La belle époque (1905-1914) + début de la 1re guerre Éducation : Il

La belle époque (1905-1914) + début de la 1re guerre
Éducation :
Il y a deux systèmes scolaires. Il y a le système scolaire catholique et
protestant.
L’école est non obligatoire jusqu’en 1943.
Les enfants commencent l’école vers 6 ans. Puis, ils quittent l’école vers 10
ou 11 ans.
À la campagne, il y a une enseignante et tous les élèves sont dans la
même classe (tout le primaire).
À la ville, il existe plusieurs types d’école (primaire, arts, métiers, etc.).
Religion :
La religion est très présente.
Elle s’occupe de l’éducation et de la santé.
Elle a un fort pouvoir politique et culturel (un bon Canadien Français est
catholique et agriculteur).
Industrie :
L’économie se porte bien.
Il y a beaucoup d’agriculture et d’exportation.
Trois-Rivières développe tranquillement l’industrie des pâtes et papiers.
Premiers ministres :
o Canada :
Wilfrid Laurier (1896-1911) Parti libéral
Robert Borden (1911-1920) Parti conservateur
o Québec :
Lomer Gouin (1905-1920)
Nouveautés :
1906 : 1re cinéma au Canada.
1908 : Invention de la caméra (deux couleurs)
1911 : Invention de l’air climatisé.
Mode :
Longue robe.
Sans crinoline.
Avec jupon et corset
Avec de la dentelle.
Costume trois pièces.
La moustache est à la mode.
Chanson :
La valse, Frou-Frou par Juliette Méaly
Signification du nom : Tout va bien. C’est donc la belle époque.
La Première Guerre mondiale (1914-1918)
Éducation : Comme à la Belle époque, l’éducation varie selon le sexe, la religion,
l’endroit, la richesse. Les filles n’ont toujours pas accès aux études supérieures.
Religion : Toujours très présente
S’occupe de l’éducation et de la santé
Elle a un fort pouvoir politique et culturel.
Industrie : Loi des Mesures de Guerre : beaucoup d’usines sont transformées pour la
production d’armes.
Faible taux de chômage, mais le coût de la vie grimpe.
Prospérité économique (L’économie va bien)
Mauvaises conditions de travail, beaucoup de mises à pieds et salaires
bas.
Très peu d’ouvriers sont syndiqués.
Premier ministre
o Canada : Robert Borden (1911-1920)
o Québec :Lomer Gouin (1905-1920)
Nouveautés : Hydroélectricié
Exode rural (industrialisation et manque de terres agricoles)
Montréal est la 2e plus grande ville francophone (après Paris)
Mode : Ressemble à la Belle Époque. Les vêtements sportifs font leur apparition, mais
sont peu populaires.
Chanson : Tu n’en reviendras pas (Léo Ferré)
Rends-moi mon papa (Berthe Sylva)
Autres informations : Droit de vote pour les femmes en 1917 au Canada si elles
remplacent un homme à la guerre. Elles ont gardé ce droit partout au Canada après
la guerre, sauf au Québec où le clergé et les politiciens s’y opposent.
Les années folles (1919-1929)
Éducation : Plusieurs fondations d’écoles d’études supérieures (Faculté des sciences de
l’Université de Montréal (première faculté des sciences au Canada français), Fondation à
l’Université de Montréal de la Faculté des sciences sociales, économiques et politiques, Fondation
de l'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui donne naissance à la Faculté
d'agriculture de l'Université Laval, Création de l’École supérieure de chimie à l’Université Laval)
Religion : peu de changements
Industrie :
En 1926, Trois-Rivières deviendra le plus important producteur au monde
de pâtes à papiers.
Après le rationnement de la guerre, les gens consomment beaucoup!
Les femmes reprennent leur place à la maison.
Premiers ministres :
o Canada : Robert Laird Borden (1917-1920), Arthur Meighen (1920-1921 et 1926)
Williams Lyon Mackenzie King (1921-1926 et 1926-1930)
o Québec : Louis-Alexandre Taschereau (1920-1936)
Nouveautés : De plus en plus de familles ont l’électricité, donc apparition de
nouveaux appareils électroménagers : grille-pain, cafetière, bouilloire électrique,
réfrigérateur, machine à coudre, fer à repasser, laveuse, aspirateur…
Prototype de motoneige (Bombardier)
Téléphone
Mode : les femmes peuvent porter le pantalon, les cheveux courts et des décolletés.
