i 2
1
onjoncture
raduit essentiellement le re
li de 9% de la valeur
a
outée a
ricole
ont
e
o
s
ans
’
n
mi
t
onsidérable
de 13 à 17% du PIB nominal et 40% de la
opulation active
. Hors a
riculture, la croissance du
IB a atteint 4,5
.
es
acteurs explicati
s de cette résilience sont
ulti
les. La vulnérabilité extérieure est modérée
endettement extérieur du secteur privé
aible,
ex
osition aux investissements de
ortefeuille mar-
inale
et le secteur bancaire n’a pas été touché par le
e
evera
n
des ban
ues euro
éennes. En consé
uence, les turbulences survenues sur les march
s
inanciers internationaux n’ont pas eu les e
ets
stabilisateurs observ
s dans d’autres
conomies
lus
uvertes
inancièrement. De plus, des marges de
anœuvre budgétaires et une in
lation maîtrisée ont
ermis aux autorités de soutenir la demande
omest
ue v
a m
se en
ace
e
o
t
ue
économique expansionniste (revalorisation salariale,
ntensification du pro
ramme d’investissement public,
ubventions
troli
res et alimentaires massives,
assouplissement de la politique monétaire
.
-
-
-
2
72
2
2
1
2
1
1
chan
es de B
Inv
ti
m
n
onsommation nationale
aux
e cro
ssance
Graphique 2
Contribution des éléments de la demande à la
roissance en volume
en points
ource : Haut
ommissariat au Plan
Ainsi, la consommation nationale
publique et
rivée
est restée le principal moteur de l’économie,
ontribuant pour
,5 points de croissance entre
et
012
graphique 2
. L’investissement ne s’est pas
ontracté
+1,5
en moyenne par an sur l’ensemble de
a période) grâce essentiellement à la poursuite des
rands chantiers d’infrastructures et de l’intensification
es pro
rammes de lo
ements sociaux. Les flux nets
entrants d’investissements
tran
ers ont aussi
ettement rebondi pour atteindre
,
milliards de dollars
en 2012 contre 1
6 milliard de dollars en 2010
ouli
nant le renforcement de l’attractivité de l’économie
arocaine dans un contexte r
ional d
rad
.
Par contre, la contribution
la croissance des
chan
es de B&S est restée
lobalement né
ative en
aison du d
namisme soutenu des importations, tir
es
ar la demande domestique, et des contre-
er
ormances des activités tournées vers l’extérieur.
’économie marocaine est, en e
et,
ortement
épendante de la zone euro, l’Espagne et la France
bsorbant chacune 20% des exportations du pa
s. S’il n’
as eu de choc s
v
re, hormis en 2009, le d
namisme
es ventes
l’ext
rieur s’est, n
anmoins, ressenti des
ifficultés rencontrées par les principaux partenaires
arocains. Ainsi, apr
s le rebond de 2010 impuls
par
l’envol
e des ventes de phosphates et de produits d
riv
s
plus d’un quart des exportationss
, la croissance des
xportations exprimées en valeur a chuté de 32,4
en
010 à 17
en 2011 à 4
7
en 2012. La
ilière
raditionnelle du textile,
ui re
résente entre 15-20% du
otal des ex
ortations sur les trois dernières années, a
articulièrement souffert durant cette
ériode
raphique 3
. Autre si
ne révélateur : le secteur industriel
ans son ensemble
compris l’artisanat
a perdu
resque
emplois entre
et
.
-
10
1
1
11 1
Production manufacturière
Pr
it
l'in
tri
t
xtil
ariation annuelle
en
raphique 3
ndice de la production industriell
ource : Haut
ommissariat au Pla
De même, l’activité touristique a été a
ectée par la
crise dans la zone euro, dont le contin
ent
n
re
raditionnellement 80
des recettes, et dans une
oindre mesure par l’instabilit
r
gionale cons
cutive
u « printemps arabe ».
i, globalement, les
erformances sont restées satisfaisantes, avec un
m
r
r
r
touristes enregistré en 2012 (9,376
illions d’arrivées
, l’activité du secteur plafonne depuis
eux ans, que ce soit en termes de rentr
es touristiques
u de recettes
graphique 4
. Le taux d’occupation
ôtelière a é
alement baissé de
oints entre 2010 et
012 et se situe actuellement à 40%, ce
ui est bas au
e
ard des critères de rentabilité du secteur. Comme