiements, c'est la revendication d’une émancipation générale, c'est le fait que les masses
croient que le résultat du bouleversement victorieux permettra l’élimination de l’exploitation
et l’établissement de la société sans classes ou de la société du citoyen libre. Les masses
croient toujours que le but final est devant les yeux, que le fruit est déjà bien mûr, et qu’il
suffit de tendre la main pour le cueillir. Elles n’ont pas conscience de la conditionnalité
historique de leurs actions. (L’on peut même affirmer qu’une telle conscience n’est pas
seulement superflue, mais aussi nuisible et inhibante. Le zèle révolutionnaire d’un esclave par
exemple essuierait de sévères revers s’il savait à l’avance que l’histoire ne lui avait réservé
que la place de serf). L’idée utopique, la fausse conscience (selon Marx), est donc
transformée, à partir d’une composante potentielle, en une composante actuelle efficace de
l’idéologie révolutionnaire
3
.
Le phénomène de la contagion des masses par la vision de l’émancipation sociale ne
peut pas être expliqué que d’une manière psychologique. Cette vision s’empare de tous les
grands mouvements volutionnaires parce que les masses, sans entraves et indépendamment
des classes sociales qui sont prédestinées par l’histoire à jouir des fruits de la révolution,
submergent le théâtre de l’histoire et marquent les mouvements de leur caractère vulgaires,
odieusement plébéiens. Le rôle de protagoniste qui revient de temps à autre aux masses
signifie pour elles la preuve que l’avenir leur appartient. Parfois, l’impulsion et le besoin
d’action révolutionnaires atteignent même des sommets et, pour un moment, on dirait que les
chaînes historiques seraient ôtées en dépit des plans partiels et plus modestes des autres
classes engagées. Des ébauches embryonnaires de formes de relations sociales futures voient
le jour. Mais comme pour des prématurés, c’est une vie brève qui leur est accordée. Ou bien
elles sont étouffées dans l’œuf, ou bien, si elles se sortent des difficultés pendant un moment,
elles doivent pourtant battre en retraite sans attendre et capituler sans conditions. C'est ce qui
s’est produit pendant la Commune de Paris dès que la question du pouvoir prolétarien a été
soulevée, ou pendant la première année de la Révolution russe lorsque les questions du
mariage et de la famille ou de la cogestion ont été posées.
Le processus d’idéologisation de l’idée révolutionnaire ne s’accomplit pas seulement
pendant ou après le déroulement de l’insurrection populaire. L’idéologisation et la propension
au compromis apparaissent longtemps avant l’éclatement de la révolution. L’impulsion et la
disposition au compromis surviennent longtemps avant le déclanchement de la révolution.
L’impulsion et la courroie de transmission de ce processus peuvent être par exemple des
organisations de parti ou des syndicats.
2
C’est une condition nécessaire et suffisante : sinon, il n’y avait pas jusqu’à présent de soulèvement
révolutionnaire, et il n’y en aura pas, bien que les études scientifiques aient pourtant montré que les masses
populaires sont l’objet d’exploitation de la part des classes dominantes.
3
Déjà au sein des mouvements sociaux de la Rome antique, apparurent des idées et des tendances intellectuelles
qui peuvent être interprétées comme un arsenal de solutions socialistes pour l’émancipation du prolétariat
(R. Poehlmann, Geschichte der sozialen Fragen und des Sozialismus in der Antike [Histoire des questions
sociales et du socialisme dans l’Antiquité]). De telles prises de conscience peuvent être enrichies en ayant
recours, selon les premières sources, aux mouvements sociaux de l’Antiquité grecque.
