AVANT-PROPOS
Le présent ouvrage résume la thèse de doctorat en histoire que j’ai soutenue en
2006 à l’Université Laval (Québec) sur Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau et le catholicisme
libéral au Canada français (1820-1898). Je remercie tous ceux qui m’ont aidé, d’une
manière ou d’une autre, à réaliser cette étude : ma directrice de thèse Brigitte Caulier et
mon codirecteur Nive Voisine; les membres du jury : Jacques Bernier, Roberto Perin,
Réal Bélanger et Martin Pâquet; le directeur des archives du diocèse de Québec, Armand
Gagné, et les archivistes du Séminaire de Québec, de l’Université Laval et du diocèse de
Montréal; les latinistes qui ont traduit plusieurs lettres de Mgr Taschereau : Marie-Josée
Roy, André Lambert et Patrick Abbet; les correcteurs d’épreuves : Yves Prayal, Roger
Guéguen, Karine Roy, Jacques Léonard; et le Conseil de recherches en sciences humaines
du Canada qui m’a accordé une bourse d’études doctorales sur les recommandations de
Pierre Trépanier, qui avait habilement supervisé mon mémoire de maîtrise, Pierre Tousi-
gnant et Jacques Rouillard.
Je dédie cet ouvrage à mon épouse Louise, qui a supporté mes longues absences
pendant la recherche et la rédaction, et à nos enfants : Évangéline, Louis-François, Marie-
Rose, Jean-Émile et Charles-Antoine.
Je remercie également le cardinal Taschereau et ses adversaires, Mgrs Bourget et
Laflèche. Je les ai souvent invoqués pour obtenir un l’aide du Ciel, car la réalisation d’une
thèse de doctorat constitue toujours un petit miracle de persévérance. Ces grands hommes
d’Église se sont vigoureusement opposés de leur vivant. Mais je ne doute pas qu’ils se
soient tous retrouvés après leur mort autour de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’ils ont
sincèrement voulu servir, quoique de manière différente. Le cardinal Taschereau rappelait
souvent cette maxime de saint Augustin : « In necessariis unitas, in dubiis libertas, in
omnibus caritas » (Dans les choses nécessaires l’unité, dans le doute la liberté, en tout la
charité). Pour un chrétien, l’important n’est pas d’avoir raison mais d’aimer.