Testeur Automatique de cblage

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Testeur Automatique de câblage
LOGICIEL WINPASS
Parc d'Activités du Mandinet - 19, rue des Campanules - 77185 LOGNES - FRANCE
01.64.11.83.40 - Fax 01.60.17.35.01
w w w . s e f e l e c . c o m
SOMMAIRE
A - I - COMMENT UTILISER CETTE NOTICE
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A - II - LES CHAPITRES
4
A - III - CONCLUSION
5
B
6
NOTICE GÉNÉRALE
B - I - CARACTÉRISTIQUES
I - 1 - VERSIONS DE BASE
I - 2 - LES OPTIONS
6
6
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B - II - CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT
II - 1 - ENVIRONNEMENT
II - 2 - BRANCHEMENT SECTEUR
II - 3 - ERGONOMIE DU POSTE DE TRAVAIL
II - 4 - SÉCURITÉ DU PERSONNEL
II - 5 - ENTRETIEN DE L'APPAREIL
II - 6 – PRÉCAUTIONS D'UTILISATION
II – 7 – RELAIS CONTENANT DU MERCURE
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11
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12
13
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14
B - III - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
III - 1 - PRINCIPE GÉNÉRAL
III - 2 – LA MATRICE DE COMMUTATION
III - 3 - LE TEST
III - 4 - L'AUTOPROGRAMMATION OU AUTO-APPRENTISSAGE
III - 5 - L'AUTOTEST
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15
15
16
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20
B - IV - UTILISATION DU TESTEUR
IV - 1 - PETIT LEXIQUE
IV - 2 - LES MENUS
IV - 3 - LES MESSAGES D'ERREURS
IV - 4 - LES DEUX MODES
24
24
24
24
25
B - V - PARAMÈTRES INTERVENANT DANS LA PRÉCISION DES MESURES D'ISOLEMENT25
V - 1 - GÉNÉRALITÉS
25
V - 2 - INFLUENCES ET SOLUTIONS ADOPTÉES POUR INHIBER L'EFFET DES ÉLÉMENTS
PARASITES
26
V - 3 - CONCLUSION
26
B - VI - IMPORTANCE DE LA MESURE DES RÉSISTANCES DE LIGNES
VI - 1 - TOLÉRANCE FONCTIONNELLE
VI - 2 - VALEUR TYPIQUE
VI - 3 - DÉRIVE
VI - 4 - CONCLUSION
26
26
26
27
27
B - VII - RENSEIGNEMENTS UTILES
VII – 1 - INTERFACE POUR SYNOR 4202
VII - 2 - LIMITES DE TEST EN ISOLEMENT DANS DES CONDITIONS NORMALES DE
MESURE
27
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Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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1
VII - 3 - LIMITES DE TEST EN CONTINUITE DANS DES CONDITIONS NORMALES DE
MESURE
VII - 4 - INTERFACE LORS D'UNE MESURE DE CONTINUITÉ EN 4 FILS
VII - 5 - IMPLANTATION DES PRISES EN FACE AVANT
VII - 6 - CONNEXION DE LA PRISE COMMANDE AUTOMATE
VII - 7 - MATÉRIEL CONSOMMABLE
C
NOTICE DE DÉPOUILLEMENT
C - I - PRÉSENTATION DU LISTING D'ERREURS
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33
34
34
35
35
C - II - ÉTUDE DE DÉFAUTS TYPES DE CÂBLAGES
36
II - 1 - LIAISON OUBLIÉE OU FIL COUPÉ
37
II - 2 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE
BORNE ISOLÉE D'ADRESSE INFÉRIEURE
37
II - 3 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE
BORNE ISOLÉE D'ADRESSE SUPÉRIEURE
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II - 4 - POINT ISOLÉ RELIÉ PAR ERREUR À UN AUTRE POINT ISOLE
39
II - 5 - INVERSION DE DEUX FILS
40
II - 6 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS
40
II - 7 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS AVEC UN MAUVAIS FIL
40
II - 8 - FILS NON CONNECTÉS DANS UNE CHAÎNE
41
II - 9 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES
41
II - 10 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES PAR UN FIL OUBLIÉ SUR L'UNE D'ELLES
42
II - 11 - POINT ISOLÉ CÂBLÉ A LA PLACE D'UN POINT D'UNE CHAÎNE
43
II - 12 - POINT ISOLÉ RELIÉ SUR UNE CHAÎNE LONGUE
44
II - 13 - TEST D'ISOLEMENT ENTRE DEUX POINTS
45
II - 14 - CAS DE RÉSISTANCES DONT LA VALEUR EST COMPRISE ENTRE LA GAMME
CONTINUITÉ ET LA GAMME ISOLEMENT
45
C - III - DOCUMENTS POUR L'EXPLOITATION DU LISTING D'ERREURS
46
C - IV - DÉPOUILLEMENT DES RÉSULTATS
46
C - V - QUELQUES RECETTES POUR LES RÉPARATIONS
47
D
NOTICE DE PROGRAMMATION
48
D - I - INSTALLATION DES PROGRAMMES
I - 1 - CONFIGURATION DU PC
I - 2 - EXÉCUTION DE L'INSTALLATION
I - 3 - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
48
48
48
48
D - II - DESCRIPTION DU LOGICIEL
II - 1 - LA GESTION DES FICHIERS
II - 2 - LES FICHIERS D'EXPLOITATION
II - 3 - LA SYNTAXE
II - 4 - EXEMPLE DE PROGRAMME
II - 5 - RÉSUMÉ DES CODES DE PROGRAMMATION
49
49
49
49
61
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D - III - LE TRANSCODAGE
III - 1 - LE PRINCIPE
III - 2 - LA SAISIE
67
67
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Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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D - IV - FORMAT DES FICHIERS PROGRAMMES
IV - 1 - TABLE DE CONNECTEURS (*.CNT)
IV - 2 - COMPTE RENDU DES ERREURS (*.ERR)
IV - 3 - COMPTE RENDU DES TESTS (*.RES)
IV - 4 - PROGRAMME DE TEST (*.TES)
IV - 5 - TABLE DE CORRESPONDANCES (*.COR)
68
68
68
68
68
68
E
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NOTICE D’UTILISATION
E - I - L'ÉDITEUR
I - 1 – LES MOTS DE PASSE
I - 2 - CRÉATION DES TABLES DE CONNECTEURS
I - 3 - CRÉATION DE LA TABLE DE CORRESPONDANCE
I - 4 - BOITE DE DIALOGUE UTILISATEUR
I - 5 - SAISIE DU FICHIER DE TEST
I - 6 - QUELQUES PETITS SUPPLÉMENTS
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70
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75
76
80
E - II - LE TESTEUR
II - 1 - LES CONFIGURATIONS
II - 2 - L’AUTOTEST
II - 3 - L’AUTOPROGRAMMATION
II - 4 - LE TEST
II - 5 - SORTIE DE LA FONCTION TESTEUR
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81
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88
88
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Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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A - PRESENTATION
Depuis 1970, une des vocations de notre équipe est l'étude et la fabrication de testeurs de câblage.
Notre expérience en ce domaine a été reconnue par la plupart des entreprises utilisant des
technologies de pointe autant militaires, aéronautiques que civiles.
Les testeurs de la série SYNOR 4200 possèdent tous la même architecture : une unité centrale
compatible P.C. reliée par une interface opto-isolée à une unité de mesure et à une matrice de
commutation à relais pouvant recevoir des modules de 500 V à 2000 V.
L'ensemble de ces technologies permet une mesure performante en isolement et une vitesse de
test bien adaptée aux conditions demandées pour les câblages les plus sophistiqués.
Un ensemble de logiciels convivial et interactif fonctionnant dans l’environnement WINDOWS®
permet à l'opérateur et au programmeur une utilisation simple de l'appareil.
Afin de rester compatible avec toutes les générations de nos testeurs, des logiciels de transfert
permettent d'utiliser les programmes de test de ces appareils sur SYNOR 4200 et vice versa. Une
compatibilité ascendante SYNOR 3400 vers SYNOR 4200 est assurée.
A - I - COMMENT UTILISER CETTE NOTICE
Si vous n'avez jamais utilisé de testeur de câblage SYNOR, lisez la notice générale du début
jusqu'à la "gestion de fichiers".
Ensuite avec un câblage simple, sur lequel vous pourrez provoquer des défauts (genre boîte
éclatée), exercez-vous avec le testeur à l'aide de "La notice d’utilisation" et de la notice de
"dépouillement du listing d'erreurs".
Pour terminer, la lecture de la "notice de programmation" et du transcodage vous permettra de
maîtriser la totalité du système.
Si vous connaissez déjà les anciennes générations des testeurs SYNOR, lisez la "notice de
programmation", mais prenez le temps de lire la totalité des notices.
Si vous avez à former du personnel (niveau opérateur), utilisez "la notice d’utilisation" et "la notice
de dépouillement du listing d'erreurs".
Enfin si vous êtes pressé, ou si votre opérateur habituel est absent, utilisez "la notice d’utilisation".
ATTENTION : Un appareil de ce type est destiné à améliorer votre qualité, il ne peut donc pas être
utilisé sans une formation de base minimum.
A - II - LES CHAPITRES
Chaque testeur est livré avec un manuel comportant quatre parties :
• une notice générale,
• une notice de dépouillement des résultats,
• une notice de programmation,
• une notice d’utilisation
A ces notices il faut joindre la notice particulière du PC et accessoirement celle de WINDOWS® (non
fournies par SEFELEC).
La "NOTICE GENERALE" donne tous les renseignements sur la mise en œuvre, la construction des
interfaces et l'utilisation du testeur.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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La notice de "DEPOUILLEMENT DU LISTING D'ERREURS" donne les exemples les plus couramment
rencontrés lors des tests.
La "NOTICE DE PROGRAMMATION" donne la syntaxe et les moyens pour réaliser le programme de test.
La "NOTICE D'UTILISATION" reprend fonction par fonction les différentes possibilités du logiciel
WINPASS. Ceci est fait à partir d'exemples simples et de copies d'écran. La lecture de cette notice
doit être faite devant l'écran du testeur.
La "NOTICE GENERALE" doit être assimilée avant les autres. L'utilisateur peut se contenter de la
"NOTICE DE DEPOUILLEMENT DU LISTING D'ERREUR". La "NOTICE DE PROGRAMMATION" n'est pas
indispensable pour l'utilisateur. L'agent de méthode aura intérêt à bien connaître l'ensemble.
A - III - CONCLUSION
Dans les pages qui vont suivre nous allons essayer de donner le plus clairement possible, le
maximum de renseignements. Cependant malgré nos efforts cette notice peut présenter des
imperfections car il est difficile de rédiger un document s'adressant à tous les niveaux et condensant
toutes les possibilités d'un système aux multiples ressources.
Aussi, nous comptons sur vos avis et critiques afin d'améliorer ces textes, et à cet effet, nos
techniciens sont toujours à votre disposition pour répondre à vos questions ou pour vous apporter
un complément de formation.
Ce document est disponible et à jour sur notre site Internet : http://www.sefelec.com
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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B - NOTICE GÉNÉRALE
B - I - CARACTÉRISTIQUES
I - 1 - VERSIONS DE BASE
Les versions de base du SYNOR 4200 se composent comme suit :
• une unité de mesure commune
• le logiciel WINPASS utilisant Microsoft WINDOWS®
• une unité centrale ayant pour base un P.C.
• la possibilité de panacher des modules d’accès aux points 500 V et 2000 V
Le SYNOR 1202 :
« Petit testeur de table » présenté en coffret limité à 256 points en 500 V ou 128 en 2000 V. Le P.C.
est extérieur. Cet appareil n’est pas extensible.
Le SYNOR 4202 :
Testeur présenté en coffret mais avec PC extérieur ou intégré (voir photo).
•
Ce testeur est prééquipé pour recevoir 16 cartes de commutation.
•
Des racks supplémentaires prééquipés pour recevoir 16 cartes de
commutation, peuvent être connectés.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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Le SYNOR 4203 :
Testeur identique au SYNOR 4202 mais présenté en une ou plusieurs armoires et pouvant recevoir
jusqu'à 384 cartes de commutation, soit 49152 points en 500 V ou 24576 points en 2000 V.
Le SYNOR 4204 :
Testeur issu de la modernisation de testeurs SYNOR de génération précédente (SYNOR 9400,
SYNOR 3400,...).
Il est équipé des mêmes éléments de base que les 4200 (mesure et logiciel) seule la matrice de
commutation de ces anciennes versions est conservée.
Le SYNOR 4207/4208 :
Testeur SYNOR 4200 de base à qui l’on a adjoint un système de commutation à relais unitaires. Le
SYNOR 4207 est la version "coffret" du SYNOR 4208 en armoire
Le SYNOR 4209 :
Testeur SYNOR 4200 de base destiné à tester des câblages de grandes dimensions comme des
véhicules ferroviaire ou automobile, ou des avions.
L'unité centrale de mesure de ce testeur est dans une armoire contenant le PC, son écran, son
clavier et l'imprimante.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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La matrice de commutation est dans des coffrets alimentés par l'unité centrale. L'ensemble testeur
est ainsi disposé autour de l'élément à tester afin de réduire les interfaces de liaison.
Le PC compatible :
Suivant les versions, il peut être intégré ou non dans le coffret du testeur (PC industriel rackable)
Pour créer les fichiers de "transcodage" et les fichiers de test il est possible de disposer d’un poste
de programmation permettant les différentes saisies sans immobiliser le testeur. Cependant le
testeur peut à lui seul cumuler les deux fonctions.
Le PC, intégré ou non, est électriquement isolé de l'unité de mesure et de la matrice de
commutation, auxquels il est relié par un cordon spécial. Une barrière optique sépare les deux
ensembles afin d'obtenir une grande immunité aux parasites.
Le PC devra fonctionner sous WINDOWS®2000 ou XP. L'interface utilise un slot "PCI".
Les logiciels :
Le TESTEUR regroupe la fonction "TEST", accessible à n'importe quel opérateur si le fichier de test
existe. La fonction "AUTOTEST" est accessible dans les mêmes conditions. La fonction "AUTO
PROGRAMMATION" permet l'auto apprentissage, par le testeur, d'un câblage dont le programme de
test n'existe pas.
Les fonctions sensibles (modification de fichiers et interventions manuelles dans les mesures) sont
protégées par un mot de passe configurable.
L’ÉDITEUR permet l'écriture et la modification des fichiers de test et de leur transcodage. Une
fonction de vérification identifie les erreurs de syntaxe qui peuvent s'être glissées dans un
programme de test.
Les fonctions sensibles (création et modification de fichiers) sont protégées par un mot de passe
configurable.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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L'unité de mesure :
Elle regroupe les fonctions suivantes : (suivant options)
• La mesure de résistance d'isolement,
• La mesure de rigidité diélectrique en continu et en alternatif (option),
•La mesure de continuité 2 fils. Cette mesure permet la détection des microcoupures,
• La mesure de continuité 4 fils (KELVIN),
• La mesure de capacités,
• La mesure de blindés,
• La mesure de diodes,
• La mesure de résistances avec point de garde (non commutable),
• La détection de microcoupures,
• Le test de production par "GO NO GO",
• La mesure de selfs (option),
• La mesure d’inductances (option),
• Un système de génération de stimuli peut être adapté au testeur,
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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TABLEAU DES PARAMÈTRES DE MESURES (* =option)
MESURES
PARAMÈTRES
VALEUR MIN
VALEUR MAX.
PRÉCISION
R min
0Ω
250 Ω
±5%
R max
0Ω
250 Ω
±5%
Courant
10 mA
2A
±5%
Tension
5V
20 V
±5%
Temps
5 ms
99 s
± 1 ms ou 1 s
R min
10 mΩ
250 Ω
±5%
R max
10 mΩ
250 Ω
±5%
Courant
10 mA
2A
±5%
Tension
5V
20 V
±5%
Temps
3 ms
99 s
± 1 ms ou 1 s
Résistance
50 kΩ
2000 MΩ
±5%
Tension cc
20 V
500 V
±5%
20 V
2000 V
±5%
Temps montée
10 ms
99 s
± 1 ms ou 1 s
Temps application
10 ms
99 s
± 1 ms ou 1 s
Claquage
500 µA
10 mA
± 10 %
Tension AC
50 V
1500 V
±5%
Temps montée
500 ms
99 s
± 1 ms ou 1 s
Temps application
20 ms
99 s
± 1 ms ou 1 s
Claquage
500 µA
10 mA
± 10 %
Courant
10 mA
2 A
±5%
Tension
100 mV
20 V
±5%
Tension d’essai
20 V
100V
±5%
Tension zener
20 V
90 V
±5%
Résistance
10 Ω
10 MΩ
±5%
Temps
3 ms
99 s
± 1 ms ou 1 s
Résistance
100 mΩ
10 Ω
± 5%
Courant
1 µA
10 mA
Capacité
50 pF
1 µF
±5 pF ± 5 %
Capacité
100 pF
100 000 µF
±5 pF ± 10 %
Capacité
100 pF
2 000 µF
±5 pF ± 10 %
Self
100 µH
200 H
±5%
CONTINUITÉ
2 fils
4 fils
ISOLEMENT
RIGIDITÉ
DIÉLECTRIQUE *
DIODES
ZENERS
RÉSISTANCES
2 fils
4 fils
BLINDES
CONDENSATEURS
DC
CONDENSATEURS
AC*
SELFINDUCTANCES*
Les tolérances sont données à la valeur lue ou programmée suivant les cas. Ces valeurs sont
garanties au niveau de l’unité de mesure, les interfaces de liaison intervenant fortement sur la
qualité des mesures.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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La matrice de commutation :
La matrice de commutation est l'organe qui permet d'amener sur la mesure les points du câblage à
tester. Cette matrice est à relais ce qui permet des performances élevées en isolement et en
tension.
La technologie choisie est le relais REED. Ces composants permettent une grande vitesse de
commutation (300 µs), un isolement très élevé (>1012 MΩ) permettant de commuter des milliers de
points en parallèle et une tenue en tension très élevée (2150 V).
Deux possibilités sont proposées quant au principe :
• Une matrice de commutation à relais 4 contacts permettant toutes les mesures (entre deux
points ou par équipotentielles) sauf les tests entre groupes de points.
• Une matrice de commutation à relais unitaires permettant en plus le test d'une
équipotentielle par rapport à tous les autres points réunis à la masse (normes GAM-EG-13, RC
AERO 54335, PR EN 2283, NF F 67-001-5 déc. 91) et le test entre groupes de points.
I - 2 - LES OPTIONS
Nous nous limiterons ici à une liste de ces options, chacune faisant l'objet d'une notice spécifique.
• mesure de rigidité diélectrique sous une tension alternative programmable de 20V à 1500
V. Le seuil de détection de claquage étant programmable de 500 µA à 10mA.
• mesure d'inductance : 10 µH à 10 H
• mesure d'impédance
• mesure bas niveau : continuité et court-circuit sous 200 mV
• commande de relais et génération de stimuli.
B - II - CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT
II - 1 - ENVIRONNEMENT
Un testeur de câblage est un appareil possédant plusieurs types de mesures, imposant des
contraintes dues aux lois de la physique.
Les mesures de continuité ne pourront être significatives que si les interfaces n'interviennent pas
(mauvais contacts, résistances élevées, mauvais isolement, etc.).
Les mesures d'isolement élevées imposent un local régulé en hygrométrie (55 % à 20 °C) tant pour
le testeur que pour le matériel à tester. Des filtres à poussières (suivant les versions) permettent
l'utilisation dans un atelier de câblage classique. Pour travailler dans des locaux tels que des
hangars, ouverts fréquemment vers l'extérieur ou des environnements difficiles, il est possible, à la
demande, de climatiser l'intérieur du testeur.
Enfin, pour le bon fonctionnement de l'électronique, une plage de température de 15 °C à 30 °C
ambiante est demandée. Les entrées d'air de l'appareil devront être dégagées.
