Samedi 3 novembre 20h30
Théâtre Croisette / Hôtel JW Marriott
DOSSIER DE PRESSE
LES 39 MARCHES
ERIC METAYER
CONTACT PRESSE
Elisabeth LARA Palais des Festivals et des Congrès La croisette CS 30051
06414 CANNES Cedex
04 92 99 84 46 lara@palaisdesfestivals.com
TARIFS :
1ère Série Orchestre : Public 34 € / Réduit 31 € / Abonné 28 €
2ème Série Balcon : Public 26 € / Réduit 22 € / Jeune 12 € / Enfant 10 €
POINTS DE VENTE :
BILLETTERIE DU PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRÈS ouverte du lundi au samedi (sauf jours
fériés) de 10h à 18h et 1h avant chaque représentation sur le lieu du spectacle.
Tél. : 04 92 98 62 77 - billetterie@palaisdesfestivals.com www.palaisdesfestivals.com
POINTS DE VENTES HABITUELS : Fnac, Virgin, Cultura, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Géant Casino,
Cora, Intermarché, fnac.com, ticketnet.
Atelier Théâtre Actuel
présente
un spectacle du Théâtre La Bruyère co- produit
par Sofithéa
En accord avec Edward Snape pour Fiery
Angel Limited
Les 39
Marches
De John BUCHAN et Alfred
HITCHCOCK
Adaptation théâtrale de Patrick
BARLOW
D’après un concept original de Simon
CORBLE et Nobby DIMON
Adaptation française : Gérald
SIBLEYRAS
Une comédie mise en scène par Eric
METAYER
Avec :
ERIC METAYER
JEAN-PHILIPPE BECHE
ANDREA BESCOND
CHRISTOPHE LAUBION
Décors : Nils Zachariasen - Costumes : Monika Mucha
Lumières : Philippe Quilliet - Son : Vincent Lustaud
Assistante à la mise en scène : Viviane Marcerano
Dans une mise en scène décapante d’Eric Métayer, quatre comédiens
interprètent plus de 150 personnages et restituent avec loufoquerie l’univers
d’Alfred Hitchcock : Londres, la lande écossaise, des cascades, des poursuites
de voiture, une histoire d’amour, espionnage, suspens...
A Propos des 39 Marches, par Eric Métayer
«Les 39 Marches d’Hitchcock au théâtre ! Quand on vous propose une telle aventure, vous dites tout
de suite : Non !
Surtout lorsque l’on vous précise qu’il n’y aura que quatre comédiens, pour environ 150 rôles ! (je ne
compte pas bien sûr la vache au passage à niveau, les douze moutons dans la lande, les poissons
dans le Loch, etc…).
Et puis, en y réfléchissant, pour avoir vécu Les Cailloux plein les poches et Un monde fou au Théâtre
La Bruyère, pour avoir eu le plaisir « de donner à voir l’invisible » aux spectateurs : créer seize,
trente-deux ou 150 personnages, vous vous dites que, peut-être, la route est ouverte, les codes
admis, tous les délires permis.
La pièce des 39 Marches est construite sur les décalages, l’esbroufe, le gigantesque que, seul, permet
le théâtre. Remplir le vide de la scène du plein de notre imaginaire. C’est avec plaisir que je reprends
mon âme d’enfant et la joie de jouer à « si on disait que ».
La mise en scène des 39 Marches demande un travail extrêmement minutieux car tout y est passion,
folie, étonnement, émerveillement, sourire, rire, et toute cette belle mécanique doit être fluide pour
qu’elle ne paraisse pas, car, dès qu’on s’aperçoit qu’un acteur veut à toute force vous faire rire, il
cesse d’être comique, pour devenir risible.
Les 39 Marches est un magnifique numéro de clowns « policier ». Ou tout est faussement pauvre,
raté, douloureux parce qu’improvisé, pour le plaisir du rire et du rêve. Pour cela tout doit être
vraiment riche, réussi et indolore parce que répété moult et moult fois.
