ITALIEN - Deuxième langue - Expression écrite (sous-épreuve n°2)
Les textes choisis pour les traductions sont tirés d’un essai de Marc Lazar, Italie, la
présence du passé (pour le thème) et d’un roman de l'écrivaine Alba de Cespedes, Quaderno
proibito (pour la version).
Version
Extrait d'un texte littéraire, la version ne présentait pas de difficultés majeures, tant du
point de vue grammatical que lexical ou syntaxique. La présence de formes verbales à usage
fréquent (présent, imparfait, plus-que-parfait et passé composé de l'indicatif dans la plupart
des cas, gérondif et passé simple), la traduction de "bisognava" (il fallait), de "scherzando"
(gérondif du verbe scherzare) ou de mots appartenant à la langue quotidienne - "piatti"
(assiettes) "cassetto" (tiroir), "abito" (costume), "busta" (enveloppe), "cibo" (nourriture),
"cappotto" (manteau) - ainsi que la grammaire des pronoms personnels c.o.i. ("gli sono
fedele"), le futur dans le passé ("Michele aveva detto... che sarebbe tornato presto"), et la
traduction de "mi dispiace" (je suis désolé ou je regrette et non pas le contraire de "mi
piace"...), sont autant d'éléments dont la maîtrise ne devrait pas en principe faire défaut aux
candidats d'italien LVII. Or, ce sont justement ceux-ci qui posent problèmes dans un nombre
important de copies. On citera, à titre d'exemple, la traduction de "busta": figurine, paquet,
boîte, buste, bustier, drap, urne, écharpe...
Rappelons aussi le principe méthodologique de toute traduction, à savoir une attention
constante au contexte, ce qui seul permet d'éviter, avec le mot à mot, des faux-sens, des
contre-sens et parfois de vrais non-sens, comme là où dresser la table ("apparecchiare" dans le
texte) devient "habiller des assiettes" et "l'ho aiutato a mettersi il cappotto" est traduit par : "je
l'ai aidé à mettre son parapluie" (ce qui, à vrai dire, n'est pas la plus fâcheuse des traductions
rencontrées pendant la correction...).
Il est à souligner, pour conclure, le nombre grandissant de fautes de français : par
exemple, on citera ici quelques fautes de grammaire (il avais, était aller, il a écris, je lui avais
dis, il m'a embrasser, les plats que j'avais lavé, il l'a tenait, tu verra, un belle homme, j'avais
prit) et d'orthographe (pallier - dans pas moins de dix copies! - quelquechose, parcontre, la
journé, aprouvé, assiètes, etc.).
Thème
Portant sur la connaissance de l'Italie contemporaine dans les milieux cultivés français,
le texte de Marc Lazar présente à la fois une certaine variété lexicale (engouement,
méconnaissance, choix, faiblesse, à ce jour, clichés, milieux, beauté, en revanche, adoption,
essor, etc.) - et un style clair, qui se passe de constructions syntaxiques hardies avec trop de
subordinations. Les fautes les plus fréquentes, toutefois, concernent souvent le vocabulaire de
base, comme par exemple les mois de janvier et de juin, qui ont donné des traductions aussi