II - 2 - BRANCHEMENT SECTEUR
Le testeur doit être connecté sur le réseau 230 V 50 Hz monophasé. Un interrupteur commande la
mise sous tension de l'ensemble. Le PC pouvant être alimenté séparément dans le cas du SYNOR
4202. Dans le cas d'un testeur équipé de plusieurs armoires, chacune possède son alimentation
secteur.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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Les prises sont de type 16 A monophasé + terre et doivent être protégées par un disjoncteur
magnéto-thermique 16A et un différentiel 30mA minimum.
Il est recommandé d'utiliser une terre de type mesure (impédance < 3Ω ).
Pour les régions possédant des secteurs perturbés (microcoupures, parasites, etc.) un onduleur est
recommandé surtout pour le PC. Une erreur de ± 15 % maximum est admise sur la tension secteur.
En résumé :
• Hygrométrie 55 % à 20 °C ;
• Température de fonctionnement : 15 °C à 30 °C
• Température de stockage : – 10 °C à + 60 °C
• Secteur 230 V (± 15 % ) 50 Hz (60 Hz possible sur demande)
• Terre < 3 Ω, micro-coupure < 10 ms
• Ambiance (poussière), atelier de câblage classique.
Bilan des consommations :
• PC environ 200 VA (suivant type);
• Unité centrale 300 VA;
• Panier d'accès aux points 300 VA.
II - 3 - ERGONOMIE DU POSTE DE TRAVAIL
La fourniture du testeur se limite à l'appareil. Sur demande, le mobilier peut être fourni ou conseillé.
L'utilisateur devra pouvoir se déplacer autour du matériel à tester, tout en restant en vue de l'écran.
La programmation pourra être exécutée sur un autre micro-ordinateur installé dans un lieu plus
calme.
La version SYNOR 1202 en coffret permet d'installer le testeur sur la table de travail. pour les
capacités inférieures à 256 points en 500V.
II - 4 - SÉCURITÉ DU PERSONNEL
La mise en service se fait avec une clé, un coup de poing en face avant de l'unité centrale permet
l'arrêt d'urgence de tout le système.
Les tensions et courants mis en jeu dans par un testeur de câblage, dans le câblage lui-même,
peuvent être dangereux au toucher. La protection du personnel dépend du site ou le testeur est
installé. SEFELEC ne peut que donner des conseils, le respect des conditions de sécurité incombe
au responsable "sécurité" de l'entreprise utilisatrice.
Les effets d'un courant passant par le corps humain ont fait l'objet de travaux consignés dans la NF
EN 50191 du 20 janvier 2003, disponible auprès de l'AFNOR. Elle s'applique à "l'installation et à
l'exploitation des équipements électroniques d'essais".
Parties dangereuses au toucher
Il est considéré que le corps humain se rapproche d'une résistance non inductive proche de 2 kΩ.
Cas des courants alternatifs
1/
pour des tensions supérieures à 25 V :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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Un courant de 3 mA (efficace)
Cas des courants continus
1/
pour des tensions supérieures à 60 V :
Un courant de 12 mA
Dans tous les cas l'énergie de décharge ne doit pas dépasser 350 mJ
NOTA : Un courant maximal de 0,7 mA crête, quoique ne présentant pas de danger, entre dans la
zone de perception de certaines personnes.
Optimisation de la sécurité sur le SYNOR 4200
Le SYNOR 4200 réagit sur une variation de courant :
Si l'opérateur est en contact avec le câblage, le générateur est inhibé, l'énergie emmagasinée dans
le câblage est déchargée à travers une résistance de 1 kΩ.
Le générateur de continuité ne dépasse pas 20 V continu.
Le générateur haute tension continue est limité à 5 mA.
Le générateur haute tension alternative est limité à 5 mA efficace.
Le système de protection convient aussi bien pour l'équipement sous test que pour l'opérateur, il est
indépendant de la tension appliquée et du courant injecté pour la mesure.
NOTA : Lors de l'inhibition des générateurs, la matrice de commutation reste dans la position de
l'incident pendant 20 ms afin de s'assurer de la décharge complète du câblage sous test.
En résumé: l'accès au testeur doit être réservé au personnel "sensibilisé aux dangers électriques".
Il est fortement déconseiller de manipuler le matériel sous test (risque de défauts et de chocs
électriques). Une boucle de sécurité est proposée sur les testeurs équipé de l'option haute tension
alternative.
Pour les tensions supérieures à 1 000 V, une signalisation adéquate (en option) doit être mise en
œuvre.
SEFELEC peut fournir, sur demande, un système de verrouillage mis en œuvre lors du test afin de
commander une cage de sécurité.
II - 5 - ENTRETIEN DE L'APPAREIL
Nos services sont particulièrement habilités pour la vérification et l'entretien périodique du testeur.
Cependant, les services entretien du client devront veiller au nettoyage et au changement des filtres
à poussières (suivant les modèles), au dégagement des aérations de l'appareil. En milieu
poussiéreux, l'utilisation périodique d'un aspirateur à l'intérieur du testeur est recommandée
(proscrire l'air comprimé).
Dans les ateliers ayant des sols froids ou utilisant un lavage à l'eau, il est recommandé d'installer le
testeur sur un socle pour limiter les condensations.
Le fonctionnement électronique de l'appareil est vérifié dans les cas suivants :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
13
a - Automatiquement : à l'appel des fonctions TEST, AUTOPROGRAMMATION et AUTOTEST par
un contrôle des unités de mesures.
b - A la demande : par un passage de l'AUTOTEST contrôlant les relais de la matrice de
commutation.
c - Pendant les tests : par une analyse de la cohérence des mesures.
d – Il est recommandé de vérifier les paramètres de tests au minimum une fois par an. Au-delà de
cette période il nous est impossible de garantir la précision des mesures et le fonctionnement
correct des éléments de l’appareil.
Périodicité :
Hebdomadaire
Ou avant chaque Autoprogrammation
Autotest
Arrêt prolongé
Autotest
Mensuel
Nettoyage des filtres
Annuel
Contrôle des paramètres
Annuel
Dépoussiérage
Il est aussi conseillé de faire une copie de sauvegarde, sur un support différent du disque dur du PC
du testeur.
II - 6 – PRÉCAUTIONS D'UTILISATION
En aucun cas le testeur ne doit commuter ou recevoir des alimentations électriques extérieures
dont il ne serait pas le pilote par son propre logiciel. Dans ces alimentations nous comprenons des
selfs non munies de "diodes de roue libre" ou des condensateurs non déchargés. La "sortie
extérieure" ne peut pas être utilisée comme commutateur d'un générateur.
Le testeur SYNOR étant un appareil de mesure, le non respect des conditions de fonctionnement
énumérées ci-dessus (condition d'environnement, d'alimentation secteur et d'utilisation) dégagent
SEFELEC de toute garantie et de tout arrêt de production suite à la dégradation de l'appareil.
Le testeur est équipé d'une fonction "sortie extérieure" permettant par programmation de relier
deux points programmés à une prise disponible en face avant. Il est possible d'y connecter un
appareil de mesure extérieur pour des mesures spécifiques ou du dépannage. Mais les conditions
suivantes sont à respecter :
•
L'appareil extérieur ne doit JAMAIS dépasser les caractéristiques du testeur en
TENSION et COURANT MAXIMA admissible par les relais.
•
Les diélectrimètres et les claquemètres sont FORMELLEMENT PROHIBÉS.
•
Toute alimentation extérieure est interdite, les relais d'aiguillage n'étant pas capable de
commuter celle-ci.
•
Dans le cas d'une sortie extérieure sur un test d'isolement multiple, tout ou partie des
points est en court-circuit car les relais restent en place. Faire ARRÊT TEST, pour
rechercher une panne à l'ohmmètre sur le matériel.
II – 7 – RELAIS CONTENANT DU MERCURE
Nous rappelons que pour des raisons de qualité de fonctionnement de nos appareils nous utilisons
des relais au mercure pour certaines de nos fonctions.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
14
La directive Européenne 2002/95/EC du 27 janvier 2003 sur les restrictions de certaines substances
pour les matériels électriques et électroniques (ROhS) et la directive Européenne 2002/96/EC du 27
janvier 2003 sur les déchets des matériels électriques et électroniques (WEEE) stipulent qu'à partir
du 1er juillet 2006 seuls les équipements ayant rapport avec l'alimentation (électroménager), le
médical et les jouets ont des restrictions d'utilisation du mercure. Les matériels industriels n'étant
pas concernés.
B - III - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
III - 1 - PRINCIPE GÉNÉRAL
Le PC a pour rôle de dialoguer avec l'opérateur, il sert au traitement des programmes de test, à leur
stockage et à leur lecture. Il envoie à l'unité de mesure et aux relais les ordres de test.
Ce dernier sélectionne dans le câblage à tester, les points demandés et les relient à l'unité de
mesure.
La mesure donne ses résultats au PC qui traite alors les résultats.
III - 2 – LA MATRICE DE COMMUTATION
La matrice de commutation est un aiguillage composé de relais REED permettant de choisir des
points parmi le câblage à tester et de les amener sur les unités de mesure.
Chaque point testé peut être soit le départ, soit l'arrivée d'une mesure. Pour que chaque borne du
testeur puisse être connectée indifféremment, il faut lui associer deux contacts aiguillant chaque
point vers le point chaud (point A) ou le point froid (point B) de la mesure.
Le bus de mesure et de commande de cette matrice permet de connecter jusqu'à 49152 points de
test à 500 V. Ceci est possible par la modularité physique de l'ensemble.
Ainsi, le plus petit testeur n'aura qu'un seul module. Les modules étant identiques, seule leur
position géographique détermine leur adresse. Les paniers sont identiques (cas du SYNOR 4203),
mais des interrupteurs permettent de les adresser individuellement.
Une conception particulière permet de panacher dans le même testeur les deux types de modules à
la seule condition de disposer les modules "haute tension" en premier. Les relais unitaires peuvent
être connectés sur le même fond de panier mais le panachage n'est pas possible.
Chaque panier possède son alimentation secteur et son interface de commande, ce qui permet à
l'unité centrale de commander un nombre indifférent de paniers sans modification. Les extensions
sont donc possibles quelle que soit la version de base.
L'adresse de chaque point est donnée par la position de la borne de sortie du testeur. Cette position
est immuable dans chaque panier. La première carte se trouvera toujours à gauche du panier vu
côté sorties.
Deux types de système de commutation sont disponibles :
a – matrice de commutation à relais multiples
Pour simplifier le fonctionnement en réduisant le nombre de signaux du bus de commande et pour
respecter un compromis coût/encombrement, les relais sont à quatre contacts. Ceci impose de
véhiculer dans le testeur deux bus de mesure de quatre fils chacun. Des relais "unité" feront la
sélection de l'unité demandée. Ce système permet un fonctionnement en "4 fils" sans modification
notable de l'interface mais en respectant la disposition "paire impaire".
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
15
A1
A2
A3
A4
Commandes
Relais A
Point n
Point n+1
Point n+2
Point n+3
Commandes
Relais B
Commande
globale
B1
B2
B3
B4
Cette matrice est disponible soit en modules de 128 points admettant un courant de 2A et une
tension de 500 V et équipés de 2 connecteurs type 41 612 - 64 points, soit en modules de 64 points
admettant 2 A et 2000 V et équipés de 2 connecteurs type 41 612 - 32 points.
b – matrice de commutation à relais unitaires
Une deuxième matrice est disponible. Elle est constituée de relais unitaires donnant une grande
souplesse de test par des combinaisons illimitées.
Il est équipé de relais unitaires admettant 2 A - 2000 V.
A1
A2
A3
A4
Point n
Point n+1
Point n+2
Point n+3
B1
B2
B3
Cette matrice permet le test d’une équipotentielle par rapport à tous les autres points connectés au
0 V. Ceci permet aussi le test entre deux groupes de points, les autres étant flottants.
Cette matrice est idéale lors de tests fonctionnels car l’on peut aiguiller ou protéger n’importe quels
points dans un câblage, si ceux-ci risques d’être dégradés ou gênants pour le test.
III - 3 - LE TEST
Deux grandes familles de test sont possibles par le positionnement de la matrice de commutation.
Le test entre deux points et le test multiple (test d’un point par rapport à un groupe de points).
a- Le test entre deux points :
La matrice choisit 2 points du câblage et les aiguille vers l'unité de mesure. Par programmation, il
est possible de choisir le point chaud et le point froid.
Cette configuration est utilisable pour toutes les mesures.
La mesure de continuité consiste à injecter un courant programmable et à mesurer la tension et le
courant aux bornes de la résistance à tester. La loi d'ohm donnera la valeur exacte.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
16
La mesure de continuité en 4 fils scinde la matrice en deux bus internes, le premier aiguillant le
courant de test, le second ramenant la tension des bornes de l'élément à mesurer (SENSE). Les
points d'adresses paires seront affectés au SENSE de la mesure, les points impairs à l'injection du
courant. Cette disposition est possible sur toute la matrice et panachable avec des tests en 2 fils
(voir en annexe).
La mesure de résistance permet la mesure de 10 Ω à 10 MΩ en deux fils en utilisant des courants
de 1 µA à 10 mA. Il est possible de programmer le temps afin de charger des condensateurs en
parallèle.
En 4 fils, il est possible de mesurer les résistances allant de 100 mΩ à 10 MΩ. Le système de
mesure choisit ses gammes de courant automatiquement (1 µA à 10 mA). Il est évident que pour
les valeurs les plus faibles, la précision et la résolution est moins bonne qu'à courant fort (voir
continuité 4 fils). Cependant, pour des éléments fragiles ne supportant pas ces courants, il est
préférable d'utiliser cette mesure.
Les mesures de continuité et la mesure de résistances peuvent fonctionner avec deux types de
tarage. Le premier est automatique (voir "LA CONFIGURATION"), il consiste à mesurer la résistance
interne du testeur et à la retrancher à la mesure. La seconde consiste à donner dans le programme
de test la valeur de l'interface d'interconnexion qui sera retranchée à la mesure. On aura ainsi 0 Ω
au niveau des connecteurs d'entrée du matériel à tester.
La mesure de diode permet d'injecter un courant de 10 mA à 2 A dans une diode et de mesurer la
tension à ses bornes. Il est possible de mesurer des diodes de 100 mV à 20 V (cette mesure se fait
en 2 fils).
Une deuxième gamme de 20 V à 90 V travaille avec une tension d’essai de 20 V à 100 V. Le
générateur utilisé étant limité à 5 mA.
La mesure d'isolement regroupe plusieurs fonctions. Elle permet :
• La mesure de résistances d'isolement de 50 kΩ à 2000 MΩ en haute tension (20 V à 2000
V suivant le type de relais).
• La mesure de la rigidité diélectrique et la détection de courts-circuits.
Cette mesure procède ainsi :
• Un premier test en basse tension (mesure de continuité) pour détecter un court-circuit (1).
S'il y a court-circuit le test s'arrête (le message COURT-CIRCUIT apparaît sur le listing d'erreurs).
• S'il n'y a pas eu court-circuit, la haute tension est appliquée. Pendant le temps de montée
programmable (2), s'il y a claquage, sa tension est indiquée et le test s'arrête (la tension de
claquage est donnée sur le listing d'erreurs).
• S'il n'y a pas eu claquage et si la tension n'est pas arrivée à la valeur demandée (±10 %),
le message U<Uprog est donné sur le listing d'erreurs.
• Ensuite la tension est appliquée pendant le temps d'application (3) programmé. S'il y a
claquage pendant ce temps, le moment d'apparition du défaut est donné sur le listing d'erreurs et le
test s'arrête.
• Enfin, si tout s'est bien passé, à la fin du temps d'application (4) la mesure de la résistance
d'isolement est effectuée. Le testeur va ajouter un temps de mesure en fonction de la gamme
demandée. Le temps de mesure variera de 20ms à 240ms suivant les gammes.
• Pour terminer la séquence le testeur va faire descendre la haute tension puis décharger
l'ensemble testé dans une résistance à la masse (temps total 20ms). Cette procédure est identique
à chaque arrêt de la mesure d'isolement. Le test de rigidité diélectrique détecte une variation
abrupte de l'augmentation du courant de test hors de la limite programmée.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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Détection de claquage en ms
3
Mesure de la
résistance de fuite
Détection de
claquage en Volts
4
2
1
<
>
test de
court-circuit
<
><
temps de montée
><
temps d'application
><
>
temps de temps de
mesure décharge
Par programmation il est possible de ne pas effectuer soit le test de court-circuit soit le test haute
tension.
La mesure de rigidité diélectrique en alternatif est effectuée à l'aide d'une tension alternative
(50Hz) réglable de 50V à 1500V efficaces. Comme en continu, elle détecte la montée brutale du
courant jusqu'au seuil programmé.
Le test de court-circuit est maintenu par défaut. Le temps de monté est au moins de 500 ms et le
temps d’application au minimum d’une période.
Attention : le test en alternatif est pénalisé par la valeur capacitive de l’ensemble testé. Il faut tenir
compte de la puissance du générateur limité à 5 mA.
Détection
claquage
Test
Temps de montée
Temps
du
Temps
de
La mesure de capacités et blindés est une mesure qui élimine les courants parasites permettant
une mesure fine possédant une bonne résolution.
La mesure de blindé va de 100 pF à 10 µF ; elle utilise un système de tarage qui permet d'éliminer
les condensateurs parasites amenés par le testeur et l'interface.
La mesure de condensateurs va de 100 pF à 100 000 µF. Elle possède un générateur de courant
plus puissant pour les forts condensateurs. Le tarage est également possible.
5V
Courant
constant
Temps de charge
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
18
b - Le test multiple :
•
Cas de la matrice de commutation 4 contacts :
La matrice de commutation connecte le point d'adresse le plus faible d'une équipotentielle, côté
"point chaud" de la mesure.
Côté "point froid" sont réunis, tous ensemble, les points d'adresse inférieure au point chaud.
Ce processus se fait en une seule fois, sans balayage, ce qui signifie que le test du point 5 prendra
le même temps que celui du point 5000 par exemple. Cet avantage est possible grâce au choix de
la technologie à relais de la matrice.
L'unité de mesure détermine alors la résistance entre un point et un groupe de points. En cas de
défaut, une recherche est faite afin de déterminer les points réellement défectueux, facilitant ainsi
les réparations.
Ce procédé n'a qu'une seule contrainte : il oblige à faire apparaître tous les points de
l'équipotentielle dans le programme de test, mais en contrepartie le défaut n'apparaîtra qu'une seule
fois, allégeant ainsi le listing d'erreurs (cf. "dépouillement des résultats").
•
Cas de la matrice de commutation à relais unitaires :
Cette matrice est capable d'aiguiller indépendamment chaque point, soit au point froid soit au point
chaud de la mesure. Il est ainsi possible de tester une équipotentielle parmi tous les autres points,
mais aussi, d'empêcher l'accès du testeur sur certains points (composants fragiles, commutation de
relais, etc.).
c - Particularités :
Comme il a été dit plus haut, le test entre 2 points est accessible par programmation à toutes les
unités de mesure (mesures standard et toutes les options). Le choix du point chaud est possible
dans tous les cas (cf. "notice de programmation"). En cas de défaut, le type de mesure, le nom des
points concernés et la valeur mesurée sont donnés.
Par contre, en test multiple, 2 possibilités sont données :
• soit un test d'isolement à haute impédance et tension élevée utilisant l'unité d'isolement.
• soit un test de "non-continuité" à faible impédance et tension faible utilisant l'unité de
continuité. Le deuxième cas permet une recherche de courts-circuits sur des ensembles ne
supportant pas des tensions élevées.
Lorsqu'une équipotentielle est testée en isolement, s'il y a coupure, le test n'est plus valable pour la
deuxième partie isolée par la coupure. Automatiquement, le testeur refait un test d'isolement sur la
deuxième partie.
Ceci signifie qu'il n'est pas utile de réparer les coupures pour voir tous les défauts d'isolement. En
un seul passage, le testeur verra tous les défauts.
En cas de défaut, une recherche est faite et le type de mesure, les noms des différents points en
défaut et la valeur mesurée sont donnés.
III - 4 - L'AUTOPROGRAMMATION OU AUTO-APPRENTISSAGE
Elle permet au testeur de créer lui-même le programme de test d'un câblage qui lui est connecté. A
l'aide des relais et de l'unité de continuité, il explore le câblage afin de relever toutes les
équipotentielles.