Capitaine du vaisseau avec équipage, et quel équipage ! tous des marins qui aiment la haute mer, les
embruns, les vagues. Techniciens et comédiens n’ont qu’une envie : vous embarquer dans leur
aventure tonitruante. Nous avons largué les amarres pour quitter le port des répétitions. Ça secoue
déjà en filage ! On sent les embruns du large : la scène du La Bruyère. Le vent chaud du public que
nous attendons pour gonfler ensemble les voiles des 39 Marches. Peut-être qu’une mouette
hitchcockienne se posera sur le bastingage pour nous souhaiter bonne chance. Peut-être deux,
même trois, voire 10 mouettes, 100…. Oh, là, c’est un autre film. »
A propos des 39 Marches, par Gérald Sibleyras
« Les 39 Marches d’Alfred Hitchcock, c’est d’abord un souvenir de cinéma. Le thème est ultra
classique : un homme seul contre tous sauve le monde d’un complot diabolique. Le thème est
classique et pourtant, le film est haletant et drôle du début à la fin. Les auteurs anglais de
l’adaptation théâtrale ont restitué toute l’ironie du film. En poussant très loin la convention
théâtrale, ils parviennent à des sommets de loufoquerie sans jamais rien sacrifier de l’action. C’est
tout le charme de ce spectacle. Pourtant, le théâtre se prête mal à la gesticulation, à la bagarre, aux
poursuites. Il a donc fallu faire preuve d’une ingéniosité permanente. Tout est drôle dans leur
manuscrit, la moindre réplique, la moindre didascalie, la moindre parenthèse. Avec Eric Métayer, il
nous est vite apparu qu’il ne fallait rien adapter spécifiquement pour le public français. Le héros
Richard Hannay est un « british » pur sucre qui se retrouve en Ecosse, or l’Ecosse est un pays aussi
exotique pour nous que pour les Anglais. Toute transposition eût été artificielle. Pour autant, la
traduction n’a pas été si simple, l’anglais est une langue «onomatopéique » qui permet toutes les
extravagances. Il aura fallu plusieurs dictionnaires… Enfin, je pense que si Eric Métayer n’avait pas
été libre pour monter ce spectacle, il aurait fallu demander à… Eric Métayer. »
Biographies
Les auteurs :
John Buchan
John Buchan dit Lord Tweedsmuir (26 août 1875, Perth, Royaume-Uni,- 11 février 1940 au Canada), 1er baron
Tweedsmuir d’Elsfield, fils d’un pasteur calviniste, fut le 15e Gouverneur Général du Canada, de 1935 à 1940. Il
commence sa carrière professionnelle comme avocat à Londres. Devenu secrétaire de Lord Milner, il
l’accompagne en Afrique du Sud en pleine guerre des Boers qui oppose les Britanniques aux colons d’origine
hollandaise durant deux ans et demi. Cette épreuve marquante aura des conséquence sur sa vie d’écrivain.
De retour à Londres, il travaille dans l’édition, chez Nelson. En 1915, il se lance dans le journalisme qui
correspond mieux à son tempérament et à son désir de témoigner de la vie et de la souffrance des hommes. Il
« couvre » la Première Guerre mondiale pour le Times. En 1916, il entre dans les services secrets britanniques
et opte pour une carrière plus discrète mais dangereuse et active. En 1927, John Buchan est élu au Parlement.
En 1935, il est nommé Gouverneur Général du Canada, où il meurt accidentellement le 11 février 1940.
Parallèlement à ses activités professionnelles et politiques, il écrit de nombreux livres. Il publie des biographies
(Walter Scott, Oliver Cromwell et Jules César), des essais (sur l’Eglise d’Ecosse et les colonies britanniques en
Afrique), des textes autobiographiques et des romans d’espionnage dont
Les 39 Marches en 1915 (adapté au cinéma en 1935 par Alfred Hitchocock), La Centrale d’énergie en 1916, Les
Trois otages en 1928.
Source Creative Commons Wikipedia
Alfred Hitchcock
Anglais, naturalisé américain, Sir Alfred Hitchcock (13 août 1899, Leytonstone, Royaume-Uni 29 avril 1980 Los
Angeles, Etats-Unis) était le fils d’épiciers en gros et le dernier de trois enfants. A la mort de son père en 1914,
il trouve un emploi à la Compagnie Henley qui fabrique des câbles électriques. Son travail dans la publicité
développe ses talents de graphiste.
Sa carrière cinématographique débute en 1921 lorsqu’il est engagé par les studios américains de la Famous
Players-Lasky à Islington. Pendant deux ans il va se rendre indispensable et va dessiner des intertitres. Il devient
ensuite l’assistant réalisateur dans la Compagnie fondée par Michael Balcon. C’est ainsi qu’en 1923 il rencontre
sa future femme Alam Reville lors du tournage de Woman to Woman qu’il épousera en 1926. Il part compléter
ses connaissances à Berlin (1923-1925).
Il réalise son premier film (Le Jardin du plaisir) en 1926. D’abord mis au placard, le film sort en 1927 et le public
et la critique sont enthousiastes. Trois semaines plus tard sort son 3e film Les Cheveux d’Or qui obtient un
immense succès. Puis, après quelques films qui ne le satisfont pas, il réalise Chantage. Succès phénoménal.
En 1933, il réalise son premier film pour la Gaumont-British Picture Corporation, L’Homme qui en savait trop.
Un succès. Le second, Les 39 marches (1935) est considéré comme l’un de ses meilleurs films du début de sa
carrière. Le plus grand succès du réalisateur dans cette période britannique est Une femme disparaît. Vers la
fin des années 30, au sommet de son art, il part à Hollywood et réalise Rebecca. Ce film est un triomphe. A
partir de ce moment, il tournera quasiment tous ses films aux Etats-Unis.
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