
CM2 - Je sais accorder le verbe avec le sujet.   2/3 
Parvana, une enfance en Afghanistan 
Il y eut encore un ou deux clients, puis son père proposa à Parvana d'en rester là 
pour la journée. 
Elle  voulut  se  relever  d'un bond, mais  retomba  aussitôt. Elle ne  sentait  plus  ses 
pieds, ils étaient tout engourdis. Elle les frotta vigoureusement, essaya de nouveau. 
Cette fois, cela pouvait aller, elle tenait ses jambes;(...) 
Père rangea ses crayons et ses feuilles dans son sac à bandoulière. Puis il prit son 
bâton, s'appuya dessus, attrapa le bras de Parvana et se releva lentement. Parvana 
secoua la couverture pleine de poussière, la plia. Ils étaient prêts.   Déborah Ellis  
 
 
 
La leçon d'histoire 
Les  classes  d'histoire  avaient  toujours  lieu  l'après-midi.  On  entendait  parfois  des 
soupirs de satisfaction et les bras se croisaient tout seuls sur les tables. Le maître 
descendait de son estrade et venait s'asseoir parmi nous. Le maître ne lisait pas: il 
parlait,  il  racontait.  Il  lui  arrivait  de  se  lever,  de  tirer  d'un  coffre  une  carte  qu'il 
suspendait au mur pour nous montrer les endroits où s'étaient passées les grandes 
choses qu'il nous enseignait. Nous étions suspendus à ses lèvres.  Louis Guilloux 
 
 
 
 
 
En forêt au Québec 
C'était la voix de mon père. Il le savait, lui, où me trouver: il m'avait même balisé le 
court sentier avec des piquets peints en rouge. L'ours aussi a entendu et, dans un 
éclair, il a plongé dans les broussailles et a disparu. J'ai descendu du rocher comme 
une somnambule et je me suis mise à courir entre les arbres, retrouvant le sentier 
que, jour après jour, j'avais moi-même à moitié tracé. Je me suis littéralement jetée 
sur mon père quand je l'ai aperçu sur le maigre terrain qu'il avait réussi à dégager, 
devant notre cabane en bois rond.  Cécile Gagnon 
 
 
 
 
En forêt, au Québec 
Pourtant, de l'eau, il y en avait . Il y en avait même beaucoup. A tout moment on 
découvrait  des  sources,  des  ruisseaux,  des  cascades  et  même  des  petits  lacs 
cachés au milieu des troncs et de la mousse. Notre cabane, construite avec des 
rondins servait plutôt à nous mettre à l'abri des bêtes, la nuit. Bâtie en hâte, tout près 
d'un ruisseau, elle était toute noire et humide, son toit plat maintenu en place par de 
la terre qui s'envolait au vent.  Cécile Gagnon