Cette exploration a lieu dans une zone de points que l'utilisateur aura préalablement déterminée.
Sachant que si des points de cette zone sont reliés à des points situés en dehors de celle-ci, les
équipotentielles seront tout de même relevées complètement.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
19
Le SYNOR 4200 a pour vocation le test de câblage, l'auto programmation de base n’est possible
que sur des équipotentielles. La présence de composants (résistances, diodes, condensateurs,
etc.) risque d'être mal interprétée.
Afin de prévenir l'utilisateur d'une mauvaise programmation due à des composants ou à des
mauvais contacts, le testeur donne, pendant l'auto programmation, le nombre de points relevés
plusieurs fois, ou jamais relevés.
Il est facile de comparer ces données avec les documents de câblage et de contrôler rapidement si
une erreur grossière s'est glissée dans le programme de test.
ATTENTION : Quelles que soient les précautions prises pour réaliser une autoprogrammation, le
risque d'une erreur de branchement ou d'un mauvais contact provoquant une erreur de
programmation existe toujours.
Il faut toujours vérifier le fichier obtenu avec les documents de câblage, sachant qu'il est beaucoup
plus rapide et moins fastidieux de comparer et modifier un programme de test que d'écrire un
programme de toutes pièces à la main.
III - 5 - L'AUTOTEST
Comme il a déjà été dit dans le chapitre entretien, le testeur possède deux moyens d'autotest. Les
autotests automatiques et les autotests à la demande.
a- Les autotests automatiques :
A la mise sous tension ou lors de l'initialisation d'une fonction (test, auto programmation ou
autotest), les unités de mesures utilisées par la fonction appelée sont automatiquement testées.
De plus, lors de chaque mesure, les tensions et les courants appliqués sont comparés à la valeur
mesurée. En cas de différence ou d'incohérence (tension faible sur un circuit ouvert par exemple)
un message d'erreur est donné.
Les messages suivants sont bloquants.
Panne du système d’acquisition
Ce message indique qu’il n’y a pas de dialogue entre le testeur et le PC.
Vérifier que :
Le testeur est sous tension (présence secteur, fusible 4A correct…)
Le câble de liaison testeur --- PC est correctement connecté
Panne du générateur de courant
Panne du générateur de tension continue
Panne de la mesure GoNoGo – Micro-coupure
Panne de la mesure d'Isolement – Claquage
Panne Mesure Isolement - Panne du Générateur Tension Isolement
Les messages suivants ne sont pas bloquants
Panne de la Mesure de Capacité
Panne Mesure Résistance
Ces différentes précautions donnent au testeur une grande fiabilité dans la qualité de ses résultats.
b - Les autotests à la demande :
Ces autotests sont destinés à contrôler les relais. Cette opération étant relativement longue, elle ne
peut être automatique.
De plus, elle n'entraîne pas de défauts d'interprétation incontournables et préjudiciables aux
fonctions générales du testeur.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
20
Ces autotests doivent être utilisés impérativement avant chaque auto programmation, après un
arrêt prolongé du testeur ou en cas de doute.
Leur rôle consiste à contrôler le bon fonctionnement en fermeture et en ouverture de tous les relais.
A chaque point, 4 tests sont faits. Chacun des 2 contacts est testé en ouverture puis en fermeture.
Ensuite le point est testé en isolement par rapport aux inférieurs. Ce dernier test est destiné à
évaluer l'isolement de l'appareil, les premiers tests ayant levé le doute du fonctionnement
mécanique des relais.
Les pannes de la commutation sont données par l’autotest après l’affichage des paramètres et la
composition de la matrice de commutation.
Tests des relais unitaires :
Def . de fermeture AU ou BPU n
Le relais n A unité ou le relais n BP unité ne ferme pas. Les relais unités AU comme les relais BPU
sont au nombre de quatre chacun.
Voir les relais K1 à K4 et K6 à K9 sur la carte 40403.
Def. de fermeture BU n
Le relais n B unité ne ferme pas. Les relais unités BU sont au nombre de quatre chacun.
Voir les relais K11 à K14 sur la carte 40403
Def d’ouverture AU n
Le relais A Unité n reste fermé
Def d’ouverture BU n
Le relais B Unité n reste fermé
Def d’ouverture BPU n
Le relais BP Unité n reste fermé
La détection de la panne se fait à l’ohmmètre entre les contacts de ces relais (voir tableau cidessus). Ils doivent tous être ouvert hors tension.
Tests des cartes de commutation 40418
Def. de fermeture A n
Def. de fermeture A n+1
Def. de fermeture A n+2
etc …
Ces quatre défauts signalent la panne d’une bobine de relais A (bobine coupée, diode ou filtre
coupé)
Def. de fermeture B n
Def. de fermeture B n+1
Def. de fermeture B n+2
etc…
Ces quatre défauts signalent la panne d’une bobine de relais B (bobine coupée, diode ou filtre
coupé)
Def. de fermeture A n
ou
Def. de fermeture B n
Ces deux défauts signalent que le contact A ou B d’adresse n ne ferme pas.
Def. d’ouverture A n
Ce défaut signale que le contact A d’adresse n reste fermé. Ce message est toujours accompagné
d’une série de défauts d’isolement des points supérieurs, modulo 4. En effet dans ce cas le bus A
est forcé sur la même ligne. Ce défaut s’arrête en passant sur un nouveau module (relais de
coupure). Seul le premier message d’erreur sera à prendre en compte.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
21
Def. d’ouverture B n
Ce défaut signale que le contact B d’adresse n reste fermé. Ce message est toujours accompagné
d’un seul défaut d’ouverture avec l’unité correspondante modulo 4.
Exemple : défaut d’ouverture 41 avec 1, 5, 9 etc.
Nota : afin d’optimiser le temps de l’autotest, le test de court-circuit n’est pas fait. Il s’en suivra
qu’un court-circuit sera vu par le générateur haute tension qui donnera le message U<Uprog. De
même un défaut de relais, gêne le bon fonctionnement des algorithmes de recherche et souvent le
message « point non trouvé » ou « masse test » est donné en fin de recherche, il ne faut pas en
tenir compte.
c - Organisation d'un point de la matrice de commutation :
Point chaud de
la mesure
Point froid de
la mesure
An
Bn
Sortie de la matrice
de commutation
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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d - Organigramme de l'autotest de la matrice de commutation :
Fermeture de AN
Fermeture de BN
Continuité
> non
>
> oui
> message d'erreur
> oui
> message d'erreur
message d'erreur
oui
Fermeture de AN
Ouverture de BN
Continuité
non
Ouverture de AN
Fermeture de BN
Continuité
non
Fermeture de AN
Ouverture de BN
Fermeture des
inférieurs à BN
Isolement
oui
> non
> recherche et
message d'erreur
Test de N + 1
Le test d'isolement permet de connaître l'isolement général du testeur. En effet, les relais peuvent
fonctionner correctement, mais suite à une mauvaise hygrométrie ou un manque d'entretien de
l'appareil, l'isolement de l'ensemble du testeur peut chuter.
Il est nécessaire de le savoir pour, soit intervenir sur l'environnement du testeur (interfaces,
humidité du local, etc.), soit baisser les paramètres de test.
NOTA : Il est impossible de passer cet autotest sans déconnecter le câblage à tester, mais il est
conseillé de laisser l'interface car le test d'isolement de l'autotest pourra donner des
renseignements utiles sur son état.
Dans les meilleures conditions (tension de test 2000 V et hygrométrie faible) il est possible de tester
à 2000 MΩ mais l'autotest peut être demandé à 3000 MΩ afin de s'assurer que le testeur
n'interviendra pas dans la mesure.
D'une manière générale les modules 2000 V auront toujours une meilleure impédance que les 500
V car la qualité des relais et l'écartement des pistes permettent de meilleures performances.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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B - IV - UTILISATION DU TESTEUR
IV - 1 - PETIT LEXIQUE
Nous allons donner ci-dessous quelques mots et leur définition afin de rendre l'ensemble des
notices le plus clair possible.
AUTOPROGRAMMATION OU AUTO-APPRENTISSAGE (ou APG) : fonction permettant la
création automatique d'un programme de test à partir d'un câblage étalon.
CHAÎNE : autre terme pour équipotentielle.
CONTINUITÉ : fonction donnant une mesure bonne si la résistance mesurée se trouve à l'intérieur
de la fourchette de seuils programmés. Fonction en basse impédance.
ÉQUIPOTENTIELLE : suite de points d'un câblage au même potentiel, donc reliés par un fil (se dit
aussi chaîne ou arbre). Un point isolé constitue une équipotentielle de 1 point pour le testeur.
FICHIERS : ensemble d'instructions nécessaires au testeur pour explorer un câblage et en
déterminer les défauts.
ISOLEMENT : fonction donnant bonne une mesure supérieure à la valeur seuil programmée.
Fonction en haute impédance.
LISTE DE POINTS : peut être assimilé à une équipotentielle, mais peut aussi rassembler des points
ayant les mêmes caractéristiques ( tous isolés, tous testés en HT, etc.)
MATRICE DE COMMUTATION : système d'aiguillage à relais permettant de choisir dans le
câblage, les points à tester.
TRANSCODAGE : logiciel permettant au testeur de traduire les points "adresse machine" en points
utilisateur (avec les noms des connecteurs et leurs broches).
IV - 2 - LES MENUS
(pour plus de détails voir la "notice d’utilisation" et l’aide en ligne de WINDOWS® )
Le logiciel du testeur utilise l’environnement WINDOWS® avec ses boîtes de dialogue, ses boutons
et ses ascenseurs. Nous ne reviendrons pas sur ces notions dans la suite de ce document.
IV - 3 - LES MESSAGES D'ERREURS
Les défauts majeurs constatés par le système sont donnés en clair sur l’écran.
Ils indiquent les problèmes relevés dans le fonctionnement de l'électronique du testeur :
• défaut d'une mesure ;
• absence d'imprimante ;
• absence ou défaut d'une unité de disque ;
• défaut dans la liaison entre le PC et le testeur ;
• etc.
La plupart de ces messages interdisent le fonctionnement du testeur par sécurité (risque de
mauvaises interprétations du test). Voir l'autotest.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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IV - 4 - LES DEUX MODES
Le bureau de WINDOWS® contient deux boutons :
• le "TESTEUR"
• l’ "ÉDITEUR".
Le TESTEUR nécessite la connexion du PC au testeur. Il permet l'accès à toutes les fonctions de
test : le "test", "l'auto programmation" et "l'autotest".
L’ÉDITEUR est totalement indépendant du testeur, il peut être utilisé lorsque le testeur est
déconnecté ou hors tension. Il permet d'effectuer tous les traitements sur les programmes de tests,
depuis la création jusqu'aux modifications.
Nota : ces deux fonctions peuvent être gérées par un mot de passe.
B - V - PARAMÈTRES INTERVENANT DANS LA PRÉCISION DES MESURES D'ISOLEMENT
V - 1 - GÉNÉRALITÉS
Les mesures d'isolement effectuées sur le testeur mettent en jeu la structure parasite de la matrice
de commutation, de l'interface et du câblage à tester, ce qui explique les compromis indispensables
à adopter entre vitesse et précision.
Le câblage à tester, ramené par la commutation aux bornes du dispositif de mesure, a la structure
suivante :
Rayonnement 50 Hz
R2
Rx
C1
R1
C2
Où Rx est la résistance à mesurer.
C1,R1 et C2,R2 sont constitués par les éléments parasites du câblage et de la matrice.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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V - 2 - INFLUENCES ET SOLUTIONS ADOPTÉES POUR INHIBER L'EFFET DES ÉLÉMENTS
PARASITES
V - 2-1 - Effet de la capacité C1
La capacité C1 est due aux capacités interliaisons dans le testeur, l'interface et le câble à tester.
Sa valeur est relativement importante, 4 à 5 nF environ, mais il est facile, à l'aide de la faible
impédance de la source des circuits de mesure, de la charger et de la décharger rapidement. Ces
effets sont négligeables sur le cycle de mesure.
V - 2-2 - Effet de la résistance R1
Cette résistance de valeur très élevée n'intervient pratiquement pas dans la mesure. Toutefois, avec
un taux d'hygrométrie élevé, cette valeur peut baisser et venir mettre en parallèle sur Rx un élément
non négligeable qui perturbe la mesure.
Dans ce cas, la résistance équivalente étant plus faible, il convient de baisser les paramètres de
refus, de façon à tester dans des conditions identiques.
V - 2-3 - Effet du réseau R2, C2 série
Ce réseau RC série, constitué par l'ensemble de capacités parasites des contacts de relais ouverts
et des résistances de fuite, intervient de façon importante en fonction de la vitesse du testeur. Il
vient présenter un élément parallèle d'impédance variable en fonction du temps aux bornes de Rx
et ceci durant toute la charge de C2.
La détérioration de la précision de la mesure aux vitesses élevées est due à ce phénomène.
V - 2-4 - Effet du rayonnement 50 Hz
L'ensemble à mesurer est plongé dans un rayonnement 50 Hz qui peut être important et qui vient
affecter la mesure.
En effet, plus la tension de test est faible, plus le rapport signal/bruit est faible et plus l'influence de
ce rayonnement vient perturber la mesure. Ces effets sont combattus par une synchronisation et
intégration du signal pendant une ou plusieurs périodes secteur.
V - 3 - CONCLUSION
L'ensemble de ces phénomènes et des solutions adoptées pour remédier à leurs effets conduit aux
conclusions suivantes :
La précision des mesures obtenues est fonction du temps et de la tension de mesure :
• Plus le temps est important, plus la précision de la mesure est élevée.
• Plus la tension de test est haute, plus la précision de la mesure est
élevée.
B - VI - IMPORTANCE DE LA MESURE DES RÉSISTANCES DE LIGNES
VI - 1 - TOLÉRANCE FONCTIONNELLE
Les plans de câblages ne comportent généralement aucune tolérance concernant les résistances
de ligne des liaisons électriques.
Actuellement les valeurs données à ce sujet par la plupart des instructions de contrôle ne semblent
pas être une valeur fonctionnelle au-delà de laquelle il y a panne par définition.
VI - 2 - VALEUR TYPIQUE
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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Si l'on reproduit une liaison électrique un grand nombre de fois, on peut observer que la résistance
de cette liaison est presque toujours centrée autour d'une valeur moyenne que l'on appelle "valeur
typique".
La dispersion autour de cette valeur est de quelques pour cent seulement (tolérance sur les
longueurs, les sections, etc.).
VI - 3 - DÉRIVE
Considérons qu'une liaison électrique ait une résistance typique de 100 mΩ et que la tolérance
fonctionnelle soit de 500 mΩ, nous trouvons habituellement des valeurs telles que 95, 100, 105, 90,
110 mΩ.
Si à l'occasion d'un contrôle, 200 mΩ ont été mesurés, il faut en déduire la présence d'une
anomalie.
Cette valeur peut avoir deux causes :
• Une non conformité stable (erreur sur la section, etc.)
• Une non conformité instable (mauvais contact, etc.)
Dans le premier cas, le câble peut être accepté si la section est supérieure à la valeur demandée.
Dans le deuxième cas, on sait qu'un mauvais contact peut évoluer vers la coupure totale. Cette
dérive croît avec le temps et selon les conditions d'environnement. Souvent cela se traduit par une
oxydation de la surface de contact.
Si l'on admet dans notre exemple que la résistance de contact a doublée entre les deux contrôles, il
est probable que la même loi s'appliquera dans le temps.
Donc la valeur de 200 mΩ bien qu'inférieure à la valeur fonctionnelle révèle une tare qui dans le
temps entraînera une panne du matériel.
VI - 4 - CONCLUSION
Les normes AERO 543-35 préconisent un seuil de tolérance de 30 %.
Le testeur SYNOR 4200 permet des mesures en 4 fils à partir de 1 mΩ, ce qui donne la possibilité
de faire ce genre de mesure sur des fils de 50 cm et de section 5/10 mm (entre 7 et 13 mΩ) avec
une bonne résolution.
B - VII - RENSEIGNEMENTS UTILES
VII – 1 - INTERFACE POUR SYNOR 4202
Les voies de mesure du SYNOR 4200 sont disponibles sur des connecteurs 64 points de la série
41612 (HE 10). Les cartes de commutation sont panachables entre 500V et 2000V.
Chaque carte de commutation possède deux connecteurs de sorties (voir photo) montés
verticalement. Les cartes 500 V ont deux fois 64 voies de sortie et les cartes 2000 V deux fois 32
(voir schéma).
VII – 1 – 1 - Caractéristiques des connecteurs côté interface :
1 – Sorties 500V : connecteurs mâles type 41612, 64 points, corps R.(a+c), classe 1
référence SOURIAU :
8609 464 78 09 755 000 E1 (œillets à souder)
8609 464 78 14 755 000 E1 (picots à wrapper)
référence HARTING :
09 73 164 6907 (picots à wrapper)
09 73 164 6903 (picots droits pour CI)
référence 3M :
3695 0000 (autodénudants)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
27
Capot HARTING
09 03 096 0501 avec vis M2,5 x 30
Passe fil HARTING
09 02 000 99 11
Avec les cartes référence 40417 C les vis sont remplacées par deux leviers de vérouillage :
Vérouillage droit
09 02 000 99 03
Vérouillage gauche 09 02 000 99 02
Attention : les connecteurs à œillet à souder ont des délais d’approvisionnement très longs, nous
conseillons les picots à wrapper moyennant quelques précautions de câblage.
Nota : il est possible d’utiliser les connecteurs autodénudants mais il faut choisir un câble en nappe
soudée et non extrudée au pas de 1,27 mm, 64 fils, jauge 28 AWG
Référence Thomas&Betts : 201-64-100
Référence Tyco/AMP : 6-57643-4
Dans ce cas, penser que le câblage des points se fait en colonne et non en « zigzag ».
2 – Sorties 2000V : connecteurs mâles type 41612, 64 points, corps R.(a+c), classe 1, seuls les
picots pairs sont montés, soit 32 points.
référence SOURIAU :
8609 432 78 09 755 000 E1 (œillets à souder)
référence HARTING :
09 73 132 6907 (picots à wrapper)
Capot HARTING
09 03 096 0501 avec vis M2,5 x 30
Passe fil HARTING
09 02 000 99 11
Avec les cartes référence 40418 C les vis sont remplacées par deux leviers de vérouillage :
Vérouillage droit
09 02 000 99 03
Vérouillage gauche 09 02 000 99 02
Attention : les connecteurs à œillet à souder ont des délais d’approvisionnement très longs, nous
conseillons les picots à wrapper moyennant quelques précautions de câblage.
Les tensions utilisées sont trop élevées pour utiliser des câbles en nappe.
Quelques conseils :
Afin de faciliter l’écriture de la table de correspondance points testeur --- points utilisateur
(connecteurs et broches du câblage à tester), il est important de relier les connecteurs dans l’ordre
des points testeur.
La résistance des fils étant négligeable devant celle des contacts, il ne faut pas hésiter à créer des
bretelles de raccordement suffisamment longues pour que l’accès au matériel sous test soit aisé.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
28
VII – 1 – 2 - Vue des sorties testeur
Le connecteur décrit sur ce document est le connecteur du testeur. Pour des raisons de sécurité
électrique c'est un connecteur femelle.
ABC
1
33
32
64
ABC
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
1
33
32
64
29
VII – 1 – 3 – Brochage des connecteurs de sortie
C B A
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
Chaque carte de commutation possède deux connecteurs types 41612 femelle. Les points testeur sont numérotés comme indiqué ci1
dessous. La colonne B n'est jamais utilisée. Les colonnes sont
inversées C B A.
