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HOSTIN Caroline
AURIAULT Anne-Sophie
03/11/2010
Virologie
Pr. R Colimon Reoviridae
Les reoviridae sont la principale cause de diarrhée infantile.
I. Biologie des Reoviridae
Nous nous intéresseront seulement aux Rotavirus.
A. Classification
Ils appartiennent à la classe III de Baltimore : ARN double brin
B. Structure
Taille : 60-80 nm
Virus nu ce qui lui permet de résister dans les selles
Triple capside de symétrie icosaédrique
ARN double brin
Il s’agit d’un virus circulaire, rota signifiant roue.
C. Réplication
Pénétration par phagocytose
ARN Polymérase ARN dépendant de structure
ARNm précoce Protéine précoce
Synthèse d’ARN génomique viral
Synthèse des messagers tardifs
Assemblage des virions
Libération par lyse cellulaire
Rotavirus
Virus ubiquitaire
Spécifique de l’homme ou de d’autres mammifères
Nombreux types antigéniques
Virus résistants au milieu extérieur
Diarrhée hivernale de l’enfant jusqu’à 2 ans
“winter vomiting disease”
Par manuportage ou par voies respiratoires.
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II. Infections par les Rotavirus
A. Epidémiologie
Fréquence maximale chez les sujets de 6 mois à 2 ans
Car avant 6 mois protection par les anticorps du lait maternel
Infections nosocomiales
(10^10 particules par gramme de selles)
Extrêmement contagieux, d’où l’isolement des enfants atteints à l’hôpital
B. Physiopathologie-Clinique
1. Physiopathologie
a) mode de contamination
Par voie aérienne ou par voie orale
b) infections
Entérite biologique :
Atteinte de la muqueuse du jéjunum et de l’iléon (la muqueuse gastrique n’est pas atteinte mais les
enfants vomissent par réflexe)
2. Clinique
Gastro entérite aiguë :
Incubation de 2 à 3 jours
Un tableau clinique : Vomissements, Diarrhées, Fièvres
Atteinte des voies aériennes supérieures possible
Otite possible
Hospitalisation si déshydratation +++
(perte de plus de 5% du poids de l’enfant dans 5% des cas)
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III. Diagnostic virologique
Méthodes de diagnostique
Détection du virus ou de ses constituants
- Antigènes :
Prélèvement des selles, puis 2 tests possibles
Test d’agglutination au LATEX
efficace et facile à faire
technique : on met un peu de selles diluées dans du sérum physiologique, dans le milieu on aura
préalablement fixé des anticorps anti-rotavirus sur lesquels les différents motifs antigéniques des
rotavirus vont venir se fixer créant des ponts. Ceci forme des agglutinations visibles à l’œil nu.
ELISA
- Microscopie électronique
Prélèvement des selles
- Isolement
non fait car culture de virus très difficile
IV. Traitement
- Spécifique : aucun
- Symptomatique : réhydratation en cas de déshydratation importante
V. Prophyaxie-Vaccination
- Mesure d’hygiène :
Isolement des enfants
- Vaccination
Vaccination aux USA
Vaccination en France depuis 2006 (non obligatoire mais recommandée car l’hospitalisation est
un trou financier pour l’état)
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Picornaviridae
I - Biologie des picornaviridae
Il s’agit d’un virus très courant.
Son étymologie vient de Pico = petit et RNA = ARN : il s’agit donc picornaviridae = Petit virus à ARN
Dans les causes de diarrhées, les Norovirus et les Astrovirus arrivent en seconde position derrière les
Rotavirus. Ensuite viennent les Adenovirus, puis les Enterovirus.
Chez les Picornaviridae, ce sont les Parechovirus, les Kobuvirus, les Teschovirus, les Senecavirus et les
Tremovirus les plus responsables de diarrhées aiguës.
A - Classification
Ils appartiennent au groupe IV. Ce sont des virus simple brin à ARN de polarité positive. Il existe neuf
genres dans cette famille.
(retenir les genres en gras uniquement)
Famille
Genre
Espèce type
Picornaviridae
Entérovirus
Poliovirus humain A
Rhinovirus
Rhinovirus humain A
Hépatovirus
Virus de l’hépatite A
Cardiovirus
Encephalomyocardite (virus murin, mais le virus peut atteindre
muscle cardiaque)
Aphthovirus
Virus de la maladie des bovidés (donnant des aphthoses dans le
troupeau) en principe pas pathogène chez l’homme.
Parechovirus
“Foot and mouth” disease virus
Erbavirus
Equine rhinite B virus (chez les chevaux) il existe un genre
humain qui donne la même pathologie
Kobuvirus
Aichi virus (pathogène chez l’homme)
Teschovirus
Porcine Teschovirus (virus porcin)
Les rhinovirus : Il existe plus de 110 sérotypes connus (c’est donc un virus banal), qui sont classés en
deux sous-groupes selon des bases biologiques : Rhinovirus A et B. Ils affectent les voies aériennes
supérieures en donnant des rhinites ordinaires, sans gravité.
Les entérovirus : Il existe 71 sérotypes :
Ils pourront être regroupés selon des bases biologiques en 5 groupes :
Poliovirus
Coxsackie A
Coxsackie B
Echovirus
Enterovirus non groupés
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Entérovirus 2000 : 71 sérotypes, mais qui sont classés en 6 espèces selon des bases génétiques :
Poliovirus (3seroypes)
Entérovirus humain A (10 sérotypes)
Entérovirus humain B (36 sérotypes)
Entérovirus humain C (11 sérotypes)
Entérovirus humain D (2 sérotypes)
Entérovirus humain non classés
Dans cette nouvelle classification, on peut considérer uniquement 5 classes car le poliovirus est en réalité
un Entérovirus Humain du groupe C.
B - Structure
Il est de très petite taille, 32 nm de diamètre.
C'est un virus nu, il ne possède pas d’enveloppe.
Sa capside est à symétrie icosaédrique.
C’est un virus à ARN simple brin de polarité positive (groupe IV)
C -Réplication
1 - Adsorption
Il y a absorption du virus par un récepteur spécifique enchâssé dans la membrane cellulaire.
L’anti-récepteur viral forme une dépression en creux, qui est appelée « canyon ». Les anticorps anti
poliovirus, se glisseront dans ce canyon de l’anti-récepteur viral, permettant la neutralisation : application
vaccinale.
Puis, pénétration par phagocytose.
2 Décapsidation
3 - La multiplication et amplification
Il se produit une multiplication cytoplasmique dont le mécanisme est le suivant :
L’ARN génomique est simple brin et de polarité positive, il va donc pouvoir servir directement d'ARNm
fonctionnel, traduit par des ribosomes en une polyproteine. Une partie de cette polyprotéine donne une
protéase, qui s’autoclive d’une part et, d’autre part, clive le reste de la polyprotéine en :
- ARN polymérase ARN dépendante qui va permettre la réplication du génome.
- Protéines de structures
4 Traduction
5 Assemblage des virions
6 Libération des virions par lyse cellulaire
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