Voilà donc Antiochus III avec une armée de
100 000 fantassins et 20 000 cavaliers. Il s’empare de
villes fortifiées, Gaza, Sidon, et reconquiert la
Palestine. Les Egyptiens se retirent.
Mais Antiochus commet l’imprudence de se
heurter aux Romains qui viennent de battre son allié
Philippe V de Macédoine. Il débarque lui-même en
Grèce et il est battu aux Thermopyles et à Magnésie,
en -191. Contraint de signer la paix d’Apamée très
avantageuse pour Rome, en -188, il perd une partie
de ses territoires, livre ses éléphants et sa flotte, doit
payer une énorme indemnité de guerre de 12 000
talents, à verser en douze annuités, son fils
Antiochus, le futur Antiochus IV Epiphane, est
envoyé comme otage à Rome. Antiochus III est tué
en -187, et son autre fils Séleucus IV lui succède.
Celui-ci n’arrive pas à payer l’indemnité exigée
par les Romains, il est contraint, lui aussi, d’envoyer
son fils Démétrius en otage à Rome. Son ministre
Héliodore va à Jérusalem pour s’emparer du trésor
du temple. Ce tableau peint en 1674, représente
Héliodore qui aurait été chassé du temple par des
anges. A son retour, Héliodore assassine Séleucus IV.
Mais Antiochus, frère de Séleucus IV, libéré par
Rome où il avait été otage pendant douze ans, tue
Héliodore. Il devient roi sous le nom d’Antiochus IV
Epiphane. Il se proclame divin et exige qu’on lui
rende un culte.