2
La carte 40417-500 V (diode verte) possède 128 sorties
La carte 40518-2000V possède 64 sorties (première rangée non
utilisée)
17
18
3
19
4
20
5
21
6
22
7
23
8
24
9
25
10
26
11
27
12
28
13
29
14
30
15
31
16
32
CBA
C B A
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
CBA
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
123
124
125
126
127
128
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
33
49
34
50
35
51
36
52
37
53
38
54
39
55
40
56
41
57
42
58
43
59
44
60
45
61
46
62
47
63
48
64
30
VII - 2 - LIMITES DE TEST EN ISOLEMENT DANS DES CONDITIONS NORMALES DE MESURE
300 MΩ
1500 MΩ
2000 MΩ
3000 MΩ
2000 V
1000 V
500 V
100 V
VII - 3 - LIMITES DE TEST EN CONTINUITE DANS DES CONDITIONS NORMALES DE MESURE
Test 4 fils < 5%
Test 2 fils < 5%
10 mA
100 mA
250 mA
500mA
1A
2A
1 mΩ à 2 mΩ
2 mΩ à 10 mΩ
10 mΩ à 100 mΩ
100 m Ω à 1 Ω
1 Ω à 250 Ω
Mesure de résistance "4 fils" possible pour des résistances supérieures à 100 mΩ
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
31
VII - 4 - INTERFACE LORS D'UNE MESURE DE CONTINUITÉ EN 4 FILS
La syntaxe utilisée lors d'une mesure de continuité en 4 fils est de la forme :
4 A [xx] B [yy]
Les nombres xx et yy sont les points testeurs absolus et sont obligatoirement tous les deux
impairs.
Exemple :
4 A [17] B [31]
L'interface entre le testeur et la résistance à mesurer sera alors réalisée comme suit :
R
Les points 17 et 31 doivent être reliés aux points de puissance (injection du courant) de la
résistance, ils sont nommés par la syntaxe (voir la programmation).
Les points 18 et 32 sont reliés aux points de "sense" (voltmètre) de la résistance à mesurer, bien
que non nommés par la syntaxe.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
32
VII - 5 - IMPLANTATION DES PRISES EN FACE AVANT
5
2
1
3
4
2 Mesure A
Sortie extérieure
3 Sense B
4 Mesure B
5 Sense A
1
3
2
Point de garde
3 Garde
1
5
2
3 4
Pointe de touche
1 7
2
3 4
1 Sense Garde
6
5
3 Pointe de touche
1 Pédale
Pédale
7 Pédale
Les points non cités ne sont pas connectés.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
33
VII - 6 - CONNEXION DE LA PRISE COMMANDE AUTOMATE
Option spécifique
1
2
3 4
5 6
7 8
9 10 11 12 13 14 15
Prise DD 15 vue côté câblage.
Les entrées et sorties sont des niveaux TTL.
1-2
Masse
3
Entrée 1
4
Entrée 2
5
Entrée 3
6
Entrée 4
7
Sortie 1
8
Sortie 2
9
Sortie 3
10
Sortie 4
11
Sortie 5
12
Sorite 6
13
Sortie 7
14
NC
15
+ 5V
VII - 7 - MATÉRIEL CONSOMMABLE
Connecteur d’usure :
norme 41612, type C, câblé en A et C à wrapper
réf 0903 032 6821 / 32 points
réf 0903 164 6821 / 64 points
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
34
C - NOTICE DE DÉPOUILLEMENT
Ce qui va suivre est tout particulièrement destiné à l'utilisateur du testeur. Les programmes de test,
les interfaces et les instructions de branchement étant réalisés par l'agent de méthode, il restera à
l'utilisateur (contrôleur ou câbleur) à interpréter correctement le listing d'erreurs afin de gagner un
temps précieux et d'améliorer les opérations de contrôle.
Quelques conseils :
Pour travailler, l'opérateur ne devra pas s'encombrer de documents inutiles. Les documents
conseillés sont :
• le document du branchement des outillages,
• le schéma de câblage,
• le listing d'erreurs (transcodé) fourni par le testeur.
C - I - PRÉSENTATION DU LISTING D'ERREURS
Dans le cas de défauts transcodés, les noms des connecteurs sont séparés des broches par un
point, un – ou un / au choix, le tout entre parenthèses.
A (J1.5)
En non transcodé, le même point s'écrira avec des crochets, comme suit :
A [344]
Si le transcodage modifie l'écriture de l'adresse du point, les autres textes et indications sont
totalement inchangés.
Dans tous les cas, un défaut de câblage fait apparaître un message à l'écran et à la demande sur
l'imprimante, en suivant le critère choisi dans la "configuration".
Les défauts sont écrits en rouge, les tests BON en bleu (cas de l’édition totale).
Messages de défauts :
1 - S'il y a défaut de continuité ou "coupure" :
Def. mesure de Continuité
A (J1.12) B (TB1.MASSE)R > 250 Ohms
2 - S'il y a défaut de continuité dû à un mauvais contact :
Def. mesure de Continuité
A (P4.21) B (J32.a)
R = 15 Ohms
3 - S'il y a défaut d'isolement dû à un court-circuit par rapport à des points inférieurs :
Def. mesure d'Isolement
A (P6.AA) B (J12.5)
R = 1.20 Ohms
4 - S'il y a défaut d'isolement dû à une résistance faible par rapport à des points inférieurs :
Def. mesure d'Isolement
A (MASSE.MECA) B (J24.1)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
R = < 50k Ohms
35
5 - S'il y a défaut d'isolement d'un point avec une équipotentielle longue (la recherche limitée est
demandée) :
Def. mesure d'Isolement
A (J4.T) B (J1.25) R = 1.25 Ohms
B (J2.28)
B (J2.30)
B (J3.5)
B (J4.1)
RECHERCHE LIMITÉE
6 - S'il y a défaut d'isolement entre 2 points :
Def. mesure d'Isolement
A (point.34) B (point.237) R = 60MΩ
7 - S'il y a un claquage ou défaut diélectrique d'un point par rapport à une équipotentielle :
Def. mesure d'Isolement
A (PRISE.12) B (J4.37)
U= xxV
B (J4.39)
ou
T= xxxms
Le temps est donné si le claquage à lieu pendant le temps d'application. La tension est donnée s'il y
a claquage pendant le temps de montée.
8 - Si la tension de test en isolement n'a pas été atteinte à la fin du temps de montée, le défaut est
proche du court-circuit :
Def. mesure d'Isolement
A (J45.12) B (P12.1)
U<Uprog
9 - S'il y a défaut lors d'un test entre 2 points, quelle que soit l'option :
DEF xxxxx
A (TB1.5V) B (TB1.0V)
xx = nnnn
C - II - ÉTUDE DE DÉFAUTS TYPES DE CÂBLAGES
A l'aide de quelques exemples simples, nous allons examiner tous les types de défauts rencontrés.
Il faut, pour bien comprendre les résultats de test, raisonner comme le testeur. C'est-à-dire :
• Il teste toujours les points d'une chaîne par rapport au point origine, soit le premier point
décrit.
Exemple :
EI
B [5]
B [6]
B [12]
B [18]
1er test
2éme test
3ème test
4ème test
Isolement avec
les inférieurs
Continuité
avec 5
Continuité
avec 5
Continuité
avec 5
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
36
• lors d'une coupure dans une équipotentielle, si en début de chaîne un test EI (isolement
multiple) est demandé, ce test n'est pas valable pour la 2e partie de la chaîne. Donc le testeur refait
un test EI sur le 1er point de ce qu'il considère comme une seconde équipotentielle (cf. exemple
n°8).
II - 1 - LIAISON OUBLIÉE OU FIL COUPÉ
Câblage correct
14
15
Câblage réalisé
14
15
Test demandé :
EI B [14] B [15]
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A[14] B[15]
Le test d'isolement de 14 par rapport à tous les points d'adresse inférieure est bon. Seule la
coupure entre 14 et 15 est éditée par un message de défaut de continuité.
II - 2 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE
BORNE ISOLÉE D'ADRESSE INFÉRIEURE
Câblage correct :
13
14
15
13
14
15
Câblage réalisé :
Test demandé :
EI B [13].
EI B [14] B [15].
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [14] B [15]
Def. mesure d'Isolement A [15] B [13]
Le test d'isolement de 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon. Le test de
continuité du point 14 par rapport au point 15 est mauvais. Le défaut de continuité est alors édité.
Le point 15 devient générateur et le test d'isolement du point 15 par rapport aux points
d'adresse inférieure est alors mauvais car 15 est relié par erreur à 13. Les points en défaut et le
défaut d'isolement sont édités.
Câblage correct :
13
14
15
13
14
15
Câblage réalisé :
Test demandé :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
37
EI B [13].
EI B [14] B [15].
Résultat du test :
Def. mesure d'Isolement A [14] B [13]
Def. mesure de Continuité A [14] B [15]
Le test d'isolement de 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est mauvais (point 13). Le test
de continuité entre le point 14 et le point 15 est mauvais.
II - 3 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE
BORNE ISOLÉE D'ADRESSE SUPÉRIEURE
Câblage correct :
14
16
15
14
16
15
Câblage réalisé :
Test demandé :
EI B [14] B [16].
EI B [15].
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [14] B [16]
Def. mesure d'Isolement A [15] B [16]
Le test d'isolement de 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon. Le test de continuité
du point 14 par rapport au point 16 est mauvais. Le type de défaut et l'adresse des points en défaut
sont listés. Enfin, le test d'isolement du point 15 par rapport aux points d'adresse inférieure est
mauvais.
Câblage correct :
14
16
15
Câblage réalisé :
14
15
16
Test demandé :
EI B [14] B [15].
EI B [16].
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [14] B [15]
Def. mesure d'Isolement A [16] B [15]
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
38
II - 4 - POINT ISOLÉ RELIÉ PAR ERREUR À UN AUTRE POINT ISOLE
Câblage correct :
13
14
16
17
15
Câblage réalisé:
13
14
16
17
15
Test demandé :
EI B [13].
EI B [14] B [15].
EI B [16].
EI B [17].
Résultat du test :
Def. mesure d'Isolement A [16] B [13]
Le test d'isolement du point 13 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon.
Le test d'isolement du point 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon.
Le test de continuité du point 14 par rapport au point 15 est bon.
Le test d'isolement du point 16 par rapport aux points d'adresse inférieure est mauvais.
Le test d'isolement du point 17 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon.
Câblage correct :
13
14
16
17
15
Câblage réalisé :
13
14
16
17
15
Test demandé :
EI B [13].
EI B [14] B [15].
EI B [16].
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
39
EI B [17].
Résultat du test :
Def. mesure d'Isolement A [17] B [16]
Vous êtes à présent familiarisés avec les différents cas d'erreurs simples, aussi nous
n'allons plus analyser la démarche du testeur.
II - 5 - INVERSION DE DEUX FILS
Câblage correct :
18
20
19
21
18
20
19
21
Câblage réalisé :
Test demandé :
EI B [18] B [19].
EI B [20] B [21].
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [18] B [19]
Def. mesure d'Isolement A [20] B [19]
Def. mesure de Continuité A [20] B [21]
Def. mesure d'Isolement A [21] B [18]
II - 6 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS
Câblage correct :
10 11 13 14 20 21 23 24
Câblage réalisé :
10 11 13 14 20 21 23 24
Test demandé :
EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [10] B [20]
II - 7 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS AVEC UN MAUVAIS FIL
Câblage correct :
10 11 13 14 20 21 23 24
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
40
Câblage réalisé :
10 11 13 14 20 21 23 24
12
Test demandé :
EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21]B [23] B [24] .
EI B [12].
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [10] B [20]
Def. mesure d'Isolement A [20] B [12]
II - 8 - FILS NON CONNECTÉS DANS UNE CHAÎNE
Câblage correct :
10 11 13 14 20 21 23 24
Câblage réalisé :
10 11 13 14 20 21 23 24
Test demandé :
EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21]B [23] B [24] .
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [10] B [14]
Def. mesure de Continuité A [14] B [20]
Lors de la rencontre d'un défaut de continuité dans une chaîne de connexions, le testeur
vient artificiellement scinder la chaîne en deux ou plusieurs chaînes notées avec un test d'isolement
en début.
Câblage correct :
10 11 13 14 20 21 23 24
Câblage réalisé :
10 11 13 14 20 21 23 24
Test demandé :
EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [10] B [11]
Def. mesure de Continuité A [11] B [14]
II - 9 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES
Câblage correct :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
41
2 3
6
7
9
10 11 13 14 20 21 23 24
Câblage réalisé :
2 3
6
7
9
10 11 13 14 20 21 23 24
Test demandé :
EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .
EI B [1O] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24].
Résultat du test :
Def. mesure d'Isolement A [10] B [2] B [3] B [6] B [7] B [9]
Les deux chaînes étant au même potentiel par le " strap ", il est impossible au testeur de donner la
position exacte de ce ou ces derniers.
II - 10 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES PAR UN FIL OUBLIÉ SUR L'UNE D'ELLES
Câblage correct :
2 3
6
7
9
10 11 13 14 20 21 23 24
Câblage réalisé :
2 3
6
7
9
10 11 13 14 20 21 23 24
Test demandé :
EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .
EI B [1O] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [2] B [3]
Def. mesure d'Isolement A [10] B [3] B [6] B [7] B [9]
Câblage correct :
2 3
6
7
9
10 11 13 14 20 21 23 24
Câblage réalisé :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
42
2 3 6
7 9
10 11 13 14 20 21 23 24
Test demandé :
EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .
EI B [1O] B [11] B [12] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [2] B [9]
Def. mesure d'Isolement A [10] B [9]
Même remarque : le testeur ne verra qu'un défaut entre l'origine de la deuxième chaîne et le point 9.
II - 11 - POINT ISOLÉ CÂBLÉ A LA PLACE D'UN POINT D'UNE CHAÎNE
Câblage correct :
2 3 6
7 9
8
Câblage réalisé :
2 3 6
7 9
8
Test demandé :
EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9].
EI B [8].
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [2] B [9]
Def. mesure d'Isolement A [8] B [2] B [3] B [6] B [7]
Câblage correct :
1
2 3 6
7 9
Câblage réalisé :
1
2 3 6
7 9
Test demandé :
EI B [1] .
EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .
Résultat du test :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
43
Def. mesure d'Isolement A [2] B [1]
Def. mesure de Continuité A [2] B [9]
II - 12 - POINT ISOLÉ RELIÉ SUR UNE CHAÎNE LONGUE
Câblage correct :
110
111
113 114
120
121
122 123
124 130 131 133
120
121
122 123
124 130 131 133
127
Câblage réalisé :
110
111
113 114
127
Test demandé :
EI B [110] B [111] B [113] B [114] B [120] B [121] B [123] B [124] B [130]
B [131] B [133].
EI B [127].
Résultat du test :
Def. mesure d'Isolement A [127] B [110] B [111] B [114] B [120] B [121]
B [123] B [124]
Cet exemple montre que le testeur ne dépasse jamais le point en défaut dans sa recherche.
Câblage correct :
110
111
113 114
120
121 123
124
130
131 133
134
120
121 123
124
130
131 133
134
6589
câblage réalisé :
110
111
113 114
6589
Test demandé :
EI B [110] B [111] B [113] B [120] B [121] B [123] B [124] B [130] B [131] B
[133] B [134] .
EI B [6589] .
Résultat du test, sans recherche limitée :
Def. mesure d'Isolement A [6589] B [110] B [111] B [113] B [114] B [120]
B [121] B [123] B [124] B [130] B [131] B [133] B [134]
Le même test sur le même câblage en recherche limitée programmée à 4 points, donne :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
44
Def. mesure d'Isolement
RECHERCHE LIMITEE
A [6589] B [110] B [111] B [113] B [114]
Sur cet exemple, nous voyons que le fil défectueux supplémentaire connecté à la chaîne de liaison
n'apparaît qu'au moment où l'on teste l'isolement du point seul [6589], donc bien après que la
chaîne ait été contrôlée et testée bonne.
Ce qui confirme la règle qui oblige à faire apparaître tous les points dans un programme de test.
II - 13 - TEST D'ISOLEMENT ENTRE DEUX POINTS
Câblage :
200
15 MΩ
300
Test demandé :
I A [200] B [300]
Si la valeur programmée en isolement est inférieure à 15 MΩ le test est bon.
Si la valeur programmée est supérieure à 15 MΩ le test est mauvais.
Dans le deuxième cas, le résultat du test est :
Def. mesure d'Isolement A [200] B [300]
II - 14 - CAS DE RÉSISTANCES DONT LA VALEUR EST COMPRISE ENTRE LA GAMME
CONTINUITÉ ET LA GAMME ISOLEMENT
Câblage :
200
22 KΩ
300
Test demandé :
EI B [200] B [300] .
Résultat du test :
Def. mesure de Continuité A [200] B [300]
Def. mesure d'Isolement A [300] B [200]
Le test de continuité de 200 par rapport à 300 est mauvais, même si on programme 100. Suite à ce
test mauvais, le point 300 devient générateur pour un test d'isolement par rapport aux points
d'adresse inférieure.
Ce test d'isolement est mauvais même si on programme 01 MΩ. C'est le seul cas où les mêmes
points sont listés défectueux en continuité et en isolement.
Si on teste la même résistance (22 KΩ) avec le programme :
I A [200] B [300]
Le résultat du test est :
Def. mesure d'Isolement A [200] B [300]
quelle que soit la valeur de refus.
Si on veut mesurer cette résistance avec plus de précision, il est possible de la tester.
• soit avec le programme N W A [200] B [300]
• soit avec le programme I A [200] B [300] avec l'arrêt sur défaut (F5).
Ce dernier cas exige un résultat de test mauvais.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
45
Dans les deux cas, les points 200 et 300 seront disponibles sur la prise SORTIE EXTERIEURE.
A ce moment, on pourra mesurer manuellement la résistance avec un ohmmètre.
Pour des mesures plus précises, il existe une option "mesure de résistance".
C - III - DOCUMENTS POUR L'EXPLOITATION DU LISTING D'ERREURS
Pour dépouiller un listing, l'opérateur aura toujours intérêt à oublier le testeur. Le listing en points
testeur n'est utile qu'au programmeur pour un "débuggage" éventuel, le transcodage permettant
d'interpréter directement les erreurs par la lecture du schéma de câblage.
En résumé, il faut posséder :
1 - le listing d'erreurs en points utilisateur,
2 - le schéma de câblage du matériel..
C - IV - DÉPOUILLEMENT DES RÉSULTATS
Le listing d'erreurs édité par le testeur est, en général, inutilisable directement par le câbleur chargé
des retouches s'il n'a pas reçu un minimum de formation. L'opérateur devra donc procéder de la
façon suivante s'il possède les documents donnés par le chapitre précédent.
• Traiter complètement chaque paragraphe du listing d'erreurs en mentionnant clairement la
réparation à faire (attention l'ordre de câblage est rarement celui des adresses testeur). Vérifier
qu'une même chaîne ne soit pas affectée par plusieurs défauts avec d'autres chaînes, constituant
plusieurs paragraphes. A ce niveau, il faudra utiliser la liste de câblage.
Il faut donc traiter tout le listing d'erreurs en une seule fois.
NOTA : Dans le cas d'un mauvais contact d'interface sur un test de continuité, le testeur va donner
un défaut d'isolement et un défaut de continuité sur les mêmes points.
Si ce mauvais contact est franc, le testeur donnera un défaut de continuité que l'on ne retrouvera
pas sur le matériel. Si ce défaut se reproduit, contrôler l'interface.
Dans le cas d'un défaut d'isolement sur une chaîne longue, le testeur va donner la chaîne et le point
en défaut, mais ne donnera pas l'endroit précis où arrive le fil en trop. Il faudra donc suivre le fil en
partant du point en défaut jusqu'à la chaîne mais seul un contrôle visuel permettra de préciser le
point d'arrivée.
Dans le cas d'un claquage provoqué par un fil blessé (fréquent avec le wrapping), le testeur peut,
suivant les configurations, ne donner qu'un seul point sur le listing d'erreurs associé au message
"point non trouvé" ou "paramètres trop élevés".
Ceci est dû au fait qu'à tension élevée, le point en défaut fait un claquage que le testeur détecte
comme test mauvais, mais lors de la recherche, la configuration et le nombre de points n'étant plus
les mêmes, le claquage ne se reproduit plus et le testeur ne retrouve pas son défaut.
Souvent dans ce cas, si l'on refait le test à tension plus faible, le défaut n'est plus détecté car il n'y a
plus de claquage.
