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la vienne c'est vous
c'est sur le net
ntends-tu, Toumas,
toutes çhélés autos çhi
braumant ? »(En-
Etends-tu, Thomas,
toutes ces autos qui vrombis-
sent ?) « Daniau, i sun pa en
avant, corne dun in petit, faut
qu’i nous éboujhun ! » (Daniel,
nous ne sommes pas en
avance, klaxonne un peu, il
faut qu’on se dépêche !). Pas
facile de restituer à l’écrit la
langue de chez nous. Mais les
enfants qui découvriront
« Écoute zou », un jeu sur In-
ternet en poitevin-sainton-
geais, retrouveront des sonori-
s déjà entendues pour
certains ou une langue parfai-
tement inconnue pour
d’autres. Ils apprendront sur-
tout des verbes de bruit en poi-
tevin-saintongeais. Une tren-
taine au total sur les 130 que
l’équipe conceptrice avait re-
censés. « On a gardé les verbes
qui sont les plus courants et les
plus faciles à représenter », ex-
plique Liliane Jagueneau, pro-
fesseur à la faculté des lettres.
“ Sensibiliser
les enfants
à la langue
régionale ”
Ce jeu a donc été conçu sur-
tout pour l’oreille, par Liliane
Jagueneau et Jean-Pierre Rou-
deix. Il est édité par le club de
langues régionales de la faculté
des lettres avec le département
ingénieriedesmédiaspour
l’éducation qui en a assuré la
réalisation. Des enfants ont
prêté leur voix.
Les verbes sont illustrés dans
quatre saynètes qui se dérou-
lent dans une cuisine, dans un
parc d’attractions, au super-
marché et à la ferme. Des si-
tuations de tous les jours met-
tant en scène des enfants ou
des jeunes. « Il s’agit de sensi-
biliser les enfants (et pourquoi
pas les grands) au poitevin-
saintongeais, par l’oral », pré-
cise Liliane Jagueneau. Le jeu,
qui sera présen officielle-
ment jeudi à 17 h à la faculté de
lettres, sera bientôt accessible
sur Internet. Le principe est
simple : les personnages illus-
trés s’expriment et le joueur
doit retrouver la bonne phrase
prononcée et le bon verbe as-
socié. Plusieurs choix lui sont
proposés. S’il se trompe, il peut
écouter le bruit correspondant
à chaque verbe et retrouver le
bon. Racasser, buffer, rigno-
cher… Toutes sortes de bruits
sont restitués. Reste plus qu’à
espérer que ce jeu sur le net
fasselebuzz,euh,pardon,
fasse du bruit.
Laurence Chegaray
Contact en attendant le lien :
clubdelangues
regionales@orange.fr
tél. 06.03.63.45.22.
Écoute zou comment
les verbes font du bruit
Le club de langues régionales et le département Ingénierie des médias pour
l’éducation de la faculté des lettres ont imaginé un jeu en poitevin sur Internet.
Liliane Jagueneau présente ce jeu d’initiation au poitevin, accessible aux enfants
à partir de 5-6 ans.
Le poitevin-saintongeais et
l’occitan sont étudiés à la
faculté de lettres et langues de
l’université, dans le cadre du
diplôme universitaire de
langues régionales.
L’atelier de langues régionales
propose différentes activités.
Ce jeu, dont les dialogues ont
été imaginés par les étudiants,
en est un exemple.
Rappelons que le poitevin-
saintongeais est rattaché
comme le français, à la famille
des langues d’oïl et qu’il est
parlé en Poitou-Charentes,
Vendée, nord Gironde et sud
Loire-Atlantique.
en savoir plus
» … AIME beaucoup les
coïncidences. Alors qu’il
n’avait pas entendu parler
depuis belle lurette de « piano
mécanique », M. Écho a noté
trois rendez-vous pictaviens
s’enchaînant pour (re)
découvrir ce vieil instrument.
Après une exposition
démonstration par Isabelle
Lallart d’un modèle plus que
centenaire à Cap Sud, le
compositeur Alexandros
Markeas a présenté avec Ars
Nova au Théâtre &
Auditorium de Poitiers, une
création à partir d’une vieille
partition de Nancarrow pour
piano mécanique, et,
maintenant, c’est au tour du
plasticien Rainier Lericolais
d’exposer des dessins abstraits
à partir de partitions de piano
mécanique dont il s’est servi
comme pochoirs. En plus,
toutes ces utilisations sont
complémentaires. C’est pas
beau, ça ?
»… A SUIVI dans Poitiers
une berline toute neuve, ligne
moderne, le genre de voiture
que les pubs présentent comme
racée, avec une tenue de route
à toute épreuve, et avec
laquelle on avale les kilomètres
avec plaisir. Une belle auto,
quoi… avec sur la plage arrière
un petit chien qui remue la
tête, comme M. Écho n’en avait
plus vu depuis le lancement de
la Renault 12 !
»… A EU du mal à faire sa
sieste en ce lundi début
d’après-midi dans son bus
Vitalis, le chauffeur ayant
décidé de réveiller ses troupes
avec de la techno. M. Écho, qui
est ouvert à toutes propositions
musicales, a donc pris le parti
de bouger ses pieds en cadence,
mais il n’est pas certain que les
deux petites grands-mères,
montées peu de temps après,
aient aimé écouter FG Radio
« à donf ». En même temps, il
pouvait mettre de la
puissance… vu qu’on était à la
station « Jeunes sourds ». Ça
ne s’invente pas !
»… N’A plus besoin d’ouvrir
ses volets pour connaître la
couleur du ciel et vérifier les
prévisions de la veille diffusées
après le sacro-saint JT. Il suffit
d’entendre, comme ce lundi
matin sur les coups de 9 h 30 à
Jaunay-Clan, le bruit
caractéristique du moteur
d’une Corvette. (Eh oui,
M. Écho a de l’ouïe, lui). Aucun
aficionado de la marque
américaine n’oserait sortir sous
la pluie (parce que ça salit) ou
sous la neige, (le sel sur les
belles carrosseries, ça détruit) !
»… REMARQUE que
Ségolène Royal garde toujours
le contact avec l’actualité
nationale, à laquelle elle réagit
promptement, même lorsqu’elle
est à l’étranger. En visite en
Finlande à l’invitation de la
présidente du Parti social-
démocrate, Jutta Urpilainen,
pour le lancement de la
campagne des législatives, la
présidente de région
Poitou-Charentes a par
exemple réagi hier au
mouvement de grogne qui
s’empare de la magistrature.
c’est dit
Éviter les doublons
Un lecteur va dans le même
sens que le maire de
Chauvigny dans l’article
“ Gérard Herbert juge cette
structure inutile ”. « On doit
faire des économies et l’on
veut ouvrir cette nouvelle
entité. Que de doublon et de
redondance ! A qui cela va
servir ? Est-ce une deuxième
mairie, un deuxième Pôle
Emploi ? Allez, un peu de bon
sens, il faut surtout que les
demandeurs d’emploi
s’approprient cette structure
et ne craignent pas de se
faire renvoyer pour une
raison X ou Y… »
De Loudun,
pas du PEC/JC
V. Soriano rectifie une
erreur dans l’article “ Les
jeunes handballeurs sur les
traces des Experts ”.
«Vous écrivez que Benjamin
Soriano a été formé au club
du PEC/JC. Il y a eu
confusion puisqu’il n’y a
jamais été. Il a été formé au
club de Loudun d’où il est
parti cette saison pour
rejoindre le club de
Saint-Cyr Touraine. »
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Mardi 8 février 2011
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