Label 2012 « droits des usagers de la santé » 3
2. sur l’implication des professionnels auprès des usagers
3. l’accès au soin dentaire et la fréquence des consultations auprès d’un dentiste.
Cette première étape à mis en évidence de nombreuses lacunes et un manque de prise de
conscience de la part des usagers, des professionnels et des aidants naturels ainsi que des
conséquences sur la santé et l’intégration sociale des personnes présentant un mauvais état de
santé buccodentaire.
Suite à ce constat, les actions menées en interne, avec les moyens humains propre à l’institut,
n’ont pas donné les résultats escomptés. Cela a mis en évidence la nécessité de rechercher des
partenariats spécifiques pour accompagner les professionnels des différentes structures.
La seconde étape année 2007-2008
Le temps du partenariat
Recherche d’un partenariat et des dispositifs existants:
1. Participation à un colloque de santé publique sur la problématique buccodentaire
organisé par la CRAMIF.
2. Rencontre avec le Pr Gogly, médecin responsable du Service odontologique hospitalo-
universitaire du groupe hospitalier A.Chenevier - H.Mondor de l’AP-HP, et son
équipe.
3. Rencontre avec le médecin responsable de la mission buccodentaire du conseil général
du Val de Marne.
Une convention liant l’Institut Le Val Mandé et le Service odontologique hospitalo-
universitaire du groupe hospitalier A.Chenevier- H.Mondor de l’AP-HP a été signée courant
2008. Elle définit les engagements réciproques des deux parties pour la mise en œuvre d’un
programme de promotion de la santé buccodentaire. Elle fixe le cadre général du programme,
précise les actions à entreprendre et arrête les procédures à mettre en œuvre pour leurs
réalisations.
La troisième étape
Le temps de la mise en oeuvre
années 2008-2009
Mise en œuvre de la convention
De novembre à mai, 4 étudiants de sixième année sont intervenus (encadrés par un praticien
hospitalier), deux matinées par semaine, auprès des usagers (enfants et adultes) dans le cadre
de leur stage de santé publique des structures suivantes : Foyer de vie, foyer de jour, IME
T’KITOI et l’ESAT. En dehors des travailleurs de l’ESAT, où seule une minorité a souhaité
bénéficier de cette action, plus de 95% des usagers des autres structures en ont bénéficié (pour
les 5% restant soit les familles n’ont pas donné leur accord, soit les usagers étaient absents les
jours de dépistage).
Cette action a été menée suivant trois axes :
1/ Evaluation de l’état bucco dentaire des usagers avec la rédaction d’un bilan écrit
adressé aux représentants légaux et une recommandation de soin si besoin.
2/ Un apprentissage du brossage des dents avec la mise en place d’ateliers de brossage
pour les usagers de T’KITOI, du foyer de vie et du foyer de jour.
3/ Une sensibilisation des professionnels aux problématiques liées à la mauvaise
hygiène buccodentaire et aux techniques de brossage des dents.
Suite au dépistage, certains usagers pour lesquels l’accès au soin pouvait être problématique,
ont bénéficié de soins prodigués par les étudiants et leurs praticiens hospitaliers au sein du
service dentaire d’Albert Chenevier. En cas de besoin, ils étaient accompagnés par les
professionnels ou leur famille, certains travailleurs de l’ESAT ont appris à s’y rendre seul.