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TES1 vendredi 26 septembre 2014.
NOM :
1- Définissez les termes suivants : croissance économique- investissement- IDH- progrès
technique- productivité globale des facteurs. (5 points)
2- Montrez que le PIB peut être appréhendé de trois façons ? (2 points)
3- Distinguez PIB en valeur et PIB en volume. (1 points)
4- Doc : Evolution du PIB et des facteurs base 100 en 1980. (3 points)
a. Donnez la signification de chacune des
données de 2007.
b. Calculez le TCAM du PIB et celui des
facteurs. (+ phrase d’interprétation
significative) 1 point bonus
c. Que peut-on déduire de l’écart observé
dans les rythmes d’accroissement ? (cette
question peut être traitée indépendamment
de la précédente)
5- Complétez le texte à trous résumant les théories de la croissance endogène. (2 points)
Les théories récentes cherchent à construire des modèles qui expliquent l’apparition du progrès
technique. Ces modèles ont été développés à partir de la fin des années 1970 notamment par Paul
Romer, Robert Barro, Robert Lucas ou Philippe Aghion et Peter Howitt. Ils se fondent sur
l'hypothèse que la croissance génère par elle-même le progrès technique. Le progrès technique est
donc « endogène» à la croissance de la production. La croissance économique trouve donc sa source
dans l’accumulation de différentes formes de capitaux : humains, technologique, physique et public
utilisés par les différents agents économiques. Plus un pays croit, plus il accumule de capitaux et
plus il a de chances de croître.
Cette thèse de la croissance endogène remet en cause les théories précédentes sur plusieurs points :
La croissance est un phénomène cumulatif et continu. La croissance fournit des ressources
financières et immatérielles qui vont soutenir lesinvestissements matériels et immatériels. Les
économies ne vont donc pas tendre vers un état stationnaire. Elles ne sont pas soumises aux aléas
d’un progrès technique qui tomberait du ciel et qui serait donc exogène au système économique
comme l’envisageait R. Solow.
6- Type EC1 : Montrez les limites du PIB comme indicateur de niveau de vie. (3.5 points)
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7- Type EC2 : Vous présenterez le document puis montrerez que les sources de la
croissance économique varient selon les pays. (4.5 points)
Contributions des différents facteurs à la croissance économique.
PIB1
Travail
Capital
PGF
Etats-Unis
1966-1970
3,4
1,6
0,6
1,2
1971-1980
3,2
1,6
0,5
1,1
1981-1990
3,1
1,7
0,3
1,1
1991-2000
3,7
1,2
1,1
1,4
2001-2011
1,7
0,3
0,9
0,5
Union européenne à 15
1966-1970
1,2
0,3
0,9
0,0
1971-1980
5
-0,7
1,8
3,8
1981-1990
3,2
-0,6
1,4
2,4
1991-2000
2,4
0,1
0,7
1,5
2001-2011
2,0
0,1
0,8
1,2
Source : Eurostat.
1- Taux de croissance annuel moyen du PIB
Correction sous forme de texte à trous pour l’EC2 (Q7)
Le document est un tableau statistique dont les données proviennent d’Eurostat peu près
l’équivalent de l’INSEE pour l’UE). Il met en avant l’évolution du PIB réel (= croissance
économique), évolution exprimée en TCAM. Et aussi la contribution de chaque facteur de
production (capital et travail) à cette croissance du PIB, le reste étant attribué à l’évolution de la
productivité globale, la mesure du PT. Toutes ces données sont fournies pour les E-U ainsi que pour
l’UE à 15 et pour 5 périodes allant de 1966 à 2011.
L’analyse du document permet de connaître l’origine, la source, de la croissance pour ces 2 zones.
Ainsi aux E-U, entre 1966 et 1970 le PIB réel a augmenté en moyenne de 3.4 % par an. Ce PIB a
augmenté de 1.6 %1 par an du fait de l’accroissement du volume de capital, de 0.6% du fait de
l’accroissement du capital et le reste est attribué à la hausse de la PGF. En d’autres termes, 1.6
points de la croissance du PIB (3.4 %) s’explique par la hausse du travail, 0.6 point par celle du
capital et 1.2 pts par la hausse de la PGF. On peut en déduire que le PT explique (est à l’origine)
d’un 1/3 de la croissance et on peut ainsi qualifier la croissance américaine de croissance plutôt
intensive. En effet, elle repose avant tout sur l’augmentation de la quantité (volume) de facteurs de
production, en particulier le travail. Toujours dans cette période le travail a contribué à la croissance
économique pour presque la moitié (1.6 pts sur 3.4 % de croissance). La croissance américaine est
assez riche en emplois.
Quant aux périodes suivantes pour les E-U pas de changement majeur dans la nature de la
croissance, le PT représente toujours un apport d’1/3 (+ou-), à noter simplement que le travail y
3
contribue à plus faible proportion (0.3 pt sur une croissance plus ralentie, elle n’est plus que de
1.7% par an dans la dernière période).
L’origine de la croissance dans l’UE est différente à l’exception de la 1ière période. Entre 71 et 80, le
PIB réel augmentait en moyenne de 5% par an. L’évolution du volume de travail contribuait
négativement à cette croissance (-0.7 pt), celle du capital pour plus d’un tiers (1.8 pts sur 5% de
croissance) et le PT (hausse de la PGF) pour le reste c.à.d. l’essentiel. Cela fait de la croissance
européenne une croissance plus intensive car reposant davantage sur l’amélioration de l’efficacité
des facteurs que sur l’augmentation du volume des facteurs. Cette analyse est valable pour toutes les
périodes suivantes, le capital contribuant davantage que le travail mais l’essentiel de la croissance
est liée à ce PT (part allant de 60% à près de 80% selon les périodes).
En bref, la croissance européenne est davantage intensive et la croissance américaine davantage
extensive.
1: attention c’est le PIB qui augmente de 1.6% par an du fait de l’évolution du volume de travail et
non le volume de travail qui augmente de 1.6%.
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