• Dans le cas du mauvais choix des paramètres d'isolement ou de la mauvaise qualité des
isolants du matériel à tester, le testeur, comme précédemment, peut ne pas retrouver le 2e point en
défaut (isolement mauvais sur un groupe de 1000 points et bon sur quelques points). Dans ce cas
le message "point non trouvé" ou "paramètres trop élevés" apparaît.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
46
• Dans tous les cas bien distinguer "court-circuit", défaut d'isolement ou claquage.
C - V - QUELQUES RECETTES POUR LES RÉPARATIONS
A - Il est possible de faire les réparations alors que le matériel est connecté. Dans certains cas, le
temps de branchement et de débranchement de l'interface est tel qu'il est intéressant d'immobiliser
le testeur pour faire les retouches sur place. Dans ce cas, l'utilisation de la sortie extérieure
(programmée ou manuelle) est utile car on peut arrêter le testeur sur 2 points à tester et constater
leur état à l'aide d'un ohmmètre jusqu'à ce que la retouche soit effectuée.
•
L'appareil de mesure ne doit JAMAIS dépasser les caractéristiques du testeur, c'est-à-dire
TENSION et COURANT MAXIMA admissible par la matrice de commutation.
•
Les diélectrimètres et les claquemètres sont FORMELLEMENT PROHIBES.
•
Dans le cas d'une sortie extérieure sur un test d'isolement multiple, tout ou partie des
points est en court-circuit car les relais restent en place. Faire ARRÊT TEST, pour
rechercher une panne à l'ohmmètre sur le matériel.
Après chaque retouche, il est prudent de tester manuellement la ou les chaînes touchées par le
défaut, en continuité comme en isolement.
Lors des retouches, veiller à nettoyer le matériel à réparer avant de le repasser sur le testeur,
surtout si le test d'isolement demandé possède des paramètres élevés.
Les réparations aussi soignées soient elles apportent quelquefois de nouvelles pannes. Il est donc
indispensable de passer le matériel sur le testeur jusqu'à ce qu'il sorte un listing sans défaut.
Dans ce cas un test partiel à l'aide de la recherche d'adresse n'est pas suffisant. Il faut repasser
tous les tests.
B - Ne pas oublier le rôle de la pointe de touche. Celle-ci donne les points touchés dans le câblage
sur un tableau mettant en correspondance le point testeur, le point de l'interface intermédiaire et le
point utilisateur.
NOTA : deux restrictions à l'utilisation de la pointe de touche : le bas-niveau et les stimuli.
C – Dans le cas de claquage, en règle générale si le résultat d'erreur d'un claquage est en Volts
cela signifie que le défaut a eu lieu pendant le temps de montée de la tension. Dans ce cas
chercher une pointe ou une proximité (fil blessé ou mauvaise soudure,…). Si le résultat est en
milliseconde, donc vu pendant le temps d'application chercher une pollution du support (nettoyage
d'un circuit imprimé ou trace de décapant …).
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
47
D - NOTICE DE PROGRAMMATION
Le testeur est composé, outre la matrice de commutation, d'une unité de mesure, sous contrôle d'un
micro-ordinateur de type PC.
Ce dernier est l'organe de dialogue avec l'opérateur permettant la création de fichiers de test à
travers le logiciel WINPASS.
Toutes les possibilités de programmation, de modification et d'édition sont accessibles à partir de
l’éditeur WINPASS.
Dans cette rubrique, un éditeur permet toutes les actions possibles sur les fichiers. Une aide à la
programmation permet la composition des tables de transcodage sans se soucier de la syntaxe.
D - I - INSTALLATION DES PROGRAMMES
I - 1 - CONFIGURATION DU PC
Le logiciel du SYNOR 4200 ne peut fonctionner que sur un P.C. équipé du système d’exploitation
WINDOWS® 2000 ou XP
ATTENTION : pour l’utilisation et le choix de ces logiciels, se reporter aux notices Microsoft
I - 2 - EXÉCUTION DE L'INSTALLATION
Les testeurs sont livrés avec un CD Rom sur lequel se trouve le logiciel WINPASS, les options ainsi
que la configuration du testeur.
Il suffit d'introduire le CD Rom dans le lecteur, le chargement est automatique. Le logiciel
d’installation permet le choix des répertoires de travail. Ils sont proposés par défaut, dans ce cas
cliquer sur SUIVANT à chaque invite.
Nota : pour les testeurs en réseau l’installation doit se faire en mode administrateur.
I - 3 - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
Le programme d'installation copie l'ensemble du logiciel du SYNOR 4200 dans un répertoire
particulier de votre PC.
En standard les répertoires suivants sont proposés :
C:\PROGRAM FILES\SEFELEC\WINPASS
Ce répertoire contient les logiciels de fonctionnement du testeur.
C:\SEFELEC\WINPASS
Ce répertoire contient les fichiers de configuration susceptibles d’être modifiés par
l’opérateur.
Les fichiers de test seront stockés dans des répertoires au choix de l’utilisateur.
ATTENTION : Il est interdit de stocker des fichiers de test
FILES\SEFELEC\WINPASS sous peine d’effacement lors de mises à jour.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
dans
C:\PROGRAM
48
D - II - DESCRIPTION DU LOGICIEL
Le testeur SYNOR 4200 est livré avec un support contenant les fichiers nécessaires à l’installation
du logiciel du testeur et de son éditeur.
II - 1 - LA GESTION DES FICHIERS
Le PC est livré avec une documentation particulière (voir notice du fournisseur), rappelant son
fonctionnement.
Les systèmes d’exploitations WINDOWS® sont fournis avec des didacticiels.
Toute action sur les fichiers (copie, effacement, etc.) et les disquettes (formatage) sera effectuées à
l’aide des utilitaires WINDOWS®.
II - 2 - LES FICHIERS D'EXPLOITATION
Le testeur a besoin pour travailler de plusieurs fichiers dans lesquels sont données toutes les
informations pour un ensemble de tests.
Le nom des fichiers est composé de caractères alphanumériques et d'une extension de 3
caractères imposée par le logiciel du testeur suivant la description ci-dessous.
Soit un ensemble appelé DEMO, le testeur utilisera :
DEMO.TES :
fichier contenant le programme de test en points utilisateurs
DEMO.COR :
fichier contenant la table de correspondance :
Points machine
DEMO.RES :
Points utilisateur ;
fichier contenant les résultats de test afin d'être traités par ailleurs
NOTA: Les fichiers *.TES et *.COR sont au format texte et peuvent être traités par un traitement de
texte ou un tableur classique. Les fichiers de fonctionnement du système sont rangés dans le sousrépertoire C:\PROGRAM FILES\SEFELEC\WINPASS, il est vivement conseillé de n'effectuer
aucune opération dans cette zone.
DEMO.CNT :
fichier contenant une bibliothèque de connecteurs
II - 3 - LA SYNTAXE
Dans ce qui va suivre la convention suivante est prise : les instructions sont symbolisées par des
assemblages de rectangles dans lesquels les mots clefs utilisés par le logiciel du SYNOR 4200 sont
écrits en caractères gras.
SEFELEC essaye, dans la mesure du possible, d’assurer la compatibilité de ses logiciels avec les
versions antérieures. Certains codes n’apparaissant plus dans la description suivante sont, en
principe, toujours interprétés.
ATTENTION : Il est impératif de respecter l'état minuscule ou majuscule des mots clefs. L’éditeur
fonctionne ligne à ligne, il est indispensable de ne programmer qu’une instruction par ligne.
NOTA : Dans l’écriture du programme il est important de n’écrire qu’une seule instruction par ligne
quelque soit l’éditeur utilisé.
II - 3 - 1 – Les instructions
II - 3 - 2 - 1 - Les commodités
a- Remarque
REM
{
texte
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
}
49
Une remarque n'est pas prise en compte dans le programme de câblage. Elle n'apparaît ni à l'écran
ni sur l'imprimante pendant le test.
Elle permet seulement au programmeur d'entrer des commentaires dans son programme, visiblent
lors de l'édition du fichier de test.
b - Messages
H
texte
(
)
Le texte est affiché à l'écran, transmis à l'imprimante et enregistré dans un fichier résultat (si
demandé).
Exemple :
H ( Test du câblage référence numéro 32)
Donne à l’écran
Test du câblage référence numéro 32
HV
(
texte
)
(
texte
)
Le texte n'est affiché qu'à l'écran
HCM
Le texte est associé au test précédent. Il n'est édité que si ce test est en défaut. L'écriture se fera
sur l'écran et l'imprimante. Ce code reste compatible avec l’ancien HC (.versions WINPASS
inférieures à 4.00)
HCB
(
texte
)
Le texte est associé au test précédent. Il n'est édité que si ce test est correct. L'écriture se fera sur
l'écran et l'imprimante.
HM
(
texte
)
Ce mot clef permet à l'opérateur d'introduire un texte au clavier pendant le test. Cette fonction
permet de donner, par exemple, le nom de l'opérateur.
NOTA : Pendant le test, l'imprimante peut à chaque instant être inhibée dans la configuration.
Par défaut les codes précédents donnent un texte en noir. La taille et la police est celle fixée dans la
CONFIGURATION LOGICIEL. Cette rubrique est disponible dans le menu du TESTEUR
Cependant il est possible pour les instructions H, HV, HCM, HCB, HCB, de programmer la couleur
et la taille. La commande n’est valable que pour l’instruction en cours. L’absence de ces définitions
ramène à la couleur et la taille par défaut.
H9couleur9taille
(
texte
)
Couleur : seules trois lettres sont reconnues N noir, B bleu, R rouge
Taille : sont prises en compte les tailles de 8 à 48
Exemple :
H R 14 ( Test du câblage référence numéro 32)
Donne à l’écran
Test du câblage référence numéro 32
c - Arrêt programme
Y
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
50
Ce mot clef permet un arrêt lors du déroulement du test. Une boîte de dialogue signale l’arrêt et
invite l’utilisateur à cliquer pour commander la suite du test.
Il est possible d’associer ce code à un texte afin de donner une instruction à l’utilisateur rendant
plus facile l’identification de l’arrêt. Ce texte apparaîtra dans la boîte de dialogue. Il est limité à 20
caractères
Y
(
texte
)
d – Déplacement
DEP
Valeur du déplacement
:
La valeur (numérique) du déplacement est ajoutée à tous les points qui suivent. Elle permet de
tester le même matériel dans une autre zone de la matrice de commutation.
Une nouvelle valeur de déplacement annule la précédente.
f - Délai
DELAI
:
Temps en millisecondes
e – Fonction dialogue
DIAL
:
Nom du fichier de la boîte de dialogue
Permet la composition d’une boite de dialogue de 1 à 10 champs. Ces champs renseignés à
chaque test par l’opérateur sont imprimés sur le listing de test. Certains champs peuvent être
utilisés pour renseigner le nom du fichier résultat (voir notice d’utilisation).
Il est possible d'introduire le texte, contenu dans un des champs (de 1 à 9) d'une boîte de dialogue,
dans un texte type H (
). La boîte de dialogue retenue sera la dernière programmée dans le
déroulement du test.
H(
texte
&DIALn
Texte
)
Le code n (de 1 à 9) donne le texte du champ correspondant de la boîte de dialogue.
Exemple :
Le champs numéro 3 de la boîte de dialogue appelée par :
DIAL : C\TEST\dialogue 1.dia, demande la référence du matériel. La réponse étant par
exemple : 40417
Si dans une demande de texte l'on programme :
H N 12 ( Référence du matériel : &DIAL3)
Sur l'écran on aura :
Référence du matériel : 40417
f - Boîte de message
Il est possible de faire apparaître à l’écran une boîte de message associée à une réponse par OUI
ou par NON.
MB
(question)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
51
Dans la deuxième forme, il est possible de faire apparaître un texte différent suivant la réponse par
OUI ou NON.
MB
Exemple :
(question )
(réponse par OUI)
(réponse par NON)
MB (L’interrupteur est-il ouvert ?) (Il est ouvert) (Il est fermé)
Si la réponse est OUI on aura sur l’écran :
Il est ouvert
Si la réponse est NON :
Il est fermé
g - Bascule haut/bas niveau
HN
Autorise le test avec les paramètres "haut-niveau". Le test "haut niveau" est appliqué par défaut
BN
Autorise le test avec les paramètres "bas-niveau". Plusieurs zones de test peuvent se suivre dans
un même fichier.
NOTA : Après un HN ou un BN, il faut impérativement redéfinir des paramètres de continuité (PC)
ou d'isolement (PI) pour les tests suivants.
h - Test GO NO GO
Code permettant de tester en continuité et non-continuité à vitesse maximum.
GN
Ce test n'est pas un test de qualité.
i – Pointe de touche
Il est possible d’appeler la pointe de touche dans un programme et de s’en servir comme point de
test :
RPT
A
[ xxxx ]
RPT
A
( xxxx )
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
52
Si le point touché n’a pas l’adresse programmée entre parenthèses le test est déclaré mauvais et
un message d’erreur est édité.
II - 3 - 2 - 2 - Sauts conditionnels
a – Zone exécutée uniquement au premier test
SER
Zone de tests
FSER
Entre SER et FSER, peut être insérée une série d'instructions qui ne seront exécutées une seule
fois lors du premier test après le chargement d’un fichier.
b – Zone exécutée si tests BON
TESTB
Zone de tests
FTEST
Entre TESTB et FTEST, peut être insérée une série d'instructions qui ne seront exécutées que si
tous les tests précédents cette zone sont bons.
c – Zone exécutée si tests MAUVAIS
TESTM
Zone de tests
FTEST
Entre TESTM et FTEST peut être insérée une série d'instructions qui seront exécutées que si un les
tests précédents est MAUVAIS.
II – 3 – 2 – 3 – Programmation de zones de test
Dans le cas de programmes longs faisant appel à des manipulations (branchement, commutations,
commandes de stimuli), il est possible de découper le test en plusieurs zones déterminées par un
nom ou LABEL.
Si des LABELs sont présents dans le fichier de test, un bouton de l’écran de test permet de choisir
la ou les zones à tester. Par défaut le testeur exécute la totalité du fichier. Seul ce cas donnera le
résultat BON.
Sinon le mot TEST PARTIEL apparaît sur le listing de résultat.
La syntaxe est la suivante :
LABEL(Nom_Label)
Zone de tests
FINLABEL
II - 3 - 2 - 4 - Les paramètres de test
Pour effectuer une mesure, il est indispensable de donner au testeur les paramètres commandant
les différents générateurs et de donner les critères de test BON. Un paramètre est donné dans le
programme avant les instructions de test. Il est possible de changer de paramètres autant de fois
qu’il est nécessaire dans un fichier de test. Cependant il n’est pas utile de répéter l’instruction de
paramètres avant chaque test si celle-ci ne change pas. C’est la dernière programmation qui est
prise en compte.
Le logiciel propose deux solutions. La première simplifie la programmation, elle consiste à remplir
des tableaux qui restent en mémoire sur le disque dur. Lors de la saisie d’un fichier de test, il suffira
d’appeler le tableau correspondant aux besoins du test en donnant son numéro.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
53
La seconde solution consiste à définir dans le fichier de test la totalité des valeurs d’un paramètre
de mesure. Cette possibilité a l’avantage de faire appartenir les paramètres au fichier de test
permettant son exportation sur n’importe quel testeur du même type.
Dans la première solution, les paramètres appartiennent au testeur. Les fichiers de test ne peuvent
pas être exportés sans vérifier que les tableaux de paramètres soient identiques sur les deux
appareils (cette solution est utilisée sur les anciens testeurs SYNOR modernisés).
a – Les tableaux de paramètres : (utilisables pour les anciennes versions DOS)
Le numéro de paramètre doit être compris entre 0 et 99. Une rubrique de l’Éditeur permet de
renseigner 100 tableaux différents par groupe de mesure.
Px
:
Numéro du tableau
X : nature du paramètre (voir la liste ci-dessus)
b – Les paramètres programmés dans le fichier de test
• valeur par fourchette
Px : VAL
nnnn
nnnn
Les valeurs minimum et maximum sont données en notation scientifique (ex. 100 = 10E1) et dans
les unités standards du système SI (Ω, F, s, etc.).
• valeur par pourcentage
Px : VAL%
VAL nnnn
TAU nnnn
La valeur nominale est donnée en notation scientifique tandis que la tolérance est en valeur directe
entre 1 et 100.
NOTA : les tests d'isolement doivent toujours être précédés d'un paramètre d'isolement et d'un
paramètre de continuité.(PC et PI)
PI : VAL R seuil U isolement
I claquage
t montée HT t application HT
PJ : VAL U isolement I claquage t montée HT t application HT
PC : VAL R minimale R maximale I test U maximale t application
PR : VAL R minimale R maximale
t application Gamme I test
PF : VAL capacité minimale capacité maximale
Pb : VAL capacité minimale capacité maximale
P4 : VAL R minimale R maximale I test U maximale t application
Pd : VAL U minimale U maximale I test
Pdz : VAL U minimale U maximale U essai
NOTA : Une indication de paramètres doit toujours précéder la zone dans laquelle elle doit être
appliquée. Un nouveau paramètre annule le précédant du même type.
Afin de s'affranchir de la résistance de l'interface et des outillages, il est possible de programmer
une TARE pour que le testeur retranche cette valeur à chaque mesure de continuité 2 FILS ou de
résistance.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
54
Cette fonction peut être introduite plusieurs fois dans le fichier de test. Elle est valable pour tous les
tests qui suivent.
TARE
:
n.n
Les valeurs seront données en ohms et dixième d'ohms, par exemple une tare de 3,7 Ω :
TARE : 3.7
II - 3 - 2 - 5 - Test entre deux points
TYPE de TEST
Options
A (c.b)
B (c.b)
Test écrit en points transcodés (connecteur . broche). Les options sont facultatives et elles peuvent
être cumulées.
TYPE de TEST
Options
A [xxxx]
B [xxxx]
Test écrit en points machine (numéro des bornes de sortie du testeur).
a - Nature du test
Voir la liste des codes de programmation. A chaque test est associé un code identique à celui du
paramètre associé :
Exemple :
PR : VAL 999 1100 5 m 0µ
R A(P1.1) B(P3.8)
La mesure de résistance R entre les points P1.1 et P3.8 est exécutée avec le paramètre PR.
Pour une équipotentielle il faudra deux paramètres, PI pour l’isolement de l’équipotentielle et PC
pour la continuité des points de l’équipotentielle :
Exemple :
PC : VAL 0 5 2.5 20 0.005
PI : VAL 100M 500 1000µ 0.01 0.1
EI B(P1.3) B(P2.6) P5.16) .
b - Les options
Elles sont séparées du code de test par un espace.
O ou S : Sanction opérateur. Permet à l'opérateur de décider si le test est mauvais ou bon.
W:
Sortie extérieure. Permet d'aiguiller les 2 points de mesure sur des sorties situées en face
avant. L'opérateur peut alors faire des mesures complémentaires.
I:
Donne systématiquement la valeur de la grandeur mesurée.
B:
Reboucle le test.
µ:
Associé uniquement à un test de continuité permet de détecter les microcoupures
pendant le temps d'application du courant de test.
Exemple 1 :
R I A(P1.23) B(TB2.Masse)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
55
Ce test éditera toujours le résultat que la résistance soit dans la fourchette ou non.
Exemple 2 :
D I O A(J402.A) B(J405.aa)
Ce test éditera toujours le résultat de la mesure de la diode et en plus une fenêtre de dialogue
demandera à l’opérateur de confirmer que la diode est rouge, par exemple.
c - Points chauds, points froids
Les points chauds seront toujours les points A. Sur eux seront appliquées les tensions positives de
la mesure. Les points B étant connectés au 0 V de la mesure.
Il existe deux manières de référencer un point :
• En mettant entre parenthèses son nom donné dans la table de correspondances (point
utilisateur). Le nom est composé de 24 caractères maximum (blancs, signes ou caractères
alphabétiques).
Le nom comprend : le nom du connecteur et celui de la broche.
• En mettant entre crochets le numéro donnant son adresse en point machine.
II - 3 - 2 - 6 - Tests des équipotentielles
Le testeur effectue sur une équipotentielle :
1 - Un test global entre le point d'adresse testeur la plus faible et l'ensemble des points d'adresses
inférieures. Ce test est effectué en basse tension afin de détecter les courts-circuits et en haute
tension pour le claquage ou les mauvais isolements.