Le processus de différenciation au sein du prolétariat lors du passage de sa forme
élémentaire chimiquement pure à un état organisé qui requiert forcément des prises en
considération d’éléments internes et externes et qui réduit son rayon d’action, se reflètent dans
l’éloignement des principes les plus radicaux et les plus universels et dans la consécration de
l’idéologie de parti
4
. L’attractivité du révisionnisme ne peut pas être due seulement à
l’influence de la soi-disant aristocratie ouvrière ; elle est aussi la conséquence de l’intégration
et de la claustration constamment croissantes du prolétariat dans des organisations qui se sont
coagulées de manière de plus en plus bureaucratique de sorte que, quand l’heure a sonné et
que le rideau de la scène révolutionnaire se lève, les associations qui remplacent le prolétariat
comme acteur historique ont déjà perdu beaucoup de leur zèle révolutionnaire, abordent la
situation révolutionnaire sur la base de critères d’opportunité à court terme et cherchent à
assumer leur consolidation comme un problème d’administration et de politique quotidienne
5
.
Nous devons naturellement ajouter que le poids spécifique de tels événements n’est pas le
même dans tous les bouleversements révolutionnaires. Ils n’ont eu leur importance cruciale
que dans les 100 à 150 dernières années lorsque les associations, les unions, les partis, etc., se
sont disputés les premières places dans les confrontations sociales.
Nous pouvons donner maintenant une réponse à la question posée plus haut. Le sens et
le but véritables plus larges de la modification de l’idéologie révolutionnaire sous la forme de
l’idéologisation est, au début, l’endiguement, et à la fin, la déconsidération des revendications
d’émancipation d’importance historique, qui sont inhérentes à toutes les révolutions, au
moyen de leur adaptation aux conditions générales dans chaque cas. Bien sûr, la classe ou la
fraction qui s’est emparée de la révolution soutient inlassablement qu’elle n’a pas trahi les
masses, qu’elle a fait en fin de compte de son mieux et qu’elle met en place le régime optimal
correspondant aux circonstances. Et c'est précisément cette stratégie de légitimation qui pose
les fondements du mécanisme vital pour elle de la tromperie et de la fiction
6
. Sur la base de
cet examen, nous sommes maintenant mieux à même de saisir les questions de l’affinité, de la
continuité et de l’appartenance, des formes d’idéologie révolutionnaires historiquement
spécifiques. Toutes les idéologies révolutionnaires ont contesté toute parenté avec les
précédentes et la raison en est facile à comprendre. La reconnaissance de l’incapacité de
l’ancienne pensée révolutionnaire à mettre en application dans la pratique ses exigences
d’émancipation ferait en effet se lever des doutes fondés sur les chances de réalisation des
efforts présents. C'est pourquoi, toute idéologie révolutionnaire se voit obligée de sensibiliser
4
La question de la différenciation des classes prolétariennes a préoccupé à plusieurs reprises et depuis
longtemps la pensée marxiste. « […] l’histoire connaît un assez grand nombre des dictatures révolutionnaires.
Mais étaient-elles de la même nature que celles dont Marx a rêvé ? Le prolétariat doit bon gré mal gré
s’organiser pour exercer le pouvoir. Mais toute organisation n’entraîne-t-elle pas aussi avec elle une déformation
de sa nature originelle ? Un prolétariat politiquement organisé est-il un prolétariat au sens propre du mot ?
L’introduction de rapports de dépendance politiques dans le corps prolétarien, des rapports qui renvoient
justement à son degré croissant d’organisation, ne met-elle pas en danger son existence immédiate en tant que
corps homogène et ne provoque-t-elle pas, en raison de l’asymétrie sociale qui en résulte, la reproduction de
l’injustice et de l’exploitation économique ? » (G. Platon, Le socialisme en Grèce dans le devenir social, Paris,
1895).
5
C'est de cette façon que les bolcheviks ont estimé la révolution. Afin de consolider leur position de pouvoir, ils
se sont débarrassés de leur caractère prolétarien. Rosa Luxemburg défend la position contraire. Dans son
opuscule : Un regard critique sur la Révolution russe, elle condamne la politique bolchevique et dans son
célèbre essai : L’ordre règne à Berlin, elle laisse entendre que le prolétariat doit prendre en main l’exercice du
pouvoir et appliquer sans compromis son programme me si, à cause des rapports qui ne sont pas mûrs, il y
risque son naufrage politique.
