http://www-rocq.inria.fr/qui/Philippe.Deschamp/CMTI/LAF.html
Microordinateur, n. m.
Ordinateur de dimension réduite dont l'unité centrale est constituée d'un ou plusieurs
microprocesseurs.
Anglais : microcomputer.
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Microprocesseur, n. m.
Processeur miniaturisé dont tous les éléments sont, en principe, rassemblés en un seul
circuit intégré.
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Microprogramme, n. m.
Ensemble ordonné d'instructions enregistrées dans une mémoire interne
fonctionnellement distincte de la mémoire principale, et dont l'exécution permet celle
d'une instruction non câblée du langage machine, ou d'une fonction programmée.
Anglais : firmware.
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Instruction, n. f.
Consigne exprimée dans un langage de programmation.
Anglais : instruction, statement.
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Intelligence artificielle, n. f.
Discipline relative au traitement par l'informatique des connaissances et du
raisonnement.
Anglais : artificial intelligence.
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Mémoire, n. f.
Organe qui permet l'enregistrement, la conservation et la restitution de données.
Anglais : storage memory.
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Mémoire de masse, n. f.
Mémoire externe de très grande capacité.
Anglais : mass storage.
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Mémoire morte, n. f.
Mémoire dont le contenu ne peut être modifié en usage normal.
Anglais : ROM, read only memory.
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Mémoire tampon, n. f.
Mémoire ou partie de mémoire permettant le stockage temporaire de données entre
deux organes ayant des caractéristiques différentes.
Abréviation : tampon, n. m.
Anglais : buffer.
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Mémoire vive, n. f.
Mémoire dont le contenu peut être modifié en usage normal.
Anglais : RAM, random access memory.
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Traitement automatique des données, n. m.
Ensemble des opérations réalisées par des moyens automatiques, relatif à la collecte,
l'enregistrement, l'élaboration, la modification, la conservation, la destruction, l'édition
de données et, d'une façon générale, leur exploitation.
Note : Dans l'usage courant, l'expression traitement automatique de l'information est
également employée.
Anglais : automatic data processing (A.D.P.).
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Microprogrammation
[puce] programmation à l'aide de « micro-instructions », et permettant de
réaliser les fonctions de base d'une machine. On rencontre essentiellement la
microprogrammation à l'intérieur même des processeurs
http://www.atmel.com/dyn/products/product_card.asp?family_id=607&family_name=A
VR+8%2DBit+RISC+&part_id=2001
ATMEL Fabricant californien de semi-conducteurs, ATMEL s’ouvre à
l’Europe en 1995 avec le rachat de ES2 à Rousset. Depuis, ATMEL a réali
d’importants investissements pour créer FAB 7, une unité à la pointe de la
technologie, en utilisant des salles blanches classe 1 pour la fabrication de
plaquettes 8 pouces.
A Rousset, trois équipes de développement produits travaillent sur les
applications spécifiques (ASIC), les microcontrôleurs (dont une ligne de
produits pour cartes à puce) et les produits standards (ASSP). Les
ingénieurs de Rousset travaillent en étroite collaboration avec leurs
homologues américains, créant ainsi une synergie industrielle capable de
faire face à toute demande spécifique des clients.
Les produits ATMEL visent principalement les marchés des
télécommunications, de l’informatique et du grand public. La stratégie
globale met l’accent sur l’intégration d’un système complet sur une seule
puce.
Contact : Peter BISHOP, tél (+33) (0)4 42 53 61 50
http://membres.lycos.fr/superjp007/le_microprocesseur.htm
1. Qu’est ce qu’un microprocesseur ?
Un microprocesseur est un composant électronique minuscule,fabriqué le
plus souvent en silicium, qui regroupe un certain nombre de transistors
élémentaires interconnectés. Le microprocesseur exécute les fonctions d’unité
centrale d’ordinateur (CPU), c’est à dire d’exécuter des instructions envoyées
par un programme .