2 - Des tests de continuité entre les points décrits : trois possibilités :
TEST
B
[xxxxx]
.
TEST
B
( c.b )
.
TEST
B
<Nom de liste de points>
.
1 – programmation en points testeur, il est possible de donner autant de points B[ ] que de points
testeur.
2 - programmation en points utilisateur, il est possible de donner autant de points B( ) que de points
testeur.
3 – programmation en liste de points : une liste de points regroupe tous les points d’une
équipotentielle. Seul le nom de cette liste entre < et > est à donner dans la programmation.
Exemple : EI B<equipo1> B<equipo2> .
a – Nature du test global
Dans tous les cas suivants, le test de continuité entre les points de l’équipotentielle est effectué.
EI
Tests : court-circuit + diélectrique DC + isolement + continuité entre les points.
Nécessite des paramètres d'isolement (PI) et de continuité (PC).
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
56
EJ
Tests : court-circuit + diélectrique AC + continuité entre les points. Nécessite des
paramètres de rigidité (PJ) et de continuité (PC).
EN
Aucun test d'isolement et de court-circuit en début d'équipotentielle. Seule la continuité
est effectuée. Nécessite un paramètre de continuité (PC).
ED
Tests court-circuit + continuité entre les points. Nécessite des paramètres de continuité
(PC).
II
Tests diélectrique DC + isolement + continuité entre les points
IJ
Tests diélectrique AC + continuité entre les points
b – Points de la chaîne ou liste de points
Le nombre de points par équipotentielle est illimité. Comme précédemment les points en adresses
machine sont entre crochets [ ] et les points transcodés entre parenthèses ( ). Dans ce dernier cas
le nom du connecteur est séparé de celui de la broche par un séparateur : ., - ou /
La description d'une équipotentielle se termine toujours par un ".".
II - 3 - 2 - 7 - Tests multiples
Un test global met le point à tester au « point chaud » de la mesure et tous les autres points au 0 V
de la mesure. Un test basse tension est effectué pour détecter les courts-circuits puis un test haute
tension pour les claquages ou les mauvais isolements.
a – Test d’un point par rapport aux autres en continu
A
IM
(c.b)
Nécessite le paramètre PI. Cette programmation peut être faite en point testeur mais pas en liste de
points.
b – Test d’un point par rapport aux autres en alternatif
A
JM
[xxxx]
Nécessite le paramètre PJ. Cette programmation peut être faite en point testeur mais pas en liste
de points.
II – 3 – 2 – 8 – Tests spécifiques aux testeurs équipés de relais unitaires
a – test d'isolement entre les points A décrits et tous les autres points
IU
A( nnnn )
A( nnnn )
Les points A décrits par leur adresse sont illimités. Ils seront connectés au point chaud de la
mesure. Tous les autres points non décrits, sans exception, seront connectés au 0 V de la mesure.
Il n'y a pas de test de continuité entre les points A, ceux-ci faisant partis d'un groupe et non d'une
équipotentielle.
b – test d'isolement entre les points A et les points b décrits
IU
A( nnnn )
A( nnnn )
B( nnnn)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
B( nnnn )
57
Dans ce cas tous les points A décrits sont connectés au point chaud de la mesure et seuls les
points B décrits sont connectés au 0 V de la mesure. Les points non décrits sont flottants.
Il n'y a pas de test de continuité entre les points A ou les points B, ceux-ci faisant partis de deux
groupes et non d'équipotentielles.
A<
IU
>
B<
>
Les conditions de test sont identiques seul les adresses des points sont remplacé par les noms des
groupes définis.
Si l'on souhaite faire les mêmes tests en alternatif (option diélectrique en alternatif) il suffit de
remplacer la lettre I par J.
II – 3 – 2 – 9 – Attente d'un événement (état d'un contact)
Pour détecter le moment de la fermeture ou de l'ouverture d'un contact les instructions suivantes
sont utilisables.
Paramètres
PCe : VAL
R seuil
I
V
t min
t max
La mesure utilisée est la continuité, il faudra donc donner un courant et une tension pour le
générateur.
Si le test est BON le testeur passe automatiquement à la mesure suivante. Si le test est mauvais,
dans le cas ou le contact ne se ferme jamais, par exemple, le message "pas d'événement" apparaît.
Attente de l'ouverture d'un contact :
Ce
A( xxxx )
B( xxxx )
Au départ du test le contact est établi, le testeur va attendre que la résistance mesurée soit plus
grande que "R seuil" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre "t min" et "t
max".
État du contact
R
5Ω
t
t min
t max
Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :
PCe : VAL 5 500 m 20 1 5
Ce A(P1.2) B(P5.12)
L'événement est bon si le contact s'ouvre (R > 5Ω ) entre 1 et 5 secondes. Le courant
choisi étant de 500 mA et le générateur étant limité à 20 V.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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Attente de la fermeture d'un contact
NCe
A( xxxx )
B( xxxx )
Au départ du test le contact n'est pas établi, le testeur va attendre que la résistance mesurée soit
plus petite que "R seuil" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre "t min" et
"t max".
État du contact
R
5Ω
t
t min
t max
Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :
PCe : VAL 5 500 m 20 1 5
NCe A(P1.2) B(P5.12)
L'événement est bon si le contact se ferme (R < 5Ω ) entre 1 et 5 secondes. Le courant
choisi étant de 500 mA et le générateur étant limité à 20 V.
II – 3 – 2 – 10 – Attente d'un événement (état d'une tension)
Pour détecter le moment de l'apparition ou de la disparition d'une tension, les instructions suivantes
sont utilisables.
Paramètres
PVCe : VAL
V min
V max
t min
t max
La mesure utilisée est la mesure de tension en continu, il faudra donc donner une fourchette de
tensions pour le voltmètre.
Si le test est BON le testeur passe automatiquement à la mesure suivante. Si le test est mauvais,
dans le cas ou il n'y a jamais de tension, par exemple, le message "pas d'événement" apparaît.
Attente de la chute d'une tension :
VCe
A( xxxx )
B( xxxx )
Au départ du test une tension est présente, le testeur va attendre que la tension mesurée soit plus
petite que "V min" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre "t min" et "t
max".
V
État de la tension
12 V
8V
t
t min
t max
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
59
Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :
PVCe : VAL 12 8 1 5
VCe A(P1.2) B(P5.12)
L'événement est bon si la tension passe en-dessous de 8 V entre 1 et 5 secondes.
Attente de la disparition d'une tension
NVCe
A( xxxx )
B( xxxx )
Au départ du test il n'y a pas de tension entre A et B, le testeur va attendre que celle-ci passe audessus du seuil minimum "V min" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre
"t min" et "t max".
État de la tension
V
12 V
8V
t
t min
t max
Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :
PVCe : VAL 12 8 1 5
NVCe A(P1.2) B(P5.12)
L'événement est bon si la tension monte entre 8 et 12 V, entre 1 et 5 secondes.
La programmation de 0 V pour V min revient à travailler par rapport à un seuil (V max).
Attention : il y a toujours une présence de tension résiduelle dans un circuit électromécanique non
chargé. La programmation du 0 V doit être faite après des essais (mode manuel)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
60
II - 4 - EXEMPLE DE PROGRAMME
II - 4 - 1 - Le programme de test
REM{************Entête*************}
HN
HN16(Test du châssis S3400 - ind 3 - schéma 40300-3)
H()
HN12(Brancher l'outillage )
HR12(Vérifier l'absence des composants )
Y
DIAL : dialogue1
REM{************Première partie*************}
LABEL(Test du câblage)
PC : VAL 0 5 2.5 20 0.005
PI : VAL 100 M 500 1000µ 0.01 0.1
REM {résistance de l'outillage 3,7Ω }
TARE : 3.7
EI B[1] B[5] B[10] B[11] B[15] B[20] B[21] B[25] B[30]
B [31] B[35] B[40] B[41] B[45].
EI B[2] B[7].
EI B[3].
EI B[4].
EI B[6].
EI B[8] B[9] B[28] B[44].
EI B[12].
EI B[13].
EI B[14] B[16] B[18] B[34] B[38] B[50].
EI B[17] B[46].
EI B[19] B[24].
EI B[22].
EI B[23].
EI B[26] B[29] B[33].
EI B[27].
EI B[32].
EI B[36].
EI B[37].
EI B[39].
EI B[42] B[43] B[47].
EI B[48].
EI B[49].
FINLABEL
REM{************Deuxième partie*************}
TESTM
H (Les tests précédents sont mauvais)
H(réparer et recommencer le test)
FTEST
REM{************Troisième partie*************}
TESTB
LABEL(Test des composants)
Y (Monter les composants)
HVB14 (test des résistances)
PR : VAL 325 340
R A[36] B[37]
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
61
R A[37] B[39]
PR : VAL 990 1100
R A[22] B[23]
HVB14 (test du condensateur)
PF : 90n 110n
F A[48] B[49]
HVB14 (test de la diode D1)
Pd : 0.6 0.8 0.1
d A[3] B[4]
HB14 (test des interrupteurs)
Y (mettre K1 K2 K3 sur ON)
C A[51] B[52]
C A[51] B[53]
C A[51] B[54]
Y (mettre K1 K2 K3 sur OFF)
I A[51] B[52]
I A[51] B[53]
I A[51] B[54]
H (si le test est BON déconnecter l'outillage).
FTEST
FINLABEL
II - 4 - 2 - Commentaires du programme de test
Tous les points décrits sont en adresse testeur.
II - 4 - 2 - 1 - Entête
Le premier code indique au testeur qu’il fonctionne en haut niveau. Ensuite des textes
inconditionnels identifient le programme et donnent des instructions à l’opérateur.
La dernière instruction de cette partie appelle une boîte de dialogue (fichier « dialogue1.DIA ») dans
laquelle le programmeur demande à l’opérateur des renseignements comme son nom, le numéro
de série, etc. (rappelons que les champs de cette boîte peuvent être rattachés au nom du fichier
résultat).
II - 4 - 2 - 2 - Première partie
Cette partie exécute le test du câblage sans les composants donc uniquement les fils. Les codes
utilisés sont ceux des tests d’équipotentielles il faut donc décrire en premier les paramètres de
continuité et d’isolement (PC et PI). Afin d’affiner les mesures de continuité le programmeur a
rajouté la valeur de son interface (TARE : 3.7 ).
II - 4 - 2 - 3 - Deuxième partie
Ici, il a été utilisé la condition « test mauvais ». Le texte ne sera édité que si un des tests précèdent
est mauvais. Si tous les tests sont bons, cette partie ne sera pas exécutée et le test continuera en
troisième partie. Dans le cas contraire, le test s’arrêtera là.
II - 4 - 2 - 4 - Troisième partie
Contrairement à la deuxième partie, les tests suivants ne seront possibles que si le test du câblage
de la première partie est correct. On demande donc de monter les composants. Le testeur avec les
paramètres appropriés testera trois résistances, un condensateur, une diode et des interrupteurs.
Les instructions LABEL sont placées pour permettre le test uniquement d’une des parties pour
dépannage.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
62
II - 5 - RÉSUMÉ DES CODES DE PROGRAMMATION
La liste ci-dessous regroupe tous les codes de programmation de WINPASS. Ceux qui ne sont pas
mentionnés en option sont en standard sur tous les testeurs.
PROGRAMMATION DES ADRESSES
A[ nnnn ]
Point chaud de la mesure en adresse testeur (test entre deux points
ou relais unitaires)
A( c.b )
Point chaud de la mesure en adresse utilisateur (test entre deux points
ou relais unitaires)
A< Liste de Points >
Liste de Points en point chaud de la mesure (relais unitaires)
B[ nnnn ]
Définition des points d’une équipotentielle ou point froid de la mesure
en adresse testeur (test entre deux points ou relais unitaires)
B( c.b )
Définition des points d’une équipotentielle ou point froid de la mesure
en adresse utilisateur (test entre deux points ou relais unitaires)
B< Liste de Points >
Définition des points d’une équipotentielle par Liste de Points ou points
froids de la mesure (relais unitaires)
PARAMÈTRES
PI :
paramètres mesure d'isolement
PJ :
paramètres mesure de rigidité diélectrique en alternatif (en option)
PC :
paramètres mesure de continuité
PR :
paramètres mesure de résistances
Pb :
paramètres mesure de blindés
PF :
paramètres mesure de capacités
P4 :
paramètres mesure de continuité 4 fils
PR4 :
paramètres mesure de résistances 4 fils
Pd :
paramètres mesure de diodes < 20V
Pdz :
paramètres mesure de diodes > 20V
PVA :
paramètres mesure de tensions alternatives (en option)
PVC :
paramètres mesure de tensions continues (en option)
PLR :
paramètres mesure d'inductances (en option)
PCR :
paramètres mesure de condensateurs en alternatif (en option)
PZL :
paramètres mesure d’impédances selfiques (en option)
PZC :
paramètres mesure d’impédances capacitives (en option)
PGM :
paramètres mesure de GMOV (en option)
PGU :
paramètres génération de tension (en option)
Pu :
paramètres génération de tension/courant (en option)
Pue :
paramètre pilotage de l'alimentation extérieure (en option)
Pusn :
paramètre pilotage de l'alimentation stimuli (en option)
TARE : n.n
résistance de l'outillage à retrancher
TEST D’ÉQUIPOTENTIELLES
EI
isolement global
EJ
rigidité diélectrique (en option)
ED
non continuité globale
EN
aucun test global
TEST ENTRE 2 POINTS
I
NI
J
C
D ou NC
mesure d'isolement
mesure de non isolement
mesure de rigidité diélectrique en alternatif (en option)
mesure de continuité
mesure de non continuité
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
63
4
R
R4
F
b
bm
d
dz
LR
CR
VA
VC
ZL
ZC
GM
GU
u
ue
us n
N
TESTS MULTIPLES
IM
mesure de continuité 4 fils
mesure de résistances
mesure de résistances 4 fils
mesure de capacités
mesure de blindés
mesure des blindés par la méthode des trois mesures (en option sur
relais unitaires)
mesure de diodes < 20V (essai en courant)
mesure de diodes > 20 V (essai en tension de consigne)
mesure d’inductances (en option)
mesure de condensateurs en alternatif (en option)
mesure de tensions alternatives (en option)
mesure de tensions continues (en option)
mesure d’impédances selfiques (en option)
mesure d’impédances capacitives (en option)
mesure de GMOV (en option)
génération de tension (en option)
génération de tension/courant, associé à la lettre S ou O (en option)
pilotage de l'alimentation extérieure, associé à la lettre S ou O (en
option)
activation de l'alimentation stimuli n
absence de test
test d’isolement d’un point parmi tous les autres en continu : IM
A(nnnn)
test d’isolement d’un point parmi tous les autres en alternatif : JM
A(nnnn) (en option) :
test de la continuité d’un point parmi tous les autres CM A(nnnn)
JM
CM
OPTIONS DE PROGRAMMATION (présentes en standard uniquement en "test entre deux
points")
W9
O9 ou S9
I9
B9
µ9
sortie extérieure
sanction opérateur
affichage de la valeur du test
reboucle le test
détection des microcoupures (uniquement en continuité)
ATTENTE D'ÉVÈNEMENTS
PCe :
Ce
NCe
PVCe :
VCe
NVCe
paramètres d'événement en continuité (ouverture ou fermeture d'un
contact)
attend l'ouverture d'un contact
attend la fermeture d'un contact
paramètres d'événement en tension (apparition ou disparition d'une
tension) (si option mesure de tension présente)
attend la coupure d'une tension
attend l'établissement d'une tension
COMMODITÉS
REM {texte}
H9c9t (texte)
remarque
texte inconditionnel (écran + imprimante)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
64
HV9c9t (texte)
HC9c9t (texte)
HCM9c9t (texte)
HCB9c9t (texte)
HM9c9t (texte)
c
t
H9c9t (texte &DIALn texte)
texte inconditionnel (écran)
texte conditionnel lié au test précédent en défaut
texte conditionnel lié au test précédent en défaut
texte conditionnel lié au test précédent correct
mode machine à écrire
couleur du texte (N noir, B bleu, R rouge)
taille des caractères (de 8 à 48)
introduit le texte du champ n de la boîte de dialogue (idem pour HV,
HC, HCM, HCB, HM
Y (texte)
arrêt du test, texte (20 caractères maximum)
DEP : nnnnn
déplace les adresses d'un fichier de nnnnn
HN
début de zone de test haut-niveau
BN
début de zone de test bas-niveau
GN
début de zone de test GO NO GO
DELAI : nnnn
programmation d'un temps d'attente en ms
DIAL : nom programme
appelle un programme de dialogue avec l’opérateur *.DIA
MB (question) (réponse OUI) (réponse NON)
appelle une boîte de dialogue : réponse par "OUI ou NON" et renvoie
un texte en fonction de la réponse.
ZONES DE TEST CONDITIONNELLES
SER et FSER
zone effectuée seulement au premier test
TESTB et FTEST
zone effectuée seulement si les tests précédents sont tous BON
TESTM et FTEST
zone effectuée seulement si un des tests précédents est MAUVAIS
LABEL(Nom_Label)
zone de test à effectuer si son nom a été sélectionné avant le
et FINLABEL
début des tests
COMMANDES AUTOMATE (si option présente)
SE : n
SO1 : n
SO0 : n
SOM : n
SOB : n
SOC : n
commande de départ test si n à 1
mise à 1 de la sortie n
mise à 0 de la sortie n
n à 1 si un des tests précédents est MAUVAIS
n à 1 si tous les tests précédents sont BONS
n à 1 si le test précédent est mauvais
COMMANDES DE RELAIS (si option présente)
STIMULI
FINSTIMULI
PRESENCETENSION
ARRETTENSION
usn9ON
usn9OFF
RO9n9xx
RF9n9xx
RP9C9n9x
RP9A9n9x
RX
zone de test utilisant des alimentations autres que la mesure
fin de zone de test utilisant des stimuli, remise à zéro générale
zone interdisant la mesure si une tension est présente (remplacé par
STIMULI)
fin de zone PRESENCETENSION (remplacé par FINSTIMULI)
activation de l’alimentation stimuli n (si option)
désactivation de l’alimentation stimuli n (si option)
ouverture du relais xx dans le rack n
fermeture du relais xx dans le rack n
commande de l’alimentation x du rack n
arrêt de l’alimentation x du rack n
remise à zéro de tous les relais
PILOTAGE EXTÉRIEUR (si option présente)
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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PLE1 : (1,2,3…)
PLE0 : (1,2,3…)
PLEGL1
PLEGL0
PLEDELAI : nn
PLECONST : <
PLE1 : < >
PLE0 : < >
>
pilotage à 1 des sorties 1,2,3….
pilotage à 0 des sorties 1,2,3….
pilotage à 1 de toutes les sorties
pilotage à 0 de toutes les sorties
commande de délai après chaque pilotage
définition d’un groupe de sorties à piloter
pilotage à 1 du groupe défini dans < >
pilotage à 0 du groupe défini dans < >
CODES SPECIFIQUES AUX RELAIS UNITAIRES
IU A( ) A( ) .
test d’isolement unitaire entre les points A (points chauds) décrits et
tous les autres points
IU A( ) ……B( ) .
test d’isolement unitaire entre les points A (points chauds) et les points
B (0V) décrits.
IU A< > B< > .
test d’isolement unitaire entre équipotentielles A (points chauds) et
équipotentielles B au 0 V
JU
test d’isolement en alternatif (mêmes règles que le code IU)
COMMANDES DU MULTIMETRE AGILENT 34401 A (si option présente)
PMVDC
paramètres de mesure de tension continue
MVDC
mesure de tension continue
PMVAC
paramètres de mesure de tension alternative
MVAC
mesure de tension alternative
PMIDC
paramètres de mesure de courant continu
MIDC
mesure de courant continu
PMR
paramètres de mesure de résistance
MR
mesure de résistance
PMR4
paramètres de mesure de résistance en 4 fils
MR4
mesure de résistance en 4 fils
PMP
paramètres de mesure de période
MP
mesure de période
PMVDC_I
paramètres de calcul d'intensité continue à partir d'un shunt
MVDC_I
calcul d'intensité continue à partir d'un shunt
PMVAC_I
paramètres de calcul d'intensité alternative à partir d'un shunt
MVAC_I
calcul d'intensité alternative à partir d'un shunt
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
66
D - III - LE TRANSCODAGE
Le transcodage a pour but de transformer les adresses machine (données par les bornes de sortie
du testeur) en adresses utilisateur. Ce qui permet à l'opérateur de lire les listings de défauts sans
avoir recours à une table de correspondance, le testeur assurant pour lui ce travail fastidieux.
