Accumulateur : source d’énergie électrique rechargeable parce que le processus électrochimique est
réversible. Sans entrer dans les détails sur la migration des électrons, un accumulateur est constitué
d’un couple (positif-négatif ou anode-cathode) et d’un électrolyte. Les principales technologies
utilisées en modélisme sont :
Plomb-acide (Pb)
Nickel-Cadmium (Ni-Cd),
Nickel-Hydrure métallique (Ni-MH)
Lithium-Ion (Li-Io)
Lithium-fer phosphate (LiFePO4)
Lithium-Ion Polymère (Li-Po)
Batterie : source d’énergie électrique constituée de plusieurs accumulateurs, généralement reliés en
série.
Un peu d’histoire
Pour mieux savoir où l’on va, commençons par essayer de comprendre un peu d’où l’on vient.
Les récepteurs des premiers ensembles R/C étaient alimentés par des batteries d’accumulateurs Ni-
Cd de 4 éléments d’une tension nominale de 1,2 Volt (V) par élément, soit 4,8 V aux bornes de la
batterie. Le gros danger était la défaillance d’un des quatre éléments, généralement par court circuit
interne, ce qui faisait chuter la tension nominale à 3,6 V entraînant irrémédiablement la défaillance du
récepteur, des servos et la perte du modèle…
Des modélistes peu au courant ( !) des phénomènes électriques mesuraient méticuleusement la
tension de leur batterie avant chaque vol mais cet exercice était malgré tout bien vain, parce la tension
d’une batterie Ni-Cd reste pratiquement constante au cours de sa décharge, avant de chuter
brutalement quand la batterie est presque vide. Les plus instruits en électricité on alors imaginé de
faire débiter du courant à leur batterie pendant la mesure de tension. C’était déjà plus futé mais une
batterie pouvait toujours lâcher inopinément en vol, même si elle semblait OK juste avant.
On a alors imaginé d’alimenter les récepteurs par des batteries de 5 éléments. Ainsi, même si l’un
d’entre eux tombait à 0 V, il en restait encore 4, sauvant ainsi l’alimentation de la réception. Mais
quand tout allait bien, la tension nominale était de 6 V, ce qui entraînait une plus grande
consommation (mA) des servos et donc moins d’autonomie. Donc, avec 5 éléments au lieu de 4 :
moins de risque de panne de réception mais autonomie réduite, d’où un risque accru si on fait le vol
de trop après une belle journée… De plus, la plupart des servos voyaient leur durée de vie raccourcie
car alimentés par une tension plus importante que prévue. Il ne faut pas oublier non plus que un
élément Ni-Cd chargé à bloc peut donner jusqu’à 1,45 V : en 4 éléments, cela donne 5,8 V mais en 5
éléments, on monte à 7,25 V, ce qui commence à faire beaucoup non seulement pour les servos mais
aussi pour le récepteur. (Cependant, les servos et les récepteurs de dernière génération acceptent
généralement 8,4 V pour pouvoir être alimentés directement par des Li-Po en 2s ; voir plus loin).
A alors germé l’idée d’une alimentation redondante : une batterie principale et une de secours, les
deux circuits étant découplés par une diode, qu’il faut considérer comme une sorte d’interrupteur
automatique n’autorisant la connexion de la batterie de secours que lorsque la tension de la batterie
principale tombe sous un certain seuil par rapport à la batterie de secours, ce qui présuppose que
celle-ci soit toujours chargée à bloc. Mais il faut rester conscient qu’il y a un effet mémoire avec ce
type de batterie : si elle ne sert jamais, elle risque plus facilement de lâcher prématurément le jour où
on aura besoin d’elle. Parfois la batterie de secours avait aussi une plus petite capacité (mAh) que la
batterie principale mais pas toujours.