Chanson : one-step, fox trot (mais interdit par l’Église!), jazz…
Signification du nom de l’époque : Tout est fou!
La grande crise (1929-1936)
Éducation :
1929 : L’école primaire supérieure est créée.
Primaire élémentaire : 1re à la 6e.
Primaire complémentaire : 7e et la 8e.
Primaire supérieur : 9e, 10e et 11e.
Religion : La religion perd un peu de pouvoir.
L’église vient en aide à la communauté.
Des organismes comme Saint-Vincent-de-Paul viennent en aide aux
plus démunis en fournissant des paniers de provisions.
Les religieuses organisent des soupes populaires.
Industrie : Krash boursier à la bourse de New York (20 octobre 1929)
Cet évènement marque le début de la grande dépression.
Les effets dus au Krash.
Les entreprises se retrouvent avec de la marchandise invendue.
Donc, elles réduisent leur production.
Il y a des mises à pied des travailleurs (chômage).
Le chômage entraine une baisse des revenus de la population.
Les chômeurs réduisent leurs achats.
Premiers ministres
Canada :
Williams Lyon Mackenzie King (1926-1930) Parti libéral
Richard Bedford Bennett (1930-1935)
Québec :
Louis-Alexandre Taschereau (1920-1936) Parti libéral
Maurice Duplessis (1936-1939) Parti union nationale
Nouveautés : Maurice Duplessis adopte plusieurs mesures pour la sécurité sociale.
Loi des pensions de vieillesse (1936)
L’assistance aux mères (1937)
Loi relative aux salaires des ouvriers (1937)
Mode : Vêtements rapiécés (pauvreté)
Le corset disparait.
Les jupes sont en bas des genoux.
Chanson : Ça va v’nir découragez-vous pas, par la Bolduc.
Signification du nom : La signification est en lien avec la crise économique.
Autres informations : En 1930, le début des hostilités en Europe va aider les gens à se
sortir de la crise économique (surtout lorsque la Seconde Guerre mondiale sera
déclenchée), car la demande de ressource créera des emplois.
La 2e Guerre mondiale (1939-1945)
Éducation : École normale obligatoire pour tous les enseignants
En 1943, école obligatoire et gratuite de 6 ans à 14 ans.
Religion : Duplessis travaille en étroite collaboration avec l’Église, mais il ne laisse pas
les membres du clergé lui dicter sa conduite. Certains membres du clergé veulent plus
accès à l’éducation.
Industrie : créations de plusieurs programmes : assurance-emploi, assurance-chômage, bien-
être social, pensions, allocations familiales
Plusieurs femmes travaillent à l’industrie de guerre, car les usines fonctionnent à plein régime
et les hommes sont au front, mais la plupart retourne à la maison après la guerre.
Reprise économique grâce à la guerre (même si elle avait repris un peu au milieu des
années 1930). Faible taux de chômage
Les syndicats, grâce à une loi, obtiennent une meilleure reconnaissance. Les employeurs
doivent désormais reconnaître le syndicat, négocier avec celui-ci.
Premier ministre
o Canada :
William Lyon Mackenzie King (1935-1948) Parti libéral
o Québec :
Maurice Duplessis (1936-1939 et 1944-1959) et Joseph-Adélard Godbout
(1939-1944)
Nouveautés : Les recherches menées ont permis de mettre au point de meilleures
technologies liées au transport, aux communications, à l'aviation, aux armements, à
l'énergie atomique, au radar, à la nutrition et à la médecine
(appareil magnétique pour détecter les mines, dispositif anti-torpille, protection des
coques des navires contre l'usure provoquée par l'eau salée, liquide antibuée pour les
voitures, fourrure artificielle, caoutchouc synthétique, nylon pour les parachutes,
dégivreur pour l'aviation, oeuf et lait en poudre, meilleure conservation de la viande,
combinaisons pour les pilotes, radars, médicament contre le mal de mer, pénicilline,
sérum sanguin, dispositif pour augmenter la vision de nuit…)
Mode : On rapièce et on réutilise, car les textiles servent surtout à l’effort de guerre.
Chanson : Le soldat Lebrun
Autres informations : Au début de la guerre, l’enrôlement est volontaire. Toutefois on
manque de soldats et il devient obligatoire : c’est la conscription, même si les Québécois s’y
opposent.
En 1940, les femmes obtiennent le droit de vote au Québec.
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