Cependant, le programmeur devra donner au testeur les informations nécessaires pour effectuer
cette conversion.
Une boîte de dialogue d'aide à la saisie permet à l’opérateur d'entrer ces données sans se
préoccuper de la syntaxe. La saisie se fait dans l’Éditeur.
III - 1 - LE PRINCIPE
Le testeur doit connaître, dans l'ordre des points testeurs :
• le nom des connecteurs (1 à 20 caractères)
• le nom des broches du connecteur (1 à 10 caractères)
• le nombre de broches par connecteur
Sont considérés comme connecteurs un ensemble de points ayant les mêmes caractéristiques. Des
points non câblés sur les interfaces seront considérés comme des connecteurs.
Afin de simplifier la saisie des tables de transcodage, les connecteurs sont classés par famille ou
type de connecteur.
III - 2 - LA SAISIE
Pour le mode opératoire, se reporter à la "notice d’utilisation".
La saisie, dans le principe, consiste à décrire les connecteurs utilisés par la technologie des
matériels à tester. Un fichier *.CNT contiendra les descriptions des connecteurs que l’utilisateur
aura regroupé en bibliothèque ( ex. : tous les SUBD de 9 à 50 broches ). Ces bibliothèques
présentes sur le disque dur pourront servir pour plusieurs programmes. Il est d’ailleurs utile de créer
rapidement les bibliothèques nécessaires à décrire toute la technologie d’une production.
Une fois les connecteurs saisis, il suffit de donner la correspondance entre points testeur et points
utilisateur. Si des points testeur ne sont pas connectés au matériel, il est inutile de donner un nom, il
suffira de laisser la case correspondante vide.
Sur le tableau de saisie de la table de correspondance, une colonne interface s’intercale entre les
points machine et les points utilisateur. Elle permet de composer le programme en ayant comme
référence l’interface et donc d’ignorer le testeur. L’écriture de la table de correspondance se fera
donc par l’insertion des connecteurs au fur et à mesure de leur connexion au testeur.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
67
D - IV - FORMAT DES FICHIERS PROGRAMMES
Le testeur a besoin pour travailler de plusieurs fichiers dans lesquels seront données toutes les
informations pour un ensemble de tests.
Le nom des fichiers sera composé de 31 caractères alphanumériques maximum et d'une extension
de 3 caractères imposée par le logiciel du testeur suivant la description ci-dessous.
Le nom d'un programme de test sera écrit sous la forme *.TES
IV - 1 - TABLE DE CONNECTEURS (*.CNT)
La table de connecteurs (*.CNT) est un fichier texte dont chaque enregistrement correspond à un
connecteur, il est composé comme suit :
{ nom_du_connecteur ↵
nom_de_broche↵
nom_de_broche↵
}
Où l’accolade ouverte représente le début d’un enregistrement, donc d’un connecteur. Le nom du
connecteur est composé au maximum de 30 caractères, il doit obligatoirement être suivi d’une fin
de ligne ( LF CR ). Les noms des broches doivent comporter au maximum 10 caractères, et être
suivis d’une fin de ligne ( LF CR). Le nombre maximum de broches est limité à 1000. Un
enregistrement est obligatoirement terminé par une accolade fermée. Le nombre de connecteurs
présents dans un fichier est illimité.
IV - 2 - COMPTE RENDU DES ERREURS (*.ERR)
Le compte rendu des erreurs (*.ERR) est un fichier texte. Il peut être consulté sous n'importe quel
traitement de texte.
IV - 3 - COMPTE RENDU DES TESTS (*.RES)
Le compte rendu des tests (*.RES) est un fichier de type texte. Il peut être consulté sous n'importe
quel traitement de texte.
IV - 4 - PROGRAMME DE TEST (*.TES)
Le programme de test en points utilisateur (*.TES) est un fichier de type texte. Il peut être généré
sur n'importe quel type de matériel, et est modifiable par tout traitement de texte. Seule contrainte, il
n'accepte qu'une instruction par ligne.
IV - 5 - TABLE DE CORRESPONDANCES (*.COR)
La table de correspondances (*.COR) est un fichier de type texte. Il peut être généré sur n'importe
quel type de matériel et est modifiable par tout traitement de texte.
Cette table se résume en une colonne (31 caractères par ligne). Le rang de chaque ligne
correspond au point testeur de même nombre. Par exemple P1.12 situé sur la ligne 50 signifie qu'il
est relié au point testeur 50.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
68
E - NOTICE D’UTILISATION
Avertissement : l’utilisation de l’éditeur tient compte de la configuration du testeur (nombre de
points et position des modules haute tension ou basse tension). Il faudra donc aller dans la fonction
configuration avant toute programmation.
E - I - L'ÉDITEUR
Dans la notice d’utilisation nous allons décrire les fonctions des deux parties du logiciel WINPASS.
La première partie traite de l’Éditeur, elle permet de composer ou modifier un programme. La
deuxième partie décrit le fonctionnement du testeur.
Dans tout ce qui suit nous supposons que les notions de base du système d’exploitation Microsoft
WINDOWS sont acquises. Sinon il est indispensable de se reporter à la notice d’utilisation ou au
didacticiel fourni avec ce logiciel.
Lors de la création d'un nouveau fichier de test, après avoir cliquer sur la page blanche, l'écran
propose une suite logique dans la démarche de conception des informations à donner au testeur.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
69
I - 1 – LES MOTS DE PASSE
Les fonctions suivantes sont gérées par mot de passe :
•
Accès à l'éditeur
•
Accès au testeur
•
Accès à la configuration de test
•
Accès à l'auto programmation
•
Utilisation de l'autotest sans modification des paramètres
•
Accès au mode manuel
•
Utilisation de l'arrêt sur défaut sans modification des paramètres, de la mesure, et des points
L'administrateur a tous les droits : accès aux noms, aux mots de passe et choix des droits des
utilisateurs
Les utilisateurs n'ont pas accès au tableau de gestion, ils doivent donner leur nom et leur mot de
passe dans les fonctions protégées.
Les noms des utilisateurs et les mots de passe sont limités à 16 caractères.
Dans la configuration de base du testeur, il est possible d'inhiber cette fonction (uniquement par un
technicien SEFELEC).
Par défaut, à l'installation du logiciel WINPASS, l'utilisateur est SEFELEC associé au mot de passe
SEFELEC.
I - 2 - CRÉATION DES TABLES DE CONNECTEURS
Dans les pages suivantes, nous allons décrire une bibliothèque de deux connecteurs à titre
d’exemple. Le premier sera un connecteur de 25 points à broches numériques. Le second un
connecteur de 50 points à broches alphanumériques du type (A, B, C,…aa, ab, ac, …,ba, bb,
….,be).
Pour y parvenir effectuer les opérations suivantes après avoir ouvert l’Éditeur.
Dans le menu de l’Éditeur ouvrir la table de connecteur :
FICHIER
NOUVEAU
Dans la boîte de dialogue cliquer sur CONNECTEUR
La fenêtre propose une colonne dans laquelle nous allons nommer les différents connecteurs de la
bibliothèque. Dans la grille de droite nous allons décrire les broches de ces différents connecteurs.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
70
I - 2 - 1 - Création d’un connecteur numérique
Pour créer le premier connecteur :
Cliquer sur NOUVEAU1 puis sur CONNECTEUR
Cliquer sur RENOMMER
Taper CONNECTEUR1 par exemple pour nommer le type du connecteur à décrire. Valider par
ENTREE.
La fenêtre de l'outil s'ouvre automatiquement, sinon :
Cliquer sur OUTILS puis sur CONNECTEUR. Déporter la boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR
vers la droite afin de dégager la grille de création des broches.
Puis cliquer sur l’onglet 0…100 afin de décrire les broches numériques de CONNECTEUR 1.
Dans NOMBRE DE POINTS donner le nombre total de broches du connecteur soit 25.
La boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR étant remplie correctement cliquer sur Ok. Cette
opération renseigne la grille des broches de CONNECTEUR 1.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
71
Dans PREMIER NUMERO donner le nom de la première broche du
connecteur soit ici 1.
Dans DERNIER NUMERO donner le nom de la dernière broche du
connecteur soit 25.
Dans FORMAT vous avez la possibilité d’écrire :
• le chiffre directement sans espace avant
• le chiffre avec un espace avant
• le chiffre précédé d’un zéro
Cliquer sur la flèche et choisissez la première option de formatage
c’est à dire sans espace ni zéro.
I - 2 - 2 - Création d’un connecteur alphanumérique
Pour saisir le deuxième connecteur, tel qu’il est décrit au début, cliquer sur CONNECTEUR et sur
NOUVEAU. Puis sur RENOMMER. Taper au clavier le nom du nouveau connecteur à décrire. Il sera
CONNECTEUR 2 dans notre exemple.
La boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR étant toujours ouverte, cliquer sur l’onglet A..Z
Donner le nombre de points : 22 ce qui permettra de décrire les 22 premières broches en lettres
majuscules.
Les premières broches étant en majuscule, marquer la case MAJUSCULE ;.
Les lettres nommant les broches ne comportent pas les lettres I, J,
O et Q. Cliquer sur "Tout cocher" et décocher les quatre exclues :
leurs cases doivent devenir blanches ….
Cliquer sur Ok pour remplir les 22 premières cases de la grille.
Les broches suivantes possèdent deux caractères. Il va falloir
décrire chaque colonne. La première est constituée de 23 « a ». La
deuxième, des lettres par ordre alphabétique sauf l, o, q, soit 23
lettres.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
72
Dans la grille cliquez dans la case de gauche sous le Z. Dans la boîte OUTIL DE CREATION DE
CONNECTEUR cliquer sur MAJUSCULE … pour passer en minuscule. Puis dans PREMIERE LETTRE
tapez A ainsi que dans DERNIERE LETTRE. Cliquez sur la lettre A ; et marquer 23 dans NOMBRE DE
POINTS.
Cliquez sur Ok, la première colonne se remplit de 23 « a ».
Cliquez dans la deuxième case à côté du premier « a » et dans la liste des lettres de la boîte OUTIL
…. Dans DERNIERE LETTRE, écrire Z et cliquer sur
DE CREATION DE CONNECTEUR cliquer sur l, o, q
OK, les broches à deux caractères sont décrites.
Le connecteur ayant 50 broches il reste à décrire les 5 broches ba, bb, bc , bd, et be.
Refaire la même opération que précédemment mais mettre 5 dans NOMBRE DE POINTS et « b » dans
PREMIERE LETTRE et DERNIERE LETTRE pour la première colonne. Pour la deuxième colonne mettre
« e » dans DERNIERE LETTRE.
Pour relire chaque liste de broches afin de les contrôler il suffit de cliquer sur CONNECTEUR 1 ou
CONNECTEUR 2.
Avant de sortir, enregistrer en faisant :
FICHIER
ENREGISTRER SOUS
Dans notre exemple nous appellerons ce fichier « CONNECTEUR » que nous placerons dans
WINPASS\PRG ou le répertoire de travail choisit par l’utilisateur.
I - 3 - CRÉATION DE LA TABLE DE CORRESPONDANCE
Les connecteurs utilisés dans le matériel à tester étant définis, il va falloir décrire la correspondance
entre les sorties testeur et les points du matériel. Cette opération revient à décrire l’interface testeur
- matériel à tester.
Pour créer une table de correspondance faire :
FICHIER
NOUVEAU
TABLE DE CORRESPONDANCE
La fenêtre propose une colonne « MACHINE » qui donne en décimale les points testeur. La
deuxième « INTERFACE » donne le nom correspondant des points de l’interface intermédiaire La
troisième « UTILISATEUR » va comporter les noms des points d’accès du matériel à tester.
La partie de gauche de l’écran permet d’appeler les connecteurs programmés.
Pour écrire cette table il faudra utiliser l’outil de programmation OUTIL D'INSERTION D'UN
CONNECTEUR.
Cet outil permet de choisir la bibliothèque et le nom des connecteurs à insérer pour créer la table.
I – 3 - 1 - Description de l’interface
L’interface de notre exemple est composée de trois connecteurs que nous appellerons P1, P2 et
TB1.
P1 est un connecteur de 25 broches numériques décrit dans la bibliothèque CONNECTEUR sous le
nom CONNECTEUR1. Sa première broche est reliée au point 1 du testeur.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
73
P2 est un connecteur de 50 broches alphanumériques décrit dans la bibliothèque CONNECTEUR
sous le nom CONNECTEUR2. Sa première broche est reliée au point 32 du testeur.
TB1 est un connecteur de 25 broches numériques décrit dans la bibliothèque CONNECTEUR sous
le nom CONNECTEUR1. Sa première broche est reliée au point 97 du testeur.
Donc sur le testeur, le câblage à tester occupera les connecteurs C1 à C4 soit 128 points en 500V.
Par commodité de câblage, chaque connecteur part du début d’un connecteur de sortie testeur ce
qui va provoquer des « trous » dans la table de correspondance. Ces trous seront des points
testeur non affectés, il n’y aura donc pas de description (case vide) en face de ces points.
I – 3 - 2 - Saisie de la table de correspondance
Cliquer dans la colonne utilisateur au niveau du point 1 machine. S'il n'est pas ouvert appeler l’outil
de programmation : OUTIL D'INSERTION D'UN CONNECTEUR. Déporter la boîte de dialogue sur la droite
de l’écran et cliquer dans la fenêtre BIBLIOTHEQUE pour appeler la bibliothèque connecteur dans
laquelle nous avons rangé les connecteurs de ce câblage.
Cliquer sur CONNECTEUR1 et dans la fenêtre NOM donner le nom du connecteur du câblage, dans
notre exemple : P1. Si nécessaire choisir un séparateur entre nom de connecteur et broches puis
cliquer sur INSERER.
Automatiquement les 25 premiers points sont renseignés.
Pour saisir P2, cliquer sur le point 32 et dans la boîte INSERER CONNECTEUR cliquer sur
CONNECTEUR2. Taper P2 dans la fenêtre NOM puis cliquer sur INSERER. Les 50 points testeur de
32 à 82 sont alors renseignés.
Pour le connecteur TB1 refaire la même opération en partant du point 97 machine ainsi les points
de 97 à 121 seront renseignés.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
74
Ceci termine la saisie de la table de correspondance. Il suffit maintenant de sauvegarder en faisant
ENREGISTRER SOUS, le nom de notre table sera pour cet exemple TRANSCO.
I - 4 - BOITE DE DIALOGUE UTILISATEUR
Une boite de dialogue utilisateur permet lors du test d'afficher une fenêtre invitant l'opérateur à
renseigner des données sur le câblage à tester.
Pour créer une boite cliquer sur :
FICHIER
NOUVEAU
DIALOGUE
La fenêtre propose une page permettant de renseigner le titre et les libellés des champs à
saisir. Après avoir renseigné la boîte, l'enregistrer en lui donnant un nom.
Ce nom sera rappelé dans le fichier de test associé à l’instruction DIAL.
Exemple :
le fichier est nommé DIALOGUE1.DIA
Dans le programme de test il faudra écrire :
DIAL : DIALOGUE.DIA
Dans cet exemple, la boîte de dialogue affichée pendant le test sera :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
75
Les libellés pourront être utilisés pour compléter le nom du fichier résultat en test (voir II- 1 - 2 La
configuration de test ).
Si lors d’un test, l’utilisateur ne renseigne pas un champs une boîte de dialogue lui signale. Le test
ne sera exécuté que s’il renseigne tous les champs.
I - 5 - SAISIE DU FICHIER DE TEST
Pour saisir le fichier de test cliquer sur :
FICHIER
NOUVEAU
PROGRAMME DE TEST
La fenêtre propose une page sur les lignes de laquelle nous allons écrire le programme de test.
Deux solutions pour la saisie :
• Ecriture directe en respectant la syntaxe décrite dans la notice de programmation
• Utilisation de l’outil de programmation.
Dans l’exemple suivant nous ne traiterons pas de la première méthode, nous utiliserons l’outil de
programmation en faisant :
OUTILS
OUTILS D'ECRITURE D'UN PROGRAMME DE TEST
Dans cette boîte les onglets suivants :
• Test entre deux points
• Test d'équipotentielle
• Test d'un point/autres
• Paramètres
• Commande relais (option)
• Commodités
Le principe, pour les deux premières rubriques, consiste à donner le type de test et les points à
tester. La troisième permet la programmation des paramètres associés aux tests. Lorsque la boîte
OUTILS D'ECRITURE D'UN PROGRAMME DE TEST est correctement remplie, sa validation écrit une ligne
sur l’écran en syntaxe testeur.
I - 5 - 1 - Test entre deux points
Le test entre deux points permet tous les tests de composants par opposition au test
d’équipotentielle réservé aux fils.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
76
Dans la fenêtre du haut choisir le test :
• Continuité
• Non continuité
• Continuité 4 fils
• Isolement continuité
• Isolement alternatif
• Résistance
• Diode
• Condensateur
• Blindés
• Self
• Condensateur alternatif ….
Ensuite choisir les options de test en cliquant dans les cases ;.
Enfin, donner les deux points à tester en les choisissant dans la liste appelée dans la table de
correspondance du câblage à tester (cliquer sur OUVRIR UNE TABLE DE CORRESPONDANCE). Pour les
tables de correspondance longues (nombreux connecteurs) il est possible de trier les connecteurs
par ordre alphabétique en cliquant sur le bouton "TRIER LES CONNECTEURS".
Attention : certains tests proposés ne sont possible que si les options sont présentes
I - 5 - 2 - Test d’équipotentielle
Pour programmer une équipotentielle choisir le type de test :
• Test d’isolement haute tension continue et continuité (EI)
• Test d’isolement haute tension alternatif et continuité (EJ)
• Test de court-circuit basse tension et continuité (ED)
• Test de continuité de l’équipotentielle (EN)
Ensuite désigner les points de l’équipotentielle en cliquant
dans les petites cases ;. Les points marqués * sont des
points déjà programmés. Cette indication est une information,
elle n’empêche pas une deuxième utilisation du point si le
test l’exige.
Comme précédemment les points sont donnés transcodés si
on appelle la table en cliquant sur CORRESPONDANCE. Pour
les tables de correspondance
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
77
longues (nombreux connecteurs) il est possible
alphabétique(bouton "TRIER LES CONNECTEURS")
de
trier
les
connecteurs
par
ordre
I - 5 - 3 - Saisie d’un exemple
L’exemple que nous allons saisir reprend les descriptions de connecteurs déjà traités ainsi que la
table de correspondance.
Pour être clair cet exemple ne reprend que quelques équipotentielles type ainsi que quelques
composants.
La première équipotentielle sera testée en isolement à 500 V avec un temps d’application de
100 ms et un temps de montée de 10 ms. Le courant de claquage sera détecté à 1 mA et le seuil de
résistance sera de 100 MΩ. L’équipotentielle est composée de deux points reliés entre eux par un fil
dont la résistance sera inférieure à 2 Ω, mesure faite avec un courant de 1 A :
P1.1
P1.3
Première opération dans l’éditeur :
FICHIER
NOUVEAU
PROGRAMME DE TEST
L’écran propose une page sur les lignes de laquelle nous allons pouvoir composer le programme de
test. Afin de ne pas être gêné par le respect de la syntaxe nous allons utiliser l’outil de test en
cliquant (s'il n'est pas ouvert en automatique) :
OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST
OUTILS TEST
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
78
Dans l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST cliquer sur PARAMETRE et choisir ISOLEMENT. Le
renseigner comme dans la figure ci-dessus. Faire OK pour transférer ces renseignements sur la
page de test.
