poursuites. Il a donc fallu faire preuve d’une ingéniosité permanente. Tout est drôle dans leur
manuscrit, la moindre réplique, la moindre didascalie, la moindre parenthèse. Avec Eric Métayer, il
nous est vite apparu qu’il ne fallait rien adapter spécifiquement pour le public français. Le héros
Richard Hannay est un « british » pur sucre qui se retrouve en Ecosse, or l’Ecosse est un pays aussi
exotique pour nous que pour les Anglais. Toute transposition eût été artificielle. Pour autant, la
traduction n’a pas été si simple, l’anglais est une langue «onomatopéique » qui permet toutes les
extravagances. Il aura fallu plusieurs dictionnaires… Enfin, je pense que si Eric Métayer n’avait pas
été libre pour monter ce spectacle, il aurait fallu demander à… Eric Métayer. »
Biographies
Les auteurs :
John Buchan
John Buchan dit Lord Tweedsmuir (26 août 1875, Perth, Royaume-Uni,- 11 février 1940 au Canada), 1er baron
Tweedsmuir d’Elsfield, fils d’un pasteur calviniste, fut le 15e Gouverneur Général du Canada, de 1935 à 1940. Il
commence sa carrière professionnelle comme avocat à Londres. Devenu secrétaire de Lord Milner, il
l’accompagne en Afrique du Sud en pleine guerre des Boers qui oppose les Britanniques aux colons d’origine
hollandaise durant deux ans et demi. Cette épreuve marquante aura des conséquence sur sa vie d’écrivain.
De retour à Londres, il travaille dans l’édition, chez Nelson. En 1915, il se lance dans le journalisme qui
correspond mieux à son tempérament et à son désir de témoigner de la vie et de la souffrance des hommes. Il
« couvre » la Première Guerre mondiale pour le Times. En 1916, il entre dans les services secrets britanniques
et opte pour une carrière plus discrète mais dangereuse et active. En 1927, John Buchan est élu au Parlement.
En 1935, il est nommé Gouverneur Général du Canada, où il meurt accidentellement le 11 février 1940.
Parallèlement à ses activités professionnelles et politiques, il écrit de nombreux livres. Il publie des biographies
(Walter Scott, Oliver Cromwell et Jules César), des essais (sur l’Eglise d’Ecosse et les colonies britanniques en
Afrique), des textes autobiographiques et des romans d’espionnage dont
Les 39 Marches en 1915 (adapté au cinéma en 1935 par Alfred Hitchocock), La Centrale d’énergie en 1916, Les
Trois otages en 1928.
Source Creative Commons – Wikipedia
Alfred Hitchcock
Anglais, naturalisé américain, Sir Alfred Hitchcock (13 août 1899, Leytonstone, Royaume-Uni – 29 avril 1980 Los
Angeles, Etats-Unis) était le fils d’épiciers en gros et le dernier de trois enfants. A la mort de son père en 1914,
il trouve un emploi à la Compagnie Henley qui fabrique des câbles électriques. Son travail dans la publicité
développe ses talents de graphiste.
Sa carrière cinématographique débute en 1921 lorsqu’il est engagé par les studios américains de la Famous
Players-Lasky à Islington. Pendant deux ans il va se rendre indispensable et va dessiner des intertitres. Il devient
ensuite l’assistant réalisateur dans la Compagnie fondée par Michael Balcon. C’est ainsi qu’en 1923 il rencontre
sa future femme Alam Reville lors du tournage de Woman to Woman qu’il épousera en 1926. Il part compléter
ses connaissances à Berlin (1923-1925).
Il réalise son premier film (Le Jardin du plaisir) en 1926. D’abord mis au placard, le film sort en 1927 et le public
et la critique sont enthousiastes. Trois semaines plus tard sort son 3e film Les Cheveux d’Or qui obtient un
immense succès. Puis, après quelques films qui ne le satisfont pas, il réalise Chantage. Succès phénoménal.
En 1933, il réalise son premier film pour la Gaumont-British Picture Corporation, L’Homme qui en savait trop.
Un succès. Le second, Les 39 marches (1935) est considéré comme l’un de ses meilleurs films du début de sa
carrière. Le plus grand succès du réalisateur dans cette période britannique est Une femme disparaît. Vers la
fin des années 30, au sommet de son art, il part à Hollywood et réalise Rebecca. Ce film est un triomphe. A
partir de ce moment, il tournera quasiment tous ses films aux Etats-Unis.