6
Pour les caractères généraux essentiels de ce mécanisme dans tous les systèmes d’exploitation et de son
perfectionnement dans le système d’exploitation capitaliste, voir Manoli Lampridproblima ton ideoligion, in :
Martyries, th. 10, novembre 1964, pp. 10-18.
à la comparaison permanente de ses propres idées supposées supérieures avec les idées
inférieures, marginales et utopiques du passé
7
.
En dépit de l’image que l’idée révolutionnaire se fait d’elle-même, seule une analyse
exacte de sa conditionnalité historique, de ses objectifs, de ses fonctions et de ses
conséquences réelles, peut fournir la preuve de sa relativité et de son classement adéquat à
l’intérieur de la grande famille des idéologies volutionnaires. Dans la seconde partie de cet
article et après quelques remarques complémentaires, je présenterai certaines idées relatives
aux conséquences logiques de l’inclusion du marxisme dans la famille des idéologies
révolutionnaires. Nous n’avons pas le droit d’oublier qu’il refuse sa collaboration aux autres
idéologies révolutionnaires, qu’il se dépeint comme l’unique véritable précurseur de la société
sans classes
8
, bien qu’il ait admis ouvertement et courageusement d’autre part le fait qu’il
avait été influencé sur le plan de la théorie de la connaissance par un courant philosophique et
sociologique précédent.
II.
La somme des idées qui a constitué la forme originelle de l’idéologie révolutionnaire et
le processus d’idéologisation qui en a marqué sa conclusion représentent le but et la fin de
son déroulement historique et correspondent au début et à la fin de l’activité réelle-historique
que l’idéologie a accompagnée. L’analyse des premiers éléments idéologiques empiriques-
fortuits et utopiques nous montre que ceux-ci sont loin de suffire pour produire en soi et
d’autorité la dernière formation structurelle de l’idéologie. En gagnant du terrain de manière
croissante, la vision révolutionnaire a besoin de s’enrichir de nouveaux éléments idéels qui lui
fournissent une plus grande profondeur et ampleur, et qui l’aident à élaborer une nouvelle
conception du monde qui corresponde plus ou moins entièrement à l’état scientifique de
l’époque historique concrète, une nouvelle façon de voir le monde. Cette nouvelle façon de
voir le monde fait ensuite fonction de prototype pour la fabrication du système idéologique
officiel de gitimation. L’élaboration du système expérimental modèle, si l’on nous permet
cette expression, est l’œuvre d’un ou plusieurs intellectuels et elle se produit en même temps
ou peu après l’apparition de la première idéologie peu systématique et floue. C'est à peu près
en même temps que se manifestent généralement d’autres offres de théories révolutionnaires
et, à la fin, c'est la théorie qui se révèle être la plus adéquate qui s’impose - et ce compte tenu
des besoins tactiques à court terme du mouvement et de l’aptitude à adopter la forme finale de
l’idéologie officielle. La première formulation plus ou moins complète de la nouvelle
conception du monde contient inévitablement certains éléments prophétiques et utopiques.
Elle n’est pas encore historicisée, elle est encore insuffisamment taillée sur mesure pour
les rapports historiques-sociaux spécifiques effectifs, elle est encore contaminée par la forme
de la terminologie philosophique et sociologique, et elle est donc pourvue des mots d’ordre
concernant l’histoire mondiale qui scintillent spontanément et de leur propre chef déjà à
travers le rideau de brume de l’aube de la nouvelle ère de l’esprit.
Et donc le maître et l’annonciateur de la nouvelle conception du monde l’a léguée à ses
successeurs intellectuels : ils commencent à partir de maintenant à travailler à l’adaptation de
la doctrine originelle aux besoins pratiques du mouvement qui sont nés et ont augmenté dans
7
A. Labriola : Au-delà du capitalisme et du socialisme, Paris, 1932.
8
D’où également les polémiques très vives lancées par les fondateurs du marxisme eux-mêmes.