Toujours sur la même boîte de dialogue et sur la page PARAMETRES demander la continuité. La
renseigner comme la figure ci-dessus et cliquer sur OK comme précédemment.
Les paramètres étant donnés sur la même boîte cliquer sur TEST D'EQUIPOTENTIELLE et cliquer
devant les points P1.1 et P1.3. Pour obtenir les points transcodés cliquer sur OUVRIR UNE TABLE DE
CORRESPONDANCE et choisir la table décrivant le câblage (TRANSCO.COR).
La deuxième équipotentielle est composée comme suit et est testée avec les mêmes paramètres.
P1.2
P1.4
P1.5
P1.7
P1.9
P1.12
Il est donc inutile d’en reprogrammer puisque ce sont les derniers
renseignés dans le programme qui sont pris en compte.
La deuxième équipotentielle sera renseignée comme ci-contre
sachant que les points P1.1 et P1.3 étant déjà saisis, ils sont
marqués d’un astérisque.
Dans un programme complet, pour obtenir la meilleure sécurité de
test, tous les points doivent avoir cet astérisque à la fin de la saisie.
On est sûr alors que tous les points sont testés.
Faire OK pour introduire cette équipotentielle dans le programme
de test.
Pour terminer ce fichier de test introduisons le test d’un
composant : une résistance de 10 kΩ entre les points P1.6 et
P1.10.
La première opération va consister à décrire les paramètres de test
car jusqu’ici le testeur ne sait tester que des équipotentielles.
Dans l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST cliquer sur
PARAMETRES puis sur RESISTANCE. Dans ce tableau, il suffit de donner
les valeurs MIN et MAX de la résistance. Celle-ci étant de 10 kΩ nous
fixerons, par exemple les valeurs entre 9 kΩ et 11 kΩ.
Un temps d’application programmable est utile dans le cas d’un circuit
capacitif. Un temps judicieusement choisi permet de charger le
condensateur parasite. Ici il a été choisit un temps moyen de 5 ms.
Le courant de test est programmé zéro pour indiquer que le testeur est
en gamme automatique.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
79
Toujours dans l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST cliquer sur TEST ENTRE DEUX POINTS pour
programmer le test de la résistance.
Au final le programme écrit doit avoir la forme ci-dessous :
Pour que le programme soit utilisable, il suffit de cliquer sur :
PREPARATION
VERIFICATION SYNTAXIQUE
La sanction VERIFICATION TERMINEE valide le programme. Il suffit de passer en test pour contrôler le
câblage décrit suivant les paramètres donnés.
I - 6 - QUELQUES PETITS SUPPLÉMENTS
I - 6 - 1 - Affichage graphique d'un fichier de test
Cette fonction permet d'afficher et d'imprimer les programmes de test en représentant chaque test
par un graphe simulant soit une équipotentielle, soit un composant. Le type de test et les adresses
des points sont donnés.
I - 6 - 2 - Autre solution pour les paramètres (cas des anciennes versions sous DOS)
Il est possible d’enregistrer les paramètres de test dans une table. Cette table va contenir 100
tableaux de valeur pour chaque type de mesure. Ces tableaux renseignés, il suffira de les appeler
depuis le fichier de test par un code simple : PI : 5. Ceci signifie que pour les mesures qui vont
suivre, les paramètres d’isolement en continu vont être ceux qui ont été donnés dans le tableau n°5
de la table de paramètres.
Pour remplir cette table faire :
OUTILS
BIBLIOTHEQUE DES PARAMETRES
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
80
Cette méthode a l’avantage de simplifier la saisie mais a l’inconvénient de faire appartenir les
paramètres au testeur et non au fichier de test. Ceci peut être gênant si le fichier est utilisé sur un
autre testeur.
Nota : Cette méthode a surtout l’avantage de garder la compatibilité avec les anciens systèmes
sous DOS (SYNOR 3400, SYNOR 9400, etc. ).
I - 6 - 3 - Les messages
Les messages peuvent être créés avec l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST. Il suffit de cliquer
sur la ligne COMMODITE et d’écrire le message au clavier dans la partie blanche de l'outil et de
cliquer sur ajouter la ligne.
I - 6 - 4 - Les commandes automate
Les commandes automate peuvent être écrites avec l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST :
OUTILS
l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST
Dans l’outil de test cliquer sur l’onglet COMMANDE RELAIS. Il est alors possible dans le Rack donné
soit d’aiguiller ou de dévalider les alimentations soit de commander des relais.
Nota : ne pas oublier de faire RAZ en fin de programme.
E - II - LE TESTEUR
II - 1 - LES CONFIGURATIONS
Dans le fonctionnement du testeur il faut distinguer deux configurations :
• la configuration machine
• la configuration du test
II - 1 - 1 - La configuration machine
Elle dépend de la structure électronique du testeur.
Elle est entrée une fois pour toutes, sauf adjonction de cartes relais nouvelles ou d’options.
Cliquer sur
pour configurer la machine.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
81
Deux solutions sont possibles :
1 - Méthode manuelle :
Cette fonction permet de déclarer la position et le nombre de cartes de commutation du testeur.
Deux types de modules sont possibles : les 500 V et les 2000 V.
Pour marquer un module, donner le numéro de l’armoire et le numéro du panier. Cliquer sur la case
de la tension correspondante ; . Puis cliquer sur la case correspondant à la position physique du
module dans le testeur.
Les modules 500 V seront notés en vert et les modules 2000 V en rouge. Le bouton lecture permet
de déterminer automatiquement la configuration du panier sélectionné (cette fonction n'est active
que si le testeur est sous tension).
2 - Méthode automatique :
Le testeur étant sous tension il suffit de cliquer sur le bouton LECTURE AUTOMATIQUE DE LA
CONFIGURATION.
La recherche automatique dure plusieurs secondes. A la fin l'écran visualise armoire par armoire le
nombre de paniers et dans chacun d'eux la positon des cartes.
Le nombre total de points de test est affiché en bas à gauche.
Cas des testeurs modernisés (ancien testeur SYNOR 3400)
Les cartes de commutation équipées de prises FRB 102 points ne sont pas conçues pour être
reconnues par le testeur, de plus le panachage n'existe pas. Donc dans cette configuration l'écran
ne demande que le nombre de points total.
II - 1 - 2 - La configuration de test
La configuration de test, au contraire de la configuration machine, peut être changée à chaque
instant. C’est un ensemble d’outils facilitant l’utilisation du testeur en test.
Un bouton placé dans la barre de boutons permettra d’avoir accès à cette boîte et d’en modifier le
contenu.
Même principe, l’activation de la fonction se fera par la présence de ;.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
82
Panneau en haut à gauche : Conditions de test
• ARRET SUR DEFAUT : permet sur un défaut de test d’avoir accès à une boîte de commande
donnant la possibilité de préciser le problème ou de réparer immédiatement.
• ABANDON SUR PREMIER DEFAUT : le test est arrêté et ramené au début du programme de
test dès l’apparition d’un défaut.
• RECHERCHE LIMITEE : lors d’un défaut d’isolement avec un grand nombre de points il est
possible de limiter la recherche des points à un nombre fixé dans la fenêtre à droite. Sur le listing
d’erreurs l’indication RECHERCHE LIMITEE est donnée.
• TARAGE DES MESURES : le testeur a la possibilité de mesurer sa résistance interne et de la
retrancher à des mesures de faible résistance en continuité et à des mesures de résistance.
Panneau à droite : Configuration de l'édition des résultats
• HORODATAGE DU TEST : permet de marquer la date et l'heure du test.
• NOM DE L'OPERATEUR : permet de saisir le nom de l'opérateur en début de test.
• Saisie obligatoire permet comme son nom l’indique de rendre obligatoire la saisie
dans le champ Nom opérateur, cette option ne permet pas de valider un nom parmi
d’autres.
• NUMERO DE SERIE : permet de saisir un numéro de série en début de test.
• Saisie obligatoire permet de rendre obligatoire la saisie du numéro de série de
l’ensemble à tester. Cette option vérifie que le champ numéro de série ne soit pas
vide, il n’y a pas de vérification de cohérence du numéro.
• EDITION DES PARAMETRES DE TEST : dès que le testeur rencontre une instruction de
paramètres (voir notice de programmation), il affiche en clair sur l’écran et sur le listing de résultats
les paramètres rencontrés.
• EDITION TOTALE : permet d’afficher toutes les mesures quel que soit le résultat du test (bon
ou mauvais). Dans le listing de résultats, la mention défaut est cependant donnée clairement.
• RESUME DES MESURES : permet d'afficher en fin de test un cumul des mesures effectuées
ainsi que le nombre de défauts pour chaque type de mesure.
• COMPTE RENDU OPERATEUR : permet d'afficher un écran en fin de test pour saisir des
commentaires.
• REBOUCLAGE DU PROGRAMME DE TEST : permet le départ du test commandé par un
automate.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
83
Panneau en bas à gauche :
• IMPRIMER LES RESULTATS : les résultats sont envoyés sur l'imprimante.
La configuration de l'impression permet d'agir sur la mise en page et donne accès au pilote
de l'imprimante.
En-tête de page : contient le nom du fichier de test et le numéro de page.
Pied de page : texte au choix de l'utilisateur (nom de la société par exemple).
• ENREGISTRER LES RESULTATS :
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
84
• OPTION DE SAUVEGARDE :
Demander une confirmation : les résultats ne sont enregistrés qu'après confirmation de
l'opérateur.
• REPERTOIRE :
Deux solutions sont offertes :
1 - Les fichiers résultats sont toujours enregistrés automatiquement dans un répertoire qui
porte les trois lettres RES plus le nom du programme de test dont ils sont l’image de
l’exécution. Le répertoire est créé automatiquement s’il n’existe pas.
Par défaut le répertoire destiné à contenir les fichiers résultats est situé au même endroit
que le programme de test dont il est issu.
2 - Une option permet à l’opérateur de définir un répertoire qui contiendra tous les
répertoires de fichiers résultats définis ci-dessus, cette option permet de séparer les fichiers
résultats des programmes de test.
• NOM DU FICHIER : Le nom du fichier par défaut est le nom du fichier de test avec
l'extension "RES". Il est possible de rajouter dans le nom du fichier résultat des caractères
permettant son identification facile dans une liste. Ces caractères viennent d'une boîte de dialogue
(voir notice de programmation) comprenant différents champs que l'opérateur aura rempli : numéro
de série, date, indice, opérateur, etc.
Pour modifier la structure du nom :
- cliquer sur le bouton 'effacer',
- cliquer sur 'Nom du programme' pour ajouter le nom
- cliquer sur 'Paramètre (Dialogue)' pour ajouter un texte de la boite de
dialogue utilisateur (le numéro correspond au numéro du libellé à utiliser).
Exemple :
Nom du fichier du test 'DEMO.TES'
Configuration = 'Nom'
Configuration = 'Nom+Dial10'
Nom du fichier résultats = 'DEMO_1.RES'
Nom du fichier résultats = 'DEMO_101_1.RES'
sachant que dans l’écran de dialogue appelé par DIAL dans le programme de test le libellé 10
demande le numéro de série et qu’il a été répondu : 101.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
85
Pour l’utilisation de cette option, voir le chapitre «Boîte de dialogue utilisateur ».
• IMPRIMER UN PV SIMPLIFIE : impression en fin de test d'un PV avec la date, le nom de
l'opérateur, le numéro de série, le résumé des mesures et le compte rendu opérateur.
• ENREGISTRER LES STATISTIQUES : enregistrement de la date, du nom de l'opérateur, du
numéro de série et du résumé des mesures dans un fichier commun pour tous les tests de même
référence.
II - 2 - L’AUTOTEST
Un testeur est un appareil chargé de contrôler la qualité du câblage d’une production. Il ne peut
donner de diagnostic fiable que si lui-même est irréprochable. Il est donc nécessaire d’effectuer un
autotest de l’appareil avant toute utilisation (cf. notice Générale).
L’accès de l’autotest est possible en faisant :
MENU
REALISER UN AUTOTEST
ou le bouton
Cette boîte de dialogue vous permet de configurer votre autotest, elle est composée de plusieurs
pages qui apparaîtront en fonction de la configuration de la machine (Options).
La première page vous donne la possibilité d’effectuer les réglages généraux de votre autotest.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
86
Le choix des types d’autotest sont en fonction des options de votre testeur.
Après avoir choisi les réglages généraux, il vous faut paramétrer les valeurs des différentes
mesures qui entrent dans la composition de votre autotest :
Les paramètres choisis seront les plus sévères possibles afin de s’assurer que le testeur ne viendra
pas entacher la mesure du câblage par ses propres caractéristiques.
Par exemple, ci-dessous, le réglage des paramètres de continuité et d’isolement.
Les paramètres d’autotest sont automatiquement sauvegardés et reproposés après un arrêt de
WINPASS. Un bouton permet de revenir aux paramètres usines.
Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005
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II - 3 - L’AUTOPROGRAMMATION
L’autoprogrammation est utilisée pour réaliser un fichier de test à partir d’un câblage supposé
étalon. Cette opération n’est possible que lorsque le matériel à tester peut être connecté au testeur.
Donc l’interface est réalisée et la table de correspondance est écrite.
Pour lancer l’autoprogrammation faire :
MENU
REALISER UNE AUTO PROGRAMMATION
ou le bouton
Avant toute opération, connecter le matériel à autoprogrammer au testeur.
La première boîte de dialogue demande la table de correspondance. Celle-ci peut avoir un nom
différent du fichier de test.
Après avoir validé, la deuxième boîte demande les paramètres qui seront utilisés dans le fichier de
test. En haut de cette boîte, l’adresse de début et de fin de l’exploration. Ces adresses comprennent
le premier et le dernier point connecté au testeur même si ce point est isolé.
La validation de cette boîte lance l’exploration du câblage. Celle-ci est visualisée à l’écran par
l’écriture du fichier de test au fur et à mesure que le testeur crée les équipotentielles.
L’autoprogrammation terminée, le programme peut être utilisé immédiatement en test. Cette
opération est une excellente manière de constater que l’autoprogrammation s’est bien déroulée.
ATTENTION : une autoprogrammation ne peut être validée que si le listing du programme de test
est comparé avec le document de câblage qui reste la seule référence.
Après une autoprogrammation, il est indispensable de retourner dans l’ÉDITEUR pour introduire les
textes donnant des instructions à l’opérateur ou composant le P.V. de contrôle.
ATTENTION : pendant l’autoprogrammation, toutes les autres fonctions (configuration machine,
pointe de touche et mode manuel) sont invalidées pour des raisons de sécurité.
II - 4 - LE TEST
Une fois le programme réalisé soit par autoprogrammation soit par saisie à l’aide de l’éditeur, il
reste à contrôler le câblage par la fonction test dont l’accès se fait par :
MENU
EXECUTER UN PROGRAMME DE TEST
ou le bouton
La boîte de dialogue demande le nom du programme de test. Le programme validé, le bas de la
fenêtre montre le début du programme. Cette fenêtre se déroulera pendant le test visualisant le
déroulement de celui-ci.
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Pour démarrer le test, cliquer sur le bouton :
Si l’on souhaite un déroulement PAS à PAS du programme, cliquer sur le bouton :
Si l’on souhaite arrêter le test sans sortir de la fonction, cliquer sur le bouton :
Si l’on souhaite utiliser un LABEL, cliquer sur le bouton :
Pour cette dernière fonction voir le chapitre programmation.
La pointe de touche et le mode manuel sont accessibles par l’arrêt sur défaut. A la fin d’un test, il
est possible de « retester » le matériel connecté. Dans ce cas, la fenêtre de test n’est pas rafraîchie.
L’ascenseur permet de balayer les tests précédents. Si l’on demande « STOP » la fenêtre est
rafraîchie mais le fichier de test reste ouvert. Pour changer de fichier test, cliquer sur le bouton
Fermer.
II - 4 - 1 - La pointe de touche
Pour obtenir cette fonction, cliquer sur le bouton :
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Cette fonction provoque le balayage automatique de la matrice de commutation et le contact de la
pointe de touche (disponible en face avant) avec l’un quelconque des points du câblage à tester.
Elle donne l’adresse en points utilisateur et en points testeur ainsi que l’adresse de l’interface
intermédiaire. Tous les points de l’équipotentielle touchée sont affichés.
Cette fonction est précieuse pour le dépannage du câblage en cours de test ainsi que celui de
l’interface.
ATTENTION : pour des raisons de sécurité vis à vis du matériel à tester, la pointe de touche n’est
disponible que depuis le menu d’accueil et l’arrêt sur défaut.
La pointe de touche est interdite en bas-niveau et lors d'utilisation des stimuli.
II - 4 - 2
Le mode manuel
Pour obtenir cette fonction, cliquer sur le bouton :
Cette fonction donne accès à la mesure du testeur. Pour des raisons de sécurité, cette fonction
n’est accessible que depuis le menu d’accueil et le mode arrêt sur défaut. Elle permet de sortir du
test en cours, tout en conservant son environnement. Cependant pendant l’utilisation du MODE
MANUEL, il est possible d’effectuer des mesures à la demande en choisissant d’autres paramètres
que celui du fichier de test.
Cette fonction est surtout une aide pour la mise au point d’un programme et pour le choix des
paramètres en test les plus pointus.
La boîte de dialogue MODE MANUEL propose une barre de bouton donnant le choix entre les
mesures possibles.
La fenêtre de gauche permet le choix des points à tester. La fenêtre de droite donne accès au choix
des paramètres du test à effectuer.
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Enfin, la barre de commande du bas de la fenêtre donne la main à l’opérateur pour lancer le test, le
reboucler et l’arrêter. L’accès à la pointe de touche et à la sortie extérieure est toujours possible par
cette barre de fonctions.
Enfin, le résultat de la mesure apparaît en gros caractères dans le milieu de la fenêtre.
Le retour au test se fait en cliquant sur le bouton :
II - 4 - 3 - Exécution partielle d’un fichier de test
Il est possible d’exécuter partiellement un fichier de test. Pour cela cliquer sur :
CONFIGURATION
CONFIGURATION LOGICIEL
Cocher
LISTING DU PROGRAMME DE TEST VISIBLE
SELECTION MANUELLE DE DEBUT DU PROGRAMME et
PROGRAMME VISIBLE APRES SELECTION ou non (au choix)
Faire OK, agrandir la fenêtre inférieure et chercher avec l’ascenseur la ligne de programme à partir
de laquelle vous voulez commencer le test.
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Cliquer sur cette ligne. Une boîte d’information vous signale que vous êtes en sélection manuelle.
Faire OK pour valider le test
Faire EXECUTER pour commencer le test.
Attention : cette opération entraîne toujours un test mauvais. Il est interdit de démarrer un test
partiel au milieu d’une équipotentielle.
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II - 4 - 4 - Sécurité en test
Afin d’éviter au maximum les mauvaises manipulations certaines fonctions sont interdites dans des
cas particuliers donnés par le tableau ci-dessous :
Autotest
Autoprogrammation
Test
Arrêt sur
défaut
Écran
d’accueil
Pointe de touche
non
non
non
oui
oui
Mode manuel
non
non
non
oui
oui
Configuration
matrice
non
non
non
non
oui
oui
oui
oui
oui
oui
non
non
non
oui
oui
Configuration
test
en
Sortie extérieure
ATTENTION : l’utilisation du mode manuel peut être dangereuse pour le matériel à tester si
l’opérateur n’est pas formé à son utilisation(un mot de passe est possible).
II - 5 - SORTIE DE LA FONCTION TESTEUR
Lorsque le testeur a terminé son travail, deux possibilités s’offrent à l’opérateur :
• Arrêter le test de la référence en cours pour avoir accès à un autre fichier de test. Dans ce
cas, l'on reste dans la fonction testeur. Il suffit de cliquer sur le bouton :
• Arrêter le test et sortir de la fonction testeur et retourner dans le bureau, cliquer successivement
sur les boutons :
Barre du bas d’écran
Barre du haut d’écran
Ce dernier bouton n’est actif que si le testeur est revenu au menu d’accueil, donc que toutes les
applications sont fermées.
Cette documentation n’est pas contractuelle, la société SEFELEC se réserve le droit de modifier toutes caractéristiques.
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