1.1 Composition d’un microprocesseur (circuits électriques internes):
Un microprocesseur est constitué de portes logiques . Ces portes logiques sont
composées de transistors qui fonctionnent comme des interrupteurs .On trouve
deux sortes de porte de base: les MOS et les CMOS . C'est à partir de celles-ci
que sont fabriquées les fonctions logiques comme OR, AND, NOT, XOR, NOR ,
NAND . Ces fonctions de base vont constituer le circuit interne du
microprocesseur c'est à dire que l'on peut former toutes les autres fonctions
comme, l'addition, la soustraction …
1.2 Cisc ou Risc :
Le CISC (Complex Instruction Set Computer) est un type de processeur pour
lequel chaque instruction correspond à un câblage matériel. Cette technologie est
basée sur un jeu de plus de 400 instructions. Ces jeux d’instructions ont
beaucoup plus d’inconvénients par rapport aux performances (plusieurs cycles
peuvent exécuter une instruction, chaleur, coût,…) . Par conséquent, on a préféré
faire appel à une nouvelle technologie : le RISC (Reduced Instruction Set
Computer). Le RISC est constitué d’instructions simples qui permettent de
gagner une rapidité d’exécution mais au détriment d’une programmation plus
complexe pour le compilateur . En effet, celui-ci n'offre que 128 instructions,
dites de base. Mais une instruction peut être exécutée en un seul cycle. De plus,
cette technologie a permis la création de nouveaux procédés comme la
multiplication des unités spécialisées.
Un processeur RISC peut atteindre une vitesse d'exécution jusqu'à 70% plus
rapide qu'un CISC de même fréquence.
Depuis le P5 (pentium), les microprocesseurs utilisent des technologies
empruntées de la famille RISC.
1.3 Architecture minimum d’un microprocesseur :
Un microprocesseur peut être divisé en quatre grandes parties :
Les registres :
les registres sont des petites mémoires linéaires, à accès parallèle, dont la
capacité peut varier d’un à plusieurs octets .On trouve trois styles de registres :
Ø les accumulateurs : qui stockent le résultat de
l’instruction traitée ;
Ø le compteur ordinal(CO) : qui permet de retrouver
l’adresse de l’information dans la mémoire ;
Ø les registres d’instructions : qui enregistrent le code
de l’instruction qui vient d’être lue dans la mémoire et
ramenée dans le microprocesseur .
Le décodeur :
Le décodeur sert à animer les circuits électriques nécessaires à l’exécution de
l’instructions lue . En faite, il gère la mise en place des portes logiques pour le
bon déroulement de l’opération demandée .
Le séquenceur (Le circuit de commandes et de séquencement) :
Le séquenceur a pour but de mettre en place chaque section de microprocesseur
en service à tour de rôle .
L’unité arithmétique et logique (UAL) :
L’UAL est chargée d’exécuter les opérations arithmétiques et logiques du
programme.
R.Q. :On peut également trouver des circuits d’une horloge à quartz intégré au
microprocesseur.
2. Circulation de l’information dans un microprocesseur :
On distingue 5 cycles pour exécuter une instruction :
1. La recherche de donnée en mémoire (fetch)
2. Lecture du code d'instruction
3. Décode de l'instruction
4. Superviser l'exécution de l'instruction
5. Revenir au début
1.4 L'exécution dynamique
L'exécution dynamique peut être décomposée en trois composants:
La prédiction de branchement :
Ce procédé consiste à deviner l'emplacement de la prochaine instruction
devant être traitée, puis à la diriger vers le bon pipeline. Cela permet d'éviter
les sauts et les boucles risquant de faire perdre les gains apportés par les
pipelines. Au dire d'Intel, un processeur tel que le Pentium II aurait une capacité
de prédiction de l'ordre de 90%
L'analyse de flux :
Ce procédé est chargé de réagencer l'ordre de traitement des données
afin de l'optimiser. Il devra aussi choisir entre les deux pipelines, l'entier et
celui à virgule flottante. De plus, il lui est nécessaire de tenir compte du temps
de traitement de chaque instruction.
Ainsi, il permet d'obtenir de bien meilleures performances qu'en traitant le
programme original tel quel. En fait, il se charge de réparer les dégâts provoqués
par un mauvais compilateur.
L'exécution spéculative :
Ce dernier procédé travaille main dans la main avec la prédiction de
branchement. Il permet de traiter les instructions des différentes portions de
code envisageable à l'avance. Ainsi, il peut anticiper le résultat qui devra être
obtenu après un saut.
2. Les autres composants d'un microprocesseur :
2.1 Le coprocesseur (ou FPU)
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