l’intervalle en esquivant la voie de la révision ouvertement avouée, c'est-à-dire tantôt en
amputant, tantôt en aménageant, tantôt en réinterprétant, la construction intellectuelle
existante. Les épigones jurent solennellement de leur loyauté absolue à l’égard de la doctrine
originelle et de son annonciateur tandis que le conflit interne pour la doctrine éclate entre-
temps. Tout cela permet de comprendre pourquoi les luttes idéologiques-doctrinales reflètent
les phases correspondant au développement de la révolution avec ses besoins pratiques
(tactiques, stratégiques, politiques, etc.). Tandis que les adeptes donnent bruyamment
l’assurance de leur fidélité, certains ou beaucoup d’entre eux introduisent en douce des idées
illégales, apparemment quelque chose d’insignifiant, de second ordre, dans le corpus des
principes généraux, pour commencer à partir de à bâtir leur propre système qu’ils
n’instaurent plus maintenant sur les principes originels fondamentaux, mais dont ils effectuent
la construction principalement avec les matériaux qu’ils ont apportés. De cette manière et
longtemps avant que l’idéologie révolutionnaire n’entre dans sa dernière période de vie, c'est-
à-dire l’idéologisation, ses principes originellement généraux ont perdu leur teneur
substantielle.
Le processus de la déformation théorique ne renvoie pas forcément à la malveillance,
les acteurs n’en ont guère conscience et ils y sont obligés par les conditions historiques-
sociales : aucune idée n’a d’effet et de durabilité historiques sans déformation
9
.
Nous résumons ce que nous avons obtenu afin de fournir un meilleur aperçu sur le cours
d’ensemble de l’idéologie révolutionnaire. Nous distinguons les repères suivants sur le
chemin révolutionnaire :
a) La première apparition de l’idéologie révolutionnaire dans une forme hétéroclite,
non systématique, mais spontanée, comme source d’inspiration et force motrice des
masses.
b) Les premières tentatives de systématisation et leur consolidation au moyen d’une
doctrine relative à une conception du monde, doctrine qui donnera le squelette de
l’idéologie officielle ultérieure.
c) L’arrivée des épigones idéologiques qui remanient la conception du monde
révolutionnaire conformément à leurs buts actuels.
d) L’idéologisation de l’idéologie révolutionnaire savoir la mise à disposition de
moyens de rationalisation pour des objectifs de légitimation), son verrouillage et son
raidissement intellectuels sous la forme de l’idéologie officielle d’un système.
Concernant le marxisme, nous pouvons établir ceci : lorsque le marxisme a parcouru
tout le chemin (a-d) et qu’il est une idée révolutionnaire (et alors il est soumis lui aussi au sort
historique qui est commun à toutes les idéologies), nous devons reconnaître qu’il a abdiqué en
tant qu’idéologie révolutionnaire
10
.
Je n’évoquerai ici les rapports historiques qui, dans le deuxième quart du XIX° siècle,
ont considérablement accru la demande d’une conception du monde révolutionnaire, que dans
leurs lignes les plus générales, mais je ne les analyserai pas. Il s’agit de la mise sur pied de la
9
Ces idées seraient mieux comprises après une recherche comparative : par exemple, une comparaison des trois
premiers évangiles avec l’Évangile selon Jean ou les Lettres de Saint Paul, ou encore mieux avec les décisions
des conciles et des synodes.
10
Je suis conscient que le plan que je propose ici n’a été exécuté que dans ses grandes lignes et qu’il n’a sa
justification que comme une première évaluation préliminaire, et cela explique aussi son caractère exagérément
synthétique. Il ne peut pas non plus en être autrement car, pour autant que je sache, ce schéma, dans
la perspective qui est analysée ici, n’a guère était pris en considération. Je dois souligner en outre que
l’utilisation du terme “idéologie révolutionnaire” est applicable pleinement uniquement à la phase d,
partiellement à la phase c et seulement un peu à la phase b, et pas du tout à la première phase. Étant donné que je
n’ai pas trouvé jusqu’à présent un terme qui convienne, je l’emploie couramment et de manière purement
conventionnelle afin de faire ressortir l’unité du processus dans son ensemble.
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